L’édition 2011-2012 a pour vocation, selon les promoteurs de l’évènement, de contribuer à renforcer la paix et la cohésion sociale après les troubles que le Burkina a connus au cours du premier trimestre de l’année. C’est la raison pour laquelle Koudougou, la ville d’où sont parties les manifestations le 22 février dernier à la suite de la mort de l’élève Justin Zongo, a été choisie pour abriter le lancement de l’USSU-BF. Au cours de leurs allocutions, tous les intervenants ont appelé les uns et les autres au pardon et à la sauvegarde de la paix. « Le Larlé Naaba Sanem, un des parrains de la présente édition, demande à tout le monde de travailler pour la paix. Il rappelle aux différents acteurs que le sport est avant tout un jeu. Il ne doit pas, de ce fait, entrainer des troubles », a indiqué le porte-parole des parrains (qui sont les premiers responsables coutumiers et religieux de Koudougou).

Pour corroborer les dires de Larlé Naaba Sanem, le président de la Fédération burkinabè des sports scolaires et universitaires (FBSSU), Dani Yézouma, a, dans un rappel historique, indiqué que sous la Rome antique, les belligérants arrêtaient les guerres pendant les jeux olympiques afin de « magnifier les vertus fédératrices du sport ».

A l’occasion du coup d’envoi de l’USSU-BF 2011-2012, un match de gala a opposé l’équipe de football du Cours Placide de Koudougou à celle du Lycée municipal de Ouahigouya. Après une heure de jeu, les deux équipes se sont quittées sur un score nul et vierge. Un cross populaire et une nuit des partenaires avaient annoncé, la veille, les couleurs de l’évènement. Les compétitions –qui concernent plusieurs disciplines sportives- débuteront véritablement à la fin du mois de janvier 2012.

JACQUES THÉODORE BALIM

Fasozine