L’adoption de la Constitution de la 4ème République du Burkina Faso a marqué le passage de l’état d’exception à l’état de droit le 2 juin 1991 et l’éclosion d’une presse libre et diversifiée. Les différentes parutions ou publications rendent compte, elles aussi de la diversité et du pluralisme de la société dont elles émanent, avec également toute la diversité de traitement de l’information au quotidien.

Le Burkina Faso compte de nos jours une kyrielle d’organes de presse. Pour la seule ville de Ouagadougou, on dénombre au titre de la presse écrite, quatre (04) quotidiens, neuf (09) hebdomadaires, sept (07) bimensuels, treize (13) mensuels et au niveau de l’audiovisuel on enregistre environ une trentaine de radios, et plus d’une dizaine de télévisions. Cet état de fait met à nu l’abondance et la diversité de la presse Burkinabé, une réalité consécutive au retour à la légalité constitutionnelle.

Aussi, conscient de l’ampleur de la tâche qui est la sienne dans le suivi et l’accompagnement des différents organes, le gouvernement Burkinabé a suscité la création du Conseil Supérieur de l’Information le 1er août 1995. Celui-ci est devenu Conseil Supérieur de la Communication en juin 2005, à la suite de l’adoption de la loi 028-2005/AN du 14 juin 2005. De par ses prérogatives, le CSC veille donc à la conformité des programmes produits par les différents médias avec les textes législatifs et réglementaires en vigueur au Burkina Faso.

Au nombre des dispositions tendant au renforcement de la démocratie celles relatives au pluralisme et à l’équilibre des opinions dans le traitement de l’information sont essentielles. Le présent panel doit permettre de jeter les bases d’un partage d’expériences en matière de pluralisme et d’équilibre de l’information au Burkina Faso tout en instaurant le débat sur une presse libre, équitable et plurielle dans un contexte de démocratie où les médias publics sont de plus en plus décriés au motif qu’ils ne font pas preuve d’équilibre, voire d’équité dans le traitement de l’information.

Le présent thème s’intéresse à la problématique du pluralisme et de l’équilibre de l’information dans les médias publics, une préoccupation pour le CSC depuis sa création. Comment faire du respect du pluralisme et de l’équilibre de l’information une réalité dans ces médias ?
Date et lieu : les dates, heures et lieux pour la tenue de ce panel sont :
Le jeudi 29 septembre 2011 à 15 heures dans la salle de conférences de la Direction Générale de la Coopération (DGCOOP).

Publics cibles :
  Les responsables et les professionnels des médias au Burkina Faso ;
  Les partis politiques ;
  Les OSC ;
  Les étudiants des écoles supérieures et Instituts de formation en communication.

Objectifs :
  Promouvoir le pluralisme et l’équilibre de l’information dans les médias publics ;
  Eveiller chez les professionnels des médias une dynamique d’autorégulation ;
  Créer un cadre d’échanges inclusifs entre professionnels des médias et acteurs sociopolitiques ;
  Contribuer à l’amélioration des mécanismes de la régulation des médias.