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MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

Publié le jeudi 15 septembre 2011 à 02h04min

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Le 12 juillet 2011, au petit matin, Alima, âgée de 34 ans, rend l’âme des suites de complications d’une césarienne survenue quatre jours plus tôt au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) du secteur n°30 de Ouagadougou. Une situation souvent acceptée et mise sur le compte de la fatalité. Mais à y voir de près, cela relève parfois de la négligence ou d’un manque de qualification du personnel soignant.

"Je la revois encore toute heureuse d’attendre un enfant", nous a confié l’un de ses anciens collègues de service. Il est 10h 53 mn le 8 juillet 2011 quand Alima met au monde, par césarienne ‘‘programmée’’, un bébé de sexe féminin, vivant. Poids de l’enfant : 3140 grammes. Après avoir reçu la visite postnatale du gynécologue aux environs de 12h, la jeune maman dont c’est la première grossesse, se plaint de frissons et de douleurs à la nuque mis sur "le compte de la climatisation ou des effets post-anesthésiques" par les infirmiers de garde du CMA du secteur n°30. Dans la soirée, les douleurs atteignent les membres et s’aggravent. Les infirmiers instaurent alors un traitement par quinine pour "paludisme probable".

Le 9 juillet, au matin, devant la persistance des douleurs, la baisse de l’audition et les vaines tentatives de joindre au téléphone le docteur qui a fait l’intervention, monsieur Coulibaly, le mari de Alima, va se résoudre à le rejoindre dans un cabinet privé (le cabinet W. situé non loin du CMA du secteur n°30) où la gynécologue a l’habitude de consulter les samedis matin -la patiente ayant déjà été consultée à cet endroit- M. Coulibaly est reçu vers 12 heures, et après avoir expliqué l’état de son épouse, il reçoit une ordonnance et un mot qu’il transmettra aux infirmiers de garde au CMA. Les produits (Novalgin, Eau distillée, Seringues, Vit. C) payés vers 13h à la pharmacie de garde Yennenga sont amenés immédiatement au centre médical.

L’infirmière de garde dit de "revenir vers 15h car un traitement antalgique avait déjà été administré le matin à la patiente". Sans assistance d’un quelconque personnel de santé, Mme Ouédraogo, accompagnante de la patiente, assiste, sans savoir que faire, à la persistance des douleurs avec transpirations profuses. A 15 h, le traitement est entrepris avec une prise de température. Selon Mme Ouédraogo, l’infirmière aurait dit "Pas bon mais probablement dû à l’effet des produits’’ et elle a conseillé de "boire chaud" et de "couvrir la patiente" face à la baisse de la température à 35°. Dimanche 10 juillet, au matin, apparition d’une dysarthrie avec changement de regard de la patiente et impossibilité de se tenir debout, d’avaler quoi que ce soit et une persistance des transpirations. Au vu de l’aggravation de l’état de la patiente, les infirmiers finissent par joindre la gynécologue au téléphone et une Numération de sa formule sanguine(NSF) est faite à la clinique Sandof. Alima est transférée à l’hôpital Yalgado vers 20h pour la suite de la prise en charge en service de réanimation.

Lundi 11 juillet. Poursuite des analyses sanguines avec indication de transfusion de plaquettes devant le taux effondré des plaquettes à 65 000 éléments/ml pour une normale de 150 000 éléments/ml. Alima décède le 12 juillet 2011 à 3 heures passées de 25 minutes. C’était son jour, et c’est la volonté divine, entend-on dire dans pareilles situations.

Dr Boulma Roland Kientèga : « Si la mortalité maternelle flambe au Burkina, je pense qu’il y a une bonne partie que nous pouvons mettre sur le compte de la négligence » (Ph. Aïcha Traoré)

Pourtant, le Dr Boulma Roland Kientèga, consulté dans le cadre de l’écriture de cet article, affirme sans détours que « si la mortalité maternelle flambe au Burkina, une bonne partie est imputable à la négligence ». Il ajoute que "tout le monde médical est au courant de tout ce qui se passe en ce qui concerne ces médecins qui salissent la profession".

Les formations sanitaires manquent de tout et y pratiquer les soins devient quelque fois une prouesse mais cela ne doit en aucun cas justifier ce qui est arrivé à Alima et certainement à tant d’autres mamans. Vaines tentatives de joindre la gynécologue après l’intervention. Pour son transfert à Yalgado, il a fallu attendre une ambulance équipée en oxygène pendant plus de trois heures d’horloge. Aucun médecin de garde au centre médical pour intervenir quand la patiente souffrait. Une situation fréquente, selon des témoignages d’infirmiers qui disent être souvent des souffre-douleur. Approché, un infirmier du CMA ayant requis l’anonymat explique : « Il y a un sérieux problème avec les malades privés. Si tu interviens et qu’il y a des complications, tu as des ennuis avec le médecin traitant. Si tu ne fais rien, les proches des patients t’accusent de non-assistance. Que faire si le docteur est injoignable ou s’il ne décroche pas quand on l’appelle ? »

Sauf que pour le cas de Alima, quand la température a chuté, samedi, à 35°, ce qui constitue un signe d’état de choc grave devant faire courir le personnel sanitaire à droite et à gauche, les infirmiers de garde répondent simplement "c’est pas bon mais ça doit être l’effet des produits, elle n’a qu’à boire chaud et se couvrir, ça va aller".

Ça n’ira pas du tout, aurait-on pu leur rétorquer

S’il est admis dans nos cultures que "c’est Dieu qui donne" et "c’est encore lui qui reprend", il est flagrant qu’au moins la non-assistance à personne en danger et la faute professionnelle peuvent être retenues contre le personnel médical en service ce jour au CMA du secteur n°30.

Le plus grave, c’est qu’au vu des consultations prénatales effectuées auprès de la gynécologue (la même qui a fait l’intervention), on observe la mention -en rouge- antécédents médicaux HB SC drépanocytaire. Ce qui a impliqué un suivi plus régulier de Alima. Finalement, c’est dans son cabinet privé non loin du CMA que la gynécologue a reçu le mari de la défunte pour délivrer une ordonnance et un mot pour l’infirmier de garde. La décision de transfert a été prise le dimanche matin, après que la famille de la défunte s’est résolue à contacter un ami médecin, Dr Francis Ouédraogo, qui s’est déplacé -sur place au CMA du secteur n°30- et a constaté que la nouvelle maman était dans un coma ‘‘vigil’’. ‘’Et je pense qu’il faut un minimum de bagages pour reconnaître un coma vigil‘,’ affirme Dr Ouédraogo, qui déplore, par ailleurs, l’absence du médecin de garde et "le manque de tout, même du minimum comme l’oxygène" dans la maternité.

Dr Francis Ouédraogo : « Ce ne sont pas tous les médecins et tous les gynécologues qui manquent de conscience professionnelle » (Ph. Aïcha Traoré)

Il dit avoir été choqué qu’un tel tableau clinique se retrouve dans une structure sanitaire sans la présence de personnel qualifié en la matière. En formation pour l’obtention d’un D.E.S de chirurgie infantile de l’université de Cocody (à Abidjan en Côte d’Ivoire), Dr Francis Ouédraogo, pour avoir lui-même travaillé longtemps au Burkina Faso, dans un service de gynécologie-obstétrique, rassure que « ce ne sont pas tous les médecins et tous les gynécologues qui manquent de conscience professionnelle ». Bien au contraire, dit-il, beaucoup travaillent très consciencieusement et donnent le meilleur d’eux-mêmes malgré le sous-équipement de nos hôpitaux.

A propos de ce déficit en équipements adéquats dans les structures sanitaires publiques, il va falloir que les autorités politiques sanitaires concrétisent leurs ambitions dans l’espoir de voir une réduction significative de la mortalité maternelle et infantile néonatale. En effet, il y a des limites à la pauvreté : équiper 20 lits au service de réanimation de l’hôpital Yalgado, c’est dans nos moyens ! Doter les maternités de consommables en quantité suffisante, ce n’est pas non plus hors de portée. C’est le coût à supporter pour réduire le nombre de ces femmes burkinabè qui meurent à la manière de Alima en donnant la vie.

Dans un communiqué de presse de la Direction de la communication et de la presse du ministère de la Santé, paru dans le quotidien Sidwaya du 2 août 2011, on peut lire que "tout décès maternel dans les formations sanitaires fait l’objet d’un audit pour situer les responsabilités". Comment comprendre alors qu’une césarienne programmée chez une jeune femme (34 ans) avec des antécédents médicaux -HB SC drépanocytose- devant nécessiter et ayant nécessité ‘‘un suivi régulier et rigoureux’’ se solde par des négligences aussi graves ? Doit-on mettre ce décès sur le compte de la fatalité et amender des professionnels inconscients, voire incompétents, qui sèment la désolation dans les familles ? Le fait que l’exercice de la médecine ne nourrisse pas convenablement son homme au Burkina ne doit pas ôter à nos médecins ce minimum de conscience professionnelle qui doit sous-tendre ce noble métier qui nécessite de celui ou celle qui l’exerce, un minimum d’humanisme et de vocation. Alima, avant de sombrer dans le coma, a demandé aux proches qui étaient à son chevet : « Appelez ma gynécologue ». Cet article se veut un appel à tout le personnel de la Santé au respect de leur serment pour que la venue d’un nouveau né reste un événement heureux.

Aïcha TRAORE


Fatalité ou négligence ?

Il y a quelques semaines, a eu lieu le lancement de la campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle. Mais a-t-on souligné la part importante des fautes professionnelles et des négligences diverses dans cette tragédie ? A cette occasion, la représentante résidente de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Djamila Cabral, a salué les efforts soutenus du gouvernement burkinabè tout en relevant les défis qui restent à relever pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement, notamment dans son volet réduction de la mortalité infantile et maternelle néonatale.

Ce sont, a-t-elle dit, entre autres, l’amélioration de la qualité des soins et la lutte contre l’inégal accès aux services sociaux de base. A la même occasion, le ministre de la Santé, Adama Traoré, a invité les acteurs à œuvrer pour des actions concrètes en vue de fournir aux femmes des soins adéquats et de qualité. Vivement que tous s’engagent ! Des témoignages, on constate avec amertume que le cas regrettable de Alima n’est pas un cas isolé résultant d’une erreur fortuite.

Ce cas s’inscrit malheureusement dans une longue liste de décès dus à l’erreur, une faute ou à diverses négligences humaines et professionnelles.

Si, à cela, on ajoute les problèmes techniques et si l’on prend en compte la situation au niveau national, c’est un phénomène qui est peut être statistiquement non négligeable. Il faudra multiplier les actions de conscientisation et de sensibilisation de la population sur leurs droits (et devoirs) face aux fautes professionnelles dans la pratique de la médecine au Burkina Faso.

Cela inclut naturellement les rapports entre le personnel soignant et les patients, car, dans les structures sanitaires, des femmes enceintes se disent "brutalisées, insultées et terrorisées" par certaines sages-femmes.

Il est opportun que des émissions télévisées et/ou radiophoniques largement diffusées sur la question soient réalisées pour mieux communiquer et soutenir cette lutte contre ce qui s’apparente à tout sauf à la fatalité. Les organisations féminines de la société civile ont, là, une bataille qui vaut la peine d’être menée et gagnée. Pour ceux qui sont dans le corps, l’Ordre des médecins pourrait organiser des séminaires sur la question à l’intention du personnel, notamment les aides-soignants.

La pratique de la médecine doit rester un don de soi avant toute considération économique. Don de soi qui doit aussi s’observer dans les autres métiers pour un Burkina émergent. Ceux qui ne peuvent pas obéir à cela dans le cas de la médecine doivent exercer un autre métier. Le temps est venu, pour les autorités et la société entière, d’arrêter d’entourer ces actes d’impunité et de les mettre sur le fait de la volonté divine, car certains médecins abusent de la confiance des patients.

Aïcha TRAORE

Le Reporter

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Vos commentaires

  • Le 15 septembre 2011 à 05:39 En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Il faut que quelque chose se fasse au CMA du secteur 30. C’est toujours des femmes qui perdent leur vie de cette meme facon labas. Et c’est tjrs cette Gynecologue indisponible ! Elle ne decroche jamais son tel ! Tu vas vomir un jour le sang des femmes que tu es entrain de boire !

    • Le 15 septembre 2011 à 17:09, par ZEUS En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

      Toutes mes condoléances à la famille éplorée.
      Encore un cas de négligence du personnel.
      Quand on analyse, une femme enceinte très bien suivie pendant sa grossesse décède 05 jours après son accouchement et dans une souffrance inimaginable.
      Nos autorités ne se soignent pas dans les CMA, alors quant on parle de meilleur condition de travail, ils ne savent pas de quoi il s’agit. Pour eux, faire accoucher une femme, c’est trop simple pour qu’on investie dans du matériel, « qu’elle s’asseye et pousse, pousse, pousse et pousse » et un petit ciseau pour couper le cordon ombilical, un peu de coton pour nettoyer la maman et le bébé, puis on peut les libérer.

      Nos centres souffrent de grave manque de matériels. Le minimum existe, mais existe pour les cas ou il n’y pas de problèmes ou de complication. Nos centres sont bondés en majorité d’incompétents, des simples agents jusqu’ aux chefs.

      Les centres de formations ENSP, ne disposent pas de plus de matériels que les centres médicaux où ils viendront s’exercer. Alors on forme plutôt des agents à venir tâtonner et faire leur expérience dans nos hôpitaux, et cela aussi dans des conditions de travail plus dégradée que celles dans laquelle ils ont été formés.
      Et même quant quelque responsable des centres ont le courage d’interpeller leur hiérarchie pour l’acquisition de matériels, ils ne sont presque pas écouté, et même quand ils le sont, on leurs dit d’attendre le budget de l’année prochaine. En ce moment, la population continue d’aller mourir à l’hôpital. Nos autorités se fou de nous.
      Comme le chef de l’état est en train de faire le ménage dans l’armé, tous les secteurs doivent passer sous sa loupe, comme le cas très très important de la santé. Hôpital BLAISE COMPAORE s’est bien, et je suis sur que rien ne manquera là-bas. Mais ce n’est pas le seul hôpital du BURKINA. Reste donc à bien équiper les anciens hôpitaux et centre médicaux
      .
      Mon DIEU, qu’est ce que le gouvernement attend pour :
      Equiper les centres de formations ENSP,
      Offrir des stages pratiques non sélectifs des agents en fin de formation et me en fonction dans des hôpitaux hors du pays.
      Revoir le contenu même des formations données dans les ENSP.
      Equiper tous les centres médicaux en matériels suffisant pour permettre aux agents compétant de bien faire leur travail.
      Ca ne sert à rien de remplir les hôpitaux d’agent de santé si la majorité n’a pas le niveau requis. Bien tamisé ces agents qui sortent des salles de formation et même les suivre comme dans l’armé. C’est la vie du peuple qui est en danger quand nous n’avons pas de bon médecin et agent de santé dans nos formations.

      Aussi, il n’est pas normal qu’un médecin de garde ou pas soit injoignable sans raison valable.

      C’est tout un système qui ne fonctionne pas bien et nos autorités doivent s’interroger sur leur procédure à doter le Burkina des moyens conséquents pour une meilleure santé de tous.

      Signé :
      Celui qui ne veut pas mourir à l’hopital

    • Le 15 septembre 2011 à 18:16, par L’oeil du cyclone En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

      Merci Mme pour votre article concis, sobre et surout objectif. Je vous exhorte à continuer dans vos recherches. Vivement que d’autres personnes suivent vos pas pour un burkina émergent et plus démocratique .

      Je suis choqué par cette histoire rocambolesque. Je commence par dire merci au journaliste auteur de cette enquête, qui par cet ecrit dénonce cette gynecologue, irresponsable,malhonnête,indigne,avec des pratiques nulles et non avenues. Pouvons nous admettre qu’un médecin, Docteur de surcroit qui est en intime connexion avec sa propre raison raisonnable continue de tuer nos soeurs, nos tantes, nos mères ????? Pouvons nous admettre des médecins qui ignorent la déontologie du métier ? Pouvons nous continuer à admettre ces genres de comportements et pratiques dans notre société ?

      Que nos autorités prennent garde, car la population ne peut plus cautionner l’impunité, l’injustice, et tous ces maux...
      Que Blaise Compaoré prenne ses responsabilités car il y’a certains comportements qui se sont accentués sous son reigne. Qu’il soigne le burkina qu’il dit tant aimé de ces maux. Qu’il s’attend à une révolte des burkinabè car on n’est plus dans un régime d’oppression.

      J’appel à toute les personnes de bonne foi, de bonne moralité de continuer à dénoncer de telle pratique. On ne peut envoyer notre argent dans des djembés pour financer les campagnes politiques des occidentaux et délaisser le peuple dans la souffrance.

    • Le 15 septembre 2011 à 18:27, par oumarou zoetaba En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

      je suis ecoeuré par ce qui est arrivé à Feue Alima. c’est deplorable. la vie est sacrée et nous devons preservé toute vie et à tout prix. Lorsqu’on a pas envie soit meme de mourir quand on prend toutes les precautions pourquoi la mort d’une autre personne ne nous touche pas ? Ici il s’agit d’une question d’insensibilité face a autrui,de négligence couronnée d’une incompetence. Certains agents de santé ont le coeur "dure" et d’autres s’adonnent trop à la routine et à l’argent. La routine est un piége pour le medecin car chaque malade à traité est un cas particulier donc toutes les precautions et une disponibilité sont requises pour mener a bien la prise en charge du malade jusqu’à la guerisson. A lire ce recit je dirai que le service du Dr charlemagne ouedraogo (si c’est toujours lui le chef de service de gynecologie du CMA du 30) est mal organisé.vraiment beaucoup de morts dans nos hopitaux sont imputables aux agents de santé sans distinctions.
      navré pour mr coulibaly. Qu’elle repose en paix.Si cette femme etait la soeur de la gynecologue elle ne mourait pas.qu’elle prenne acte de son forfait si elle a la chance de ne pas etre traduit en justice.
      un etudiant de medecine

  • Le 15 septembre 2011 à 08:09, par nikouspasômayé En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    C’est horrible et triste. La faute est à celui qui couvre ces médécins inhumains et encourage la privatisation de la médécine pendant que les CMA et hopitaux manquent de médécins.
    Que Dieu sauve les pauvres malades du Faso !

  • Le 15 septembre 2011 à 08:19, par KERMOS En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Hey mes parents preparez vous car jour est proche (le prochain soulevement au burkina faso ne sera pas les codos ou commercants ca sera l’ensemble de la societe )Il y a quelque semaines a bobo maternite du secteur 21 a ouaga cma du secteur
    30 toutes des fautes professionnelles qui merite des licenciements surtout le DR QUIQ se permet de prescrire l’ordonance sans voir le malade est un acte criminel les autorites doivent agir pour arreter ses pratiques soit opter pour le prive ou le public.Quand c’est le post du de mr blaise qui est menace on licencie les coupales mais une femme post-chirurgie c’est le sort de dieu .OU est SIMON le maire de ouaga pourquoi il n’a dit quand les codos le frappaient que le sort de dieu .Mes condoleances a la famille eploree mais combien de fois on va dire ca ? Chaque jour,semaine,mois
    que dieu protege L’AFRIQUE QUI REGRESSE
    KERMOS SAWADOGO

  • Le 15 septembre 2011 à 09:28, par LY En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Je suis très satisfaite et fière des réactions du Dr Boulma et du Dr Ouédraogo. Cela démontre que les choses vont changer.
    Mortalité maternelle, mortalité maternelle et dire que ceux qui en parlent sont souvent responsables de la plus part des cas, à cause de leur irresponsabilité et leur manque de respect de la vie humaine et même du mépris. Heureusement la jeune génération de médecins sont des personnes compétentes et qui font leur travail professionnellement et même souvent au dé là à cause de leur considération de la vie humaine. Plus jamais cela au Burkina !!!! Bravo à mes deux frères !!!

  • Le 15 septembre 2011 à 10:14, par Pawalmdékiswendsida En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Votre article est très poignant et je pense qu’il est temps que beaucoup sortent de leur mutisme pour que le système sanitaire de notre pays fasse un bond qualitatif. Le cas d’Alima n’est qu’une goute d’eau dans la mer. Si beaucoup d’hommes et de femmes devaient témoigner, ce sont des livres qu’il faudra écrire sur la négligence caractérisée des médecins et infirmiers/infirmières. Ma femme m’a toujours dit, "je préfère rencontrer un infirmier lors de mes accouchement qu’une infirmière qui passe tout le temps à t’insulter et à te laisser souffrir". A son dernier accouchement en Février 2011 à Saint Camille, ma mère qui était présente n’a cessé plusieurs semaines après de la féliciter et d’insulter une infirmière qui particulièrement se moquait de sa souffrance jusqu’à ce qu’elle constate que l’enfant sortait seul. Par ailleurs, ladite infirmière a même laissé une aiguille dans son ventre après suture. Il a fallu plus d’un mois plus tard pour s’en rendre compte que les douleurs persistantes n’étaient pas pour rien. ET c’est sur insistance de ma femme qui était convaincue que quelque chose est restée dans son ventre que le médecin l’a consultée. Ahuri devant le résultat (une longue et grosse aiguille dans le ventre), le médecin a versé dans des excuses infinies.
    Comment expliquez-vous une telle négligence de la part de ceux qui doivent veiller sur la santé des populations ?
    J’ai juré que ma femme n’accouchera plus ici au Burkina Faso. Je trouverai les moyens de l’envoyer ailleurs où des hommes et des femmes travaillent sérieusement pour qu’elle accouche dans la sérénité si non on me l’enlèvera avec ces agissements inqualifiables.
    Je pense que pendant longtemps, on a toujours accusé le bon Dieu "de donner et reprendre" pour rien. Ce sont nos amis, parents, frères en charge des questions sanitaires qui aident à tuer/faire mourir certains de nos proches.

  • Le 15 septembre 2011 à 10:19, par waricotèsongoyalo En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Alors les autorités du ministère de la santé doivent ouvrir l’oeil sur ces types de comportements néfastes des agents de santé : Médecins-sage-femmes-accoucheuse brevetées évoluant dans le secteur de la Gynécologie.
    un interlocuteur interpellait il n’y a pas longtemps les autorités du ministère de la santé sur les responsabilités de management et de gestion des structures de santé . Tout simplement il n’y a pas un organe administratif regardant sur ces pratiques hospitalières. ces mêmes structures hospitalières sont sous la responsabilité des praticiens qui eux mêmes ne peuvent rester au sein de la structure là où ils exercent, la plupart des praticiens consacrent plus de 90% de leur activités professionnelles dont les salaires et primes sont supportés par le budget national pour se retourner dans les structures de soins privées et y consacre nuits et jour au service des structures privées dont l’état devrait revoir les modalités d’exercice de ces praticiens du public dans le secteur du privé. Ou l’on exerce dans le public ou l’on exerce dans le privé.Au CSPS du secteur 25 de Ouagadougou, une femme perdait la vie, quelques jours plu tard, la maternité Sylla de bobo était en feu pour cause de décès d’’une parturiente et cette semaine c’est encore et encore dans les services de gynécco du CMA du secteur 30 que la Femme perdait la vie Mais quand même où allons nous avec ça
    Plus rien ne sera pardonné si une femme venait à perdre la vie pour une faute professionnelle assez grave comme le cas de la jeune femme Alima. Appelez ma gynécologue Mais où était la gynécologue pour ne pas venir urgemment au secours de cette jeune femme
    L’état doit y réfléchir et naturellement le personnel médical doit aussi se coller au serment d’Hippocrate sève de leur amour pour les métiers qu’il exercent
    A bon entendeur salut

  • Le 15 septembre 2011 à 10:34, par Un frère en Christ En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Merci pour cet article. vous savez, il y’a deux choses qui amènent les hommes a bien se comporter : la crainte de Dieu et la crainte de la sanction. Et comme la plupart des hommes n’ont aucune considération pour Dieu, il faut mettre en place un système de sanction qui fonctionnent efficacement. Aussi, il faut que le peuple prenne conscience de ses droits (aussi de ses devoirs). Il faut dire à ceux qui nous gouvernent qu’on ne peut plus accepter que tout manque dans nos formations sanitaires (et autres services). Alors qu’on continue à renouveler les véhicules des ministres et autres et à les mettre dans tous les conforts à coup de dizaines millions.

  • Le 15 septembre 2011 à 10:35, par houssouhon En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Paix à l’ame de Alima ! et bravo madame pour cet excellent article qui dépeint malheureusement une situation réelle. En attendant que Dieu se charge de donner à chacun sa récompense par rapport aux actes qu’il pose en faveur ou au détriment de son semblable, l’Etat doit prendre ses responsabilités afin qu’en lieu et place d’un audit en cas de décès d’une femme en voulant donner la vie, une enquête soit menée de façon systématique pour établir les causes réelle du malheur.
    Que Dieu bénisse le Burkina !

  • Le 15 septembre 2011 à 10:56 En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Monsieur le PM et le Ministre de la santé, SOS !!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 15 septembre 2011 à 11:19, par wendbenedo En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Vraiment regrettable que cela se soit passé au CMA du secteur 30 dans le service où officie le Dr Charlemagne Ouedraogo qu’on ne presente plus, lui qui est cité à l’IMT d’Anvers comme le sul medecin africain qui a eu à conduire une grossesse extra-uterine à terme ! lui aussi qui a rassemblé des distinctions et non des moindres ! je peux me tromper ! peut-être que le Dr Ouedraogo n’etait pas là quand tout ceci se produisait ou qu’il n’est plus en service à la maternité du secteur 30 ! Cela relance encore l’opportunité pour nos medecins de transferer leurs consultations privées dans les hôpitaux publics !! ainsi si c’etait le cas on ne souffrirait pas pour chercher la gynecologue traitante ! c’est peut -être le seul avantage de cette mesure du ministère qui voulait donner des plages de consultations privées aux medecins dans les CHU !
    Reposez vous en paix madame et que la terre du Faso vous soit légère !

    • Le 19 septembre 2011 à 16:45, par ETK En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

      je ne penses pas que le docteur Ouedraogo charlemagne était present, je connais personnellement ce monsieur pour avoir été suivie par lui lors de ma première grossesse et je peux dire que ce monsieur est conscient et aime son metier ! bref le mal est fait certe mais il ne doit pas resté impuni car la gynecologe en question qui s’appel docteur Liliou sabine n’est pas a son premier acte et il faut que ça cesse ! même a mon ennemi je ne demanderais pas de se faire suivre par cette dame sans coeur en cas de grosesse ! accoucher seul est plus salutaire que de se faire suivre par un tel demon ! elle va payer tôt ou tard pour ce qu’el a fait car même si les humains n’y peuvent rien pour l’instant Dieu agiras en temps opprtum !
      Paix a l’ame de la defunte

  • Le 15 septembre 2011 à 11:41, par Pépé En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Bjr
    Dans l’article, le médecin parle de plateau technique. En clinique, c’est pas mieux mais ils y sont sont. Aussi on n’a pas besoin de plateau technique partout. un malade a souvent besoin d’une simple visite de son medecin traitant et non des consultation au téléphone.
    Pour moi, il faut que l’on reglemente les consultations des médecins. S’ils doivent vite expédier 20 malades à l’hopital alors que le même jour en clinique il en consulte 80 c’est une derive. Alors qu’il fasse une consultation de 80 à l’hopital.
    Ou alors lui dire qu’après avoir consulté 20 patientes, il n’a plus la lucidité pour en consulter d’autres même en clinique mais il a droit à un repos bien meriter pour recharger les batteries

  • Le 15 septembre 2011 à 11:47, par Yéti En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Et dire que la regrettée avait mis les moyens pour se faire suivre en privé par cette gynéco que se révèle finalement son "assassin". Si ce n’est pas du braquage que nous font certaines cliniques, ça y ressemble : Prendre ton argent et te laisser mourir.
    Dans les cliniques toute personne qui y est admise pour deux jour ne ressort pas avec moins de 200 000 francs de facture à payer pour des examen de complaisance, l’administration de médicaments non absolument nécessaire et surfacturés, la facturation des interventions des infirmiers et médecins qui ont à peine jeter un regard sur le malade.
    Tout ça n’est pas suivi d’engagement quelconque de la clinique. Dans le cas de la pauvre dame regrettée, la brave gynéco a eu comme un permis de la massacrer sans compte à rendre. Notre santé n’est pas assurée.
    Mon grand père, féticheur, guérisseur faisait autant et c’est la survenue de tels actes qui nous ramène vers eux.
    Occasion pour moi de dire Bravo au personnel en campagne ou tout le monde se connait. Les agents de santé y font de leur mieux peut être parce qu’ils sont responsables devant un cercle de personnes qui les connaissent et qu’ils connaissent.
    Enfin, la réalité est surtout liée à la névralgie du secteur santé ou les conséquences sont une vie ôtée. Dans d’autres domaines il y a plus de dégâts mais non directement associés à l’acte : Ainsi une mauvaise politique peut entrainer un décimation d’une population par la famine, la disette(manque d’eau), les graves accidents de la circulation ;
    Dites vous que les accidents de la circulation düs aux mauvais état des routes, aux endroits dangereux non balisés, aux comportements irresponsables de certains conducteurs, ont tous un responsable qui reste impunie.

  • Le 15 septembre 2011 à 11:55, par fissoni En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    << Appelez ma gynécologue >> j’espère que cette phrase sera graver à jamais dans la tête de cette gynécologue qui a négligé cette dame jusqu’ à la fin de sa vie.Mais ne vous étonnez pas cette gynécologue a déja oublié on la verra sans doute dans les rues de ouaga continuer la belle vie.mais dieu ne dort pas.
    Que ALima repose en paix et que dieu apaise le coeur meurtri de sa famille.Il faut que l’Etat commence à agir maintenant car trop cest trop.Si le mari etait ministre, député ou un membre du gouvernement ,la gynécologue n’allait pas bouger d’un mètre.Elle allait meme dormir au chevet de Alima.Mais hélas.

  • Le 15 septembre 2011 à 12:04, par Sidabou En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    salut ! j’ai faillit perdre la vie à ce même centre qui est le CMA du 30 par accouchement ; 3 jours de travail, de souffrance, j’étais obligée de demander qu’on me fasse la césarienne et la sage femme de me répondre qu’au moment où je recevais le plaisir elle n’y était pas.

    La maman était obligée de voir la sage femme pour lui payer afin qu’elle s’occupe de moi jusqu’à l’accouchement et elle est parti juste après en me confiant à un monsieur du bloc qui m’a mal fait la suture. j’ai failli perdre l’usage de mes membres inférieurs, j’ai un mal de dos terrible maintenant et jusqu’à présent je ne peux rien faire, mes fesses me font tellement mal que j’ai de la peine pour m’asseoir, des maux que je n’avais pas avant l’accouchement.

    Quand j’entends une femme qui dit qu’elle veut accoucher au CMA du 30 j’ai de la peine pour elle. Je suis à mon premier accouchement et j’ai faillit y perdre la vie

  • Le 15 septembre 2011 à 12:10 En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Toutes mes condoléances à la famille éplorée. Je pense qu’on devrait commencer au BF à porter plainte pour ce genre de cas.

  • Le 15 septembre 2011 à 12:12, par TAO En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Sincèrement, je me demande ce que veulent vraiment nos agents de santé. Et le serment d’Hypocrate ? Ce serait pas mieux de rester dans nos anciennes pratiques où nos grand-mères accouhent nos femmes avec beaucoup de respect, de considérations et d’aimabilité ? Et en plus avec elles, toute complication de grosse a une cause, donc un remède. Sinon ces médecins font finir nos femmes. Dans tous les cas, ça ne change pas la donne ; les femmes meurent plus avec ces agents qu’avec nos grand-mères et en plus elles sont maltraitées. Qu’une enquête soit menée pour sanctionner ces agents s’ils sont coupables, car plus rien ne sera comme avant "dit l’autre". Justice et encore justice, la population a soif de cette justice. A Bobo, des gens se plaignaient qd on a mis à feu la maternité, mieux vaut de ne pas avoir une maternité que d’en disposer avec des agents irresponables et assassins. La négligence(cas le plus fréquent et le plus grave) et le manque de professionalisme sont les pratiques quotidiennes de nos agents de santé ; hors toute faute médicale doit être sanctionnée et punie conformément à la législation en vigueur. Ils peuvent se renseigner auprès du médecin du regreté Michoel Jackson et en tirer des lécons. On est fatigué maintenant, que nos agents de santé prennet leurs responsabilité, sinon c’est la population qui prendra sa responsabilité. En bon entendeur, salu.

  • Le 15 septembre 2011 à 12:14, par Passak En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Ecoeurée Ecoeurée Ecoeurée....
    Donnez nous le nom de cette gynéco pour qu’on l’évite !!!
    On dirait qu’a force de voir la douleur & la souffrance nos personnels de la santé sont devenus totalement insensibles et du coup incapables de faire la différence entre les situations nécessitant une intervention d’urgence et les autres.
    Même si tu trouve que tu es mal payé, que tu souffre, que que que... tu reste un être humain !
    Dans toutes les religions la principale attitude pronée est l’amour du prochain, comment donc regarder une personne "crevée" sans être touché parce que tu es aigre ???? Attention vous devenez des monstres !!!!
    Mais la population aussi commence a ouvrir l’oeil et les "Dieu a donné Dieu a repris" sont entrain de finir....

    Je suis de plus en plus convaincue qu’on ne pourra jamais s’en sortir.... J’ai peur pour l’avenir de nos enfants...

  • Le 15 septembre 2011 à 12:29, par GH En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    C’est vraiment regretable d’assister une fois de plus à un décès évitable.Surtout quand nous nous rendons compte que la culpabilité de ceux qui sont sensés conserver la vie, soulager la souffrance et promouvoir la santé, sont ceux là mêmes qui inspirent le plus la crainte de la population ;pourkoi ca ?
    J’ai beuacoups apprécier la déclaration du gouvernement à la suite des évènement de la maternité sylla sanou de bobo:investiguer dans la hierarchie pour situer les manquements et sanctionner à la hauteurs des forfaits.
    Seulement, à l’analyse, je crois que le gouvernement devrait être le premier à être sanctionné :
    - contingentement des effectifs en médecine
    - banalisation de la formation des para médicaux à l’ENSP
    - laxisme dans la gestion des ressources humaines (tolérance des absentéismes, doubles emploi) ;
    etc..
    Il sera facile pour nous de nous en prendre aux feuillages de l’arbre mais ca ne resolvera pas le problème. Nous avons de bons textes, de bonnes théories d’organisation des services et les ressources humaines adéquates actuellement pour faire le travail pour le bonheur des populations, j’en suis sûr et je sais de quoi je parle par ce que je cotoie ce personnel. Seulement il faut les mettre là où il faut et travailler à les y fixer.
    Combien sont ils à être affectés au CMA du 30 sans une intervention ?
    bien malin qui saura me le dire !
    travaillons !

    • Le 15 septembre 2011 à 16:42 En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

      En fait une fois encore un autre deces maternel dans nos structures de sante.Personnellement nos structure se lanceront dans les OMD lorsque l organisation pyramidiale de la sante au BF va mettre l homme qu il faut à la place qu il faut:comment un infirmier se retrouve a la place d’une SFE ou d’un ME dans un CMA
      Comment des infirmiers d etat sont nommes adjoint des infirmiers brevetes dans certains districts sanitaires
      Pourquoi des medecins chefs nomment des AIS des IB comme ICP
      Il faudra que les DRS controlent leurs MCD.
      Toutes mes felicitations au ministres de la sante pour ses tournees mais il sera mieux de faire des visites surprises innopines. N oublions pas de former les agents du CMA et CHR

    • Le 15 septembre 2011 à 18:28 En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

      En fait une fois encore un autre deces maternel dans nos structures de sante.Personnellement nos structure se lanceront dans les OMD lorsque l organisation pyramidiale de la sante au BF va mettre l homme qu il faut à la place qu il faut:comment un infirmier se retrouve a la place d’une SFE ou d’un ME dans un CMA
      Comment des infirmiers d etat sont nommes adjoint des infirmiers brevetes dans certains districts sanitaires
      Pourquoi des medecins chefs nomment des AIS des IB comme ICP
      Il faudra que les DRS controlent leurs MCD.
      Toutes mes felicitations au ministres de la sante pour ses tournees mais il sera mieux de faire des visites surprises innopines. N oublions pas de former les agents du CMA et CHR

      • Le 29 septembre 2011 à 13:19, par Wendpang En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

        Bonjour,

        C’est vraiment triste de constater des cas malheureux dans nos formations sanitaires. Le cas d’Alima n’est pas isolé.Chaque jour dans le pays des hommes intègres(on devrait dire"désintégré),lésion sont les malades qui meurent de suite d’erreurs médicales et surtout de négligence. Le plus souvent, il ne s’agit pas d’ incompétence mais plutôt d’affairisme , de nonchalance et de manque de compassion. Je suis dans le domaine et je sais de quoi je parle. Pour les postes de responsabilité accordés à certains IB avec un IDE suppléant, je crois qu’il faut regarder les choses en face.Quand un IDE vient nouvellement de l’ENSP sans expériences,comment voulez vous que ce dernier dirige mieux le CSPS.Il très fréquent de voir des IB qui dirigent mieux des CSPS que des IDE.Une fois de plus,il ne s’agit pas de niveau ou de compétence mais d’individu. Aujourd’hui,si le pays souffre à tous les niveaux,c’est que personne ne veut plus consentir le moindre sacrifice pour personne à moins d’avoir un intérêt quelconque ou une relation particulière avec la personne concernée. Que Dieu change le cœur des hommes pour un BURKINA meilleurs.

  • Le 15 septembre 2011 à 12:36, par nel31 En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    bonjour
    Au CMA du 30 c’est du n’importe quoi rien que dans la matinée du 12 je suis allé avec une malade on nous a fait attendre au moins 2h sans soin et quand on voulait avoir des renseignements une infirmière nous à fait savoir que ici c’est elle qui commande de même sous nos yeux est arrivée un jeune qui souffrait d’une crise de drépanocytose il à due attendre plus d’1h de temps il fallait ce ces parents appel un médecin pour que celui ci vient et qu’on puisse s’occupe de le lui vraiment soyons sérieux j’appel le ministre de la santé nos hôpitaux n’a pas de suivi comment voulez vous que les gens ne meurs pas. C’est du désordre au CMA du 30

  • Le 15 septembre 2011 à 12:52, par lalaicha En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    c’est beau de donner la vie mais s’il faut la perdre pour la donner je dis non !
    aujourd’hui la santé est devenue un luxe car si tu n’as pas les moyens pour aller en clinique,bonjour les soucis.
    certains medecins préferent la recherche du gain à la vie humaine,ils me font honte et me donnent envie de vomir !
    qu’ils sachent que tous nous auront des comptes à rendre à Dieu.Que son âme repose en paix

  • Le 15 septembre 2011 à 13:16, par Kelguinka En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Chers lecteurs, je me joind à vous pour présenter dans un premier temps mes condoléances à la famille et aux proches de Alima. Que le Seigneur l’accueille dans son royaume.

    Ensuite j’aimerais que le citoyen burkinabè comprenne ceci : "ce n’est pas toutes les morts qui sont des oeuvres de Dieu. Souvent c’est nous les humains qui souvent mettons la vie de nos sembblable en péril comme ce fut le cas pour Alima".

    Malgré ma tristesse, je me rejouis de voir enfin des personnes averties réagir fasse à ces genres d’incidents. Tous les jours que Dieu fait, quelqu’un perd la vie par la faute de quelqu’un qui devait lui sauver la vie : le presonnel de santé. Pour quoi c’est ainsi ?

    Au lieu de sauver nous tuons pour diverses raisons :
    - Un manque de compétence
    A longueur de journée nous assistons à des sessions de formation mais à analyser de près, ces formations ont plus pour but de lutter contre la pauvreté des participants dont le choix est fait selon les afinités des premiers responsables. Aussi, généralement les animateurs de ces formations ne sont pas aussi outillés pour dispenser certains modules mais comme on est le pote du boss....Enfin les formations dispensées, aucun dispositif fonctionnel n’est mis en place pour suivre la mise en application des connaissances acquises.
    - Une mauvais fonctionnement des services
    Au delà des organigrammes "parfaits" que nous rencontrons dans nous structures, nos services fonctionnent très mal : généralement les médecins occupés à chercher leurs "gombos" dans leurs cliniques abandonnent les infirmiers qui se débrouillent comme ils peuvent. Certes la santé est un domaine délicat mais laissez moi vous dire à haute voix que c’est aussi le lieu où des vaillants infirmier (ères) sont souvent confronté à des pathologies qui dépassent leurs compétences d’où la "débrouillardise".
    - Une conccurence déloyale des cliniques privées
    Dieu merci que nous soyons dans une ère où la santé est libéralisée. Cela a permi l’ouverture de plusieurs cliniques de soins dans nos villes permettant ainsi à nos populations de faire reccours à la clinique de leur choix selon leur bourse. Mais combien de cliniques sont gérées par des médecins qui ont un pied et demie dans leur clinique et un démie pied dans les structures publiques où ils sont régulièrement affectés et émargent au budget de l’Etat ? Ils sont très nombreux et cela ne peut que contribuer à faire de nos structures publiques de santé des "mourroirs" au profit des cliniques privées.
    - La méconnaissance des règles de droit par les usagers et les praticiens
    Combien d’usagers des services de santé ont été maltraités sans suite par des praticiens pour des fausses raisons ?
    Combien de praticiens pensent que tout malade est un objet qu’ils peuvent manipuler comme ils veulent ?
    Alors, notre culture du silence est très destructrice pour notre système de santé. Nous devons faire savoir aux uns et aux autres que nos droits et nos devoirs s’appliquent dans tous les domaines et plus particulièrement dans celui de la santé.

    Chers lecteurs ces raisons ne sont pas exhaustives mais elles nous permettent de nous faire une idée sur l’ampleur de la tâche qui attend chaque acteur.

  • Le 15 septembre 2011 à 13:46 En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    encore nous, les agents de santés !c’est attristant et horrible.le pays des hommes intègres a foutu le camp ; place au pays des hommes immoraux. heureusement que certains sont toujours intègres et qu’il faut travailler à les rendre plus nombreux.il faut que les gens cessent de prendre le secteur de la santé tout comme celui de l’enseignement comme un dépotoir ou un simple lieu de gagne pain.nous faisons honte au serment d’Hippocrate et a notre profession.Hippocrate doit souffrir actuellement dans sa tombe.

  • Le 15 septembre 2011 à 13:47 En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Il faut que tout le monde comprenne que l’amélioration des conditions de vie et de travail des médecins doit faire l’objet d’une lutte nationale parce que même ceux qui vont en clinique s’il y a complications ils se retrouvent dans les hôpitaux publiques comme les CHU. Dire que la médecine est un don de soi n’est pas la solution, parce que au fond les médecin après après 8 à 9 ans d’étude pour les généralistes et 12 ans d’étude pour les spécialistes aspirent aussi à une vie meilleure. Pourquoi un médecin du public se retrouve dans le privé ? il ya dix ans les médecins et les magistrats avait les mêmes salaires mais aujourd’hui le salaire du jeune magistrat rivalise avec celui du médecins spécialiste en fin de carrière donc allez comprendre. Si le magistrat ne travaille pas il n’y aura pas mort d’homme mais par contre si c’est le médecin....... C’est vraiment dommage que c’est autour d’un décès que nous épiloguons. Les députes ont multiplié leurs émolument et s’apprêtent à demander 6 mois de salaire après la fin de leur mandat comme les ministres, quelle vies humaines ils sauvent... personne ne lève le petit doigt. Alors que ceux qui sont sensés sauvé les vies croupissent dans la misère avec les malades et on parle de don de soi. Il ne faut pas se voiler la face, le problèmes des hôpitaux et des agents qui y travaillent n’est pas seulement l’affaire des seuls agents de santé parce que même les agents de santé sont de potentiels patients.

    • Le 15 septembre 2011 à 19:03, par Nobga En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

      Mon cher anonyme, c’est un choix. Les magistrats ont choisi d’être Magistrats et vous vous avez choisi d’être médecins avec tout ce que cela comporte comme risques et engagements. Alors, prenez vos responsabilités car un patient n’est pas une marchandise ou un produit à vendre. Parce que votre rémunération comparée à celle des magistrats n’est pas satisfaisante vous vous en prenez à la population jusqu’au sadisme.
      Non, crache à terre que ce que tu a dit ne sera plus dit ; car nos pauvres femmes ne continueront pas de mourir par la faute d’assassins et d’inconscients et nous allons nous taire. Ces mêmes magistrats s’en chargeront de vous.

  • Le 15 septembre 2011 à 14:04, par lisa En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Plus qu’une négligence, c’est un acte criminel surtout de la part de "femmes" et les auteurs doivent être punis à la auteurs de leur acte. On ne vient pas à la santé pour tuer mais pour sauver.

  • Le 15 septembre 2011 à 14:22, par grandurand En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Il faudra suspendre cette femme de la fonction et ouvrir une enquête.

  • Le 15 septembre 2011 à 15:21, par un malade En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    J’ai du mal à comprendre quelque chose, qu’est-ce qu’ "un malade privé" dans une CMA ?

  • Le 15 septembre 2011 à 15:22 En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Tres bel article. Le problème est bien traite avec la rigueur qu’il faut. En plus, apprécie grandement les propositions de solutions. Vivement que cela soit entendu ! Félicitation à l’auteur. Paix a l’âme de la défunte.

  • Le 15 septembre 2011 à 15:27, par un frère En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Les mêmes causes produisent les mêmes effets dira-t-on, mais qui gagne ?
    Après lecture de cet article il faut dire honnêtement que j’ai eu les larmes aux yeux,
    Que le seigneur accueille Alima et essuie les larmes de ses parents et amis.
    Par quoi commencer ? Je ne sais pas vraiment, car les raisons sont très nombreuses.
    Ceci est la résultante d’une politique d’abandon du peuple Burkinabè commencé en 1987.{{}}
    Le premier responsable c’est bien Blaise Compaoré, president du Faso : un président absent,sans vision future, laxiste et que sais-je encore.
    Prenez garde car vous êtes en train de former des kamikazes au pays des hommes intègres, nous sommes dans une impasse,comment voulez vous que le peuple fasse un choix entre la mort physique ou la mort mentale. Nous ne ferons pas de choix nous travaillerons à changer le cours de l’histoire car ceux qui ont pris l’engagement de le faire sont manifestement incompétents.
    Pour être honnête quand je fais un tour d’horizon je ne vois qu’un seul secteur ou le Burkina a du succès, c’est celui du “[des crimes impunis, d’injustice, de l’enrichissement illicite et du mépris du peuple]”. Quand le roi méprise ses sujets la conséquence directe et que les sujets se méprisent entre eux en fonction du pouvoir dont ils disposent.

    Je ne suis pas politichien, pardon politicien, je suis juste un Burkina atterré et qui se demande ce que nous dirigeants attendent pour réagir.
    De grâce Monsieur les dirigeants réagissez s’il vous plait.
    Je vous en supplie, ayez pitié des Burkinabè qui souffres.

    NB : Le temps nous est compté, arrêtez les manoeuvres politicienne qui ne font que creuser notre tombe commune.

  • Le 15 septembre 2011 à 16:06, par grandurand En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Il faudra suspendre cette femme de la fonction et ouvrir une enquête.

  • Le 15 septembre 2011 à 16:51 En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Toutes mes condoléances à la famille éplorée.
    Encore un cas de négligence du personnel.
    Quand on analyse, une femme enceinte très bien suivie pendant sa grossesse décède 05 jours après son accouchement et dans une souffrance inimaginable.
    Nos autorités ne se soignent pas dans les CMA, alors quant on parle de meilleur condition de travail, ils ne savent pas de quoi il s’agit. Pour eux, faire accoucher une femme, c’est trop simple pour qu’on investie dans du matériel, « qu’elle s’asseye et pousse, pousse, pousse et pousse » et un petit ciseau pour couper le cordon ombilical, un peu de coton pour nettoyer la maman et le bébé, puis on peut les libérer.

    Nos centres souffrent de grave manque de matériels. Le minimum existe, mais existe pour les cas ou il n’y pas de problèmes ou de complication. Nos centres sont bondés en majorité d’incompétents, des simples agents jusqu’ aux chefs.

    Les centres de formations ENSP, ne disposent pas de plus de matériels que les centres médicaux où ils viendront s’exercer. Alors on forme plutôt des agents à venir tâtonner et faire leur expérience dans nos hôpitaux, et cela aussi dans des conditions de travail plus dégradée que celles dans laquelle ils ont été formés.
    Et même quant quelque responsable des centres ont le courage d’interpeller leur hiérarchie pour l’acquisition de matériels, ils ne sont presque pas écouté, et même quand ils le sont, on leurs dit d’attendre le budget de l’année prochaine. En ce moment, la population continue d’aller mourir à l’hôpital. Nos autorités se fou de nous.
    Comme le chef de l’état est en train de faire le ménage dans l’armé, tous les secteurs doivent passer sous sa loupe, comme le cas très très important de la santé. Hôpital BLAISE COMPAORE s’est bien, et je suis sur que rien ne manquera là-bas. Mais ce n’est pas le seul hôpital du BURKINA. Reste donc à bien équiper les anciens hôpitaux et centre médicaux
    .
    Mon DIEU, qu’est ce que le gouvernement attend pour :
    Equiper les centres de formations ENSP,
    Offrir des stages pratiques non sélectifs des agents en fin de formation et me en fonction dans des hôpitaux hors du pays.
    Revoir le contenu même des formations données dans les ENSP.
    Equiper tous les centres médicaux en matériels suffisant pour permettre aux agents compétant de bien faire leur travail.
    Ca ne sert à rien de remplir les hôpitaux d’agent de santé si la majorité n’a pas le niveau requis. Bien tamisé ces agents qui sortent des salles de formation et même les suivre comme dans l’armé. C’est la vie du peuple qui est en danger quand nous n’avons pas de bon médecin et agent de santé dans nos formations.

    Aussi, il n’est pas normal qu’un médecin de garde ou pas soit injoignable sans raison valable.

    C’est tout un système qui ne fonctionne pas bien et nos autorités doivent s’interroger sur leur procédure à doter le Burkina des moyens conséquents pour une meilleure santé de tous.

    Signé :
    Celui qui ne veut pas mourir à l’hopital

  • Le 15 septembre 2011 à 16:57, par Boukaré En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    C’est avec grande tristesse que j’ai pu terminer de lire votre article. Je pense que quand la presse relate des drames de ce genre, il appartient au Procureur du Faso de s’en saisir pour que justice soit faite.
    Vivement que les services compétents jouent leurs rôles.
    A mon humble avis il faut Justice soit rendue afin que plus jamais de telles situations ne se repètent.
    Qu’Allal Le Tout Puissant accueille Alima dans son royaume.

  • Le 15 septembre 2011 à 17:01 En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    bonjour au journaliste et aux internautes qui ont réagi.

    Toutes mes condoléances à la famille éplorée. Je ressens une vive douleur devant des situations pareilles car moi même j’ai perdu une sœur de cette façon : négligence, manque d’assistance de la part du personnel soignant. J’avais voulu engager une procédure judiciaire mais la douleur était si grande et profonde que j’ai fini par me résigner. Ce n’était pas la meilleure attitude mais en Afrique on n’a pas encore cette culture... Bref. Les causes de ces décès sont multiples mais plus de 90% sont dus à la négligence, à la cupidité et à l’incompétence de certains agents de santé. Les mauvais salaires ne justifient pas le mauvais travail. Au Burkina, plus de 90% de travailleurs ont des salaires bas. Il nous faut plus de conscience professionnelle. C’est en fait cela qui manque le plus au Burkina Faso de la 3ème république. Voyez nos parents, ils n’avaient pas les mêmes avantages que nous, mais ils travaillaient plus. Pensez aux conséquences désastreuses de tels décès sur la famille et les enfants. bonne soiree à tous et que Dieu vous bénisse

  • Le 15 septembre 2011 à 17:02, par Boukaré En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    C’est avec grande tristesse que j’ai pu terminer de lire votre article. Je pense que quand la presse relate des drames de ce genre, il appartient au Procureur du Faso de s’en saisir pour que justice soit faite}

    .
    Vivement que les services compétents jouent leurs rôles.
    A mon humble avis il faut Justice soit rendue afin que plus jamais de telles situations ne se repètent.
    Qu’Allal Le Tout Puissant accueille Alima dans son royaume.

  • Le 15 septembre 2011 à 17:03, par zanor En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    bonjour au journaliste et aux internautes qui ont réagi.

    Toutes mes condoléances à la famille éplorée. Je ressens une vive douleur devant une situation pareille car moi même j’ai perdu une sœur de cette façon : négligence, manque d’assistance de la part du personnel soignant. J’avais voulu engager une procédure judiciaire mais la douleur était si grande et profonde que j’ai fini par me résigner. Ce n’était pas la meilleure attitude mais en Afrique on n’a pas encore cette culture... Bref. Les causes de ces décès sont multiples mais plus de 90% sont dus à la négligence, à la cupidité et à l’incompétence de certains agents de santé. Les mauvais salaires ne justifient pas le mauvais travail. Au Burkina, plus de 90% de travailleurs ont des salaires bas. Il nous faut plus de conscience professionnelle. C’est en fait cela qui manque le plus au Burkina Faso de la 3ème république. Voyez nos parents, ils n’avaient pas les mêmes avantages que nous, mais ils travaillaient plus. Pensez aux conséquences désastreuses de tels décès sur la famille et les enfants. bonne soiree à tous et que Dieu vous bénisse

  • Le 15 septembre 2011 à 17:30, par PERSONNE En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    QUE SON AME REPOSE EN PAIX !
    EST CE POSSIBLE DE FAIRE EN SORTE QUE TOUS LES RESPOSABLES DES SERVICES DE L’ETAT SE SOIGNENT DES LES HOPITAUX PUBLICS C’EST UNE DISCRIMINATION POSSITIVE QUI FERA BOUGER UN PEU LES CHOSES. JUSTE UNE PROPOSITION ET J’AIMERAIS QUE LES INTERNAUTES ADERENT A CETTE INIATIVE ET QU’ON POUSSENT LES DIRIGEANTS A PRENDRE CELA EN COMPTE.
    JE PROPOSE CELA CAR J’AI L’IMPRESSION QUES CES MEME PERSONNES NE VIVENT PAS LES MEME REALITES QUE LE BURKINABE LAMDA.
    SI VOUS PENSER QUE L’IDEE EST BONNE COPIER ET COLLER DANS LES COMMENTAIRES.

  • Le 15 septembre 2011 à 17:39 En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Vraiment, il faut vider ce CMA de cette gyneco et sages femmes au coeur de pierre.
    Moi, j’ai failli perdre ma femme dans la nuit du 13 Mai 2011 lorsque je l’ai conduite en urgence dans cette maternité à 23heures 12mn.
    Elle s’est vidée de sa grossesse de trois mois sans aucune assistance des sages femmes et AA de garde.
    Je précise qu’elles étaient trois agents de santé cette nuit, couchées sur des matelas à l’espèce face à l’entrée de la salle d’accouchement,lorsque nous sommes arrivés.
    J’avoue que ma femmme n’a pas été accueillie, une des sages femmes (pendant qu’elle était encore couchée) lui a simplement dit d’aller se coucher dans la salle d’accouchement. Et 30mn après qu’elle soit rentrée dans la salle d’accouchement qu’une des sages femmes est allée auprès d’elle pour simplement lui dire qu’elle ne peut rien faire pour elle.
    Ma femme est ressortie en larme et nous avons dû nous rendre à la clinique Koné à 24h07mn où ma femme a pu recevoir des soins.
    Elle a donc perdu la grossesse mais a recouvré sa santé.

  • Le 15 septembre 2011 à 17:51, par kmi En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    il faut créer les conditions pour avoir les meilleurs agents dans le public. quand on parle de serment, de vie humaine...,à des médecins qui flirtent au quotidien avec la clochardisation.
    cette gynecologue n’avait aucune obligation de se deplacer ! ce n’est pas parce que elle a fait la cesarienne de cette dame qu’elle doit etre disponible 24h/24h.
    en plus des infirmiers de garde il y’avait surement le gynecologue d’astreinte qu’il faut contacter. les agents de santé ne sont pas à la disposition permanente de leurs patients ! il y a une continuité dans les services de santé. et les médecins ont des horaires de services, et d’astreinte. en dehors de ces heures ils disposent de leurs temps.
    les infirmiers de garde devaient evaluer l’etat de la patiente, contacter le médecin de garde ou la referer au CHU.

  • Le 15 septembre 2011 à 18:01 En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Toutes mes condoléances à la famille éplorée.
    Encore un cas de négligence du personnel.
    Quand on analyse, une femme enceinte très bien suivie pendant sa grossesse décède 05 jours après son accouchement et dans une souffrance inimaginable.
    Nos autorités ne se soignent pas dans les CMA, alors quant on parle de meilleur condition de travail, ils ne savent pas de quoi il s’agit. Pour eux, faire accoucher une femme, c’est trop simple pour qu’on investie dans du matériel, « qu’elle s’asseye et pousse, pousse, pousse et pousse » et un petit ciseau pour couper le cordon ombilical, un peu de coton pour nettoyer la maman et le bébé, puis on peut les libérer.

    Nos centres souffrent de grave manque de matériels. Le minimum existe, mais existe pour les cas ou il n’y pas de problèmes ou de complication. Nos centres sont bondés en majorité d’incompétents, des simples agents jusqu’ aux chefs.

    Les centres de formations ENSP, ne disposent pas de plus de matériels que les centres médicaux où ils viendront s’exercer. Alors on forme plutôt des agents à venir tâtonner et faire leur expérience dans nos hôpitaux, et cela aussi dans des conditions de travail plus dégradée que celles dans laquelle ils ont été formés.
    Et même quant quelque responsable des centres ont le courage d’interpeller leur hiérarchie pour l’acquisition de matériels, ils ne sont presque pas écouté, et même quand ils le sont, on leurs dit d’attendre le budget de l’année prochaine. En ce moment, la population continue d’aller mourir à l’hôpital. Nos autorités se fou de nous.
    Comme le chef de l’état est en train de faire le ménage dans l’armé, tous les secteurs doivent passer sous sa loupe, comme le cas très très important de la santé. Hôpital BLAISE COMPAORE s’est bien, et je suis sur que rien ne manquera là-bas. Mais ce n’est pas le seul hôpital du BURKINA. Reste donc à bien équiper les anciens hôpitaux et centre médicaux
    .
    Mon DIEU, qu’est ce que le gouvernement attend pour :
    Equiper les centres de formations ENSP,
    Offrir des stages pratiques non sélectifs des agents en fin de formation et me en fonction dans des hôpitaux hors du pays.
    Revoir le contenu même des formations données dans les ENSP.
    Equiper tous les centres médicaux en matériels suffisant pour permettre aux agents compétant de bien faire leur travail.
    Ca ne sert à rien de remplir les hôpitaux d’agent de santé si la majorité n’a pas le niveau requis. Bien tamisé ces agents qui sortent des salles de formation et même les suivre comme dans l’armé. C’est la vie du peuple qui est en danger quand nous n’avons pas de bon médecin et agent de santé dans nos formations.

    Aussi, il n’est pas normal qu’un médecin de garde ou pas soit injoignable sans raison valable.

    C’est tout un système qui ne fonctionne pas bien et nos autorités doivent s’interroger sur leur procédure à doter le Burkina des moyens conséquents pour une meilleure santé de tous.

    Signé :
    Celui qui ne veut pas mourir à l’hopital

  • Le 15 septembre 2011 à 18:14, par Icare En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Bonjour
    je suis affligé parce que je suis aussi une victime encore avec des cicatrices de cette boucherie qu’on appelle césarienne. J’ai perdu ma première épouse avec son bébé quatre jours après une césarienne qui a été mal faite. J’ai mis 8 ans à me reconstituer et aujourd’hui j’ai deux beaux enfants pour lesquels je me suis ruiné pour entretenir leur grossesse. je rend grâce à Dieu mais mon interpellation est pour ceux qui ont fait le serment d’Hippocrate. Qu’ils ne soient pas hypocrites car la médecine est un métier trop sérieux pour qu’on y viennent sans vocation. C’est pas de la mécanique auto ou on peut "débrouiller" en espérant que ça va aller. Donc justifier le manque de professionnalisme par le niveau de salaire est une injure à la conscience humaine. Il s’agit de la vie des gens et surtout la vie de celles qui ne doivent pas mourir en donnant la vie. Mon combat aujourd’hui est de me battre pour cela et je compte bientôt créer un site facebook pour que tous ensemble nous ayons un espace de discussion sur la question. Les grosses déclarations publiques à connotation politique ne changeront jamais les choses il faut que nous la société civile concernée par cette boucherie réagisse de manière permanente et non occasionnellement autour des cas médiatiqus. ALIMA peut et doit être le nouveau symbole de la lutte contre la mortalité maternelle au Burkina.
    Que Dieu ait pitié de son âme et de toutes celles qui en silence et dans l’indifférence totale dans nos campagnes meurent en donnant la vie. C’est le crime le plus odieux et notre conscience ne doit plus accepter cela

  • Le 15 septembre 2011 à 18:16, par kmi En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    il faut créer les conditions pour avoir les meilleurs agents dans le public. quand on parle de serment, de vie humaine...,à des médecins qui flirtent au quotidien avec la clochardisation.
    cette gynecologue n’avait aucune obligation de se deplacer ! ce n’est pas parce que elle a fait la cesarienne de cette dame qu’elle doit etre disponible 24h/24h.
    en plus des infirmiers de garde il y’avait surement le gynecologue d’astreinte qu’il faut contacter. les agents de santé ne sont pas à la disposition permanente de leurs patients ! il y a une continuité dans les services de santé. et les médecins ont des horaires de services, et d’astreinte. en dehors de ces heures ils disposent de leurs temps.
    les infirmiers de garde devaient evaluer l’etat de la patiente, contacter le médecin de garde ou la referer au CHU.

  • Le 15 septembre 2011 à 18:34, par ZEUS En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Toutes mes condoléances à la famille éplorée.
    Encore un cas de négligence du personnel.
    Quand on analyse, une femme enceinte très bien suivie pendant sa grossesse décède 05 jours après son accouchement et dans une souffrance inimaginable.
    Nos autorités ne se soignent pas dans les CMA, alors quant on parle de meilleur condition de travail, ils ne savent pas de quoi il s’agit. Pour eux, faire accoucher une femme, c’est trop simple pour qu’on investie dans du matériel, « qu’elle s’asseye et pousse, pousse, pousse et pousse » et un petit ciseau pour couper le cordon ombilical, un peu de coton pour nettoyer la maman et le bébé, puis on peut les libérer.

    Nos centres souffrent de grave manque de matériels. Le minimum existe, mais existe pour les cas ou il n’y pas de problèmes ou de complication. Nos centres sont bondés en majorité d’incompétents, des simples agents jusqu’ aux chefs.

    Les centres de formations ENSP, ne disposent pas de plus de matériels que les centres médicaux où ils viendront s’exercer. Alors on forme plutôt des agents à venir tâtonner et faire leur expérience dans nos hôpitaux, et cela aussi dans des conditions de travail plus dégradée que celles dans laquelle ils ont été formés.
    Et même quant quelque responsable des centres ont le courage d’interpeller leur hiérarchie pour l’acquisition de matériels, ils ne sont presque pas écouté, et même quand ils le sont, on leurs dit d’attendre le budget de l’année prochaine. En ce moment, la population continue d’aller mourir à l’hôpital. Nos autorités se fou de nous.
    Comme le chef de l’état est en train de faire le ménage dans l’armé, tous les secteurs doivent passer sous sa loupe, comme le cas très très important de la santé. Hôpital BLAISE COMPAORE s’est bien, et je suis sur que rien ne manquera là-bas. Mais ce n’est pas le seul hôpital du BURKINA. Reste donc à bien équiper les anciens hôpitaux et centre médicaux
    .
    Mon DIEU, qu’est ce que le gouvernement attend pour :
    Equiper les centres de formations ENSP,
    Offrir des stages pratiques non sélectifs des agents en fin de formation et me en fonction dans des hôpitaux hors du pays.
    Revoir le contenu même des formations données dans les ENSP.
    Equiper tous les centres médicaux en matériels suffisant pour permettre aux agents compétant de bien faire leur travail.
    Ca ne sert à rien de remplir les hôpitaux d’agent de santé si la majorité n’a pas le niveau requis. Bien tamisé ces agents qui sortent des salles de formation et même les suivre comme dans l’armé. C’est la vie du peuple qui est en danger quand nous n’avons pas de bon médecin et agent de santé dans nos formations.

    Aussi, il n’est pas normal qu’un médecin de garde ou pas soit injoignable sans raison valable.

    C’est tout un système qui ne fonctionne pas bien et nos autorités doivent s’interroger sur leur procédure à doter le Burkina des moyens conséquents pour une meilleure santé de tous.

    Signé :
    Celui qui ne veut pas mourir à l’hopital

  • Le 15 septembre 2011 à 18:35, par Esther En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    J’ai eu les larmes aux yeux en lisant cet article.
    Puisse le Seigneur reconforter la famille de Alima.
    Cette gynécologue devrait être radiée de l’ordre des médecins. Ils sont formés par l’état et ne peuvent même pas s’occuper des citoyens. Quand tu avs en consultation dans les officines publiques, le medecin te dira qu’il est rare à l’hopital mais que si tu veux le voir c’est mieux de venir dans telle ou telle clinique.
    Parfois devant le manque évidente de volonté pour te traiter ou alors parce que tu défiles pendant des semaines sans pouvoir les rencontrer le malade est obligé de demander dans quelle clinique il peut le rencontrer.
    Et quand tu n’as pas ’largent et bien faut faire de l’auto médication avec tous les risques qui s’en suivent.

    Le gouvernement devrait prendre des mesures afin d’assurer aux populations de meilleurs soins de santé. MOURIR EN DONNANT LA VIE QUE C’EST TRISTE !!!!!

    Que deviendront le mari et l’enfant de Alima ? Alima tous ceux qui ont été coupables directement ou indirectement de ta mort le paieront.

    Nous voulons dorénavant que des sanctions tombent pour tous ces agents de santé coupables, qu’ils soient poursuivis et condamnés ou alors qu’ils démissionnent.

    Un gynécologue se doit d’assister sa patiente surtout dans ce cas précis.

    Moi j’ai été admise dans un CHU d’un pays africain pour y donner la vie à mon premier fils. J’ai souffert car j’étais primipart et le travail trainait. DE 8H du matin au lendemain matin vers 4h j’étais toujours en salle de travail, mais mon gynécologue qui n’était même pas de garde ce jour mais qui me dit que d’habitude quand elle n’est pas de garde elle fait un tour quelque soit l’heure à la maternité juste pour voir comment les choses se passent m’a trouvé dans un état pitoyable, elle ne savait même pas que j’étais sa patiente mais elle s’était arrêtée devant la travail d’accouchement car elles voyaient les sages femmes s’affairer autour de moi, elle s’est approché et m’a consulté et a immédiatement demander de préparer la salle d’opération car on risquait de perdre et moi et le bébé. C’est alors qu’elle m’a reconnu.
    Elle a pris l’opération en charge en demandant aux infirmières pourquoi elles n’ont pas appelé le gynéco de garde ? ces dernières ont dit "non c’est une primare c’est toujorus ainsi avec ces femmes là etc...Mais je vous assure qu’elles en ont eu pour le comtpe !!

    C’est ca le rôle du médecin secourir des vie.
    Elle ne serait pas de passage à l’hopital je ne serai plus de ce monde ni mon fils qui a aujourd’hui 18 ans

    Je continuerai de prier pour cette gynécologue humaniste.

    Personnel de la santé, avez vous déja perdu de sproches que vous aimiez ? la mort est douloureuse, très douleureuse alors de grâce AYEZ PITIE DE NOUS les femmes quand nous venons pour donner la vie.

    Le premier ministre doit se pencher sur des cas comme cela et que plus JAMAIS Ca au Faso

    • Le 15 septembre 2011 à 20:31, par kmi En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

      Esther "Ils sont formés par l’état et ne peuvent même pas s’occuper des citoyens". tous les médecins ne sont pas formés au frais de l’état, il y’en qui se spécialisé sur fond propre ! et cette gynécologue d’un pays voisin qui faisait des tours dans son service en dehors de ses heures de garde, faudrait savoir combien elle touche comme salaire. la motivation a un cout ! les agents de santé ne vont continuer a se tuer a la tache sans une certaine motivation financière. vous comprenez que l’amour du métier et le sort des patients seuls ne suffisent pas. et c’est ce que le gouvernement doit comprendre.

      • Le 15 septembre 2011 à 22:54, par ZAMP En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

        Paix à l’ame de ma soeur et que la terre lui soit légère.
        Mr ou c’est Me kmi je pense que vous avez un problème si non vous n’allez pas vous mettre à dire des choses pareils ; comment peut on donner raison à ces agents de santé sous prétexte qu’ils sont mal payés ! Ils ne sont pas obligés de travailler si toute fois la motivation salariale ne les convient pas. Qu’ils aillent voir ailleurs où ils pensent etre mieux payer au lieu de passer leur temps à mal faire leur travail et mettre en peril la vie des pauvres femmes.
        J’espère que vous changerez d’avis si le meme sort arrivait à une de vos proches.

  • Le 15 septembre 2011 à 18:48 En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    C’est là que je déplore l’immobilisme des femmes de Bobo et de tout le pays d’ailleurs, qui marchent pour n’importe quoi et qui n’ont pas été capables d’envahir les rues de nos villes pour denoncer ce qui s’est passé à la Maternité SYLLA Sanou de Bobo et bien d’autres cas comme celui qui est relaté ici. Vraiment dommage !!!!!

  • Le 15 septembre 2011 à 18:53, par future maman En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Mon dieu sauve la femme. Je transpire deja à la seule vue de cette soit disante table d accouchement. table de torture oui !
    on ne peut meme pas équiper nos maternités de bonnes tables avec des barres de protection. on couche les femmes sur du beton. pauvre faso.

  • Le 15 septembre 2011 à 19:01, par benladen En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    très bel article ma dame la journaliste.une question pour l’epoux : avez-vous deposez une plainte pour non assistance en personne en danger ? si non faites le sans delai ; il est imperatif de poursuivre le cma afin de situer les responsabilités.je suie agent de santé et je trouve que les choses doivent changez radicalement. on voit que le gouvernement a de la volonté mais certains agents indelicats ne cherchants que de l’argent n’ont plus peur peur de Dieu.on a revoqué les 2 accoucheuses de bobo on doit aussi radiè ce gynecologue qui cherche a gaté les noms des agen t de santé.

  • Le 15 septembre 2011 à 19:55 En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Bonjour,
    Je pense que c’est douloureux de parler d’un problème après perte de vie humaine. Néanmoins, j’y apporte ma contribution. Je pense qu’il faut une mise au point indispensable.
    Cet article expose certains médecins et présentent d’autres en sauveurs car il donne des pistes qui peuvent permettre d’identifier les acteurs. A mon avis les journalistes pouvaient approcher toutes les parties pour plus d’équité et de professionnalisme.
    Il faut que les journalistes essaient de connaître la politique du pays en ce qui concerne la lutte contre la mortalité materno-infantile. Faire une comparaison avec ce qui est fait dans des pays de la sous région. Cela peut éclairer l’opinion.
    Les médecins Burkinabè sont des "ouvriers". D’abord il peut travailler un an et voire plus sans salaire. Deux deux, les specialistes et les géneralistes touchent les même cent quarente sept mille francs. Moins qu’un infirmier dans la plus part dès cas.
    Il n’y a rien à l’hôpital pour travailler.
    Quand ils grèvent pour qu’on améliore les conditions de travail on dit qu’ils font la politique.
    Les médecins et tous les citoyens Burkinabè subissent les même sort dans les services de santé du Faso.
    Chers compatriotes, n’est-il pas temps de refuser de mourir dans des conditions inhumaines à Yalgado et ailleurs.
    C’est de cela qu’il s’agit. Il y’a une culture d’autodestruction qui veut prendre le dessus.
    Je pense qu’il est condamnable et même criminel de brûler un lieu qui abrite des malades.
    Les Burkinabè doivent aller à l’essentiel. Sinon ce pays va disparaître.
    Eviter de s’accuser mutuellement et de régler soi même les problèmes d’une nation.
    Joignez-vous aux luttes salvatrices comme on le voit ailleurs en Afrique du Nord.
    La lutte c’est de changer ce système qui fait qu’aucune institution, aucun service, aucune entreprise au Burkina ne marche, convenablement.
    Nulle part dans le monde on s’en prend aux travailleurs sans demander des compte aux dirigeants.
    Où est ce peuple quand on refuse de soigner gratuitement ses mères, filles, grand mères, fils, petits fils, jeunes et vieux ? Au Mali à côté la césarienne est gratuite. Le traitement du SIDA est gratuit. Au Burkina Faso on vaccine les autorités et leurs familles avec des vaccins spéciaux : conter la meningite W alors que le reste de population est vacciné avec les vaccins antimeningites Aet C ;
    Vous savez tous que c’est la meningite W qui tue.
    Arrêter cette manière de faire et de réfléchir.
    Ayez le courage de demander le vrai changement.
    Sinon on risque de se détruire.
    Pourquoi on n’a pas sanctionner les premiers responsables de la santé quand l’hôpital de Bobo ne pouvait plus ou ne peut plus faire de césarienne.
    On se permet de brûler des malades et on enferme des travailleurs.
    Il faut aller à l’essentiel !!!
    Le cas traité de ce article montre que même des spécialistes animés de la plus noble des volontés ne peuvent rien faire dans un système pareil.
    Ayez le courage de dire que notre système est défaillant.
    Si on n’a pas le courage de demander des comptes aux premiers responsables du pays : ministre, sg, president, directeurs. Il faut libérer les travailleurs.
    Si non vous ne verrez plus personnes aller se mettre dans la merde.
    Attention ! Le système veut nous détourner de l’essentiel !
    Je m’incline devant toutes les victimes du système.
    Le pays a de sérieux problèmes de gouvernance. Ensemble on peut résoudre ce problème.
    merci !!

    • Le 15 septembre 2011 à 23:43, par Nedka En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

      Mon cher anonyme
      ici, on ne parle pas de condition de travail, ni de rémunération. Arrêtez de nous divertir avec vos théories, voire revendications corporatistes.
      Dans le cas présent, il s’agit de négligence sur toute la ligne par les agents de santé qui ont revu la regrettée après sa césarienne. en fait, ils ou elles n’ont pas su reconnaitre les signes de danger qu’elle présentait. la gynécologue en question aussi n’a pas joué son rôle jusqu’au bout. si on opère, on doit être disponible pour revoir le ou la malade en cas d’extrême urgence (pourquoi pas pour une reprise en urgence).
      Cette perte de vie doit amener tout agent de santé à se remettre en cause, et surtout revoir ses pratiques afin de les humaniser si on me permet ce terme.
      Paix à l’âme d’Alima, et que cela ne se reproduise plus.

  • Le 16 septembre 2011 à 00:40, par prlefaso En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    C’est malheureux ce cas ! Comme a Bobo, c’est encore la negligence et le mepris d’agents de sante ; Meme si c’est vrai que l’argent n’est pas suffisant, il faut quand pense a sauver la vie des patients en attendant que le gouvernement trouve une solution ;
    Mr le PM faites quelque chose...

  • Le 16 septembre 2011 à 08:49, par kmi En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Mr ZAMP, il ne s’agit pas de souhaiter que cela arrive a de mes proches pour que je comprenne.
    a la lecture de l’article nous pouvons dire que les agents de garde n’ont pas pu evaluer le gravité de l’etat de la patiente pour decider des actes a poser, et quand a l’absence du gyneco, elle n’avait aucune obligation d’etre au chevet de cette dame. elle a plutot commis une erreur en faisant une ordonnance sans voir la patiente. soit elle est disponible pour se deplacer, soit elle fait appeler le médecin de garde ou d’astreinte.
    bien que cette profession soit assermentée et sociale, il faut reconnaitre la motivation financiere des agents reste un des noeuds du probleme. parce que la conscience professionnelle seule ne suffit plus au bout d’un moment. et il est utopique de penser qu’on pourra extirper certains agents du systeme de santé soit disant qu’il manque de conscience professionnelle !

  • Le 17 septembre 2011 à 14:22 En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    toutes mes condonléances à la famille éplorée. je suis vraiment désolé de constaté encore qu’on perd de jeunes mères dans notre pays. mais analysons un peu. nous avons un Etat et un système de santé qui met l’accent sur l’approvisionnement des hopitaux en personnel para médical (infirmier, accoucheuse, attaché de santé,...) qui ont d’ailleurs le droit de prescription par procuration dit-on pour manque de médecins. pendant ce temps les quelques médecins qui sont disponibles sont le sous fardeau d’un salaire très bas par rapport à leur niveau et exigeances sociales de la société et sont donc obligés parfois de trouver ailleurs de quoi ramollir la fin du mois. le système de santé de notre pays est caractérisé par entre autre la démotivation du personnel dûe souvent à leur traitement par l’état, le sous équipement des infrastructures hospitalières, un manque criard en personnel. comprenons ensemble que dans un système pareil on pourrait aisement affirmer qu’il s’agit ici des quelques raisons qui expliques ces situations déplorables.
    toutes mes condoléances à la famille éplorée. que Dieu les assiste dans cette douloureuse épreuve !

  • Le 17 septembre 2011 à 19:38, par Hahmed Sidibe En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    C’est horrible ce qui se passe au pays. Donner la vie ne veut pas dire perdre la vie. Je suis le petit frere direct de Alima et je vis a Atlanta presentement. J’etais tellement ravi de joie le jour ou ellle a accouche car elle avait cherche a avoir un bebe depuis plusieurs annees de marriage sans succes. Et finalement Dieu venait d’excauser ses prieres. Je ne trouve pas les mots pour exprimer a quel point j’etais furieux quand deux jours apres j’ai appris la nouvelle du deces de ma soeur la nouvelle maman. Si je me tenais devant la gyneco (celle qui a fait l’operation) en ce moment la j’aurais pu l’abattre sans reflechir. Bien trop de femmes perdent la vie apres avoir accouche chez nous. Nous ne sommes plus au 16e siecle ou la medicine etait pratiquee d’une facon rudimentaire. De nos jours apres beaucoup de recherches et de decouvertes scientifiques la medecine est pratiquee d’une facon plus efficace et permet de sauver plus de vies. Le probleme chez nous est que certains docteurs n’ont pas l’amour pour leur profession. Je sais que ce n’est pas le cas pour tous les docteurs mais c’est celles la qui salissent le nom des autres et elles doivent etre stoppees pour mettre un terme a ce massacre. Par exemple dans le cas de Alima apres avoir effectue l’operation la gyneco a simplement disparu et quad il y a eu les complications il etait impossible de la joindre. Pourtant elle connaissait bien les conditions medicales de la patiente (elle etait drepanositaire avec un groupe sanguin sc) puisque c’est elle qui l’a suivie durant toute la grossesse. Donc elle devait savoir que c’est une patiente qui a besoin de plus d’attention. Un autre probleme chez nous est que le systeme est pourri et corrompu. C’est pour cela que ces genres de docteur continuent a faire ce qu’elles font car elles savent qu’elles seront impunies et n’auront de compte a rendre a personne. Mais d’un autre cote, apres avoir lu les commentaires precedents, je vois que les burkinabes sont de plus en plus conscients du probleme et de plus en plus mobilises car ils en ont marre. Nous ne devons pas baisser les bras. Nous devons continuer a mettre la pression sur nos dirigeants jusqu’a ce qu’il y ait un changement.
    Que Alima repose en paix. Merci a tous pour les condoleances.

  • Le 5 février 2013 à 11:12 En réponse à : MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

    Je suis très meurtri par ce constat. Comment faire pour exercer une forte pression sur l’Etat et le personnel médical ? Dans un pays où les médecins formés par l’Etat se mettent au dessus de l’Etat, comment faire ?

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