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Partis Sankarites : S’unir ou périr ?

Publié le jeudi 6 octobre 2011 à 03h46min

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« La période actuelle doit être celle du sursaut. Il faut que les partis sankaristes s’organisent car si nous sommes organisés, nous devenons nécessairement forts ». Le président du Front des forces sociales (FFS), Norbert Michel Tiendrébeogo, est arrivé à cette conclusion à l’issue d’une conférence publique autour du thème « Evolution du mouvement sankariste : quel avenir pour l’idéal ? ».

02 octobre 1996-02 octobre 2011 : le Front des forces sociales (FFS) a quinze ans. Bilan de ces années d’existence du parti avec son président, Norbert Michel Tiendrébeogo : « Quinze ans, ce n’est pas rien. Si on considère les conditions dans lesquelles l’opposition évolue dans ce pays, et quand on sait la hargne avec laquelle le régime matraque l’opposition, on peut dire que nous avons tenu le coup.

Sur le plan de l’implantation, nous sommes présent dans les quarante-cinq provinces et il nous reste à fortifier cette représentativité-là. Sur le plan idéologique et politique, nous mettons l’accent sur la formation des élèves et des étudiants, l’engouement que nous constatons nous dit que l’avenir du FFS est garanti ». Et pour marquer cette satisfaction, point de réjouissance. Précision du vice-président, Alphonse Tougouri : « Nous ne faisons pas de fête, mais une commémoration ».

Pour cette « commémoration » donc, la direction nationale du parti a convié dans l’après-midi du dimanche 02 octobre 2011, ses militants à son siège à Ouagadougou pour une conférence publique autour du thème « Evolution du mouvement sankariste : quel avenir pour l’idéal ? » Au présidium, Mamadou Lamizana et Norbert Michel Tiendrébeogo. Le premier cité a fait un exposé sur le socialisme scientifique et ses variantes.

Après une définition de ce courant politique, Mamadou Lamizana a dit ne pas comprendre qu’au stade actuel de développement des moyens de production, une partie du monde croule sous la pauvreté, la sous-alimentation et les maladies. C’est pourquoi il a invité son auditoire à prendre les dispositions nécessaires pour tourner le dos au capitalisme. « Le socialisme est opposé au capitalisme, un socialiste doit être révolutionnaire. Une société socialiste est possible ; elle n’est pas de l’utopie », a-t-il conclu. En prenant la parole, le président du parti a rappelé que le « sankarisme » a vu le jour en 1990 et se définit par deux approches : une approche contemplative et une autre idéologique et politique.

La première se traduit par l’intégrité, la tenue vestimentaire, les habitudes alimentaires… la façon de vivre. La seconde s’appuie sur une base idéologique à partir des discours, entretiens du président Thomas Sankara d’une part et, d’autre part, les écrits, de ses aînés. Pour lui, au-delà d’un sankarisme contemplatif, sa formation politique va plus loin en intégrant une approche politique et idéologique assumée. « Le FFS évite de s’enfermer dans le carcan dit sankariste qui est un courant idéologique bien donné. Nous travaillons avec des partis socialistes, rendant ainsi les chances d’ouverture et de changements plus grandes. Si nous voulons de l’alternance dans notre pays, il faut éviter de s’enfermer dans les carcans », a clamé Norbert Michel Tiendrébeogo.

Moumouni Simporé (Stagiaire)

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 6 octobre 2011 à 06:29 En réponse à : Partis Sankarites : S’unir ou périr ?

    salut mon president !!!!!!!!! Vous etes le seul, je dis bien le seul a meriter les attributs de parti Sankariste car etant restes egal a vous meme depuis le debut ; contre vents et marees, vous y arriverai un jour ;

    "malheur a ceux qui baillonnent leur peuple" dixit Thom Sank.

    Un sympathisant du FFS aux Etats Unis d’Amerique ;

    Salut

  • Le 6 octobre 2011 à 09:45, par kossovo En réponse à : Partis Sankarites : S’unir ou périr ?

    les sankaristes une fois encore bien unissez vous mais dit vous vous aussi que la politique ne se fait pas avec ses méthodes la car si vous n’êtes pas soudes dessouder vous pour toujours.

  • Le 6 octobre 2011 à 09:59, par Agassi En réponse à : Partis Sankarites : S’unir ou périr ?

    Ils doivent d’abord répondre de leurs crimes du temps du CNRavant de disparaitre.
    C’est quand révoltant de voir des anciens tortionnaires continuer á faire l’apologie d’une idéologie aussi répugnante que criminelle et de façon libre.Vive la démocratie quoi !!!!!!
    Pauvre du Faso.

    • Le 6 octobre 2011 à 17:05, par paspartou En réponse à : Partis Sankarites : S’unir ou périr ?

      tu n,as rien compris mon frère.il faut bien t,informer sur l,homme et tu saura que tes propos n,on pas leurs place ici

  • Le 6 octobre 2011 à 11:12 En réponse à : Partis Sankarites : S’unir ou périr ?

    Jamais !Pas d’union !Garde ton FFS. on verra si tu arriveras à te faire élire en 2012.On te voit venir:si tu n’as pas HONTE, il faut rejoindre l’UNIR/PS. Seuls ceux qui ne sont pas sur de repartir à l’assemblée (comme Salvador yaméogo).....On connait ça ici !!!
    LKC

  • Le 6 octobre 2011 à 13:15, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Partis Sankarites : S’unir ou périr ?

    Chers amis forumistes, vous savez ce que moi j’en pense de la politique dans ce pays appelé Burkina Faso ?

    - WEBMASTER et les amis, Pardon, prenez un peu de temps pour me lire et je vais vous expliquer à travers un conte :

    - Il s’agissait de 3 amis qui sont allés rendre visite au Roi Lion pour le saluer. Les 3 amis sont : la sauterelle, le charognard et le taureau.

    A leur retour, la sauterelle fut la première à rejoindre son domicile laissant le charognard et le taureau continuer. Lorsqu’ils étaient 2, le charognard, comme tout bon burkinabè épandit sa jalousie en disant au taureau : ‘’Tu vois ? Le Roi Lion a accordé plus d’importance à la sauterelle que nous lors de notre visite. Est-ce normal ?’’. Le taureau ne répondit pas, se contentant juste de hocher la tête. Et en bon burkinabè toujours, il s’en alla tout raconter au Roi Lion.

    Le Roi Lion invita les 3 amis et leur dit : ‘’Comme l’un d’entre vous se plaint de l’importance que j’ai accordée à la sauterelle, alors je vous invite à vous battre devant moi pour vous départager afin que chacun sache ce que vaut son camarade. Alors rendez-vous ici sur la place publique dans 3 jours et que chacun vienne avec tout son monde’’.

    Au jour convenu, la sauterelle est la première sur la place accompagnée de tous les insectes que le monde compte : termites, guêpes, abeilles, etc.

    Ensuite vint le charognard avec tout ce qui porte des plumes. Et paf ! A la vue du monde de la sauterelle, les oiseaux foncèrent et se mirent à picorer et avaler les termites, etc. jusqu’à ne plus pouvoir bouger.

    Enfin le taureau venait dans un bruit terrifiant et mis au devant les singes qui piaillaient et se disputaient avant d’arriver.

    Dès que la sauterelle les vit venir de loin, d’un geste de la main, elle ordonna aux abeilles et aux guêpes de charger. Comme les arrières trains des singes sont pelés, les abeilles et les guêpes ne se firent pas prier pour administrer des piqûres douloureuses à ces fesses pelées.

    Les singes, dans des cris de douleurs firent demi-tour et rencontrèrent le taureau et ses compagnons. Ces derniers, sans rien chercher à comprendre, prirent leurs jambes à leurs cous en fuyant et détruisant toute la brousse devant eux, car si les singes fuient en criant, c’est qu’il y a quelque chose de pas bon et ‘’l’eau ne devient pas aigre pour rien. C’est qu’il y a quelque chose dedans’’.

    Et la sauterelle fut félicitée une fois de plus par le Roi Lion très amusé de cette pagaille, cette fois devant le charognard avec tous ses associés honteux et confus qui finirent pas se bagarrer entre eux.

    Alors, chers amis, voilà le sens de ce conte :

    - Le Roi Lion est M. Blaise COMPAORÉ : Calme, assis sur son trône, il observe et écoute les calomniateurs des autres partis tout en les mettant en conflit, en les divisant et ensuite en regardant leur jeu et en riant d’eux ;

    - La sauterelle est Me Gilbert Noel OUEDRAOGO avec son RDA : Autrefois de l’opposition, il a put faire marche arrière sur ses 2 longues jambes comme la sauterelle, et s’approcher du Roi Lion auquel il est associé. Tranquille, il mange sans déranger et de temps en temps il est félicité,

    - Le charognard est Me Bénéwendé SANKARA et les partis sankaristes : Trop pressés de manger, ils n’ont pas attendu et au lieu d’attaquer la sauterelle et prendre sa place, ils se ont mis à bouffer à la vue de la nourriture et ont fini par être ridicules. Et en plus, ils se sont bagarrés entre eux devant les regards amusés du Roi Lion M. Blaise et la sauterelle,

    - Le taureau est Roch Marc Christian KABORÉ et son CDP : Très sûr de lui et de la force de son parti, il vient en retard car croyant tout broyer devant lui. Mais c’est un géant aux pieds d’argile qui a fuit en voyant les singes détaler sans chercher à comprendre. Exactement comme lors de la mutinerie où le CDP, parti au pouvoir est resté aphone, et les leaders se sont cachés. On constate qu’il ne représente plus rien encore avec des querelles internes à n’en pas finir, où les vieux veulent continuer à rester et demandent mêmes des pensions pour leurs durabilités.

    Enfin, il ne faut pas oublier que tout ceci se passait pendant que d’autres insectes piqueurs-suceurs étaient cachés dans l’herbe, suçant tranquillement ou attendant le moment propice pour piquer et faire mal. Ce sont :

    - M. Toussain COULIBALY avec son UPR, et Maxime (venu de nulle part pour les présidentielles passées) tels des tiques, sont collés sur le taureau CDP et se nourrissant sur lui,

    - Les fourmis comme les Soumane TOURÉ, Toubé DAKYO, et autre PAI aile Philippe, qui ne représentent rien en réalité, mais qui profitent de certains évènements pour envoyer des piques douloureuses au Roi Lion et au taureau en piquant ses naseaux lorsqu’il broute. Et à l’occasion, ils peuvent piquer le roi à l’arrière train, l’obligeant même à se gratter, donc à le déranger.

    - Enfin, il y a tous les autres qui sont RIEN, comme cet insecte qui ne transporte qu’une carapace vide et qu’on appelle RIEN en langue traditionnelle, et qui passe son temps collé aux troncs des arbres touffus.

    Voilà mon conte, chers amis et excusez-moi d’avoir été long.

    Par Kôrô Yamyéle

  • Le 6 octobre 2011 à 13:30 En réponse à : Partis Sankarites : S’unir ou périr ?

    S´unir POUR périr.

  • Le 6 octobre 2011 à 13:50, par Alexio En réponse à : Partis Sankarites : S’unir ou périr ?

    Je suis Sankariste de conviction,mais j aimerais Lamizana utlise le mot "Sosial democratique"dans sa dialectique.Pas de doute L union fait la force.Il faut un grand consensus par les sankaristes de tout bords pour reussir ce devoir de la reconquete du pouvoir pour la cause populaire et non impopulaire.

  • Le 11 octobre 2011 à 23:50, par Balbi En réponse à : Partis Sankarites : S’unir ou périr ?

    Mes fères entre nous, est ce que il y a des vrais sankaristes dans des ces partis politiques ? Vous utilisez le nom d’un brave Président pour chercher des mandats et incapable mème de constuire sa tombe ? si c’etait des vrais sankaristes la tombe du feu Président allait etre un site touristique pour les jeunes africains qui se nourrissent des ambitions du Feu Président.SANKARISTE SANKARISTE mon oeil.

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