Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
La photo de Dominique Galouzeau de Villepin occupe pratiquement toute la « une » du Journal du Dimanche de ce matin, dimanche 11 septembre 2011. En dessous, en vignette, les photos de Blaise Compaoré, Abdoulaye Wade, Laurent Gbagbo, Denis Sassou Nguesso et feu Omar Bongo Ondimba. 3 pages dans lesquelles « l’avocat Robert Bourgi raconte comment il a convoyé jusqu’à l’Elysée pendant des années les millions des chefs d’Etat africains ». « Un récit hallucinant des relations secrètes France-Afrique ».
On y croise le « Doyen » (Jacques Foccart), « Grand » (Jacques Chirac), « M. Chambertin » et « Camarade » (Bourgi), « Mamadou » (Villepin), « Papa » (Bongo) et quelques autres qui n’ont pas l’honneur d’avoir un « blaze ». Robert Bourgi nous raconte que « pendant trente ans, Jacques Foccart a été en charge entre autres choses, des transferts de fonds entre les chefs d’Etat africains et Jacques Chirac » et qu’en mars 1997, « le jour de l’enterrement de Foccart » - que Bourgi appelle son « maître » - Villepin lui a demandé de « reprendre le flambeau ». Voilà donc comment pendant dix ans (1997-2007), Bourgi a été le « porteur de valises de l’Elysée ». Les chefs d’Etat africains, les ministres et les ambassadeurs défilent et les millions d’euros (« en petites coupures ») aussi dans le coffre de la voiture de Bourgi. Bourgi trimballe tellement de sacs (et même des djembés, une idée, note Bourgi, de Blaise Compaoré « connaissant Villepin comme un homme de l’art » et de Salif Diallo !)contenant de l’argent qu’il en a « mal au dos ». Il lui est même arrivé de penser, dans ces moments-là, au général De Gaulle et d’avoir « honte ». Au passage, Bourgi joue les « tontons flingueurs » avec dans le collimateur une cible privilégiée : Villepin, et une cible secondaire : Alain Juppé.
A lire Bourgi, on a l’impression qu’il n’a jamais été qu’un « porteur de valises » et que « l’ingratitude » de Villepin à son égard résulterait justement du jour où, « la dernière semaine de septembre [2005] », celui-ci lui aurait affirmé : « L’argent de Sassou, de Bongo, de tous les Africains, sent le soufre. C’est fini […] Si un juge d’instruction vous interroge, vous met un doigt dans le cul, cela va mal finir ». Dans la foulée, Bourgi ira donc « voir Nicolas Sarkozy » qui lui dira : « Robert, là où je suis, tu es chez toi ». Cela tombe bien : Sarkozy va se retrouver à l’Elysée et demandera à Bourgi « de travailler pour lui, mais sans le système de financement par valises ». Formidable déballage dont, étonnamment, Bourgi ne sort pas avec le beau rôle. Il revendique même une amitié « de trente ans » avec Gbagbo mais se lamente dans le même temps que Juppé l’ait radié de la liste des invités pour « l’intronisation de Ouattara » ; drôle d’ami !
Ce n’est pas la première fois que cette éminence grise de l’Afrique noire cherche à sortir de l’ombre. Il s’était déjà « confessé » dans Le Nouvel Observateur (1er-7 mai 2008). Bel entretien : à la question de Jean-Baptiste Naudet : « Pourquoi Nicolas Sarkozy a-t-il tiré vers la lumière cet homme discret qui sent le soufre ? », Bourgi répondait que « le président assume ses choix [et] qu’il a des couilles au cul » (cf. LDD France 0489 à 492 + Spécial Week-End 0333/Mardi 13 à Samedi 17-dimanche 18 mai 2008).
Bourgi n’est pas un nouveau venu sur la scène franco-africaine. D’origine libanaise, né à Dakar, cet enseignant de droit public en Afrique (particulièrement en Côte d’Ivoire) pendant une quinzaine d’années, a prêté serment d’avocat en 1993 (il avait alors 48 ans) et s’est, dès lors, positionné sur la scène franco-africaine. Son nom seul suffit : son père, Mahmoud Bourgi, le « brave Bourgi », était l’honorable correspondant de Foccart en Afrique de l’Ouest. « Bob » (comme l’appelait Foccart), quant à lui, va s’illustrer, au début des années 1990, comme go-between entre les « chiraquiens » et Mobutu au temps du mitterrandisme finissant, avant de diversifier ses pôles africains quand Chirac s’installera à l’Elysée. Les pérégrinations africaines de Bourgi sont innombrables, mais « Bob », jusqu’à ces dernières années, entendait rester dans l’ombre. Sarkozy à l’Elysée, l’ombre va se dissiper : c’est le nouveau président de la République qui, le 27 septembre 2007, lui remet la Légion d’honneur.
A Paris, Abidjan, Dakar, Libreville, Ouaga, etc. parler de Bourgi est, je l’ai maintes fois constaté, dérangeant. On minimise son impact et, pourtant, il demeure omniprésent dans les affaires franco-africaines. Sous Sarkozy comme il l’était sous Chirac. L’évocation de son nom dans les « affaires ivoiriennes » au temps de Gbagbo me vaudra, le 15 septembre 2004, une mise en examen par le juge Patrick Ramaël, Bourgi considérant que, le présentant « comme le fondateur en Côte d’Ivoire d’un pôle de regroupement pour les « africanistes » parisiens de l’ultra droite » et « suggérant que certains éléments extrémistes de la communauté ivoiro-libanaise seraient tentés, en liaison avec cette ultra droite, d’utiliser le terrorisme à des fins politiciennes », s’estimait diffamé. Après l’audience du 11 octobre 2005, il sera déclaré « irrecevable en son action et en toutes ses demandes » (dont 50.000 euros de dommages et la publication du jugement dans Le Figaro).
Depuis, Bourgi vit en pleine lumière et multiplie entretiens et prises de position. Ce qui ne lui facilite pas la vie du côté de l’Elysée. Philippe Bernard, dans Le Monde daté du 5-6 décembre 2010 (au moment des révélations par Wikileaks des télégrammes diplomatiques US), évoquait les points de vue des « officiels » des affaires africaines à l’Elysée au sujet de Bourgi : « Un mercenaire seulement préoccupé par son bien être, un opportuniste, un lobbyiste indépendant qui tente d’améliorer sa valeur commerciale en grossissant le rôle qu’il prétend jouer au moyen de fuites organisées dans les journaux économiques » (Rémi Maréchaux) ; « Le premier objectif de Bourgi est de faire sa propre promotion en vue de son enrichissement personnel [et il] ne représente pas le gouvernement français » (Romain Serman). Son entretien dans le JDD de ce matin ressort de la même démarche : se rendre indispensable aux côtés de Sarkozy - malgré les réticences de l’entourage du chef de l’Etat - en ciblant ceux qu’ils pensent être les « ennemis » du président : Chirac et Villepin. Rien d’autre qu’un « tonton flingueur ». « A 66 ans, déclare-t-il à Laurent Valdiguié, j’en ai assez des donneurs de leçon et des leçons de morale. J’ai décidé de jeter à terre ma tunique de Nessus [= « un présent funeste »], cet habit qui me porte malheur et que je n’ai jamais mérité ». Une explication particulièrement absconse.
On notera cependant que Valdiguié, l’interviewer de Bourgi, ancien journaliste au quotidien Le Parisien (de 1992 à 2007), rédacteur en chef à Paris-Match (2007-2008), rédacteur en chef au JDD depuis le 18 décembre 2008 en charge de sujets « investigation et société », est l’auteur d’un livre sur les relations de Chirac avec l’argent (« Notre honorable président ») publié en février 2002, mais également de deux livres sur « l’affaire Clearstream » et « le procès Villepin » (en collaboration avec Karl Laske, ancien journaliste de Libération qui, depuis mai 2011, a rejoint Médiapart ; il est l’auteur par ailleurs d’un livre sur « l’affaire Elf » : « Ils se croyaient intouchables »). Valdiguié s’est illustré, en mars 2011, par son interview de Kadhafi sponsorisé par Ziad Takieddine, « intermédiaire » libanais mis en cause dans plusieurs affaires (et actuellement dans le collimateur du fisc) : Takieddine, revenant de Tripoli avec les journalistes de JDD, avait été placé en garde à vue au Bourget : il avait sur lui 1,5 million d’euros en liquide… Des valises continuent de circuler ! Reste à connaître le montant des commissions pour les « porteurs ».
Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique
Lire aussi :
Bourgi : "J’ai vu Chirac et Villepin compter les billets"
Vos commentaires
1. Le 12 septembre 2011 à 14:35, par duck77 En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Honte à l’Afrique qui a fêter en grande pompe ses cinquante ans d’indépendance. Le grenier de la France ce sont ses colonies d’Afrique, donc rien d’étonnant si ça se passe comme toujours. Adieu l’Afrique émergente...
2. Le 12 septembre 2011 à 14:40, par benito En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
il ne faut pas que alain se foute de nous !quelle preuve il veut ?ou etait il ?c’est un secret de polichinelle !pauvre burkina,on a rien !
3. Le 12 septembre 2011 à 16:36 En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Moi, cette affaire ne m’émeut pas du tout.
Je regrette seulement ce que je ne suis pas dans les rouages. J’aurais bien aimé moi aussi jouer ce rôle de transporteur de Djembés d’argent.
C’est dommage que c’est au moment où Dominique se déclare candidat au élections présidentielles qu’il décide avec Sarkozy de faire cette sortie.
Moi je comprends. Les pauvres ne peuvent se faire que des cadeaux et des aides de milliers de francs CFA, les opérateurs économiques et les riches se font des aides et des cadeaux de millions de FCFA et les présidents de font des cadeaux et des soutiens de milliards de francs CFA.
C’est ainsi le monde. Même vous les pauvres qui êtes déjà soulés d’aigreur, quand vous aurez un peu vous allez voir que vous allez évoluer de position.
Ainsi va la vie
Le 12 septembre 2011 à 19:30 En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
t’es pas un peu malade dans le cerveau ?
Le 12 septembre 2011 à 20:17, par ss En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
WALAI BILAI !
4. Le 12 septembre 2011 à 17:00 En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Si ces choses s’avéraient exactes, les conséquences seraient plus graves que si elles ne l’étaient pas ! Quelle est la source d’une telle somme pour certains pays, de façon ponctuelle ? des généreux donateurs, dont l’U.E, (même sous forme de crédit) au développement ? ça peut être frustrant pour le contribuable. Les gouvernements de ces pays seraient-ils des convoyeurs ? peut –on assez mesurer, tout ce qu’implique un tel acte ? Comme toute transaction secrète, c’est une arme sécrète voire même une armée secrète au besogne ; de nombreuses personnes pas assez bienveillantes qui profitent de ce canal pour régler leurs comptes personnels, nuire à des innocents qui ne demandent qu’à vivre et travailler où qu’ils se trouvent. C’est toute la question de la sécurité de la sous-région (de l’Europe également à plus ou moins long terme, qu’elle ne s’y trompe pas !) qui est posée et c’est d’actualité. Six chefs d’Etats de la CEDEAO ne viennent-ils pas de se réunir à propos de la frontière Ivoiro-libériane ? ce n’est pas que les élections qu’il faut sécuriser, mais la vie de tous les jours ici et ailleurs, maintenant, toujours et la vie de tous. L’Universalisme, c’est du propre pour tous, l’on ne doit qu’à l’Homme, Dieu ! N’ayons pas peur, la grâce de Dieu suffit !
Le 12 septembre 2011 à 19:47 En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
c’est quoi tu nous fais comme diversion toi là ?c’est pas maintenant que nos chefs d’état expédient de l’argent en europe pour eux et pour des européens.ils font ça pour ne pas être dérangé,perduré au pouvoir et avoir une protection au cas où ça chauffe.tu crois que mr bourgi va s’amuser a raconter des histoires parcequ’il n’aime pas ton blaiso ?mais sache que c’est pas la premiere fois que ton blaiso fait ca,c’est meme sa spécialité et dis toi qu’on n’est pas en afrique et tu verras que dans quelques jours ce mr bourgi sera convoqué par la justice française et il s’expliquera.pour ma part,il avait envie de soulager sa conscience et c’est bien.pas normal que nous on vit dans la misère et en meme temps,on vole notre argent pour des gens qui n’en ont pas besoin
5. Le 12 septembre 2011 à 17:00 En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Il est clair que l’on va tenter de le faire passer pour un déséquilibré !
Ahhhhh, quand le faste d’alors n’est plus que souvenir, le monde a trop changé et tout finira par se savoir, lentement et sûrement.
La France/Afrique d’alors n’a pas fini de livrer ses secrets !
6. Le 12 septembre 2011 à 17:04, par L’Autre Africain En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Tous les présidents africains (Blaise Compaoré, Abdoulaye Wade, Laurent Gbagbo, Denis Sassou Nguesso, feu Omar Bongo Ondimba et Mobutu) qui sont impliqués dans cette pratique ont ou avaient une chose en commun : le rêve d’un pouvoir à vie ou un pouvoir monarchique.
7. Le 12 septembre 2011 à 17:41, par le Democrtae En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Enfin,enfin,nos dirigeants comprendrons que la solution n’est pas les occidentaux,mais plutot une democratie et une vraie democratie.Aujord’hui l’Afrique tout entière à honte.Mais je pense que cela va servir de leçon,et que nos dirigeants ou encore dictateurs comprendrons une bonne fois pour toutes que le vrai pouvoir ces le peuple et non ces toubibs.je crois qu’il est grand temps pour certains de partir,a temps et sourtout au moment car en matière lutte,les derniers sont tjrs les plus violents et les plus méchants.Classe dirigeante Burkinabé,il est grand temps,écouté le peuple,on es pas des moutons,notre limite n’est pas loin,je vous laisse reflechir !!!!!!!!!!!!!!
Le 12 septembre 2011 à 18:27 En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Mon gars, tu n’as rien compris. Tu dois être parmi la minorité à tenir ce langage.
Moi je cherche comment on devient porteur de djembés ou de valises d’argent.
Si tu le sais, dis-le moi vite.
8. Le 12 septembre 2011 à 18:03, par wendbenedo En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Avez vous remarqué une chose dans ce grand déballage de Bourgi ? Le Président ATT n’est pas cité, pas une seule fois, dans ces révélations ! On connait les vraies démocraties et les présidents honnêtes qui travaillent pour leur pays !
9. Le 12 septembre 2011 à 18:37, par yamneda En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
C’est la preuve de ce que le president Français disait
: le « drame de l’Afrique » vient du fait que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire. […] Le problème de l’Afrique, c’est qu’elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l’enfance. […] Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine ni pour l’idée de progrès.
L’Afrique a egalement mal à ses dirigeants.
J’ai souvent honte d’être africains.
A quand le reveil ?
10. Le 12 septembre 2011 à 19:19, par Inoussa Verité En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Tant que tous ces dicateurs africains ne lacheront de gré ou de force le pouvoir, il est illusoire de penser à un quelconque decollage de l’Afrique. Nous sommes dirrigés par de veritables delinquants.
11. Le 12 septembre 2011 à 19:33 En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Savez-vous pourquoi ce réveil de la France ? Cette puissance coloniale s’est rendu compte qu’elle était en train de se faire prendre dans son propre piège. A force d’imposer des dirigeants médiocres, incompétents et sans état d’âme pour leurs populations, elle a fini par créer des monstres dont les effets nocifs dévastateurs ne se limitent plus à leur propres pays. Ces montres finissent par nuire à la puissance coloniale même qui les a engendré, en lui imposant, également à coup de corruption, des dirigeants à leur image ( corrompus et incompétents ) et perturbant négativement le jeu politique. La France vient de se réveiller en se rendant compte qu’elle se flagelle et se détruit elle-même en imposant la médiocrité et la corruption dans ses colonies. Tant mieux. Dommage que cette prise de conscience soit tardive.
12. Le 12 septembre 2011 à 19:37, par PAUVRE AFRIQUE En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Voila le ministre réagir à la place du Président du FASO comme s’il était avec lui.
Un ministre comme ça me fait peur. Est-ce ministre qui va lutter pour le changement
Comme le peuple là voulu ? Mr le ministre de la communication, Mr Alain Edouard TRAORE, Vous pouviez dire que Kadhafi n’est pas au Burkina. Mais pour ce problème
De blanchiment d’argent vous ne deviez pas parler de la sorte.
A mon avis. J’espère que le peuple peut bien compter sur vous. Ne faite surtout pas comme le gouverneure de Koudougou. Comme en mooré, le dit souvent, de parler de ce que tes yeux ont vu. Mr le ministre trouve que Robert Bourgui à des problèmes mentaux. Attention on risque de manger le piment dans votre bouche.
Parole de GO
13. Le 12 septembre 2011 à 19:39, par PAUVRE AFRIQUE En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Voila le ministre réagir à la place du Président du FASO comme s’il était avec lui.
Un ministre comme ça me fait peur. Est-ce ministre qui va lutter pour le changement comme le peuple là voulu ? Mr le ministre de la communication, Mr Alain Edouard TRAORE, Vous pouviez dire que Kadhafi n’est pas au Burkina. Mais pour ce problème de blanchiment d’argent vous ne deviez pas parler de la sorte.
A mon avis. J’espère que le peuple peut bien compter sur vous. Ne faite surtout pas comme le gouverneure de Koudougou. Comme en mooré, le dit souvent, de parler de ce que tes yeux ont vu. Mr le ministre trouve que Robert Bourgui à des problèmes mentaux. Attention on risque de manger le piment dans votre bouche.
Parole de GO
14. Le 12 septembre 2011 à 19:46, par garibaldi En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
pour moi je crois qu on doit cherche la reponse a la mort de sankara dans cette affaire.car l assassina de sankara nest pas pour rien eh vous burkinabe c est ca la rectification
thomas sankara repose en paix,l histoire te donnera raison
15. Le 12 septembre 2011 à 20:38, par Basbeedo En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Notre ministre de la communication parle au hasard. Il faudra t’occuper de tes oignons. Blaise à des conseillers en communication de haut niveau et très bien payé. Quand ils faisaient (Blaise et Bourgi) est-ce que tu pensais un jour être membre d’un gouvernement ? ça là ça dépasse ta bouche. Il ne faut pas rentrer entre l’arbre et l’écorce.
Dire que depuis 1997, le classement de notre pays à l’IDH est mauvais et nous trouvons des moyens pour envoyer de petites coupures à des gens qui n’en ont pas besoin. Notre peuple crève de faim pendant ce temps. Depuis 1997, combien de fois les PTF nous ont-ils soutenus pour faire face à la famine, à la méningite, à la soif ? Presque toutes les années. Dieu de miséricorde délivre de ces comportements honteux. Voilà un pauvre à qui on envoye de l’aide pour nourrir sa famille et qui prend cette aide pour remettre à un ami super riche.
Ce que les autres présidents ont donné ne m’intéresse. C’est que nous avons fait qui est révoltant et honteux. Voilà pourquoi les petits militaires se sont revoltés. Maintenant, je comprends en partie leur mutinerie. Gold save Burkina Faso and Goodluck for all.
16. Le 12 septembre 2011 à 21:10, par Black En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
De mon point de vue je crois foncièrement que c’est celui qui a envoyé l’argent dans les djembés qui a des problèmes mentaux et non celui qui les dénoncent car il existe des circuits conventionnels pour ces de transactions bancaires Mr le président et son groupe de djembés. Les sinistres(ministres) arrêtez de vous en prendre aux innocents vous connaissez les vrais coupables
17. Le 12 septembre 2011 à 21:17, par Man-miwanh Somda En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Une faute avouée est à moitié pardonnée. Bourgi, avec ces révélations tu iras pour l’instant au Purgatoire. Tu n’ira au paradis qu’après avoir avouer l’autre pan de la vérité : pourquoi tu job depuis 2007 pour ton nouvel employeur, Sarko ?
Quant à nos chefs d’état trafiquants de Djembé (bourrés de Dollars) c’est droit l’enfer pour eux.
J’ai toujours fais partie des sceptiques qui croyais que Chirac aimait ces petits nègres d’Afrique ! Mitterrand encore moins. N’oubliez pas que c’est Mitterrand qui s’est venger de l’outrecuidance de ce petit capitaine qui lui a fait la morale à Ouaga sur l’étique politique. La transaction du deal d’assassinat s’est conclu à Yamoussokro avec ce vieux caïman au yeux globuleux ; suivez mon regard. Combien de millions de Dollar le vieux caïman Ivoirien a du payer à Mitterrand pour ce boulot ? Je suis bien curieux de le savoir et j’espère que Bourgi doit le savoir vu sa longue amitié à Fauchard, pardon, Foccart ! La nuit à beau durée viendra le jour. Tôt ou tard nous Burkinabé, nous saurons toute la vérité sur les ayants et les aboutissants de l’assassinat de notre héros national Thomas Sankara.
Je ne crois pas non plus à la sainteté de Sarko dans ses relations avec l’Afrique. A la différence de ses prédécesseurs, lui au moins en bon juif il affiche sa nature dealer politique. Lui, il investis au vu et au su de toute la communauté internationale. Mieux il légalise son deal grâce à ce gouvernement mondial cynique qu’est l’ONU et son conseil de sécurité. Il a investis en Côte d’Ivoire (encore ce pays) et maintenant en Libye. Tôt ou tard il aura ce que les économistes appellent le "Return on invest" (retour sur investissement) que ce soit "on or under table" (sur ou sous la table). Les vu l’ingéniosité des africain, j’imagine que cette fois pour le cas de Côte c’est certainement Soro qui accompagnera les convois de dollars fourrés dans les masques du pays de Kong et du côté de ma Libye ce sera des tanker à moitié plein de dollars et de pétrole : le beurre et l’argent du beurre.
Que tu sois Français ou que tu sois Africain tu devrais le lever et dire non à la Françafrique !!!
La patrie ou la mort, nous vaincrons !
18. Le 12 septembre 2011 à 21:27, par Kabi En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Au fait, Monsieur Bourgi ne nous apprend rien. Nous savions dépuis longtemps que nos maigres richesses servent à faire élire les dirigeants français ; et en retour ils assurent le maintient au pouvoir de nos dictature.
L’intérêt c’est que en mettant cela au grand jour, il cherche a revolter suremment les populations des Etats concernés. Sur RFI, il a été plus claire lorsqu’il parle de printemps africains.
L’autre intérêt c’est qu’il dit clairement dans son interview sur RFI, que la France a signifié au président compaoré qu’il était temps de quitter le pouvoir. Blaise a donc été lâché par la France au mauvais moment. Suremment qu’on aura un autre président en 2015 !!!!!
19. Le 12 septembre 2011 à 22:19, par Major En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Combien de burkinabé meurent parce qu’ils n’ont pas de quoi se soigner pour une simple maladie comme le paludisme ? Combien de burkinabé meurent d’accidents de la circulation à cause du mauvais état de nos routes ? Combien d’étudiants burkinabé n’ont pas la possibilité de continuer les études parce qu’ils n’ont pas eu la bourse ? combien de diplômés chôment parce que l’Etat est incapable de créer des emplois pour eux sous prétextes qu’il n’y a pas d’argent ? Combien de paysans croupissent sous le poids des dettes que l’Etat les fait contracter pour rien ?
Mais au lieu de penser à tout cela, c’est notre argent, l’argent public des burkinabé que l’on entasse dans des mallettes pour les livrer à Chirac et compagnie...
Burkinabé, svp, reveillez-vous, car l’heure est grave !!!
20. Le 12 septembre 2011 à 22:31, par Taoko En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Il est plus que temps pour la jeunesse africaine de se reveiller et de prendre le pouvoir des mains de ces eternels esclaves que sont nos présidents actuels....
21. Le 12 septembre 2011 à 23:45, par atanase de bobo En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Monsieur le ministre de la communication, calme toi cette affaire te dépasse. Dis moi, Bourgi a quelle intérêt à mentir sur le Burkina ? pourqoui il n’a pas cité le Mali, le Ghana. Comment dans un pays pauvre ou la population souffre le régime a le courage de donner de l’argent à un blanc qui n’en a pas besoin ? c’est scandaleux.
Quand les militaires expriment leur misère, on envoie la garde présidentielle pour les tuer.Je crois bien que vous avez compris le message de SARKO ton président partira à la fin de son mandat.
22. Le 13 septembre 2011 à 01:23, par felix En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
J’espère que tous les avancements (2007 et 2008)des fonctionnaires seront traités en fin septembre ?
Car au lieu d’envoyer notre argent aux ingrats vous ferez mieux de le donner au peuble burkinabè qui en a besoin .
On vous jugera en fin septembre par rapport à l’appurement de nos avancements dans la mesure où vous vous êtes engagés à le faire.
En septembre nous ne voulons plus entendre que notre acte d’avancement est en projet pendant que ceux qui n’étaient même pas dans vos projets( les français ingrats) ont reçu des sommes colossales de votre part.
le cri de coeur d’un pauvre fonctionnaire qui veut simplement rentrer dans ses droits
23. Le 13 septembre 2011 à 01:47 En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Vive Thomas Sankara !!!!!
24. Le 13 septembre 2011 à 02:10, par sao En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
ca ne m’etonnerai pas ke mn blaiso me dit apres kil dormait o moma de ses transaction cest lun de ses specialiter ossi.pour ceux ki doute de cas kils me disent comment a etes les campagne presidentiel passer o burkina.
25. Le 13 septembre 2011 à 02:28, par Arso En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Je comprend maintenant pourquoi quand nos dirigeants detournent les fonds d’aides, la France ne bronche pas parqu’il a sa part dedans
26. Le 13 septembre 2011 à 09:31, par icee En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Quelle honte ! Cela prouve que les dirigeants du pauvre faso corrompent pour rester à leur place. le chemin du developpent semble encore long pour notre pays. Comment lutter contre la corruption si c’est elle qui nous maintien ?
Si le blazo et ses complices ont de la clairvoyance il s’en iront avant que le peuple ne décide de leur départ. ils faisaient le malin avec une fausse assurance. Aujourd’hui on les a découvert.
Les gars vous avez échoué ; merci d’avoir essayé/ Bye Bye.Laissez la place ; il y a surement plus compétents que vous pour diriger le Faso
27. Le 13 septembre 2011 à 09:58, par Incorruptible En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Ces declarations concernant Blaise Compaore ne nous etonnent pas du tout parce que tous les regimes qui ont la longevite record en Afrique francophone sont passes par la Chiracquise.
Concernant les contre offensives de Alain Edouard Traore, il n a qu a se calmer. Il est novice dans la francafrique et on lui pardonnera ses reactions epidermiques. Il ne sait pas que le systeme auquel il beneficie actuellement a ete concu avant son arrivee
28. Le 13 septembre 2011 à 10:15, par SIDNOMA En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Il n’y a rien qui provienne de l’action des humais et qui soit figé. A l’image d’une entreprise familiale ou d’une grande firme multinationale, la vie des humains et gérée et manipulée juste pour servir les intérêts cupides des gouvernants.Comme on le dit souvent, mieux vaut tard que jamais.Monsieur Bougie a bien fait de révéler au grand jour ce que peu de personnes savaient car une Bougie ça s’éteint toujours, mais les gens ne font pas souvent attention au sens des noms.La politique africaine de la France n’est battis que sur l’exploitation des ressources naturelles et humaines pour le maintien de son niveau de développement qu’elle doit d’ailleurs à cette Afrique.Asseyons-nous en honnêtes africains, parlons-nous dignement du développement du continent c’est la meilleur façon de conjuguer nos efforts pour l’épanouissement de nos populations. Pourquoi faut-il réinventer la roue ? de grands Hommes aux belles idées comme K.N’KRUMA, T.SANKARA, I.GANDI ont tracé la voie de sortie de la misère de nos populations, respectez-les.
Le 13 septembre 2011 à 21:50 En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Pourriture et corruption, prédation et crimes de toute sorte contre notre peuple abaissé, insulté, pillé, meurtri par l’incurie, l’incompétence, l’affairisme, et des djimbés remplis de son sang offert en cadeau aux rapaces d’Occidents ! Contre quoi ? Sinon le solde de 25 ans de pourriture, de corruption et de mépris d’un des régimes les plus réactionnaires que les Burkinabè subissent depuis 1987. Une clique de malheur et de porteurs d’étron tenus dans le rejet. Alors, il vaut mieux que ce ministre berger-traineur des trottoirs en 2002 se taise et arrête de défendre un système qui le dépasse.
29. Le 15 septembre 2011 à 23:47 En réponse à : Quand Robert Bourgi, l’éminence grise de l’Afrique noire, évoque le blanchiment d’argent des chefs d’Etat africains par l’Elysée et Matignon
Si cette affaire est vraie— et si elle n’est pas vraie, qu’ on nous le prouve au dela de tout soupcon puisque la femme de Cesar devraite etre d’abord au dessus de tout soupcon—Blaise aura depasse les bornes de la mauvaise giouvernance dont on savait etre l’ autre prenom du Burkina.
LOP