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Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

Publié le lundi 31 octobre 2011 à 00h11min

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Voilà un an déjà que l’opposition burkinabè, dans son ensemble, dispose d’un siège commun. A l’occasion de cette première bougie, le chef de file de l’opposition politique burkinabè (CFOP) organise une série d’activités dont des journées portes ouvertes à partir du 31 octobre. Mais, auparavant, l’institution CFOP a organisé un panel le 29 octobre au conseil burkinabè des chargeurs(CBC) à Ouagadougou sous le thème : « les enjeux du dialogue politique et la crédibilité des acteurs comme réponse à la question de la citoyenneté au Burkina Faso ».

En une année de vie, 41 partis politiques ont déclaré leur appartenance à l’opposition en écrivant officiellement au chef de file de l’opposition politique burkinabè (CFOP). Pourtant, beaucoup avaient émis des doutes quant à la crédibilité de cette institution au moment de l’inauguration de son siège. Les plus sceptiques l’avaient même qualifié de coquille vide. « La coquille est maintenant pleine, mais pas encore féconde. Nous travaillons à ce que cette coquille puisse produire le changement souhaité par les burkinabè dans une transition apaisée », soutient le chef de file de l’opposition politique, Me Bénéwendé Stanislas Sankara à l’occasion du 1er anniversaire.

Pour y arriver, les citoyens doivent connaître leurs droits, leurs devoirs et surtout la conduite à tenir face aux propositions et comportements des hommes politiques. La gouvernance étant l’affaire de tous, « dans un Etat véritablement démocratique, l’opposition est dialectalement et non diamétralement opposée à la majorité qui gouverne », ajoute Me Sankara.

C’est dans cet esprit de dialogue constructif et du compromis utile que le CFOP a organisé un panel autour du thème « les enjeux du dialogue politique et la crédibilité des acteurs comme réponse à la question de la citoyenneté au Burkina Faso ». Les panélistes étaient des figures emblématiques de la démocratie burkinabè, notamment Mgr Anselme Titiama Sanou, président du collège des sages et Me Halidou Ouédraogo, ancien président du MBDHP et du collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques.

Deux icones ayant permis d’une manière ou d’une autre de juguler la crise consécutive à l’assassinat de Norbert Zongo en 1998. Jonas Hien, président de la coordination des OSC est le troisième panéliste. La modération étant l’affaire de Ben Issouf Minoungou, co-initiateur de la pétition contre la modification de l’article 37 de la constitution burkinabè fixant à deux le nombre de mandats consécutifs que peut briguer le Président du Faso. Ce panel est donc une opportunité donnée aux acteurs de discuter sur la citoyenneté, l’alternance démocratique, la transition dans le respect des lois et dans la crédibilité des acteurs.

Le chef de file de l’opposition politique burkinabè a saisi l’occasion pour dénoncer une fois de plus l’illégalité du décret portant composition des membres du CCRP. L’opposition n’est donc pas prêt à y prendre part car, « il ne peut pas y avoir de dialogue dans la tricherie », martèle Me Bénéwendé Sankara qui parle de viol de la loi. Le gouvernement n’a violé aucun droit, réplique Jérôme Bougouma, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité qui a assisté à l’ouverture officielle des activités du premier anniversaire du CFOP. « Nous avons invité des opposants à participer au CCRP et ils l’ont fait en toute indépendance. Certains peuvent s’allier au chef de file de l’opposition et d’autres pas, c’est leur droit le plus absolu », se défend-il.

Tout en estimant son bilan d’un an à la tête du CFOP satisfaisant, Me Bénéwendé Sankara reconnaît que ce fut « une expérience douloureuse pour mon parti puisque nous avons travaillé pour l’intérêt général au détriment de l’UNIR/PS ».

Moussa Diallo

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 31 octobre 2011 à 01:38, par fighter En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

    maître, la leçon est bien tirée. C’ est bien que vous devez travailler pour toute l’opposition mais ne faut-il pas redoubler d’efforts à l’UNIR/PS pour que triomphe l’idéal sankariste ?

  • Le 31 octobre 2011 à 02:56, par Malick En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

    J’ai régulièrement salué le ministre Bougouma pour sa sincérité et surtout, son honnêteté intellectuelle. mais sur ce coup, je trouve que c’est un défenseur du pouvoir qui s’est exprimé : "Certains peuvent s’allier au chef de file de l’opposition et d’autres pas, c’est leur droit le plus absolu".

    Soit, mais il aurait fallu relire le texte de loi qui ne reconnait comment comme parti d’opposition que la formation politique qui se serait identifié comme tel, auprès du chef de file de l’opposition.

    On ne peut pas voter des lois pour instaurer un minimum de discipline dans l’arène politique, pour vouloir par après les vider de tout sens.

  • Le 31 octobre 2011 à 10:55, par OSIRIS En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

    Maître, il faut qu’on se respecte un peu !Il faut dire que cette histoire est plutôt une aubaine pour ton parti.Par example, le secretariat, l’administration, le protocole... sont assurés par des militants de ton parti qui sont bien entendu payés sur le budget CFOP( argent du contribuable).Je tais volontier ton salaire de près 1 300 000.Tu utilise le CFOP pour la visibilité de ton parti...Si c’est aussi douloureux que ça je te prie de demissionner.N’importe qui à ta place aurait mieux fait en intégrant une gestion participative.

    • Le 31 octobre 2011 à 17:26, par L’Intègre En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

      Je pense que le CFOP est un deal pour lui. Thomas n’allais jamais accepter un tel salaire sur le dos du pauvre Burkinabè.
      C’est du n’importe quoi ça. soyons sérieux, quel est le rôle exacte du CFOP, si ce n’est pas seulement budgétivore ?????
      de grâce, laissez le Burkinabè le vrai Burkinabè medité son sort et d’agir.
      Il faut qu’au sein de l’opposition qu’il y ait alternence aussi, tjrs les mm candidats contre le pouvoir qui présente tjrs le mm candidat. vraiment, prenez ns au sérieux et sachez que la jeunesse attend de tranché.
      Il faut une alternence de génération politique car tjrs les mm tête, on en veux plus

      L’Intègre

      • Le 31 octobre 2011 à 18:50, par un sankariste faché En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

        L’intègre, allez qu’est ce que tu attends. Au lieu de pleurnicher comme un bébé sur le net, crée ton parti de jeune et présente toi aux élections. Comme ça tu deviendras chef de file et tu toucheras les 1.300.000, tu nommeras les membres de ton parti aux postes juteux. Tu prendras ainsi la place de Me et on ne parlera plus. Plus de ras le bol, plus de forum sur lui etc.

        Courage, tu peux y arriver. Ce n’est pas si difficile que tu le crois. Allez !.

      • Le 1er novembre 2011 à 02:16 En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

        je pense que c’est pour ces façons de faire que le pays n’avance pas. On n’a pas besoin de donner le salaire du CFOP sur ce forum si tu es quelqu’un qui se veut du respect car cela commence par le respect de l’autre. Que ce salaire soit vrai ou faux je n’en sais rien mais ce que je sais c’est que nous ne sommes pas à l’époque de Thom Sank c’est pour dire qu’il ya eu la dévaluation du CFA et vous admettrai avec moi que ce qui s’achetait à 100f en 1987 il faut 500 ou même 1000f aujourd’hui pour l’avoir. Bref c’est pour dire de ne pas se tromper d’adversaire. Celui qui a donner ce salaire n’est pas un constructeur. il sait très bien cela ne discréditera pas seulement Benewende mais toute l’opposition. Donc soit c’est un du pouvoir, soit c’est un mauvais opposant.
        il ne faut pas qu’ on se laisse distraire...

    • Le 31 octobre 2011 à 18:44, par un militant de l’unir En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

      OSIRIS, je sens que tu est membre d’un parti. Si le poste est aussi juteux, je te conseille alors de travailler, de travailler pour prendre notre place en 2012.

      Maintenant comme tu avances des chiffres, permet moi de te dire ceci :

      1.le Chef de File est traité comme un députe de l’assemblée nationale. Alors si nos députes ont des salaires de 1.300.000F alors le Chef de file (je ne parle pas de Me, car demain ça pourrait être toi OIRIS), a un salaire de 1.300.000F.

      2. Les membres du cabinet du chef de file sont payés sur le budget du CFOP. ça aussi c’est la loi qui le dit.

      je t’informe que, contrairement à ce que tu dis, beaucoup d’employés du CFOP ne sont pas des militants de l’UNIR. je cite pèle mêle, la secrétaire,le chargé de communication etc. De tous les employés, il y a que le protocole et le dir cab qui sont de l’UNIR. Mais évidemment que si un jour toi OIRIS devenait CFOP, tu viendras me chercher pour que je sois ton dir cab ou ton protocole.

      3.Afin, je constate que tu est épidermique quant il s’agit de Me et de son parti. je ne sais pas si tu agis de toi même ou si tu est un envoyé. mais peu importe, nous acceptons les critiques parce que les mossis disent que le chef c’est comme la poubelle, il doit prendre sur lui tous les immondices même le plus nauséabonds.

      Bon courage à nous tous

    • Le 4 novembre 2011 à 19:06, par OL En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

      JE SUIS AVEC TOI CAR SE MONSIEUR NE PARLE KE POUR NE RIEN DIRE.IL NE GAGNE PAS OCCASION ET PUIS LAISSER EN SE PRENANT POUR CHEF DE FILE ET ON VOI RIEN COMME ACTION MAGEUR

  • Le 31 octobre 2011 à 11:27, par L’Intègre En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

    Salut à toutes et à tous !
    J’ai un cri de coeur, un ras le bol, un coup de gueul. apelé coe vs voulé.
    Si notre opposition aspire à un changement et à la liberté d’expression, le chef de fil de l’opposition doit aussi accepter qe certains parti de l’opposition reste independant en dehor du CFOP.
    kil ns fou la paix et kil laisse les autres partis s’exprimé coe ils veulent.
    Vive la democratie, vive la liberté d’expression, vive la liberté

    "L’Intègre"

    • Le 31 octobre 2011 à 18:26, par pippa En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

      Mon cher ami, ce n’est pas à Me qu’il fait dire ça mais il faut modifier la loi. La loi dit que pour être parti d’opposition, il faut se déclarer auprès du chef de file. Donc celui qui ne se déclare pas n’est pas de l’opposition. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas et qu’il ne doit pas mener ses activités. Il peut le faire mais il ne peut pas se réclamer de l’opposition. C’est aussi simple que ça. Ou bien je dois te faire un dessin pour que tu comprennes.

      • Le 1er novembre 2011 à 03:45, par bomba En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

        saluts, ceux qui defendent maitre sank ont certainement leur raison, s’ils ne sont pas des politiciens acquis a sa cause ils sont de mauvaise foi !
        maitre sank dit tout de go que c’est une experience douloureuse parce qu’ils ont travaillé pour l’intéret general au detriment de l’unir ms.
        Au cfop ou en dehors, il me semble que l’unir ms doit obligatoirement travailler pour l’interet general et public ! ou bien ce parti travaille pour l’interet privé du maitre ?
        je ne comprends pas ces "vendus" qui veulent le defendre a tout prix ! ces propos viennent de lui ou pas ?
        Si c’est douloureux comme il pretend,alors qu’il fiche le camp !c’est un aveu d’incapacité a travailler pour l’intéret public et general, celui a nous tous !ces propos sont indigne d’un cfop ; alors maitre soyez un peu plus positif et laissez vos geremiades. c’est pas ça qui vous amenera a kooss yam en 2015 ! Donc,quittez dans ça !ou bien vous voulez informer l’opinion de ce que l’interet de votre parti n’est pas celle de l’opposition et inversement ?

      • Le 1er novembre 2011 à 09:41, par SWISSMAN En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

        ...Noonnn ya yélléé Dèèèh..
        Regarde comment vous vous parlez ici.C’est minable.
        Au lieu de vous envoyer de lourds mots sur ce forum je pense aue vous ferrez mieu de vous mettre dans la Rue et courageusement OSEZ Lutter savoir Vaincre.Regardez chez nos voisin en Cote d’Ivoire.Une jeunesse...Une conviction Nette en 2000 tout est parti pour la Vérité et Rien que cela.
        C’est béte de votre part quand chaque jours vous piallez sur les fora ;journal LE PAYS ;LE FASONET et j’en passe.Il est l’heure de changer nos destin ;Ouvrez l’oeil ;un oeil seulement au Printemps Arabe.En Tunisie tout a commencé:un jeune homme ’Mohamed Bouazizi" a refusé les giffles d’une certaine Fayda Hamdi alors sécrétaire a la mairie.Au non de son droit de vivre dignement il a fini avec Elle.Et au finiche....Bon j"arrète ici si non c’est long dèèèh.
        Chez nous les jeunes ont peurs et pissent dans leur culotte mème quand ils ont raison.AAAh hah ha...Burkindy fini fini..Bon moi ’en ai marre aussi.

      • Le 1er novembre 2011 à 21:12, par Balla En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

        Bien dit. il y a trop de bornés sur ce forum

    • Le 1er novembre 2011 à 02:29, par dm En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

      a mon humble avis ce n’est pas Benewend qui a créé le post de CFOP, c’est l’assemblée nationale et une loi à été votée pour cela. Donc je pense que s’il y a des partis de l’opposition qui ne se retrouvent pas dans ce CFOP, alors qu’ils demandent à ce que la loi soit revue. Sinon aujourd’hui ils ont été acceptés dans le CCRP parce cela arrange le pouvoir, demain dans d’autres circonstances on va va les rappeler tout simplement que nul ne sensé ignorer la loi. il n’y a rien de tel que d’agir dans la légalité même si ça fait mal.

  • Le 1er novembre 2011 à 11:49, par GO En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

    Salut ! On parle de 1 300 000 comme si maitre Sankara du fait qu’il soit de l’opposition ne doit pas vivre.
    C’est un monsieur qui dit juste car il veux qu’on respecte les textes sinon, pourquoi les écrire ? Il faut du sérieux dans ce qu’on fait. Maitre, persévérer car le pays à bien besoin de vous. On ne peut pas continuer à nous faire tourner en romps du fait qu’on ne comprends souvent pas trop les textes.
    Bon courage !

  • Le 1er novembre 2011 à 11:51, par OSIRIS En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

    A monsieur le militant de l’UNIR

    Merci de confirmer ce que je dis même si tu peine à dire la vérité !Il m’a tout l’air que tu ne connais pas le personnel administratif du CFOP.Ou bien tu veut défendre aveuglement.je ne vais pas citer de noms ici.Ce qui m’a bilé c’est que s’il pense que c’est douloureux, vraiment qu’il démissionne !Pour les 1300000 que j’ai avancé je vous prie de me croire, et c’est sans citer certains avantages comme le carburant.De toutes les façons il sera intéressant que l’ASCE fasse un tour là bas pour nous situer tous !

    En tout cas tu nous apprend que c’est pas du benevolat et c’est d’ailleurs pourquoi il a qutté l’Assemblée !

    Ps : je n’ai pas encore adhéré à un parti !

  • Le 2 novembre 2011 à 00:02, par OSIRIS En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

    Qu’il me plaise de vous rappeler que c’est dommage de penser que travailler pour l’intérêt général est douloureux !Thomas SANKARA devrair se retourner par deux fois dans sa tombe.Bien au contraire ça devrait être une fierté pour lui d’avoir été utile à tous.Mais quand on est égoïste ça rejallit à tout moment !

  • Le 9 novembre 2011 à 11:57, par tie En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

    Au Faso la politique n’a qu’un seul visage pour tous les partis, c’est à dire comment faire pour arriver au pouvoir et non comment faire pour défendre le peuple ou comment lutter pour l’intérêt général. Et c’est cela qui tue la politique au Faso. Une politique du ventre ne défend pas l’intérêt général mais l’intérêt personnel.

    Si vraiment Me Sankara dit que cela a été douloureux parce que son parti a travaillé pour l’intérêt général, un tel propos ne fait qu’affirmer qu’il n’y a pas d’opposition au Faso. L’idéal Sankariste ne se retrouve pas ici.

    Ce que je ne comprends pas, si réellement une opposition existait, on ne devrait pas avoir plusieurs candidats de l’opposition à la présidentiel, mais un seul ou deux présidents. Aux élections passées, si l’opposition avait fait une union en présentant un seul candidat, aujourd’hui on parlerait pas de CCRP. J’ai encore mal pour les partis Sankaristes. Si réellement c’est l’idéal de Sankara qu’ils défendent, ils devraient s’unir pour former un seul parti crédible pour achéver son idéal pour le peuple burkinabé.

    Il est encore temps pour qu’ils se réssaisisent. Le peuple n’a pas encore de vrai opposition en face. De grâce Me Sankara fait honneur à ton frère pour terminer son oeuvre en vous groupant vous les Sankaristes et vous verez.

  • Le 9 novembre 2011 à 12:15, par tie En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Chef de file de l’opposition politique burkinabè : « Une expérience douloureuse pour mon parti »

    Au Faso la politique n’a qu’un seul visage pour tous les partis, c’est à dire comment faire pour arriver au pouvoir et non comment faire pour défendre le peuple ou comment lutter pour l’intérêt général. Et c’est cela qui tue la politique au Faso. Une politique du ventre ne défend pas l’intérêt général mais l’intérêt personnel.

    Si vraiment Me Sankara dit que cela a été douloureux parce que son parti a travaillé pour l’intérêt général, un tel propos ne fait qu’affirmer qu’il n’y a pas d’opposition au Faso. L’idéal Sankariste ne se retrouve pas ici.

    Ce que je ne comprends pas, si réellement une opposition existait, on ne devrait pas avoir plusieurs candidats de l’opposition à la présidentiel, mais un seul ou deux présidents. Aux élections passées, si l’opposition avait fait une union en présentant un seul candidat, aujourd’hui on parlerait pas de CCRP. J’ai encore mal pour les partis Sankaristes. Si réellement c’est l’idéal de Sankara qu’ils défendent, ils devraient s’unir pour former un seul parti crédible pour achéver son idéal pour le peuple burkinabé.

    Il est encore temps pour qu’ils se réssaisisent. Le peuple n’a pas encore de vrai opposition en face. De grâce Me Sankara fait honneur à ton frère pour terminer son oeuvre en vous regroupant vous les Sankaristes et vous verez. Surtout éviter de vous faire manipuler par le pouvoir en place.

    Autre chose à l’opposition. Au moment ou il doit agir, il ne fait rien. Quand le peuple demande de le défendre, il n’est pas là. C’est quand on fini de l’achéver, il vient dire que non il a eu fraude, il faut annuler les élections parce que les documents de vote ne sont pas fiables etc. Pourquoi, l’opposition ne participe pas à l’établissement de ces documents ou à leur vérification avant les votes ? Non il attend et le jour du vote, il refuse de voter parce que le document est faux (Cas du Me Sankara). Ici, c’est abandonner le peuple. Comment lui surtout un avocat peut-il faire cela ? Sincèrement i’opposition est la voix des sans voix, donc vigilence pour 2015.

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