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Grève des enseignants du privé à Bobo : « Le mouvement pourrait gagner d’autres villes du pays »

Publié le vendredi 28 octobre 2011 à 01h33min

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Les établissements d’enseignement secondaire connaissent des effectifs pléthoriques d’élèves. Malgré un Protocole d’accord signé le 26 mai dernier entre le gouvernement et les syndicats des enseignants du secondaire et du supérieur, ce problème n’est pas encore résolu. La situation a été dénoncée ce 27 octobre 2011 par deux syndicats d’enseignants.

Pour attirer l’attention de l’exécutif sur ces effectifs pléthoriques et d’autres difficultés que les enseignants rencontrent, le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS), Samuel Dembélé et celui de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER), Mamadou Barro, ont animé, ce jeudi 27 octobre 2011, un point de presse à Ouagadougou.

Selon les conférenciers, les effectifs officiels, sont de 70 élèves par classe au premier cycle et de 60 au second cycle. Mais de nombreux établissements, a ajouté Samuel Dembélé, SG du SNESS, « crèvent le plafond des 100 élèves par classe ». Dans la ville de Bobo Dioulasso, des classes de 6e au lycée National et au lycée Ouezzin Coulibaly, comptaient, selon M. Dembélé, au début du mois d’octobre respectivement 159 et 142 élèves. Les conférenciers ont demandé que le gouvernement résolve ces problèmes d’effectifs.

Un autre point abordé au cours de la rencontre avec les journalistes était la grève des enseignants du privé de Bobo Dioulasso pour exiger une augmentation de leurs honoraires. Pour Mamadou Barro, « le SNESS et la F-SYNTER ont soutenu le mouvement ». Il a également précisé que la grève pourrait « gagner d’autres villes du pays où les établissements secondaires privés, véritables cavernes d’Ali Baba, paient mal les enseignants ».

Les conférenciers ont aussi demandé que le gouvernement respecte son engagement d’apurer les arriérés des avancements et des indemnités des personnels de l’éducation.

Jacques Théodore Balima

Fasozine

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