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Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

Publié le jeudi 17 novembre 2011 à 00h53min

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Alors que gouvernement et syndicats s’apprêtaient à entamer les traditionnelles concertations en vue d’un mieux-être du monde social, Le Progrès est allé à la rencontre d’une des figures emblématiques du syndicalisme au Burkina Faso. Tolé Sagnon, le " général " comme l’appellent ses camarades a donc accepté répondre à nos questions sur les relations entre l’exécutif et le syndicat, sur la vie chère et sur sa personne. Une heure d’entretien menée sans a priori avec des réponses sans détours.

Le Progrès (L.P) : Quel est le mercure social en ce début de rentrée… ?

Tolé Sagnon (T.S) : Au niveau social, il y a toujours de fortes attentes des travailleurs. C’est vrai, l’année 2011 a été très particulière surtout dans le 1er semestre au cours duquel le pays a enregistré de fortes et violentes manifestations. Au niveau syndical, au sommet comme au niveau sectoriel, des protestations ont été exprimées et des revendications posées. Suite à tout cela et dans le contexte d’exacerbation de la crise, des engagements ont été pris par le nouveau gouvernement mis en place, de même que des accords ont été signés avec certaines de nos structures professionnelles ; mais des attentes demeurent fortes et le mouvement syndical voudrait voir le gouvernement examiner et solutionner ces attentes pour espérer voir un climat social plus serein.

L.P : Quelles sont les grandes lignes de ces attentes ?

T.S : Avant tout, il y’a lieu de reconnaître que le gouvernement de Luc Adolphe TIAO, à la faveur du contexte particulier ci-dessus évoqué , a pris un certain nombre de mesures qui sont allées dans le sens de la prise en compte de bien de nos préoccupations pressantes comme par exemple, la suppression de la TDC (Taxe de développement communale), la décision de règlement des dossiers sociaux, l’apurement des arriérés d’avancements des agents publics, l’abandon de la nouvelle tarification des actes de santé, la suppression de la police spéciale des universités, la réduction même faible de l’IUT, etc. Ces mesures ont été favorablement accueillies aussi bien par le mouvement syndical que par la Coalition contre la vie chère (CCVC).

La plupart des mesures annoncées ont été mises en œuvre, à l’exception de celle sur les prix des produits de grande consommation où il n’y a pas eu d’impact réel sur le terrain. A présent les attentes sont pour l’essentiel, d’abord la question du pouvoir d’achat. Sous ce point, on note, le problème des prix des produits de grande consommation qui reste posé et à résoudre ; tant que ces prix ne sont pas encadrés et contrôlés, le problème de la vie chère continuera de faire des gorges chaudes ; les augmentations des salaires qui sont beaucoup attendues ; on a également la question des indemnités que posent les agents publics comme ceux du privé. Au-delà du pouvoir d’achat, il y’a les questions relatives aux libertés démocratiques.

Sur ce point, le mouvement syndical a toujours estimé qu’un dialogue social, productif et constructif doit être basé non seulement sur des résultats concrets, mais également sur la protection de ceux qui s’engagent, s’exposent et parlent au nom des travailleurs. C’est pour cela que les normes internationales du travail et la législation nationale prévoient la protection des représentants des travailleurs (délégués syndicaux, délégués du personnel, etc.). Malheureusement, la réalité sur le terrain est souvent tout autre. Le porte-parole qui s’exprime face au patronat et/ou au gouvernant est le plus souvent considéré comme un pestiféré. On oublie très souvent qu’il s’agit d’un porte-parole qui pose les préoccupations qu’expriment tout un groupe, une couche.

Enfin, des secteurs sensibles comme les domaines de la santé, de l’éducation méritent une attention particulière, parce que des préoccupations posées à ces niveaux et mal réglées, ont des répercussions immédiates sur pratiquement tout le corps social.
C’est sur ces préoccupations que le mouvement syndical compte mettre l’accent à la faveur de la rencontre Gouvernement/Syndicats.

L.P : Quelle analyse faites-vous sur le mouvement des enseignants vacataires à Bobo-Dioulasso ?

T.S : Le domaine de l’éducation est très sensible. Je pense que globalement, il faut revoir la rémunération dans le secteur privé de l’éducation et travailler à y sécuriser les emplois. Il faut mettre tous les acteurs dans la concertation et mieux contrôler les conditions d’ouverture et d’exercice de cette profession, les conditions de traitements salariales des intervenants et de leur protection sociale.

L.P : Le 1er mai dernier, les syndicats burkinabè ont décidé de ne pas sacrifié à la traditionnelle marche. Doit-on considérer cet acte comme votre contribution à la recherche de la paix… ?

T.S : Tous les 1er mai, le mouvement syndical organise des manifestations diverses à traverses tout le pays. Nous avons des structures syndicales dans toutes les régions qui se regroupent aussi en unité d’action et marquent cet événement majeur pour le monde du travail. Effectivement, il n’y a pas eu de marche cette année à Ouagadougou. Mais il y’a eu des marches et autres manifestations le 1er mai 2011 dans de nombreuses autres localités du pays. Nous avons pris une décision qui était surtout liée à des problèmes de sécurité. Le 8 avril, nous avons fait, dans le cadre de la Coalition contre la vie chère, une grande démonstration de mobilisation et d’action citoyenne. A l’occasion du 1er mai, nous avons estimé, au regard des informations qui nous sont parvenues, et compte tenu des enjeux du moment, qu’il était plus sage de suspendre la marche. Nous avons suspendu la marche au dernier moment, la décision a été prise pratiquement la veille au soir.

Nous sommes des responsables, nous avons pris des mesures que parfois nos militants n’ont pas toujours comprises. Mais c’est cela aussi la responsabilité. Effectivement, l’opinion publique de manière globale a considéré cette dérogation à la traditionnelle marche comme une contribution à la recherche de l’accalmie. Pourquoi pas ? Ce qui est sûr, c’est que nous avons posé nos revendications et ce sont ces revendications qui vont être discutées avec le Gouvernement.

L.P : La saison n’a pas laissé de bonnes récoltes dans un contexte déjà pas facile pour le commun des Burkinabè. C’est dire que la vie chère risque de gagner encore du terrain. Est-ce que vous préconisez déjà des pistes de solutionnement…. ?

T.S : Tout le monde a effectivement noté que la pluviométrie n’a pas été bonne et régulière cette saison. Évidemment, il y aura des difficultés. Et elles sont déjà là. Les prix des céréales à la récolte ne sont déjà pas abordables ; qu’en sera - t-il à la fameuse période de soudure juin à août prochain ? Le Gouvernement doit prendre toute la mesure de la situation et agir en conséquence. Pour une résolution durable de ce phénomène, nous pensons qu’il ne faut pas seulement compter sur la pluie et sa régularité. Il faut plutôt compter sur la maîtrise de l’eau. C’est pourquoi dans les revendications syndicales vous trouverez en bonne place, la question de la construction et de l’aménagement des sols, de la construction des barrages et de l’aménagement de certaines zones propres à l’activité agricole. Si nous n’avons pas la maîtrise de l’eau, il va être difficile de pouvoir vraiment enrayer cette question récurrente de poches de sécheresse, donc de famine possible.

L.P : Depuis un certain temps, on a l’impression que les syndicats burkinabé parlent le même langage dans leurs revendications. Comment cela s’explique ?

T.S : Il y a une certaine réalité qu’il faut peut-être rappeler. Le mouvement syndical burkinabè est caractérisé par son pluralisme. Il fait partie des syndicats de la sous-région et d’Afrique qui n’a jamais été réduit en centrale syndicale unique liée au parti politique unique au pouvoir comme ce fut le cas dans la plupart des pays de la sous - région dans les années 60. Le premier pouvoir de 1960, celui de Maurice Yaméogo a même légiféré en 1964 pour exiger une fusion des centrales syndicales mais en vain. Aussi, quand vous lisez l’histoire politique et syndicale de notre pays, vous découvrirez que le mouvement syndical a constamment recherché l’unité d’action, pour réagir face à différents grands évènements. J’en veux pour preuve le mouvement du 3 janvier 1966 (soulèvement populaire, ndlr) où l’unité d’action s’est faite en décembre 1965. Il en a été de même en décembre 1975 où un regroupement s’est réalisé pour faire face à des velléités de confiscation du pouvoir politique par le pouvoir en place.

A partir des années 80, y compris sous le Conseil national de la révolution (CNR), la construction de l’unité d’action est allée crescendo, d’abord au niveau de groupes des syndicats autonomes puis au niveau unitaire plus large contre de fréquentes agressions contre les libertés syndicales et pour l’existence même des syndicats (parce qu’il y a eu des velléités de suppression des syndicats pour les remplacer par des comités de défense de la révolution). Au sortir des Etats d’exception et sous la IVème république, l’unité d’action a été constante et nécessaire pour apporter la contribution du mouvement syndical à l’écriture de la constitution, aux assises nationales sur la constitution, au forum de réconciliation nationale qui été reporté sine die, puis à l’occasion d’actes barbares comme les assassinats des élèves de Garango, de votre confrère Norbert Zongo et ses compagnons où, une partie du mouvement syndical a contribué à la création et à l’animation du collectif de lutte contre l’impunité, etc. Dans la même période, le mouvement syndical s’est retrouvé en unité d’action pour interpeller les militaires à travers une retentissante déclaration. Pourtant, les responsables du collectif sont passés devant les tribunaux sur la même question, et à travers une déclaration semblable. C’était en fin 1999. Une voix commune a porté la position du mouvement syndical devant le collège des sages. C’est à partir de 1999, que l’unité d’action a été maintenu plus durablement et mieux organisée malgré la diversité d’opinions et d’orientation. Cette unité d’action a été matérialisée à travers des plateformes revendicatives concrètes. Des luttes communes qui ont produits des résultats concrets et positifs.

L’unité d’action syndicale se réalise sur des points et autres questions faisant l’objet de consensus. S’il y a des points sensibles qui heurtent les orientations de certaines organisations, chaque organisation syndicale assume sa position et la défend. Voilà comment nous avons réussi à stabiliser depuis plus de dix ans maintenant la question de l’unité d’action. L’unité d’action, se construit aussi et surtout à la base. Les luttes s’organisent et se réalisent à la base et/ou à travers les syndicats professionnels. Par exemple les luttes du SNESS (Syndicat national du secondaire et du supérieur) et de la F-SYNTER (Fédération des syndicats des travailleurs de l’éducation et de la recherche) sont la matérialisation d’une telle unité d’action et les résultats sont palpables. L’unité d’action est donc une quête permanente du mouvement syndical.

L.P : Au regard des contextes socioéconomiques du Burkina (pays pauvre sans ressources importantes), est-ce que certaines de vos revendications ne sont pas souvent maximalistes ?

T.S : Lesquelles par exemple ? Non. La lutte syndicale comme tout mouvement social n’est pas rectiligne où on peut à l’avance tout dessiner. Par contre, la réalité de la vie chère, la très grande majorité la vit. C’est ce qui est traduit à travers les revendications. Aujourd’hui, lorsque vous calculez les besoins du travailleur burkinabé, vous trouverez que ce qu’il faut comme salaire minimum pour lui permettre de joindre les deux bouts, se situe autour de 80.000 francs CFA. Mais le SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti) est autour de 32000 francs CFA. Malgré cela, nous n’avons pas demandé une augmentation de 30% . Pour quelqu’un qui a 32.000 francs, si vous lui ajoutez 30% il aura un peu plus de 41000 francs (41 600, Ndlr). Il est donc loin du compte. Ce n’est donc pas maximaliste. Nous sommes d’accord que le pays connaît des difficultés, qu’il faut consentir des sacrifices, mais ce que nous demandons c’est le plus souvent une question d’équité, de juste répartition des ressources dont dispose le pays. Si nous revendiquons par exemple la construction des barrages et la maîtrise de l’eau.., des investissements de ce genre vont avoir des répercussions importantes sur le vécu des travailleurs au niveau de la paysannerie et dans les centres urbains. Ce n’est donc pas seulement une question salariale.

Rappelez-vous que lorsque nous avons posé le problème de la suppression de la TDC (Taxe de développement communal), nous avons fait des propositions précises au gouvernement en lui démontrant que le prix de la vignette a été incorporée dans le prix du litre d’essence et que s’il voulait ramener à nouveau ces vignettes il fallait d’abord extraire la valeur incorporé dans le prix de chaque litre d’essence. Nos propositions chiffrées montraient qu’il était possible d’offrir aux communes plus de moyens que le gouvernement leur proposait à travers la TDC. Mais nous n’avions pas été suivis et les luttes ont duré deux ans. La TDC est aujourd’hui supprimée. Nos revendications ne sont pas maximalistes. Elles procèdent d’une réalité. Parfois nous utilisons les mêmes techniciens avec le Gouvernement. Ces techniciens sont pour la plupart, nos militants. Ce sont donc des revendications justifiées. Nous demandons seulement plus de justice sociale !

L.P : Au regard des points de revendication, s’il faut dresser un bilan, il serait lequel ?

T.S : Nous pourrons être plus précis à l’issue de la rencontre Gouvernement/Syndicats qui s’ouvre en principe demain (l’entretien a eu lieu le jeudi 3 novembre, ndlr). Avec la crise, des mesures ont été annoncées et il y a une exécution en cours de ces mesures. Elle est globalement satisfaisante. Il s’agit par exemples du principe d’apurement des arriérés d’avancement (en cours), le règlement des dossiers sociaux, la suppression de la TDC est effective de même que la suspension des nouvelles tarifications des actes de santé, l’abandon du service de sécurité des universités, etc. Il y a donc une exécution qu’on peut considérer comme positive par rapport aux engagements pris par le gouvernement. La plateforme en discussion est celle du 1er mai 2011. C’est donc à l’issue de cette discussion que nous pourrons faire un bilan global des résultats des rencontres Gouvernement/Ssssssyndicats pour le compte de l’année 2011.

L.P : Les syndicats se sont désolidarisés de la marche : " Blaise dégage ". Quelles ont été les motivations…. ?

T.S : Nous avons été surpris par la manière dont certains nous ont accusés sur la question. Jusqu’à présent, nous ne comprenons pas. Premièrement, il n’y a pas eu de marche. Ca été un meeting (ce n’est pas vous qui le dites, cela a été dit comme cela). Ce sont des partis politiques qui se sont vus et qui ont décidé de cette activité. A l’occasion, nous avons reçu des invitations écrites à participer audit meeting. C’est tout. Nous avons donc été surpris d’entendre dans la presse notamment internationale que des partis politiques organisent avec les syndicats des manifestations sur le thème de " Blaise dégage " et sur d’autres sujets. Mais, nous n’avons jamais été approchés pour organiser ensemble une manifestation.

Nous avons été simplement invités par correspondance à participer à un meeting. Maintenant que cela se développe au sein de l’opinion nationale et internationale, que nos militants nous appellent de toutes les régions pour demander de quoi il est question, nous avons donc fait un communiqué, non pas pour appeler les gens à ne pas participer à cette activité du 30 avril, mais simplement pour dire que le mouvement syndical a organisé dans le cadre de la coalition une grande manifestation le 8 avril et que la prochaine manifestation que nous comptons organiser c’était pour le 1er mai (fête du travail, ndlr). Nous n’avons du tout pas parlé dans notre communiqué de l’activité du 30 avril (date du meeting organisé par les partis politiques de l’opposition pour demander le départ du présent Blaise Compaoré du pouvoir, ndlr). On nous a accusés de tous les noms d’oiseau et comme nous aussi, en tant que responsables, nous avons un devoir de réserve, nous n’avons pas voulu rentrer dans le débat. Nous avons pensé que certains dirigeants qui nous ont envoyé les invitations auraient pu nous aider à éclaircir la situation !

C’était juste une invitation et non une co-organisation. La confusion a fait de sorte qu’aucun responsable n’a eu le courage d’y aller….Quant au thème, chacun est libre de ses opinions et les assument . Quand nous avons organisé notre manifestation le 8 avril, il y avait des pancartes sur lesquelles on pouvait lire " Blaise dégage ! ". Mais ça c’est nous qui avons organisé la manifestation autour d’un thème différent mais précis que la coordination nationale de la Coalition a assumé ! Mais ce jour-là, chacun y est venu avec sa sensibilité, ses problèmes, soulève sa pancarte pour qu’on le voit bien et c’est ainsi l’expression plurielle ! C’est moins le thème que la confusion entretenue autour des responsables de la manifestation qui nous a conduit à la retenue.

L.P : Tolé SAGNON est de moins en moins visible ces temps-ci ; est-ce l’effet de la nouvelle génération ?

T.S : La CGT-B a un peu plus de 20 ans maintenant et chez nous, effectivement on prépare la relève. Il est donc normal que nous fassions la promotion des jeunes surtout au sein des structures de direction de la CGT-B. C’est dire que lorsque la CGT-B est invitée pour un entretien avec la presse par exemple, si nous estimons que le jeune cadre de la CGT-B qui est membre de l’exécutif peut répondre, nous envoyons ce dernier répondre. La plupart des missions de la CGT-B, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays sont préparées en équipe mais réalisées surtout par les jeunes. Ils y vont pour partager les positions de la CGT-B sur diverses questions et prendre connaissance de la réalité de la grande audience de la CGT-B à l’extérieur du pays et de la responsabilité à assumer. Si des jeunes sont arrivés à la tête de la confédération c’est que le congrès a estimé qu’ils étaient capables d’être à ce niveau et qu’il faut par conséquent les aider à faire leur propre expérience en matière de direction et de responsabilité. Nous les encourageons, nous les mettons à l’épreuve. On n’a pas forcément besoin que le secrétaire soit partout à la fois.

Est - ce même possible ? La CGT-B, ce n’est pas Tolé SAGNON. Je souhaite vivement qu’après Tolé SAGNON, de nombreux autres " Tolé SAGNON " fassent beaucoup mieux que lui. Maintenant, est-ce que je suis de moins en moins visible ? Je ne le crois pas parce qu’il y a des activités et autres mouvements que je dirige avec les autres secrétaires généraux. Les luttes et manifestations syndicales, de la CCVC, le 1er mai, pour ne citer que ces exemples. Je crois plutôt que je suis tellement visible dans le mouvement associatif que certains en arrivent à croire que c’est cela ma profession. Mais je suis un salarié comme tant d’autres.

L.P : Un message particulier à l’endroit du monde social de façon générale et à vos militants en particulier ?

T.S : Nous avons des discussions en cours avec le gouvernement… Il y a certes de fortes attentes et il faut que les militants, les travailleurs d’une manière générale suivent cette rencontre, apprécient avec sérénité les résultats, fassent le bilan de l’année 2011 et puis se prononcent en toute sérénité et objectivité. Nous devons dénoncer et combattre les inégalités, les abus, les confiscations des libertés et défendre avec acharnement les intérêts des travailleurs et du peuple surtout dans cette époque de crise généralisée du système dominant. De même nous devons savoir reconnaître et valoriser nos acquis pour nous donner plus de courage et poursuivre la lutte. Le mouvement syndical burkinabè n’est exempt de critiques au contraire, il a ses faiblesses qu’il faut reconnaître et travailler à les corriger.
Mais lorsqu’il y a eu des acquis il faut les reconnaître, les valoriser en relevant également les insuffisances et se mobiliser davantage pour les faire aboutir. Il nous faut encore plus de solidarité, de détermination, d’engagement et de persévérance dans les luttes.

L.P : ….En guise de conclusion ?

T.S : Je voudrais tout simplement dire à nos militants, aux travailleurs, de soutenir et encourager les jeunes, surtout ceux qui s’engagent et parviennent aux directions des organisations de masse. Certes, il faut critiquer pour permettre de corriger les faiblesses, mais il faut encourager pour leur permettre de tenir. Les contextes évoluent et cette fonction de porte-parole (y compris au niveau des délégués syndicaux et du personnel à la base), exige, engagement, courage, esprit de sacrifice et persévérance. Concilier constamment carrière professionnelle, vie familiale, opinion politique et religieuse avec les exigences de direction et de porte- parole d’une organisation de masse particulière comme le syndicat n’est pas simple, loin s’en faut !

Entretien réalisé par Kader PALENFO

Le Progrès

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Vos commentaires

  • Le 17 novembre 2011 à 08:06 En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

    Bonjour,
    N’oubliez pas de voir le cas des agents régionaux pour leur permettre d’etre affectes, au moins pour ceux qui ont duré ; si possible levé cela puremet et simplement ; trop de pbmes sociaux à cause de cela et les gens negligent cet aspect.

    par toto

    • Le 17 novembre 2011 à 12:12, par Gentleman En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

      Monsieur/madame,
      Je partage votre point de vue. Il y a trop d’exemples de couples brisés par ce mesure de maintien des fonctionnaires dans les régions. Les femmes en sont les premières victimes. Elles devraient donc réfléchir à ce type de questions les 8 mars, au lieu de faire le "djandjoba". Comme vous le proposez, on pourrait alléger les restrictions pour les personnes ayant fait un certain nombre d’années dans une seule région.

    • Le 17 novembre 2011 à 22:17 En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

      Je pense sincerement que le regime Blaise cherche seulement a gagner du temps dans cette negociation.qu’il sache que nous n’accepterons pas leurs propositions minimalistes.nos revendications datent.aux syndicats nous disons que nous n’allons pas admettre la complicite avec le regigme et leurs trahisons.on vous ait a l’oeil.si le regime ne veut pas faire une augmentaion a deux chiffres avec une revision substancielle des indemnites,un recadrage des prix des produits de grande consommation comme le riz le ciment,l’huile,le carburant....,retirez vous et mobilisons nous.les generaux et les colonels majors et colonels sans merites nommes de facon subjective coutent chers aux contribuables.leur gros salaires plus les retombes de notre or brade,peuvent permettre la prise en compte de nos preocupations.

  • Le 17 novembre 2011 à 09:34, par VERITE En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

    Je vous félicite pour tout ce que vous avez fait et continue de fait pour les travailleurs du Burkina Faso. Mais je veux savoir M. Tolé Sagnon, cela fait combien d’années vous êtes à la tête de la CGT-B ? N’y a -t-il pas d’autres personnes capables d’assumer, d’assurer et de diriger la CGT-B ? Ou mettez-vous l’alternance. Vous me direz que..., que...
    Arrêtons de s’éterniser à certains postes.
    Certains SG des syndicats sont à la retraite mais toujours SG. Il faut que ça change tout ça.

  • Le 17 novembre 2011 à 10:31, par Moi En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

    Merci bien à ce Monsieur qui sert d’exemple à la nouvelle génération.
    Dans les revendication, il faudrait réellement revenir sur la question de la TVA sur les prêt bancaires qui constituent manifestement un exemple de vol de l’Etat sur ses sujets.
    Ya qu’à voir le rapport suivant :
    - le taux d’intérêt de la banque se situe autour de 11%
    - la TVA = 18% , soit un total de 27% du prêt sans compter les frais accessoires.
    Si le prêt doit servir à la construction, vous aurez à payer 18% de TVA sur les matériaux de construction, soit 18%+27%=45% du montant du prêt, un peu moins de la moitié du prêt.
    ainsi, pour un haut cadre de la fonction publique (je n’oses pas parler du fonctionnaire moyen) qui contracte un prêt de 2 000 000 sur 5 ans destiné à l’immobilier, les intérêts et TVA prendront directement le quart à payer directement en banque, soit plus de 2 6OO 000 à l’échéance du prêt. Si ce prêt est destiné à la construction (pour ceux qui auront eu la chance d’être attributaire), il lui faudra payer autour de 300 000 de tva pendant l’acquisition des matériaux, soit un peu moins d’un millions pour les charges du prêt. Soyons honnêtes, si on déduit les charges, l’emprunteur ne disposera que d’un montant de 1 000 000 , peut on mettre une parcelle en valeur avec 1 000 000 ?
    ce cycle est renouvelé à l’issue des 5 ans ou il faudra emprunter pour investir. En fin de compte, le haut cadre ne peut pas finir sa maison pendant son temps d’activité.
    Pour ceux qui doivent emprunter pour acquérir le lopin de terre, chez eux est encore dramatique car long.
    aussi, la question de la TVA sur prêt est une véritable arnaque organisée par les pouvoirs publics sur ses propres sujets au point que les agents publics se voient obligé de passer par des raccourcis pour investir, ce qui est fort regrettable.
    La promotion du logement décent n’aura de véritable sens que les si les taxations multiples sont levée, et par l’octroi de crédit logement à des taux acceptables aux agents aussi bien du public que du privé.
    j’en appelle à un sens de lucidité des pouvoirs publics pour plus de justice sociale. Les responsables syndicaux doivent veiller à ce que cette question revienne en bonne place dans la plate-forme revendicative car tout laisse croire que ce point a été abandonné.

    • Le 17 novembre 2011 à 11:14 En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

      Merci Monsieur ou Dame pour vote clairvoyance. Voici un apport constructif qui ne manquera pas de faire sourir ceux qui n’ont pas besoin de leurs salaires pour faire face au besoins fondamentaux ,ils sont à l’abris parcequ’ils ont des à côtés qui ne tarissent pas tant que le système en place mis par le régime n’est pas secoué.

    • Le 17 novembre 2011 à 12:07, par le profète En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

      Mon frère, tu as tout dis. C’est ce qui fait qu’on ne peux pas dormir tranquille dans ce pays -là. Il Faut que les autorités règlent ce problème. Sinon la grogne ne peut jamais finir. A bon entendeur, Salut !!!!

    • Le 17 novembre 2011 à 12:29, par Gentleman En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

      Monsieur/Madame
      Je voudrais ajouter à votre propos cette petite question : Comment dans ce contexte demander à ces mêmes travailleurs d’être complètement honnêtes toute leur carrière ? Quand on sort de l’école de formation avec des espoirs et qu’on est vite désillusionné par la situation que vous avez décrite, on résiste difficilement à la tentation du découragement, de la corruption, de l’absentéisme, etc., dans un pays où seuls les plus nantis ont droit à tous les droits, avec très peu de devoirs. Ce ne sont pas des slogans comme "Etre burkinabè, c’est être honnête" qui remettront de l’ordre dans la maison.

    • Le 17 novembre 2011 à 16:47, par EtudiantBF En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

      Bonjour a tous.
      J’aimerai repondre au monsieur qui a souleve la question de la TVA sur les pret bancaire.
      Je n’ai pas encore beneficie d’un pret bancaire mais d’apres ce que j’ai apris durant mes etudes, la TVA( taxe sur la valeur ajoutee) n’est pas preleve sur le montant global du pret. Mais plutot sur le montant de l’interet du a la banque. C’est a dire qu’en empruntant 2.000.000f au taux annuel de 11% vous payerez a votre banque 2.000.000+(2.000.000x11/100)+[(2.000.000x11/100)x18/100]= 2.000.000+220.000+39600=2.259.600f a payer si vous remboursez le pret en 1 an par exemple.
      Il se peut que je me trompe dans le calcule tout comme vous avez ecrit 11% et 18%= 27% (29% est le bon resultat).
      Mais ce qu’il faut comprendre c’est que le taux d’interet qui est assujeti a la TVA.
      Maintenant, la realite a laquelle vous etes confrontes peut etre toute autre. Dans ce cas, ce sont les banques qui vous volent 18% de ce qu’elles vous pretent ou alors c’est un vole de l’Etat avec la complicite des banques.
      L’esprit de la tva n’est pas base sur le montant que la banque vous prete : le pret bancaire est vu comme une operation de vente. Et dans une vente, la tva n’est pas percu sur le bien objet de la vente mais sur le prix de la vente. Le prix de la vente dans notre cas etant 11%, vous payerez 11% du montant du pret + 18% du montant des 11%.
      Voila comment ca doit se faire theoriquement.
      J’espere que mon explication a ete comprise.

  • Le 17 novembre 2011 à 10:52, par Wilguimam En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

    Ce discours est fade. Nous, syndiqués payant nos cotisations, attendons des actions fortes de la CGT-B parce que ce régime ne réagit favorablement que lorsqu’il est coincé. Nous voulons une augmentation de nos salaires (par exemple la suppression totale de l’IUTS et l’allocation des indemnités de logement et de sujétion à tout fonctionnaire) pour pouvoir augmenter nos quotités cessibles et accéder à des prêts plus conséquents en banque afin de pouvoir construire nos maisons.

    Si pas de consensus avec le gouvernement, on grève, on marche, on chauffe et on aura gain de cause ! C’est tout !

  • Le 17 novembre 2011 à 13:32 En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

    Mr VERITE, les gens ne court pas dernier le post de Mr. Tolé, ça je peux de l’assurer etant militant de cette structure, si vous êtes intéressé vous pouvez le remplacer c’est pas encore tard ; Arrêter de toujours peindre les gens, c’est du sérieux, ici.

  • Le 17 novembre 2011 à 13:46, par Harouna En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

    On a l’impression que les agents de l’action sociale ont été oubliés.Ces agents des catégories B & A sont dans une désolation totale parce qu’ils n’arrivent pas à recouvrer leurs réliquats de l’indemnité d’accueil et de permanence bloqués par le Ministère de l’Economie et des Finances depuis décembre 2010.Vraiment c’est réellement déplorable ce qui se passe au Ministère de l’Action Sociale et personne , ni le ministre de l’Action Sociale ni celui de l’Economie et des Finances ni le gouvernement n’en fait des soucis.Comment voulez - vous que dans un tel Ministère que les choses aillent normalement et rapidement.Ce n’est pas possible.Nous demandons au gournement de voir le cas de ces gens , qu’en fin décembre 2011 ils puissent entrer en possession de leurs réliquats injustement bloqués par la solde.Merci

  • Le 17 novembre 2011 à 14:01, par Rachid En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

    Mon intervention s’articulera sur deux points :les responsables syndicaux et le gouvernement.
    Au niveau syndical il y a énormement de grands problèmes:nous rremarquons un vieillissement au sein des responsables syndicaux qui apparemment ne forment pas les jeunes qui pourront insouffler un nouveau dynamisme dans les muvements syndicaux et assurer aussi convenablement la relève.En plus de cela on remarque certains secrétaires généraux des syndicats sont là depuis plus de 10 ans et ne veulent pas passer le temoins aux autres ce qui dénote déjà un manque de démocratie dans les mouvements syndicaux.Les vieux sont toujours là comme si le syndicalisme constitue pour eux un 13è mois.Il y a aussi le fait que dans les mouvements syndicaux sont inféodés avec la présence de certains secrétaires généraux traîtres agissant pour le compte du pouvoir en place.
    Je n’ai pas apprécié aussi le fait que ce sont les vieux responsables syndicaux qui sont toujours au devant des négociations avec le gournement.Ils auraient du envoyer des jeunes négocier avec le gournement qui reviendront chaque fois que de besoin faire le point aux aînés qui renforceront leurs bagages en tant que négociateurs directs,étant donné que les jeunes sont pragmatiques.Cette façon de négocier contraignera le gouvernement à ceder sur beaucoup de points.
    Au niveau du gouvernement je sens un manque réel de volonté de resoudre les problèmes sociaux qui hantent les populations depuis plus de 10 ans et c’est vraiment très grave.Le gouvernement a toujours évoqué le manque de ressources financières rendant ainsi faible le budget de l’Etat pour fuir ses responsabilité.Regardez aujourd’hui le prix du kg de poisson qui était de 400f en 2000 , varie entre 900 et 1200 f de nos jours.Le plat de maïs à 600f, le plat d’arachide décortiquée à 2000f(600 à 900f en 2000) ; le petit mil 650f de nos jours,le loyer chambre salom 20000 à 40000f selon qu’on se trouve en plein centre de ouaga ou à la péripherie et j’en passe.Quand on reagarde les salaires de 1990 à 2011 c’est très très catastrophique, c’est lamentable.
    Les semblants d’augmentations de salaires qui ont eu lieu se sont accompagnées par une hausse vertigineuse des prix des produits.Cest comme si le gouvernement mettait de l’huile dans le feu.
    Si le gouvernement veut réellement travailler pour ceux pour lesquels ils sont normalement là alors qu’il baisse énormement les prix des produitd de l’ordre de 40 pour 100 en subventionnant les produits de grande consommation et construction,en supprimant les monopoles et en instaurant les contrôles de prix ;augmenter les salaires et les indemnités de sujétion & logement de l’ordre de(25 pour 100 pour les catégories E,D ;20 pour 100 pour les catégories C & B ; 15 pour 100 pour les catégories A & P) tout en maintenant les prix des produits.Faire payer la TDC à tous ceux qui ont les véhicules à 4 roues,exonorer les les mecaniciens , les petits artisants,les petits commerçants des impôts et les faire payer une fois qu’ils evoluent et changent de statut.Lutter contre la corruption , le favoritisme , l’injustice ,la criminalité .....
    Voilà ce que le gouvernement doit faire et peut aussi le faire.La faiblesse du budget n’est que purs mensonges.

    • Le 17 novembre 2011 à 14:24, par daramouni En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

      Cher Rachid, une question.Etes vous dans un service ?Je pense que oui.Quel est l’état de ton syndicat dans ce service.S’il n’existe pas que fais tu ?Si on n’est pas en mesure de faire vivre un syndicat à un niveau de service, je pense que si l’on vous met au niveau national alors bonjour les dégats. D’aucun pense que c’est Sayon qui veut rester à la tète de la CGTB.C’est totalement faut.On ne dirige pas la CGTB pour faire carrière car si vous le savez, venez au prochain congrès.Aux élections vous comprendrez car mème le volontaire aux élections doit dire ce qu’il à fait pour le syndicat à la base et ce qu’il compte faire quand il sera à la dsirection.Ne soyez pas surpris qu’un militant vous connaissant éclaire le congrèt sur qui vous ètes et si vos intentions ne sont que la recherche de situation à travers le syndicat pour vous faire valoir aux yeux du pouvoir en place.Les situationnistes, on n’en veut pas dans nos organisations.Nous voulons des responsables qui prennent fait et cause pour la dèfense des droits démocratiques et sociaux des travailleurs. Pas ce qui viennent pour faire croire le temps d’une sécouse et se faire valoir comme un ancien responsable aujourd’hui gouverneur.

    • Le 17 novembre 2011 à 14:36, par daramouni En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

      Cher Rachid, une question.Etes vous dans un service ?Je pense que oui.Quel est l’état de ton syndicat dans ce service.S’il n’existe pas que fais tu ?Si on n’est pas en mesure de faire vivre un syndicat à un niveau de service, je pense que si l’on vous met au niveau national alors bonjour les dégats. D’aucun pense que c’est Sayon qui veut rester à la tète de la CGTB.C’est totalement faut.On ne dirige pas la CGTB pour faire carrière car si vous le savez, venez au prochain congrès.Aux élections vous comprendrez car mème le volontaire aux élections doit dire ce qu’il à fait pour le syndicat à la base et ce qu’il compte faire quand il sera à la dsirection.Ne soyez pas surpris qu’un militant vous connaissant éclaire le congrèt sur qui vous ètes et si vos intentions ne sont que la recherche de situation à travers le syndicat pour vous faire valoir aux yeux du pouvoir en place.Les situationnistes, on n’en veut pas dans nos organisations.Nous voulons des responsables qui prennent fait et cause pour la dèfense des droits démocratiques et sociaux des travailleurs. Pas ce qui viennent pour faire croire le temps d’une sécouse et se faire valoir comme un ancien responsable aujourd’hui gouverneur.

  • Le 17 novembre 2011 à 14:07, par Equipe En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

    Nous demandons au premier ministre de chercher à s’imprégner ce qui se passe au ministère de l’action sociale ,c’est le désespoir des agents des catégories A & B qui peinent depuis décembre 2010 à recouvrer pour certains leurs réliquat de lindemnité spéciale d’accueil & de permanence,pour d’autres ils n’ont même pas eu 5 francs.Tout le monde est confus et désespéré et personne ne sait à quel sein se vouer.les agent dans le désespoir et la confusion totale se retournent contre les agents de la D.R.H qu’ils accusent de n’avoir pas fait leur boulot.Faux retorquent ces dernier qui affirment qu’il y a eu un 1er arrêté qui a été signé conjointement par le ministre de l’action sociale et celui de l’économie et des fianances permettant ainsi de traiter au moins 3/4 des dossiers en novembre 2010 :à l’issue de ce traitement il y a des agents (la majorité) qui n’ont perçu qu’une petite partie du rappel ,d’autres les chanceux(qui ne represente qu’un 1/3 des agents)ont perçu la totalité du rappel,ces dernier ont l’indemnité qui figure actuellement sur leurs bulletins de paie et d’autres n’ont même pas eu quelque chose.Ceux ont leurs reliquats et ceux dont les dossiers ont été rejetés en decembre 2010 et ceux qui n’avaient même pas déposé leurs dossiers ,ont été tous réinscrits sur un 2é arrêté qui a été signé par le ministre de l’action sociale en mars 2010 mais qui reste toujours bloqué au contrôle fiancier jusqu’à l’heure où je vous parle.Vous voyez que c’est inadmissible.Presque maintenant une année le problème est toujours là.Nous demandons fortement au gournement en l’occurence le premier ministre et surtout son ministre de l’économie et des finances de faire tout pour resoudre ce problème d’indemnité que n’a que trop duré à la fin du mois de novembre 2011.Nous pensons que cet écrit parviendra au premier ministre et au ministre de l’économie et de finances et nous les interpellons une deuxième fois par rapport à cette injustice à savoir privilégier les avancements tout en oubliant les indemnités de certains pour qui elles constituent ce que constituent les avancements.Merci

  • Le 17 novembre 2011 à 14:12, par Un frère En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

    Cet homme est un exemple de constance dans le syndicalisme burkinabé. Chapeau à toi le "Général". J’apprécie aussi votre analyse sur les jeunes : la mise en avant de la jeunesse. C’est bien et courage à toi. Maintenant, je veux savoir comment on fait pour avoir cette rigueur, cette lucidité et cette constance ?
    Comprenez nous car on critique c’est parce qu’on vous apprécie !
    Courage cher compatriote, vous faites la fierté de pays !

  • Le 17 novembre 2011 à 14:23, par Equipe En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

    Nous demandons au premier ministre de chercher à s’imprégner ce qui se passe au Ministère de l’Action Sociale ,c’est le désespoir des agents des catégories A & B qui peinent depuis décembre 2010 à recouvrer pour certains leurs réliquats de l’indemnité spéciale d’accueil & de permanence,pour d’autres ils n’ont même pas eu 5 francs.Tout le monde est confus et désespéré et personne ne sait à quel sein se vouer.les agent dans le désespoir et la confusion totale se retournent contre les agents de la D.R.H qu’ils accusent de n’avoir pas fait leur boulot.Faux retorquent ces dernier qui affirment qu’il y a eu un 1er arrêté qui a été signé conjointement par le ministre de l’action sociale et celui de l’économie et des fianances permettant ainsi de traiter au moins 3/4 des dossiers en novembre 2010 :à l’issue de ce traitement il y a des agents (la majorité) qui n’ont perçu qu’une petite partie du rappel ,d’autres les chanceux(qui ne represente qu’un 1/3 des agents)ont perçu la totalité du rappel,ces dernier ont l’indemnité qui figure actuellement sur leurs bulletins de paie et d’autres n’ont même pas eu quelque chose.Ceux ont leurs reliquats et ceux dont les dossiers ont été rejetés en decembre 2010 et ceux qui n’avaient même pas déposé leurs dossiers ,ont été tous réinscrits sur un 2é arrêté qui a été signé par le ministre de l’action sociale en mars 2010 mais qui reste toujours bloqué au contrôle fiancier jusqu’à l’heure où je vous parle.Vous voyez que c’est inadmissible.Presque maintenant une année le problème est toujours là.Nous demandons fortement au gournement en l’occurence le premier ministre et surtout son ministre de l’économie et des finances de faire tout pour resoudre ce problème d’indemnité que n’a que trop duré à la fin du mois de novembre 2011.Nous pensons que cet écrit parviendra au premier ministre et au ministre de l’économie et de finances et nous les interpellons une deuxième fois par rapport à cette injustice à savoir privilégier les avancements tout en oubliant les indemnités de certains pour qui elles constituent ce que constituent les avancements.Merci

  • Le 17 novembre 2011 à 14:53, par Moi Aussi En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

    je partage parfaitement le point de vue de "moi" ; cette question de TVA banquaire, si mes souvenirs sont exats avait été abordée par le gouvernement qui reconnaissait la justesse de la révendication et disait que la solution devrait venir en concertation au niveau, je crois, de l’UMEOA ;mais comme d’habitude,les pics de crises semblent passées et c’est encore les oubliettes...

  • Le 17 novembre 2011 à 17:12, par beba En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

    je crois que ceux qui ne connaissent pas TOLE SAGNON rêvent qu’il va les sortir de leurs problèmes ...mon oeil..ce Monsieur travaile depuis pour le régime et le maintien de ce régime... depuis qu’il dirige la CGT-B est-ce que la situation des travailleurs s’améliorent... au moment où le pouvoir est faible , il lui donne des temps de grâce au lieu de l’obliger à faire de concessions terribles...mais non...il laisse que le pouvoir se renforce et après il sort un langage de vérité mais très trompeur... il mange depuis là avec le pouvoir et ça nous le savons aussi....la CGT-B a été créer et financer par le Front Populaire, pour renfoncer celui-ci...et contrer la CSV...

    • Le 17 novembre 2011 à 18:24, par N’dissilayé En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

      Cher Monsieur,soyez serieux.Ce n’est pas certains responsable de la CSV qui ont animé le CNR et le Front populaire à travers l’ARDC ? Après la déclaration du 28 janvier 1985, qu’est devenue la CSV. Pourtant Sagnon et ses camarades étaient obligés d’ètre des clandestins dans leur pays. Malgré cela, ceux dont tu penses qu’il défend et protège certains ont été les acteurs de son incarcération et sa torture a la DST.Et toi que faisais tu et que fais tu aujourd’hui ?Arréter de vous en prendre à un homme qui a donné le meilleur de lui pour la cause de son peuple.Ce n’est ni juste ni honnète intellectuellement.Surtout quand on sait que les battants comme vous sont cela qui sont au devant pour se renseigner sur quand le payement des fruits des luttes qu’ils sabotent royalement en observant aucun mot d’ordre des organisations.Sans rancune.

    • Le 17 novembre 2011 à 18:30, par kaka En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

      Beba, je ne pense pas que M. Sagnon dit qu’il veut sauver quelqu’un. Si c’est ce que tu attends, tu te trompes. Notre situation est le résultat de notre propre effort. Y a certains qui ne vont jamais à la bourse du travail et qui veulent que les autres fassent tout pour eux. Il faut se battre dans vos organisations respectives pour améliorer vos conditions. Personne n’a voulu aller en lutte et Tolé a refusé ; il n’a même pas ce pouvoir.

  • Le 17 novembre 2011 à 18:38, par Medes En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

    A part le CDP qui ,par la corruption(distribution de bon d essence,d argent liquide,mise en disposition de cars gratuits,...) qui peuvent rassembler une foule(et plein de vieux pères et vielles ;les vieux pères dignes mexcusent),aujourd hui la CCVC est à meme de faire autant de mobilisation(où on retrouve plein de pietons,velos,JC,...et de jeunes).Pour dire que cette jeunesse a confiance en cette organisation et ses dirigeants entre autres les Tolé Sagnon ont saigné pour en arriver là !
    Voyez:qd le mouvement "blaise degage" a ete incapable de mobilisation,c est comme si ils ont baissé leur caleçon,le gouvernement a eu la preuve qu ils ne peuvent pas l inquieter et peut "chier "sur eux comme il veut.A nous de maintenir le cap et de renforcer les syndicats !!!

    On ne peut que leur tirer chapeau,qu’ils soient fermes dans les discussions(si ca ment lancez l appel on sortira) nous encourageons cette preparation à la relève !!

  • Le 17 novembre 2011 à 19:17, par k En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

    et n’oubliez pas la bonification d’echelon et le statut particulier des medecins !!!!

  • Le 17 novembre 2011 à 19:48, par Pascal En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

    De grâce, un peu de respect pour nos hommes de tous les bords !!! Tolé SAGNON est un digne fils qui a ses mérites et ses faiblesses. On retiendra qu’il s’est battu, qu’il mange avec le régime ou pas, il a défendu. C’est l’essentiel.
    Et puis, les journalistes des organes de presse ne se battent pas arracher les interviews pour que vous vous foutiez de leurs interviewés. Quand même !

  • Le 17 novembre 2011 à 22:44, par bill En réponse à : Tolé Sagnon, Secrétaire général de la CGT-B : Nous demandons seulement plus de justice sociale

    je voudrais ici saluer ce grand homme qui a marqué,marque et marquera je crois, l’histoire de la lutte syndicale dans notre pays (il faut que d’autre personne calque cet effort, et ce courage).
    je salue également les éfforts du gouvernement pour la prise de mesures diligeantes toute chose ayant contribuée à l’apaisement de la tension sociale.
    voilà, je voudrais un peu m’incliner sur le sort des Agents des Collectivités Territoriales (ne sont ils pas des fonctionnaires regis par un statut ?) : Mais à y voir de près, cette catégorie de fonctionnaires semblent être des laissés pour compte dans cette histoire.c’est dommage plusieurs d’entre eux sont sans avancement depuis des années et vont même aller à la retraite sans sans correction ( morceau choisi : absence de notation, alors qu’il semble qu’aucune disposition n’a été prise pour mettre en route cette fiche : à qui la faute ?).cette situiation fragilise celle des Agents des Collectivités, qui sont devenus de véritables orphelins de la lutte.Aussi ils se demandent souvent si la lutte en vaut la peine.
    au regard de la situation des Agents des Collectivités on pourrait même la comparer à celle
    de certains domestiques.
    je m’adresse aux responsables syndicaux des travailleurs des collectivités :
    - à ce stade de la lutte quelle quel bilan tiré ?
    - existe t il de véritables avancées ?lesquelles ?
    - les responsables syndicaux éprouve t il des difficultés à échanger avec leurs camarades à la base ?
    - que devient le nouveau barême de salaire des agents desC T ;
    autant de questions sur lesquelles les agents souhaitent avoir des élements de reponses. le silence tue la lutte,et condanne les responsables !

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