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Alain B. Yoda : « Il n’y avait pas de fatwa contre Salif Diallo »

Publié le vendredi 23 septembre 2011 à 03h55min

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Le retour de Salif Diallo dans l’arène politique nationale, les déclarations de l’avocat français Robert Bourgi sur les « mallettes d’argent », le projet de modification de l’article 37 qui limite à deux quinquennats le mandat du chef de l’Etat. Des questions que Alain B. Yoda a abordées sans faux-fuyant, dans l’entretien suivant. L’homme n’a pas manqué de révéler que la place de la jeunesse sera renforcée dans les politiques du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Pour preuve, le parti au pouvoir tiendra les 25 et 26 septembre prochain à Ouagadougou, sa rentrée politique 2011, sous le thème : « La jeunesse, une nouvelle responsabilité citoyenne pour un Burkina émergent ».

Cette nouvelle vision du parti au pouvoir a donc été confirmée par Alain Bédouma Yoda, secrétaire à la Communication et porte-parole du CDP, commissaire politique régional du Centre-Est et membre du Bureau politique national, dans l’interview qu’il a accordée, ce jeudi 22 septembre 2011, à Fasozine.com.

Fasozine.com : Quelle est la particularité de la rentrée politique 2011 du CDP ?

Alain B. Yoda : Les partis politiques, tout comme les hommes, doivent évoluer avec leur temps afin de s’adapter aux situations. C’est la raison pour laquelle, nous avons décidé d’effectuer, cette année, une rentrée politique qui tienne compte de la situation que nous avons vécue, des élections législatives/municipales couplées de 2012, de l’organisation que nous avons mise en place pour booster un certain nombre de secteurs d’activités et pour mieux apprécier la situation internationale.

Le menu sera-t-il à la hauteur de la minutie observée pour préparer l’évènement ?

Notre rentrée politique est destinée à préparer l’année 2012 qui présente déjà beaucoup d’enjeux. Il faut donc dès à présent que nous regroupions nos structures, pour leur parler de la situation nationale, trouver des voies et moyens pour renforcer la paix et la sérénité et nous organiser pour faire face aux échéances de 2012. Pour cela, nous avons décidé que la jeunesse sera le point focal des discussions, d’où le thème : « La jeunesse, une nouvelle responsabilité citoyenne pour un Burkina émergent ». Ce thème résume toute la volonté du parti et de ses dirigeants. Nous estimons que l’émergence du Burkina Faso ne peut se réaliser qu’avec, en grande partie, la jeunesse. La rentrée durera deux jours et chacune des 45 provinces sera représentée par 4 ou 5 personnes afin que ce qui sera fait à Ouagadougou soit rapporté aux autres militants.

Au cours de cette rencontre, le président du parti, Roch Marc Christian Kaboré, dira à la jeunesse, tout l’intérêt que le parti lui porte. Cette adresse contribuera à sensibiliser davantage la jeunesse afin de créer chez elle une véritable une responsabilité citoyenne. Car l’avenir se forge avec la jeunesse. Il y aura également une communication suivi de débats sur « La contribution citoyenne des jeunes à l’édification d’un Burkina émergent ».

L’autre temps fort de cette rentrée sera le don de sang que nous organiserons. Nous comptons mettre à la disposition du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) un total de 500 poches de sang, ce qui constituera notre contribution à la prise en charge des malades anémiés, surtout que nous sommes actuellement en période de paludisme, laquelle maladie occasionne beaucoup de cas d’anémie.

Nous allons également mener une opération de salubrité publique pour montrer que la propreté, c’est l’affaire de tout le monde. Nous comptons donc nettoyer des CSPS, des écoles, etc.
La direction du parti échangera également, au cours d’un dîner, avec les patrons de presse sur l’actualité nationale et internationale.

Comment se porte le CDP ?

Le CDP est un grand parti. Ce n’est pas par immodestie qu’on dit que notre parti est représenté dans le même moindre hameau de culture au Burkina Faso et même au-delà. Effectivement, le CDP est représenté tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Burkina. Je peux donc dire que le parti se porte très bien en ce sens que nous gérons une large majorité des communes du Burkina Faso ainsi que les 13 régions. Nous avons aussi la majorité incontestable au parlement et notre vie de parti se déroule tout à fait normalement. Nous organisons des congrès, tenons régulièrement des réunions du Bureau politique national (BPN) et du Bureau exécutif national. Nous produisons des déclarations pertinentes sur tous les évènements de la situation nationale.

Nous effectuons également des sorties dans les régions et les provinces, afin de maintenir le contact avec les militants. Nous avons même effectué récemment des missions dans toutes les 45 provinces du Burkina Faso afin de porter le message du CDP, donner des informations sur la vie du parti, sur la situation nationale et évoquer avec la base, les sujets qui nous préoccupent.

La bonne santé du CDP se repose-t-elle sur les importants moyens financiers dont il dispose ?

Les moyens financiers n’ont jamais suffi. Pour réussir une action, il faut, bien sûr, réunir des moyens financiers mais il faut surtout disposer des moyens humains idoines, asseoir une bonne organisation et faire preuve de détermination. Le CDP a tout cela et c’est ce qui lui permet de bien se porter. Mais cela n’enlève rien à la nécessité de toujours revoir notre organisation afin de l’améliorer pour permettre au CDP d’être un parti d’avenir, qui gagne et qui fait changer le pays.

Pourquoi avoir misé sur la jeunesse à l’occasion de cette rentrée ?

Compte tenu du poids de la jeunesse dans notre pays, de l’espoir mis dans la jeunesse par le président du Faso dans l’exécution de son programme ainsi que de notre propre programme, nous avons pensé qu’il est bon de prendre en compte cette frange de la population au cours de cette rentrée politique qui est une première. En observant la pyramide des âges au Burkina, les jeunes de 0 à 29 ans représentent plus de 72% de la population et ceux de 15 à 29 ans constituent le quart de la population burkinabè. La frange jeune est, par conséquent, très importante et elle est le fer de lance de ce pays. Il devient donc important d’évoluer en tenant compte de cette jeunesse parce qu’il est impossible de bâtir un avenir pour la jeunesse sans elle. Il faut l’inclure à toutes les étapes de cette construction.

Est-ce à dire que la jeunesse occupera, désormais, une place importante dans la politique du CDP ?

Absolument.

On parle de clans au sein du CDP. Confirmez-vous leur existence ?

Le CDP est un grand parti. Et dans les grandes formations politiques, il existe ceux qui sont populaires, ceux qui ont occupé de hautes fonctions et ceux qui ont de l’expérience. Il y a souvent des militants qui semblent se reconnaître dans l’un ou dans l’autre. Mais la ligne politique du parti, qui est la social démocratie, demeure la même et est appliquée comme telle pour l’avènement d’une société nouvelle pour un Burkina émergent. Au-delà donc des clans éventuels, il y a une vision commune pour le pays. Et c’est cela le plus important.

De quel clan vous réclamez-vous ?

Je suis de la direction politique du CDP. Je suis membre du Bureau politique national et du Bureau exécutif national. Je suis secrétaire à la Communication et porte-parole du CDP. Pensez-vous que je puisse être dans un clan autre que celui du CDP ?

Il se murmure qu’un congrès extraordinaire aura lieu après la rentrée politique. A quoi répondra la tenue de ce congrès ?

Je ne suis pas au courant de la tenue d’un congrès extraordinaire au sein du CDP.

On annonce le retour de Salif Diallo. Quelle place sera la sienne au sein du CDP ?

Je voudrais vous rappeler deux choses. La première est que c’est le Président du Faso qui a envoyé Salif Diallo le représenter auprès des chefs d’Etat de pays et d’organisations internationales très importantes à Vienne, en Autriche. Contrairement à ce que beaucoup de personnes racontent, on n’envoie pas quelqu’un comme ambassadeur si l’on n’a pas confiance en cette personne. La deuxième chose est que seul celui qui l’a envoyé en mission peut l’en décharger. Si le chef de l’Etat décide de décharger le camarade Salif Diallo de cette mission et qu’il rentre au Burkina Faso, j’espère que, compte tenu de son expérience, il continuera de militer dans le CDP et qu’il y apportera sa contribution à l’épanouissement du parti. Je vous rappelle qu’il était le 1er vice-président du parti chargé des questions politiques.

C’est un congrès extraordinaire qui avait décrété la fatwa contre Salif Diallo, donc celui annoncé…

Ce n’était pas une fatwa. Salif Diallo a transgressé les règles de discipline du parti. La presse en avait abondamment parlé. Et la direction politique du parti, conformément au règlement intérieur et aux statuts, a été obligée de prendre une décision en son temps entérinée par le Congrès. Il n’avait pas été exclu du CDP. Comme tout militant du CDP, il peut toujours continuer à apporter sa contribution. Compte tenu de son expérience, du rôle qu’il a joué dans la vie politique nationale, il sera toujours loisible au camarade Salif Diallo de continuer à apporter sa contribution à la vie du parti. Il est, pour le moment, difficile pour moi de vous dire le rôle qu’il jouera. Il faut attendre qu’il rentre, qu’il s’associe au travail engagé par le parti qui appréciera. Il est donc certain qu’il ne peut pas ne pas jouer un rôle au sein du CDP dont il est membre fondateur.

Il semble qu’il revient pour prendre la tête du parti...

On ne peut empêcher personne de dire ce qu’il pense ou ce qu’il espère. Mais nous avons un statut et un règlement intérieur au niveau du CDP. Ces textes disent que le Congrès est l’instance suprême du parti. Si donc le congrès décide que tel camarade doit occuper un poste quelconque au sein du parti, il y sera.

Quel rôle a joué le CDP dans la sortie de la grande crise qui a secoué le Burkina ?

Le Burkina Faso a connu, depuis le mois de février, une période difficile qui est actuellement en train d’être normalisée. En tant que parti au pouvoir, nous avons agi par plusieurs canaux pour que le pays retrouve la paix. C’est ainsi que nous avons fait au Gouvernement des propositions sur la lutte contre la vie chère, sur les questions syndicales, sur l’explication à apporter au peuple burkinabè, sur les choix économiques, etc. Ces propositions ont été pour la plupart traitées. Nous pensons donc qu’elles ont pu aider à redresser la situation. Nous avons, par ailleurs, au cours de nos rencontres avec les militants, fait des propositions de nature à apaiser la situation. Dieu merci, la situation tend de plus en plus à se normaliser. Nous avons évité de jeter de l’huile sur le feu.

Des structures du CDP ont été incendiées, des militants du parti ont eu des problèmes. Mais nous avons pensé que lorsque vous avez en charge la gestion d’un pays, vous ne pouvez pas agir comme n’importe quel quidam qui ne veut pas de la stabilité dans ce pays. C’est pourquoi nous sommes restés sereins. Nous avons essayé de calmer autant que faire se peut la situation. Les gens ont pu constater que nous n’avons agressé personne. Par contre, nous avons appelé les uns et les autres, à travers nos déclarations et au cours de nos sorties, à faire du Burkina, le pays de paix et de sécurité que nous avons toujours connu. Car la paix et la cohésion sont les éléments qui permettent de se développer. Si ces facteurs ne sont pas réunis, les choses pourraient être plus difficiles pour le Burkina Faso.

Que pense le CDP des conclusions du Conseil consultatifs sur les réformes politiques (CCRP) ?

Le Président du Faso avait invité, en décembre 2009, ses concitoyens à réfléchir au renforcement du système politique afin de mieux approfondir la démocratie. Cette invite a été renouvelée en 2010. Ceci pour dire que nos contempteurs qui pensent qu’on a mis en place le CCRP parce qu’il y avait la crise, ont totalement tort. Ceci dit, le CDP, les partis de la mouvance présidentielle, la société civile, la chefferie coutumière et les chefs religieux, des représentants de l’opposition républicaine, ont pris part aux travaux du CCRP. Une partie de l’opposition n’y est pas allée, voyant des intrigues à tout coin de rue et pensant donc à un piège quelconque. Alors que si vous choisissez la voie démocratique pour gérer un pays, je ne vois pas d’autres formes de gestion que la concertation politique.

C’est l’invite à laquelle on avait convié les uns et les autres. Les concertations ont eu lieu. Nous sommes arrivés à des conclusions consensuelles et non consensuelles. Et comme le ministre d’Etat Arsène B. Yé, qui est chargé des réformes politiques, l’a dit, il est entendu que seules les conclusions consensuelles seront mises en œuvre lorsque le processus arrivera à son terme.

Le projet de révision de l’article 37 n’a pas obtenu le consensus des membres du CCRP. Le CDP, tient-il toujours à ce que l’article 37 soit de nouveau charcuté ?

Pourquoi parlez-vous de charcutage ? Une Constitution vit avec son temps et les choix politiques qui sont adoptés par le peuple. Si vous prenez des pays comme la France , les Etats-Unis, la Grande Bretagne , etc., la Constitution de ces pays a été révisée plusieurs fois pour tenir compte des aspirations des peuples. Le dernier
congrès ordinaire de notre parti avait adopté une position qui était favorable à la révision de l’article 37 de la Constitution. Nous avons défendu cette position. Le CDP était donc d’accord pour la révision de l’article 37 ; cependant, nous n’avons mis aucun diktat en avant. C’est une position tout comme celle de ceux qui étaient contre la révision de l’article 37 et que nous respectons.

Est-ce à dire que les débats sont définitivement clos sur l’article 37 ?

Les débats sont finis au niveau du CCRP. Mais il reste les assises régionales et nationales. Au cours de ces rencontres, les conclusions du CCRP seront exposées aux populations qui pourront aussi faire des observations et poser des questions de compréhension. A l’issue de toutes ces entrevues, seuls les points qui auront reçu le consensus seront retenus.

Le CDP tient-il toujours à ce que l’article 37 soit révisé ?

Nous avons exprimé notre position. Elle n’a pas été suivie par les autres. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas eu de consensus.

La rentrée politique de votre parti s’effectue après les déclarations fracassantes de l’avocat français Robert Bourgi sur cinq chefs d’Etat africains dont Blaise Compaoré, le porte étendard du CDP, qui auraient financé la campagne de l’ancien président français, Jacques Chirac, en 2002. Quelle est la réaction du CDP sur la question ?

L’Exécutif a déjà répondu à cette question. Le démenti est formel. Au niveau du CDP, nous nous étonnons que ces déclarations se fassent maintenant et par quelqu’un qui est censé être un avocat. Même si certains Français estiment qu’il n’a jamais plaidé et qu’il n’a été avocat qu’à 50 ans, notre avis est qu’un avocat ne peut pas faire de si graves accusations sans apporter de preuves. C’est absolument renversant, inédit, totalement anachronique et inacceptable. Nous nous en tenons à la déclaration de notre Exécutif.

Vous avez été ministre pendant plusieurs années. Vous ne l’êtes plus aujourd’hui, comment vous sentez-vous ?

Je vais très bien. Vous pouvez le voir sur mon visage. Je suis resté pratiquement 15 ans au gouvernement. Je suis très reconnaissant au président du Faso pour m’avoir fait cet honneur. Je pense avoir apporté ma modeste contribution et j’espère que les chantiers que nous avons commencés pourront se poursuivre au profit des populations burkinabè.

PROPOS RECUEILLIS PAR MORIN YAMONGBÉ ET JACQUES T. BALIMA

Fasozine

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Vos commentaires

  • Le 23 septembre 2011 à 06:25, par Tapsoba En réponse à : Alain B. Yoda : « Il n’y avait pas de fatwa contre Salif Diallo »

    Salif a transgressé les règles ,et pourtant les évènements de mars -avril 2011 lui ont donné raison.

  • Le 23 septembre 2011 à 07:15, par Viima En réponse à : Alain B. Yoda : « Il n’y avait pas de fatwa contre Salif Diallo »

    Salut,
    La question sur la jeunesse reste trop surperficielle. Je ne pense pas que prevoir une formation en deux jours et attendre 5 ans denote que l’on place la jeunesse au coeur de sa politique. Le Burkina Faso regorge un potentiel de jeunes prets a developper le pays mais hellas que pour suivre une formation professionnalisante , il faut bien avoir les sous. Pourquoi ne peut pas organiser des formations sur les nouvelles ouvertures d’embauche et permettre a ceux qui ont fait les etudes d’avoir d’autre debouchees et pour ceux qui n’ont pas fait l’ecole d’avoir des formations par exemple en maconnerie, couture, menuserie,...

    Il faut repenser la politique

    • Le 24 septembre 2011 à 01:11, par ladjikeletigui En réponse à : Alain B. Yoda : « Il n’y avait pas de fatwa contre Salif Diallo »

      qu’est ce que les burkinabé veulent en fin de compte ?quand on ne parle pas de la jeunesse on se plaind et quand on parle d’elle on dit que c’est inssuffisant.Bravo au CDP et a son porte-parole,Alain YODA qui merite bien son role.les reponses etaient claires,precises et concises.voila un monsieur constant et intelligent dont les Burkinabé devraient en etre fiers.meme si on aime pas le lievre,on doit reconnaitre qu’il court.

    • Le 24 septembre 2011 à 01:22, par ladjikeletigui En réponse à : Alain B. Yoda : « Il n’y avait pas de fatwa contre Salif Diallo »

      qu’est ce que les burkinabé veulent en fin de compte ?quand on ne parle pas de la jeunesse on se plaind et quand on parle d’elle on dit que c’est inssuffisant.Bravo au CDP et a son porte-parole,Alain YODA qui merite bien son role.les reponses etaient claires,precises et concises.voila un monsieur constant et intelligent dont les Burkinabé devraient en etre fiers.meme si on aime pas le lievre,on doit reconnaitre qu’il court.

  • Le 23 septembre 2011 à 09:49 En réponse à : Alain B. Yoda : « Il n’y avait pas de fatwa contre Salif Diallo »

    Mon oeil oui !!! C’est quoi une fatwa ??? C’est quoi une decision disciplinaire ???? Que Alain Yoda nous dise que la crise est profonde et on a besoin des acteurs de la 1ère heure... Article 37... Affaire BOURGI et les djémbé... Rentrée scolaire... et que sais-je encore. La barque prend de l’eau.Donc normal qu’on fasse appel à Gorba..

    • Le 24 septembre 2011 à 00:30, par ladjikeletigui En réponse à : Alain B. Yoda : « Il n’y avait pas de fatwa contre Salif Diallo »

      ehhhhhhh !!!!!!!il faut apprendre a lire entre les lignes.il n’a jamais ete question dans les reponses que salif diallo revenait.qu’est ce que tu appelles militant de premiere heure,si un parti est né pour grandir,donc pour recruter des militants.il ne faut jamais voir tout dans le noir, sache que s’il y a des inssuffisances dans ce pays, il y a aussi bien des acquis.demain tu prends la route depuis Dassasgho jusqu’a Pissy et tu feras le constat.il faut que l’opposition se battre à travers les urnes au lieu de compter sur les mutineries et autres marches.

  • Le 23 septembre 2011 à 09:55, par le libre penseur En réponse à : Alain B. Yoda : « Il n’y avait pas de fatwa contre Salif Diallo »

    Mon oeil oui !!! C’est quoi une fatwa ??? C’est quoi une decision disciplinaire ???? Que Alain Yoda nous dise que la crise est profonde et on a besoin des acteurs de la 1ère heure... Article 37... Affaire BOURGI et les djémbé... Rentrée scolaire... et que sais-je encore. La barque prend de l’eau.Donc normal qu’on fasse appel à Gorba..

  • Le 23 septembre 2011 à 10:01 En réponse à : Alain B. Yoda : « Il n’y avait pas de fatwa contre Salif Diallo »

    Belle intervention de yoda ! Mais sachez que vous avez trop longtemp laisse la jeunesse a elle même. J’aime mon pays et mon president. J’aimerai qu’il comprenne qu’il doit pas toucher a la constitution. Il faut qu’il parte en 2015 pour avoir une sortie honorable. Il ne faut pas qu’il se laisse aveugler par le pouvoir sinon le pays va bruler et il partira quand même. La crise que le pays a traverse est loin d’etre finie ; elle s’est juste calmee.

    • Le 24 septembre 2011 à 00:34, par LEMOUVOIR En réponse à : Alain B. Yoda : « Il n’y avait pas de fatwa contre Salif Diallo »

      Ce qu’a dit le Ministre d’Etat YODA sur la prise en compte de la jeunesse dans la vision du CDP est pure vérité. Cet homme, dans ses titres,grades et fonctions,ne sait pas mentir,n’aime pas les intrigues. Ce qu’il a dit dans l’interview,il le redirait dans son salon sans en changer une virgule parcequ’il pense ce qu’il dit ! Il n’a pas pour habitude de donner dans la langue de bois. Alors la jeunesse burkinabe peut se rassurer et se préparer à prendre toute la mesure de ses responsabilités pour empoigner son destin et participer à la rédaction des pages glorieuses d’un Burkina émergent car l’émergence que nous appelons de tous nos voeux ne peut se faire sans elle.

  • Le 23 septembre 2011 à 10:02, par un frère En réponse à : Alain B. Yoda : « Il n’y avait pas de fatwa contre Salif Diallo »

    Merci pour cette interview qui nous permet de prendre la mesure de la position actuelle du CDP dans le contexte politique nationale .
    J’avoue que j’ai été surpris de la qualité des réponses apportées par Monsieur Yoda. Je ne perds pas de vu le fait que ses propos doivent être pris avec des pincettes.
    Mais d’une manière générale je suis satisfait de l’entretien et j’espère que les dignitaires du CDP sont tous sur la même longueur d’onde.

  • Le 23 septembre 2011 à 10:58, par le riche En réponse à : Alain B. Yoda : « Il n’y avait pas de fatwa contre Salif Diallo »

    Camara Alain, même sans attendre les résultats des régionales et des assises nationales on peut déjà conclure qu’il n’y aura pas de consensus sur l’article 37 donc profitons des élections couplées de 2012 pour consulter le peuple sur la modification ou non de cet article. Le peuple est souverain et le pouvoir lui appartient. N’en déplaise aux vuvuzéla comme les Kôrô Yamyélé.

  • Le 23 septembre 2011 à 12:24, par gorgo En réponse à : Alain B. Yoda : « Il n’y avait pas de fatwa contre Salif Diallo »

    j’apprecie la pertinence des reponses du camarade Alain.
    elle sont claires et objectives.

  • Le 23 septembre 2011 à 12:29, par Soif de justice En réponse à : Alain B. Yoda : « Il n’y avait pas de fatwa contre Salif Diallo »

    bof on est fatiguer du cdp hein

  • Le 23 septembre 2011 à 12:34 En réponse à : Alain B. Yoda : « Il n’y avait pas de fatwa contre Salif Diallo »

    Une analyse de la psychologie de l’interviewé nous montre clairement que Salif Diallo est un problème pour ces gens. Loisible à lui de militer ou pas au CDP ; les mots et le doute qui les accompagne indiquent vraiment que l’on se prépare à la déchirure. C’est normal, comme Salif dit qu’il n’est pas un Yes-man, alors il faut se préparer à tout avec un type comme-ça.

    Un deuxième problème est celui de l’argent donné (je n’ai aucun doute la dessus) pour les élections françaises. Moi je suis contre l’idée que nos ressources servent à faire de telles choses ; mais on a tous tord car là n’est pas la question. Ce qui est important, c’est que chacun puisse reconnaître le problème qui le concerne. Et, dans la mesure où chacun s’occupe de ses problèmes, laissons au français de résoudre leur problème.

    Et pour ce qui nous concerne, on doit appeler Blaise, l’asseoir et lui demander pourquoi il a donné l’argent (je vous dis qu’il l’a fait). Si il nous dit que c’était pour régler des problèmes du Faso alors on va lui dire, Ah toi tu es malin ; félicitation, courage. On va tout de même lui tirer un peu les oreilles et lui dire prochainement, faut lui dire de faire barka pour diminuer.
    Je dis cela car il est ressorti qu’après les élections, certains pays ont vue leur dette envers la France totalement effacée. Alors peut-être que nous aussi nous avons eu des bénéfices.

    Si dans l’autre cas, Blaise a mis sa bouche dans les élections françaises pour après se maintenir au pouvoir avec l’aide de son filou d’ami Chirac ; alors là, Waï, nous on ne va pas accepter du tout. Ca c’est problème il eu comme ça.

    Mai si c’est les deux en même temps ; alors là je ne sais plus ; moi j’enlève ma bouche dans ça. C’est Bénéwendé et les autres qui vont faire cette bagarre. Lui Bénéwendé il connaît très bien hérisser ses moustaches pour ces sortes de bagarre.
    Donc, appelons Blaise l’asseoir pour lui demander d’abord. Et cette fois ci, il ne doit pas encore venir nous parler en parabole de Jésus comme pour l’article 37 et la possibilité de sa re-candidature. On se souvient qu’il avait même embrouillé Dieu et les ancêtres avec une réponse de faux type (Excuse moi koro, mais c’est la vérité).

    Autre chose, Blaise doit arrêter d’aller donner les scoops dehors. Nous aussi on a de bons journaux et de bons journalistes. C’est comme un chef de famille qui sort tirer ses meilleurs coups dehors. Alors il doit arrêter ça.

  • Le 27 septembre 2011 à 09:53, par yama En réponse à : Alain B. Yoda : « Il n’y avait pas de fatwa contre Salif Diallo »

    heeeeeeeeeeeeee Alain toi aussi je te respect beaucoup mais faut aller doucement !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 27 septembre 2011 à 19:11 En réponse à : Alain B. Yoda : « Il n’y avait pas de fatwa contre Salif Diallo »

    Des gens comme Yoda sont un danger public pour leur peuple. A commencer par leur village. Du RSI a la CNPP en passant par le PDP, l’ homme est peu credible. Mais il sert, et est utile a, un pouvoir use.

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