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Festival sport et culture de Ouahigouya : Un démarrage en force

Publié le vendredi 28 octobre 2011 à 01h33min

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La ville de Ouahigouya, capitale régionale du Nord dans la province du Yatenga, vit depuis le jeudi 27 octobre une « folle » ambiance et ce, pendant 72 heures que va durer la 9 ème édition du festival sport et culture de Ouahigouya (FESCO). La cérémonie d’ouverture intervenue dans l’après midi de jeudi marque l’entrée en compétition des troupes autour du thème de l’édition : « Promotion des industries culturelles et intégration régionale ».

Il y avait un grand monde cet après midi de jeudi 27 octobre 2011 à la Place de la nation de Ouahigouya pour assister à la cérémonie d’ouverture de la 9ème édition du festival sport et culture de Ouahigouya (FESCO). Aux côtés des populations sorties nombreuses, plusieurs personnalités étaient présentes pour vivre l’évènement marqué par des allocutions, des prestations d’artistes et de remise de panneaux stop par le promoteur à la Mairie de Ouahigouya.
« Facteur essentiel de rapprochement, entre les hommes, la culture demeure une base identitaire pour chaque nation qui se doit de la promouvoir et de la valoriser », a affirmé le promoteur de la manifestation, Gilbert Noël Ouédraogo.

Pour lui, la possibilité pour chaque peuple d’exprimer sa vision du monde à travers ses expressions culturelles et avoir librement accès à celles des autres constitue une richesse inestimable à préserver et à renforcer. « Le FESCO se veut être un tremplin au travers des compétitions culturelles pour susciter l’esprit de créativité au profit de l’émergence des multiples facettes de la culture » a-t-il confié avant de poursuivre en indiquant que la finalité visée à travers cette manifestation annuelle est la création de cardes permanents de formation et d’encadrement des artistes émergents, en leur donnant des occasions de compétition et de promotion.

Ce qui justifie le choix du thème de cette édition : « Promotion des industries culturelles et intégration régionale ». A l’en croire, la professionnalisation des industries culturelles s’avère un moyen judicieux pour permettre d’une part, le brassage des cultures et, d’autre part la création d’emplois dont regorge le domaine spécifique de l’art et ses composantes.

Le parrain de cette édition, Baba Hama, ministre de la culture et du tourisme, s’est tout simplement réjoui de l’ampleur de cette manifestation culturelle et de son apport dans la promotion d’un aspect du patrimoine culturel national. « En venant sur le podium (pour son allocution, ndlr), je me demandais comment faire pour ne pas confondre FESCO et FESPACO », a-t-il confié avant d’encourager : « entre le FESCO et le FESPACO, il n’y a qu’un seul pas. Et le pas va être bientôt franchi, vu l’engouement qu’il suscite, et c’est tout le mal que je lui souhaite ». Selon le ministre, le Liwaga est une danse de référence de cette partie du Burkina.

« C’est une danse qui connait toujours ses lettres de noblesse ». Occasion pour lui donc de lancer un appel à l’ensemble des filles et des fils de la région afin qu’ils accompagnent le promoteur dans son élan de promotion de cette valeur culturelle. Aussi, a expliqué le patron du département en charge de la culture, le gouvernement est à pied d’œuvre pour mettre en place des mécanismes de promotion de telles initiatives culturelles.
Le président du comité d’organisation, Etienne Ouédraogo, a, pour sa part salué tous ceux qui ont travaillé au succès de la présente édition.

Il s’est ensuite réjoui que le FESCO ait tenu le pari de la pérennisation. Selon M. Ouédraogo, l’objectif dans l’organisation est de faire de chaque édition du FESCO une édition unique et inoubliable.
Le patron du FESCO ne cache pas son ambition vis-à-vis de cet espace de promotion. Ainsi, au regard de l’engouement, son intention est d’élargir le cadre aux diasporas ghanéenne et malienne, voire au-delà. Egalement, il envisage initier entre deux FESCO, des tournées dans les localités du Burkina et même hors des frontières nationales. Il a également à cœur de réaliser des supports DVD sur les deux meilleures de chaque édition.

Mais en attendant, la ville de Ouahigouya vit aux sons et lumières de la 9ème édition, et ce, jusqu’au 29 octobre. Déjà en début de semaine, la température de l’ambiance était montée d’un cran avec l’arrivée des premières troupes de la Côte d’Ivoire. La vielle de l’ouverture, il était impossible d’avoir une chambre dans les nombreuses infrastructures hotellières que compte la ville. Les participants à la compétition, les invités, les ressortissants de la localité vivant ailleurs et autres personnes venues soutenir l’initiateur avaient pris d’assaut la ville.

De Ouahigouya, Hosni Hamed Ben Ouédraogo,

Pour Lefaso.net

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