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Harambe Burkina Faso Eveil : L’entrepreneuriat privé comme solution au chômage

Publié le mercredi 14 septembre 2011 à 20h02min

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Ce sont des jeunes professionnels et étudiants burkinabè résidant au pays et de la diaspora qui s’investissent dans l’entrepreneuriat privé. Regroupés au sein d’une structure dénommée Harambe (travailler unis en swahili) Burkina Faso Eveil, ils ont tenu leur première convention nationale le 14 septembre 2011 à Ouagadougou. Thème choisi, « l’entrepreneuriat : une alternative qui a fait ses preuves, un état d’esprit ».

Parrainage, coaching et dynamisation de la structure. Ce sont les axes majeurs de cette première convention. Elle constitue aussi une plateforme pour le lancement officiel des activités de la structure et la mise en route de l’itinéraire de renforcement des capacités entrepreneuriales. Il faut avoir des modèles à suivre, des personnes qui inspirent pour réussir dans l’entrepreneuriat privé.

Tertius Zongo, l’ex-premier ministre burkinabè est le parrain de la présente convention. Il est venu enseigner à ses filleuls comment réussir dans l’entrepreneuriat privé. « Entreprendre c’est prendre des risques, il faut avoir confiance en soi. Eviter d’avoir des discours alarmistes et toujours être positif dans la tête » a dit en substance l’ancien premier ministre. Les jeunes entrepreneurs et porteurs de projets échangeront avec les entrepreneurs modèles pendant cette convention.

L’auto-emploi, une nécessité

Les incertitudes liées à la fin des études constituent une hantise pour beaucoup de diplômés. Pour la plupart, c’est le chômage après des années d’études. Conscient que le gouvernement ne peut plus couvrir tous les besoins d’emploi, Harambe Burkina Faso Eveil (HBFE) fait de l’entrepreneuriat privé une alternative au chômage des jeunes diplômés. Pour ce faire, la jeune institution encourage les jeunes diplômés à créer leurs propres entreprises. Mais le secrétaire exécutif, Abdoulaye Zoromé dira que HBFE n’octroie pas de financement aux porteurs de projets « nous travaillons en réseau avec des partenaires nationaux et internationaux et c’est ensemble que nous trouvons des financements ».

Harambe Burkina Faso Eveil est une organisation à but non lucratif créée et dirigée par des jeunes étudiants et professionnels, en études ou diplômés des grandes universités d’Asie, d’Amérique du Nord et d’Europe. HBFE est membre d’un mouvement plus global d’étudiants et de jeunes professionnels africains réunis au sein de « Harambe Entrepreneur Alliance ».

Tiga Cheick Sawadogo
Stagiaire
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 15 septembre 2011 à 00:39 En réponse à : Harambe Burkina Faso Eveil : L’entrepreneuriat privé comme solution au chômage

    initative louable mais le nom harambe pose probleme,y a t il une ethnie qui parle le swahili au faso ?

    • Le 15 septembre 2011 à 12:22, par Burkina beni En réponse à : Harambe Burkina Faso Eveil : L’entrepreneuriat privé comme solution au chômage

      Suis d’avis avec toi, il faut trouver un nom a resonnance Burkinabé. Ici on n’a rien à foutre avec une langue sud africaine.

    • Le 15 septembre 2011 à 14:34, par Gouverneur En réponse à : Harambe Burkina Faso Eveil : L’entrepreneuriat privé comme solution au chômage

      Mon frère,pardon ce n’est pas une question d’ethnie ! Si vous avez bien lu l’article vous verrez que Harambe Burkina Eveil découle d’un mouvement d’envergure continentale ! Les autres pays africains à part je crois bien le Kenya parle - t-il le Swahili ? De toute façon là n’est pas le plus important,c’est le message véhiculé par cette structure ! Il faut s’auto-employer et là peu importe de quelle ethnie vous êtes !

      • Le 15 septembre 2011 à 21:51, par zimras En réponse à : Harambe Burkina Faso Eveil : L’entrepreneuriat privé comme solution au chômage

        L’initiative est bonne, mais je crois que même si le mouvement est né ailleurs, il est appelé à s’inculturer. Car la survie d’une entreprise dépend de comment elle appréhende les questions culturelles. Trouver un nom évocateur pour le peuple burkinabè, cela ne détruit en rien la vision ni les objectifs que poursuit l’entreprise. Le kiswahili est parlé dans plus d’un pays en Afrique centrale et Est comme la RDC, le Kénya, la Tanzanie...Mais là n’est pas le problème ! Le problème est que si l’entreprise veut avoir du poids et un avenir certain, son nom doit être évocateur !

    • Le 19 septembre 2011 à 11:55, par Bark wusgo En réponse à : Harambe Burkina Faso Eveil : L’entrepreneuriat privé comme solution au chômage

      Mon cher ami, il faut voir au dela du nom et peut etre lire pour comprendre que Harambe est ne aux Etats Unis. Ne voyez pas toujours l’ethnie en toute chose" Je parie que si le nom etait d’origine anglaise ou francaise tu ne trouverais pas dinconvenient. Bref, je deplore cette "courtesse". Bon vent a lassociation.

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