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Médias Lundi : Les journaux traditionnels auront disparu en 2040

Publié le jeudi 6 octobre 2011 à 01h16min

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Les journaux traditionnels sur papier auront disparu dans le monde d’ici 2040 et seront remplacés par des supports numériques, a prédit Francis Gurry, directeur général de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi), une agence de l’ONU basée à Genève.

Dans une interview au quotidien suisse La Tribune de Genève, Gurry a déclaré que "dans quelques années il n’y aura plus de journaux imprimés tels qu’on les connaît aujourd’hui. C’est une évolution, ce n’est ni bien, ni mal, il y a des études qui annoncent leur disparition pour 2040, aux Etats-Unis ce serait pour 2017".

Selon Gurry, il s’agit d’une évolution inévitable, puisqu’on vend déjà aux Etats-Unis plus de livres numériques que de livres en papier, et dans les villes on trouve de moins en moins de librairies.

Un des problèmes liés à cette évolution est la rémunération des journalistes, ajoute le responsable.

"Comment les éditeurs vont-ils trouver un revenu pour payer ceux qui écrivent des articles", s’interroge Gurry, pour qui il faut garder "le système des droits d’auteur comme mécanisme pour récompenser les créateurs, sans cela ils ne pourront pas vivre".

(Source AFP)

Libération

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Vos commentaires

  • Le 6 octobre 2011 à 11:32, par KAMBOU Sansan Lompo Stanislas En réponse à : Médias Lundi : Les journaux traditionnels auront disparu en 2040

    Je voudrais dire une chose simple par rapport à cette affirmation.
    En 2040, les journaux traditionnels seront bien en place et d’autres se créeront : la raison est que lorsque l’on parle de leur disparition, cela suppose qu’en 2040, tous les lecteurs potentiels seront en mesure de disposer du matériel informatique nécessaire pour lire le courrier électronique et avoir des nouvelles ; ceci sera loin de l’être dans les 30 ans qui arrivent ; la raison ? contrairement à ce que l’on fait miroiter, étant du milieu, je puis vous assurer que l’enthousiasme pour le numérique va en s’amenuisant(dans les milieux modestes largement majoritaires) et non en hausse. L’une des raisons est non seulement le coût qui ne baisse pas conformément à la pauvreté grandissante des plus pauvres, mais aussi le fait que la formation dans ce sens n’est pas en conformité avec les programmes de la majorité des Pays dans le monde, loin s’en faut. Alors, combien sont ceux qui pourront dans ce cas se battre à la fois contre cette pauvreté grandissante, le coût relativement cher du matériel qui permettra de s’informer numériquement et le droit à l’information ? Je souhaite donc que personne ne panique à ce niveau comme on a voulu paniquer les secrétaires en faisant croire que l’avènement du micro ordinateur supprimera cette branche qui, de nos jours, est plus qu’indispensable. On se calme par rapport à de telles affirmations qui ne tiennent pas compte des réalités de tout l’espace mondial. A mon humble avis, les quotidiens et autres journaux doivent plutôt s’appliquer à des informations justes, impartiales et crédibles avec un design plus qu’attrayant, gages de leur survie.C’est un sujet qui, de mon point de vue, mérite d’être débattu largement avec les acteurs principaux en direct à la Télé nationale et autres média audiovisuelles/..

  • Le 7 octobre 2011 à 16:46, par MINAR En réponse à : Médias Lundi : Les journaux traditionnels auront disparu en 2040

    Contrairement à ce que pense mon prédecesseur, je crois plutôt à la tendance décrite dans cet article. Prenons le cas de l’internet. Comme il le dit si bien, la pauvrété croissante des populations est une réalité et tout le monde n’a pas les moyens pour se doter de materiel informatique. Cependant, et je renvoie Mr Lompo aux statistiques, cela na pas empêché la forte croissance du nombre des usagers du net facilitée par la prolifération des cybers-café dont les coûts des services baissent de jour en jour. Autrement dit, l’on na pas nécessairement besoin d’avoir chez soi un Ordinateur ou la connection internet pour acceder au net. Le constat est même que les gens ont maintenant plus tendance à recourir à l’internet pour acceder aux info locales et internationales qu’à lire la presse écrite. Ces comportements font baisser Les chiffres d’affaires des presses écrites qui à un moment donné seront obligées quand elle n’atteindront plus leur seuil de rentabilité au regard de leurs ventes d’abandonner le papier au profit du numérique. A cela s’ajoute le fait que de nos jours les mouvements écologistes dont le pouvoir va sans cesse croissante dans leur lutte contre la déforestation ferons grever le coûts des papiers.

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