« Contribution du groupe parlementaire CDP dans la formalisation des propositions de réformes politiques et institutionnelles. » C’est le thème sur lequel se penchent les députés du parti au pouvoir à l’occasion de leurs deuxièmes journées parlementaires dont les travaux ont débuté le 22 septembre et prennent fin ce 23 septembre à Ouagadougou. Il s’agit pour ces parlementaires de réfléchir pendant ces quarante-huit heures sur la constitutionnalisation de la chefferie coutumière et la constitutionnalisation du genre. Si ces sujets font partie des propositions formulées par le Conseil consultatif sur les réformes politiques et que les réflexions se mènent toujours, le président du groupe parlementaire par intérim du CDP, Dieudonné Maurice Bonanet indique que leur devoir en tant que députés, est d’apporter leur contribution et se préparer en conséquence.

Le secrétaire général de la section du Kadiogo du CDP, Patrice Nikièma a relevé l’importance du thème qui cadre avec l’actualité au sortir de la crise que vient de traverser le Burkina. Ces journées vont aussi permettre aux parlementaires du CDP de préparer la prochaine session parlementaire prévue dans quelques jours. Cette session va examiner le budget de l’Etat pour l’année 2012 et dans ce sens, les députés vont échanger pendant ces journées avec le ministre de l’Economie et des Finances sur la règle d’or budgétaire que des pays européens encouragent d’inscrire dans leurs constitutions. Pour Patrice Nikièma, les sujets sur lesquels les parlementaires vont réfléchir traduisent la parfaite symbiose qui existe entre les élus du CDP et les aspirations du peuple et qui expriment leur volonté de poursuivre la mise en œuvre du programme du président du Faso, Blaise Compaoré.

Ce fut également une occasion pour ces députés de renouveler leur disponibilité à soutenir et accompagner le chef de l’Etat. Dieudonné Maurice Bonanet n’a pas manqué de lancer un pic à tous ceux qui avaient vite fait d’enterrer le parti majoritaire avec la grave crise que le Burkina a traversée. Pour lui, ils en ont eu pour leur frais.

Antoine BATTIONO

Le Pays