LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIÈRE : La situation des pasteurs préoccupe

Publié le mercredi 26 octobre 2011 à 01h48min

PARTAGER :                          

Un atelier sur la transhumance au sein des pays membres de l’Autorité du Liptako-Gourma (ALG) s’est tenu du 20 au 22 octobre 2011 à Ouagadougou. Au terme des concertations, les acteurs ont décelé les problèmes liés à cette pratique et ont fait des propositions.

L’installation tardive et l’arrêt précoce des précipitations de la saison pluvieuse 2011 ont engendré un déficit fourrager important. Cette situation est l’une des inquiétudes soulevées par les éleveurs des pays membres de l’Autorité du Liptako-Gourma (ALG) qui se sont réunis en atelier du 20 au 22 octobre 2011 sous la houlette du Réseau billital maroobé (RBM). Les résultats des travaux ont été rendus publics au cours d’un point de presse.

Pour les acteurs du monde de l’élevage, la filière rencontre dans son ensemble des difficultés et particulièrement en sa section transhumance transfrontalière.
Selon le président de l’antenne RBM du Sénégal, Alou Samba, certes, les différents Etats ont élaboré des textes juridiques mais leur non-harmonisation ne facilite pas la mobilité des éleveurs et leur bétail. En outre, l’implantation des sites miniers et l’occupation des terres par les agro-businessmen diminuent considérablement les espaces de pâturage.

« Les éleveurs ne connaissent pas les contenus des textes », a-t-il ajouté. Pour pallier toutes ces entraves, Salou Diallo, membre du Réseau de communication sur le pastoralisme (RECOPA)-Burkina a précisé qu’il faut que les gouvernants des pays membres du Liptako-Gourma aillent au-delà des discours.

Ils doivent selon lui, et ses collaborateurs, faire de l’élevage un secteur prioritaire. Aussi, il est nécessaire de poser les jalons d’une réelle amélioration du cadre législatif et réglementaire dans les pays du Liptako-Gourma et au niveau régional. A cet effet, les participants à l’atelier ont identifié leurs préoccupations communes. Il s’agit de l’harmonisation des textes dans l’espace et de leur vulgarisation auprès des populations-cibles par leur traduction dans les langues vernaculaires. Il faut également, entre autres mesures, délimiter et sécuriser les pistes à bétail, définir le régime juridique applicable à ces aménagements.

Ozias KIEMTORE (kizozias@yahoo.fr)

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina : Une économie en hausse en février 2024 (Rapport)