LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

Publié le vendredi 11 novembre 2011 à 17h11min

PARTAGER :                          

Eve SanouElle ne se laisse jamais marcher sur les pieds. Belle femme métissée, Eve Sanou ne passe pas inaperçue. Toujours égale à elle-même, la présidente de la commission environnement et développement de la commune de Bobo Dioulasso, mariée et mère de deux enfants, a su bien garder sa culture de vraie femme bobo. Du haut de sa cinquantaine, la conseillère municipale de Sya nous parle de son parcours professionnel et politique.

C’est à l’école Sya qu’Eve Sanou entame ses études primaires. Elle se retrouvera ensuite à Banfora, plus précisément au collège Sainte Thérèse de 1969 à 1973 pour les études secondaires qu’elle poursuivra de 1973 à 1977 au collège Saint Jean Baptiste de Tounouma de Bobo Dioulasso. Ses études supérieures se dérouleront en France à l’Institut supérieur du tourisme et à l’Ecole de presse, de publicité et de relations publiques de Paris pendant 4 ans. Nantie d’un BTS touristique, elle obtiendra également deux diplômes canadiens. L’un, en gestion hôtelière et l’autre dans le domaine du conseil en agence de voyage.

Sa mère fut l’une des premières françaises à s’installer dans la ville de Bobo-Dioulasso en 1956. A l’époque, il n’y avait pas beaucoup de blancs et surtout dans un quartier atypique comme Dioulasso-bâ. " « Nous avons été le pôle de tous les regards à cause de notre teint, et de nos attitudes", nous raconte t-elle. Il faut noter que Lucette Toussaint, sa mère, bien que Française, a tenu à élever ses enfants selon les traditions et coutumes Bobo.

Tel père, telle fille

Eve Sanou est sur la scène politique depuis 1983. Sous la Révolution, elle fut l’une des premières femmes parmi d’autres (Mamou Ouédraogo, Mamou Libéré, Christiane Lamizana, Téné Kaboré, etc.) à s’impliquer dans l’organisation de la marche de soutien au régime de Thomas Sankara. C’est à l’issue de cette marche de soutien que Thomas Sankara a inclu les femmes dans les structures décisionnelles. Ainsi, quatre femmes (Aïcha Traoré, Rita Sawadogo, Béatrice Damiba et Eve Sanou) sont nommées Hauts-commissaires. Eve Sanou était Haut-commissaire du Sanguié.

Quelques années plus tard, elle reviendra à Bobo-Dioulasso pour s’occuper de Faso Tours, une compagnie de transport. En 1993 elle sera affectée à l’ambassade du Burkina Faso au Canada comme attachée culturelle jusqu’en 1997.

Eve pense avoir hérité de l’engagement politique. En effet, son père, Sitafa Sanou, fut l’un des premiers députés de l’opposition et ce, pendant 20 ans. Et elle estime qu’il était de son devoir de suivre les traces de son défunt père. Mais, cela n’explique pas tout. "C’est également une conviction totale qui m’a amenée dans le milieu politique avec pour objectif d’inciter les femmes à s’intéresser et à s’engager davantage dans la politique", martèle-t-elle. L’objectif semble être atteint car, poursuit-elle, « je vois bien que les femmes de Bobo-Dioulasso s’intéressent de plus en plus à la politique ».

Parente à plaisanterie de Sankara

En termes de difficultés, elle déplore le fait qu’ « en politique, la vérité ne se dit pas ». Une chose pourtant désagréable pour elle parce qu’elle ne peut pas se taire en face d’une situation qui n’est pas normale. « Je ne parle pas pour blesser quelqu’un, mais pour qu’on corrige les imperfections " signale-t-elle. Son idole reste son père. « A chaque fois que je m’engage à faire quelque chose, je le fais en son honneur ", lâche-t-elle, les larmes aux yeux.

Elle avoue avoir entretenu de bonnes relations de parenté à plaisanterie avec feu Thomas Sankara. Lui étant Peulh, et elle Bobo.
S’agissant de la situation de la femme burkinabè, elle trouve qu’elle a certes évolué, mais que beaucoup d’efforts restaient à faire. A son avis « Les 30 % de quota est un acquis, mais les femmes doivent le mériter ».

Son vœu le plus cher est de voir l’aéroport de Bobo devenir un vrai aéroport international, cela pouvant favoriser le développement de beaucoup de secteurs comme l’hôtellerie, le tourisme, le commerce... « C’est aussi l’un des vœux de mon père que je soumets au Président du Faso, Blaise Compaoré », nous confie-t-elle.

Bassératou KINDO
Fasorama.lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 11 novembre 2011 à 18:13, par Alexio En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

    Bonjour Eve que vous avez changer avec le temps.j ai quitter Bobo en 1985 pour l europe.L image de ta jeunesse que j avais dans ma memoire.Malgre tout vous est toujours rester egale a vous meme.Vous avez ete une personne engagee depuis Tounama ou a lepoque Seydou Richard grincait la guitare,faisait l idole du kollege.Vous avez ommis de parler les metiss comme Jean Sako,Fred,les vicens a koko.

    • Le 13 novembre 2011 à 13:55 En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

      Le burkina, c’est pas pour les bobos. c’est pourquoi on peut pas constuire un aeroport international meme a bobo. Et puis avec les vers de karite que vous mangez vous voulez effrayer les etrangers ou quoi ? Si vous voulez un aeroport internationale, il faut brosser votre bouche d’ abord a l’ acide apres tant d’ annees de ripaille a la chitoumou et puis vous me tuez ces vilains vers dee karite. Et en ce moment, je m’ en vais corrompre le gouvernement avec mon troupeau de boeufs pour vos desirs.

      Antarou Barry

    • Le 13 novembre 2011 à 13:56 En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

      Remarque que la Belle Eve ne faisait que repondre aux questions. Come tu ne lui as pas pose cette question, elle ne voulait pas etre hors- sujet. C’est une interview. merci ca meme.

  • Le 11 novembre 2011 à 18:21, par Red En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

    Eve Sanou, je suis totalement d’accord avec toi. Je ne comprends pas pourquoi les politiciens forcent à construire un aéroport à 20 km de Ouagadougou. Il fallait faire de l’aéroport de Bobo Dioulasso, un aéroport internationale et moderne avec des possibilités d’extension. Du coup, toutes les grosses compagnies seront déroutés làbà (Air France et autres) ! Cela permettra entre autres de faire de Air Burkina une fierté nationale qui renforcera ses lignes internes, sachant que tous ceux qui viennent au Faso, voudront aller à Ouaga, à Ouahagouya, Dori et autres ! Et Air Burkina pourra aussi avoir une grosse importance dans le pays et en Afrique. J’ai parfois pitié de voir Air Burkina décollé pour Paris ! Je ne sais même pas si elle fait des économies sur cette ligne. Bref, c’est pour dire que ce que le point de vue de Madame Sanou est juste et il faut trouver une stratégie pour bien exploité le potentiel existant. Personnes ne demande à qui que ce soit d’inventer la roue ! nous devrons simplement avoir le courage de prendre notre destin en tant que nation en main et faire les options qu’il faut et tout irait bien pour tout le monde.

    • Le 13 novembre 2011 à 12:40, par S. Toure En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

      Sachez que l’aéroport de bobo est de classe internationale et la piste est plus longue que celle de Ouaga. En avion bobo ouaga 365 km se fait en 30 mn ou moins en selon le type d’avion. Faire de Bobo la destination ou le depart de tous les vols internationaux n’est pas rationnel car l’essentiel du trafic a pour origine ou destination Ouaga. Le scénario aurait été viable si Bobo était un pôle incontournable qui concentre l’essentiel de l’activité économique du Faso à l’instar de Douala qui a ravi à Yahoundé la capitale la palme des destinations des vols sur le Cameroun

  • Le 11 novembre 2011 à 18:26, par Vagabond En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

    Est-elle métisse ou c’est le soleil du Faso qui l’a noirci ?

    • Le 11 novembre 2011 à 19:29, par Kalifa En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

      Vraiment un peu de culture ! Le metissage ne limite pas seulement a la couleur de la peau. Il est possible d’etre plus noir que la couleur d’ ebene et etre metisse. Une peu de respect pour madame Sanou. Il ne suffit pas d’avoir une peau extraordinairement claire pour etre metisse. De nombreuses personnes sont plus claire que la moyenne mais ne sont pas metisses. Le metissage est au dela des genes est culturel, et plein d’autres choses. Kalifa

      • Le 14 novembre 2011 à 11:09, par Lili En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

        Ah mais il faut reconnaître qu’elle a vraiment pris un coup de soleil. J’ai eu l’occasion de l’admirer chaque fois qu’elle venait chercher ses enfants ou neuveux (Fabrice, dame dama ...) à l’école Nouvelle.
        Mais bon ! c’est les alléas du climat.
        Pour ça nous sommes bien servi en soleil au Burkina. Profitons de ses avantages.
        Tous mes respects pour toi maman, je t’admire encore et encore et encore ....

    • Le 11 novembre 2011 à 19:36, par Tapsoba En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

      Vagabond,

      Excusez moi,mais votre réaction est maladroite tant dans la forme que dans le fond.De la forme,quelle soit metisse ou pas,retenez qu elle a servi son pays ,le Burkina.D où son témoignage.Du fond,qu entendez -vous par métisse ? Voulez-vous dire qu être metis est forcement avoir autre couleur de peau que le noir ? Vous avez tout faux.Pour votre gouverne,le metissage biologique(ce cas present) est celui ou celle qui nait d un père et d une mère de types physiques et donc vraissemblement d origines ethniques ou de races distantes.Le metissage culturel correspond soit à une acculturation(emprunt d elements culturels allogènes par des individus appartenant à une culture donnée )soit à la fusion de deux ou plusieurs cultures ,indépendamment du melange des individus qui la composent.Alors,si nous prenons l exemple d ethnies différentes(père et mère)de race africaines(je ne dirai pas noir mais vous savez ce que je veux dire),voulez vous que leur enfant soir de quelle couleur ? Cet enfant n est-il pour autant pas métis ? Pour vous dire que dans la notion de metis ,le role de la couleur de peau joue peu mon chèr.

    • Le 12 novembre 2011 à 10:10 En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

      Il y en a qui sont tellement taré que ca ne vaut pas la peine de chercher a leur ouvrir l’esprit. Ils volent tellement bas qu’ils se trainent par terre, le derriere a l’air croyant montrer leur intelligence
      SOME

  • Le 11 novembre 2011 à 18:40, par Jean-Christian Delmas-Marsalet En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

    J’avais 12 ans et je rentrais en sixième au Collège de Bobo en 1956 ...
    Sanou était un de mes meilleurs copains et nous découvrions ensemble Vaugelas, célèbre grammairien du XVIIème siècle ... J’aimerai tant avoir de ses nouvelles ! (pas de Vaugelas mais de Sanou !) Je sais bien que des Sanou ou Sanon prolifèrent à Bobo, mais on ne sait jamais ....

    • Le 14 novembre 2011 à 17:07, par Samedi En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

      Mon ami.
      Le college de Tounouma que Eva fréquenté a ouvert ses portes seulement en 1959. Vous ne pouvez donc y etre entré en 1956. Sans avez-vous fréquenté le college moderne qui est l’actuel lycée Ouezzin.

      • Le 15 novembre 2011 à 08:56, par Jean-Christian Delmas-Marsalet En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

        Effectivement, le collège moderne de Bobo que j’ai fréquenté en 1956 est devenu l’actuel lycée Ouezzin Coulibaly. Je ne parlais donc pas du collège de Tounouma.
        Si j’ai réagi à l’article concernant Eva Sanou, c’est tout simplement parce que sa maman est arrivée à Bobo en 1956, qu’elle a épousé un Sanou et que, comme je l’ai dit précédemment, j’avais un ami dans cette classe de 6ème qui s’appellait Sanou ....

  • Le 11 novembre 2011 à 18:58, par Pousga En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

    Mon ami Red si tu n’as pas le courage de nommer le responsable de ce manque criade de prospective moi Pousga je reprends ta question : Pourqoui Blaise Compaoré force pour construire l’aéroport dans son village (oui dans son village puisque Donsé et Ziniaré c’est kif-kif) ? D’ici la fin des travaux cet aéroport serait totalement depassé. Pourtant, ce sont les futures générations de tout le Burkina qui vont payer l’ardoise de la dette. C’est pas bien ni serieux. Parole de Pousga

    • Le 12 novembre 2011 à 11:08 En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

      de toutes facons tout le monde connait cette reponse a cette question qui reste en filigrane dans le developpement du burkina et la cohesion : la question de la rivalité artificielle entre bobo et ouaga depuis les luttes des independances, etc. Si maurice yameogo n’a jamais instauré cela comme une politique, les gerard kango et joseph conombo ont tout fait pour delaisser bobo qui ravissait la vedette a ouaga. Ils ont prefere que l’aeroport international qui devait desservir toute l’afrique de l’ouest soit installé a bamako plutot qu’a bobo parce que ouaga n’avait pas ete choisi. Et ce avec le conseil des conseillers techniques francais qui avaient interet a diviser pour regner en s’appuyant sur le tribalisme en allant titiller l’orgueil des mossi du centre principalement du moro naba de ouaga. Il a fallu attendre la revolution avec thomas sankara pour voir un basculement vers une politique vraiment nationale qui mettent l’accent sur les potentialites de chaque region sans tenir compte de considerations tribalistes. Et cela lui a couté cher. Aujourd’hui Compaore applique a merveille cette politique tribaliste et a su s’allier les autres mossi de ouahigouya, tenkodogo et koudougou en s’appuyant sur sa famille et en recompensant tout ceux qui s’y allient d’une facon ou autre, y compris par le sexe. Il n’y a pas que Ben ali en tunisie.
      L’intervention de Mme Sanou a l’avantage de redonner une certaine vision de bobo (et des bobo en tant ethnie telle que je la connais). Elle redonne honneur a cette ville ou les politiciens locaux de bobo ont tout renié pour aller manger et abandonner la ville et les populations.

      Ou en sont les aeroports regionaux quqe sankara avait fait construire : banfora, orodara, dedougou, tenkododgo, etc On revient tout simplement aux annees 1970 des peres fondateurs (toujours avec ces conseillers techniques europeens) qui ont developpé leur village (voyez mobutu avec son village de gbadolité et ce qu’il est devenu apres lui). Compaore (comme n’importe qui) n’est pas eternel ! Vous voyez pourquoi bobo se meurt alors qu’il dispose d’enormes atouts a tout point de vue et aussi qu’il ne faut pas donner les moyens de s’en sortir (comme lui donner un aeroport digne de ce nom. Si dans les annees 60 les autres pays africains avaient vu juste en decidant d’implanter l’aeroport d’envergure panafricaine a bobo mais rejeté par les politiciens tribalistes de ouaga c’est la meme politique qui continue
      SOME

      • Le 13 novembre 2011 à 23:34 En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

        C’est très important et les gens doivent savoir que si on continue a marginaliser Bobo en le considérant pour moins que rien,eh ben nous allons demander notre indépendance et notre liberté

      • Le 17 novembre 2011 à 16:23, par Hess En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

        L’implantation d’un grand aéroport international tel que espérer répond me semble t-il à quelques conditionalités. Au nombre desquelles on peut citer de la vivacité économique de la localité. Si la destination finale de la plupart de ceux qui prennent l’avion n’est pas Bobo il faut se poser des questions sur ce qui les motiverait à passer là. Ce n’est pas parce qu’un aéroport est ultra-moderne qu’il va être utilisé ! On en voit qui sont vide en Espagne, Canada, etc.

        Bref l’implantation d’une infrastructure de cette ampleur ne peut pas juste se faire sur la base de considérations politiques.

        Oui, c’est vrai il faut une vraie politique des régions, une vie politique des villes mais de grâce n’ajoutons pas d’autres dettes fortuites à nos enfants qui s’écoulent déjà avant de s’être mis débout.

        Salut

    • Le 13 novembre 2011 à 14:03 En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

      Quand tu vas risquer ta vie pour avoir le pouvoir, tu vas construire meme un port dans ton vilage. Faut pas exagerer. Critiquer, c’est facile.

      • Le 14 novembre 2011 à 09:50 En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

        justement on critique des idees comme tu as C’est mauvais tes idees !! Tu cherches le pouvoir pouvoir juste pour profiter pour toi seul, ta famille et les gens de ton village... c’est ca ces idees de predateurs sauvage et egoiste qui ont tué tout developpement. Il y a des millions de burkinabe et si chacun doit lutter pour prendre le pouvoir (au risque de sa vie donc en eliminant l’autre) juste pour profiter du bien collectif. on voit bien les resultats aujourdh’ui au burkina et en afrique. Lamizana a été un bon pere de famille, Sankara avait essayé de donner le sens du bien collectif pour la communauté ; tout ca c’est perdu On est revenu a l’egoisme le plus primitif digne d’un animal (et encore certains sanimaux ont un sens elevé du partage !). Selon ton raisonnement puisque blaise a risqué sa vie en eliminant les autres pour rester seul et se gaver, c’est normal. Donc si on continue ton raisonnement il est normal aussi que les autres cherchent a le remplacer pour manger aussi, etc jusqu’a quand ? Tu es quelqu’unde dangereux pour la société (excuse mon jugement, mais ca me depasse ton raisonnement).

        • Le 25 novembre 2011 à 02:58 En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

          Lamizana et Sankara etaient des gros naifs. Point barre. Sinon c’est la vie la meme qui est comme ca. Si toi tu peux pas tomber casser calebasse pour ton village, ta region, ta famile, papa et maman auraient du dormir le jour ou tu as ete concu. C’est comme ca. Ony peut rien. Si moi- meme j’ai le pouvoir, j’ amene la capitale a Dedougou.

      • Le 14 novembre 2011 à 21:33, par trouss En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

        ayez le courage au moins de mettre un pseudonyme quand vous postez un avis !oh j’oubliais je ne t’en veux pas vu les idées que t’avances !!!

        • Le 16 novembre 2011 à 11:42 En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

          tu as raison mais surtout saches que c’est par erreur que j’ai envoyé le commentaire en oubliant de mettre mon nom, et non mon pseudo comme beaucoup le font ici, dont toi y compris. Ce que je dis je l’assume et je n’ai pas besoin de me cacher comme toi sous un pseudo. On n’est pas là pour s’en vouloir, mais pour echanger les idees et s’ouvrir les esprits (pour ceux qui le veulent evidemment) ; je suis peut etre naif dans ce pays mais au moins c’est mon point de vue.
          SOME (pas un pseudo)

  • Le 11 novembre 2011 à 19:34, par karim En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

    Bonjour Tantie,
    merci á la journaliste qui a reccueillie ces mots. Je suis d’accord avec vous. battez-vous encore pour le developpement de Bobo et du Burkina-Faso, comme on le dit Think globally und act locally.

  • Le 12 novembre 2011 à 11:26, par VP En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

    Je remercie Heve SANOU pour nous avoir ramené au bon vieux temps.
    Il faut surtout unculquer aux Bobolais la notion de lutte et non d’etre des pleintifs.Les Bobolais doivent mettre en tete que tous se retirent actuellement.Qu’ils cessent leur querelles et passent à l’unissons car Bobo dispose de toute les potentialités et compétences pour son essort économique et politique.
    Je pense que les Bobolais devraient lutter pour la réalisation du grand projet Samendeni qui est au beau fixe.

  • Le 12 novembre 2011 à 12:29 En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

    Bonjour a tous ; voici quelques exemples parmis tant d’autres contre le développement de la charmante ville de Bobo-dioulasso ;pour quoi construire un autre aéroport à Ouaga ;l’aéroport de BObo-dioulasso represente beaucoup de possibilités en terme de dévéloppement de toute la régions de sud-ouest mais voilà décidement Bobo-Dioulasso n’interesse pas la politique ménée par Ouaga et ça c’est dépuis longtemps ; la politique de Blaise dans ces 20 dernières années sont desastreuses du point de vue social ; économique ; les 50 ans d’anniversaire de je ne sais pas quoi ? était tout simplement des travaux de façade aproximatif juste pour tenter d’étouffer ; d’apaiser des éventuel revolte social et économique ; puisque la populations BObolaise se rend bien compte maintenant qu’il faut cessez d’etre naive a tout point de vue vis-vis de la politique de ouaga dont je califirais d’un plan d’obstacle politiquement orchestré visant à oublier purement la ville de BObo-dioulasso comme si la ville ne fait pas partie du reste du Burkina-faso notre patrie c’est très choquant ; tous le monde sait que les inégalités sociles dans un pays amenent des conflits des exemples très frais nous on démontrés dans la gestion de beaucoup de pays voisin ; bref j’espere que les politiques de ce pays vont revoir la façon de gouverner et de s’attaquer réellement aux vrai problemes de devévéloppement de Bobo ; cette ville ne resemble plus a une déxièmes ville du burkina ; indignez-vous chère citoyens de la ville de Bobo-dioulasso

  • Le 12 novembre 2011 à 14:33, par bationo richard En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

    Tantie EVE vous méritez respect et considération.quand vous étiez haut com à Réo en 1986 j’avais à peine 13 ans.j’étais en classe de 5ème.INTELLIGENTE ET COMBATTANTE QUE vous étiez vous avez convaincu la jeunesse et surtout la junte féminine à travers vos discours de combat.j’avoue que j’ai toujours la nostalgie de ces années SANKARA.

  • Le 12 novembre 2011 à 14:50, par NABA En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

    Eve, il faut avoir le courage de ses opinions comme toi, car les faux politicards de Bobo disent ce que tu dis...mais tout bas. Moi je suis mossi, mais j’aimerais tellement des gens comme toi pour me joindre à la lutte pour laisser les hypocrisies et pour le developpement réel de tout le Burkina. Pas seulement le developpement de quelques villes comme Ouaga. Le Mali est loin devant, la Côte d’Ivoire va revenir en force tout de suite malgré la guerre, tout simplement parce qu’on refuse d’exploiter le potentiel de Bobo. BOBO DOIT BIEN SE DEVELOPPER POUR SERVIR LE BURKINA ET NON MOURIR POUR...

    • Le 13 novembre 2011 à 20:30, par Kab En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

      bonjour a tous

      j’ai juste envie de dire à tous que BOBO fait parti du Burkina faso, mais à lire certaine personne j’ai l’impression que vous considerez BOBO comme un pays a part, je suis allé une fois à BOBO, je voulais me renseigner,2 personnes m’ont parlé comme si j’étais pas burkinabé, tout simplement parce que je venais de Ouaga, vous pouvez revendiquer certaines choses mais arreté de parler de tribalisme,en lisant certains,c’est vous meme qui faite la difference alors que nous sommes tous frere.
      dans tout ce que j’ai dit, je ne mets pas en cause ce que madame Sanou à dit mais ce que certains internautes ont ecrit.
      sans rancune,j’y serai en decembre à Bobo.
      Pour un burkina meilleur

      • Le 14 novembre 2011 à 22:13 En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

        Tu as un probleme. Tu debarques a Bobo juste une fois, deux individus seuelemnt sur 900 mille habitants te parlent d’ une certaine facon, et tu tires une conclusion. C’est pour toi qui est fort. Si tu leur a pose une question en moore ou en moogobitant, tu auras aussi une reponse en dioula. C’est simple. On connait les prejuges idiots que certains Ouaga forment sur nous la jeunesse desouvree par une politique Bobocide. On dit de nous qu’ on est paresseux. Entre nous meme si tu es gros travailleurs, si on amene tout le travail, toutes usines dans la capitale, tu vas travailler quoi ? Les champs ? mais , nous sommes en ville et tout le monde n’ est pas proprietaire terrien. Ne me dites pas de nouys installer en campagne car nous aussi on aspire a ca...Qui ne sait pas que Bobo la Belle a simplement ete ravalee de facon artificelle au rang ou elle est ? Evitez ces genres d’ exclujison. Ca fait trers mal. sans compter que ca nuit a la nation entiere d’ aller faire des investissements terribles en plein desert, des barrages par-ci par la- qui ne durent que six mois puis deviennent des bac secs. Il n’ y a pas que Bobo. Regardez comment Dedougou, Toma, Tougan, Diebougou, Dano, Banfora sont laisses a eux memes ? Et quand on parle, on crie haro au tribalisme comme si ce n’ etait pas a cause du tribalisme et du regionalisme ques regions sont dans un etat si piteux. Donc, pour certains, il est permis de jouer sur la fibre regionaliste en concentrant tout a Ouaga et pour les victimes, il faut au nom d’ une unite hypocrite se taire ? On ne va pas se taire par la verite est claire comme l’ eau du Dafra et de la Guiguette, barrages donnes par Dieu mais que les hommes par mesquinerie, refusent d’ exploiter.

        • Le 16 novembre 2011 à 12:06 En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

          tu as tellement raison et on pourra dire ce qu’on veut, mais seule la mauvaise foi ou l’ignorance feront voir le contraire du tribalisme qui plombe le developpement du burkina (cf mon commentaire plus haut). Ce que je refuse c’est que cette classe politique actuelle de bobo a accepté laisser de defendre les populations pour aller s’allier a cette politique tribaliste erigée en mode de gouvernement par Blaise compaore. Cette complicité de l’elite est inadmissible. On se bornera a vehiculer des prejuges sur la jeunesse de bobo comme tu le dis.
          Des regions comme banfora dano dedougou etc regorgent de potentialités enormes dont reveraient certains pays, ne serait-ce qu’au niveau de la geographie physique qui permet des realisations rentables et a faible cout, et meme geostrategiques, etc. Je n’aborde meme pas la capaacité de travail, contrairement a ce qu’on a vehiculé comme image, etc. Mais rien n’est fait. Thomas sankara "aimait" cette region car il l’avait compris que ca pouvait etre un levier important, en tout point de vue. Alors on comprend qu’on ne l’ait pas laissé aller loin
          Ce monsieur se plaint d’avoir ete mal accueilli sans dire comment il s’est comporté envers les gens
          SOME

          • Le 16 novembre 2011 à 22:25, par Kabore En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

            Monsieur Some,je me suis très bien comporté devant ces monsieurs,de toute façon comment j’allais me comporter ?c’est moi qui avait besoin de renseignement,je cherchais une pharmacie pour Info,en plus j’étais ados devant des adultes,bon écouté mr Some , tire ta conclusion comme tu veux, avec ds réflexions comme tu fais , c’est la haine qui est en toi et ça c’est pas pour le bien du pays, mais pas grave vu que c’est seulement bobo qui est bien a tes yeux au Burkina ,continue de cultiver ta haine... Sans rancune, pour un burkina faso meilleur

  • Le 12 novembre 2011 à 15:21, par SYASON En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

    Bjr Grande soeur,du courage pour tout ce que tu fait pour la ville de sya,pour l’aeroport de bobo elle ne date pas d’aujordhui puisque l’aeroport qui se trouve à Bamako cenou devrait être à Bobo qui se trouve au milieu de l’afrique de l’ouest,je craint que tes efforts ne soit vain puisque les autorités d’avant et d’aujordhui ne veulent pas le developpement de BOBO

  • Le 12 novembre 2011 à 15:23, par scream En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

    Moi je m’adresserai principalement a MAMAN SANOU. N’êtes vou pas fatigué de tout ça ? réposez vous maintenant a la generation actuellemnt de porter le flambeau celui qui ne peut pas assurer les responsabilités qui l’incombent honte a lui, a ses parents et a sa progenitures en bon entandeurs.....

    vagabont, respet pour ceux que vous ne connnaissez pas on appel ca education. vous pouvez pas imaginer ce quelle à ete pour burkina faso.

    moderateur si y en a. ces genre de remarques deplacer ne devrait pas etre mises sur la toile. MERCI

  • Le 13 novembre 2011 à 09:36, par Pathe Diallo En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

    Incontestablement la construction d’un aéroport international à Bobo est dans l’intérêt de toute la nation entière. cela permettrait non seuleument de développer la région de Bobo Dioulasso mais aussi le transport et le tourisme de Bobo vers Ouaga et le reste du pays. Air Burkina, le Chemin de fer, les bus de transport, bref tout le monde aura sa part. C’est un peu comme le Maroc. L’Aéroport International est à Casablanca la ville économique du Pays mais la capitale c’est Rabat qui se trouve à moins d’une centaine de kilomètres de Casa. Ceux qui se rendent à Rabat atterissent donc à Casa et prennenet le train ou les bus pour atteindre Rabat. Notre pays le Faso n’ayant pas de grandes ressources, sa seule chance de survie c’est d’avoir au moins des dirigeants qui ont des idées et qui aiment leur peuple ! mais hélas !

  • Le 13 novembre 2011 à 10:44, par Renaud Bambara En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

    Totalement d’accord avec les propos de la Dame !!!!! Quand on parle de developpement ; la Deuxième ville economique ne doit mème pas ètre mise a l’ecart. Affaire de Bobo ne date pas de mintenant. Le pouvoir doit ètre decentraliser Mr Blaise Compaore. Pour un passport il faudra que ceux de Bobo se deplace pour Ouaga ; mème pour d’autres choses. Il est temps d’ agir pour Bobo. Suis du Boulgou ; mais on doit beaucoup à la ville de Bobo. Une question : ya plus de touristes sur Ouaga que Bobo ? Prenez conscience Mr le president.

    • Le 15 novembre 2011 à 11:50, par Lorine En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

      Bonjour a tous !!
      Merci a notre très chère maman pour son intervention.
      Mossi d’origine je suis née et j’ai grandi a Bobo, j’y ai egalement fais toutes mes études jusqu’a l’université (UPB), j’ai du quitté le pays pour poursuivre (Doctorat).
      Je vous assure que ca fait mal au coeur lorsqu’a la fin d’un cycle on est obligé de venir a Ouaga pour un simple stage, ou encore pour un passeport ou meme voire un medecin spécialiste.
      Cher dirigent, cette ville de Bobo vous la connaissez tous, de grace faites quelque chose pour les nouvelles générations naissantes.
      Merci à tous !
      Fière d’être burkinabé !

  • Le 14 novembre 2011 à 05:53 En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

    Tous les intervenants qui luttent pour Bobo ont raison mais le "Grand ouaga" a ses raisons que la raison ne connait pas.

    Yaa maam la Wooto.

  • Le 16 novembre 2011 à 19:44, par SANOU A.H. En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

    Chers tous,

    Ce débat qui déchaîne des passions au élan tribaliste et régionaliste est mal orienté, je voudrais vous faire comprendre que dans tous les pays du monde il existe un déséquilibre écologique entre les différentes régions. Je fais parti de ceux qui pensent que la gouvernance actuelle au Burkina est plus que médiocre car basé sur des considérations de camaraderie et de recherche d’intérêt personnel bien avant celles de la nation. Mais disons le, je pense qu’il fallait bien donner la priorité d’infrastructure (Barrage, périmètre irrigué, route,...) au régions les moins nanties naturellement, (je dis bien PRIORITE pas TOTALITE que l’on constate aujourd’hui) cela je crois fermement a permit de cantonner les populations locales de ces zones et d’éviter un raz de marée de population vers les zones plus accueillante que ce soit à l’est au sud ou à l’ouest, qui n’aime pas le bon...Cela aurait pu être la source d’autre maux que je tairai….

    Accepté le, chers frères de Bobo et autres, comme j’ai l’impression qu’une génération consciente est entrain de naître à Bobo et qui ne sent pas encore mauvais la politique politicienne....engagé vous dans des associations, des parties politiques pour faire plus valoir vos opinions et idées (WOBA WOBA ne paie pas). Tous s’obtient par la lutte, mais s’il vous plait faite le avec toute l’intelligence que vous semblé dégagée….A bon entendeur….

    Pour un Burkina Meilleur.

    SANOU A.H.

  • Le 21 novembre 2011 à 12:49, par Gobinandja En réponse à : Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

    Que veulent les Burkinabè ? La classe politique des indépendances a brimé Bobo et l’a fait perdre l’avantage de sa position de capitale de l’Afrique de l’Ouest, la Révolution est venue en redresseur, a permis de valoriser des femmes et des hommes qui avaient des qualités et des potentialités pour une révoltion véritable, mais elle a été étouffée de l’intérieur dirait on et le rêve d’un développement équitable est brisé pour les uns tandis que pour d’autres le soleil d’une vraie révolution se levait et d’autres encore carressaient l’occasion d’un retour à la démocratie classique à l’occidentale. Au final rien ne fut, ni un exemple de démocratie classique pour preuve 20 ans de règne sans alternance, ni un exemple de démocratie populaire et les adeptes et défenseurs qui se sont trompés en défendant la rectification se sont terrés. Les rectificateurs ont fini par se réclamer républicains et fiers de l’être, et tous les toujours des burkinabès intellectuels ou pseudo intellectuels démontrent les limites des tenants du pouvoir voir leurs dérives dangereuses, Comme des chiffoniers nous sombrons soit dans des discours nostalgiques d’un digne passé revolutionnaire ou dans des procès à n’en pas finir des dirigeants politiques dévanciers, nous exacerbons les clivages entre régions et nous dressons les uns contre les autres sans jamais poser le moindre jalon à la fin d’un régime qui a fini de faire ses preuves. certains héritages de nos ancêtres qui sont encore les fils incassables de notre unité comme la parenté à plaisantérie sont soumis à des rudes épreuves, les revolutionnaires compagnons de Sankara sont de simples poêtes locaux pas même nationaux pour daigner mobiliser pour une cause juste, les abusés de la rectification refusent de prendre une identité véritable et constructive, les frontistes adeptes de la démocratie de 1987 refusent d’user de la constitution pour espérer une alternance véritable et pourtant, il avait dit, SANKARA, ce peuple ne se laissera plus gouverner comme avant, ou sommes nous donc, ceux qui ont cinquante ans comme ceux qui ont treize, que faisons nous pour notre Faso. Thomas nous a donné la leçon et nous avait prévenus, Blaise nous donne les outils et nous indique la voie, seulement nous refusons de nous en servir pensant qu’un jour ça viendra de soi le développement auquel nous aspirons, l’ordre politique auquel nous aspirons. A chaque époque ses héros et leaders, mais nous, notre époque en manque cruellement, nous n’avons que des nostalgiques discoureurs du passé, tenant un discours passifs et conciliants à la fois avec les acteurs de l’abime et ceux qui ont osé suscité l’espoir pendant un certain temps. la plûme a aussi contribuer à libérer des peuples mais soyez de vrais écrivains et ne vous laissez pas interpr^^eter à tord et à travers, déjà que vous au moins vous osez lèver le ton. "Que l’on ne s’appitoie pas sur le sor de l’esclave qui n’essaie pas de se libérer de ses chaînes".

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique