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AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

Publié le lundi 12 septembre 2011 à 03h35min

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Les commerçants ont décidé de mettre fin au dialogue et de passer à la « vitesse supérieure » dans l’affaire de l’immeuble Sanfo. Ils l’ont fait savoir ce samedi 10 septembre à la Bourse du travail de Ouagadougou. C’est devant une marée de commerçants que les responsables d’organisations syndicales de commerçants ont étalé les démarches entreprises pour la résolution à l’amiable de ce litige. Il ressort que la solution du dialogue ne paye pas. Et donc les commerçants se sont engagés à faire du Burkina un pays mort à partir du 22 septembre si toutefois, l’affaire n’est pas résolue.

Au cours de ce meeting tenu ce samedi 10 septembre 2011 à la Bourse du travail de Ouagadougou, nombre de locuteurs se sont succédé au podium. « Si jusqu’au 22 septembre 2011, l’immeuble n’est pas restitué, nous nous déporterons tous à la BICIA-B ». Ainsi parla Paul Kaboré, secrétaire général de l’Organisation nationale des syndicats libres (ONSL). C’était la délivrance chez nombre de commerçants qui ont répondu à l’appel de leurs organisations pour entendre cette perspective. Logiquement donc, les Burkinabè pourraient se réveiller le matin du 22 septembre, jour de la tenue du sit-in à la banque, se rendant compte qu’aucun marché n’est ouvert ainsi que les points de commerce et de vente de denrées diverses. C’est une ville morte ou du moins un pays mort que préparent les organisations de commerçants pour contraindre les responsables de la BICIA-B à « la raison ».

Car disent-ils, dans toutes les autres villes du Burkina Faso, les commerçants auraient déjà assuré qu’ils en feraient autant. Symbole de cet engagement, près de 300 jeunes, vieux et femmes venus de Konkistenga, village natal de El Hadj Sanfo pour soutenir les initiatives qui ont déjà été prises pour la restitution de l’immeuble. Selon El hadj Dramane Kaboré, premier responsable de l’Organisation syndicale des commerçants du Burkina (OSCB), les commerçants doivent se mobiliser plus pour la cause commune. « L’immeuble sera restitué ; ni argent, ni force ni mensonge ne pourront venir à bout de notre détermination », assure-t-il. Il ajoute avec assurance que l’épilogue est proche. Et au président de l’Organisation nationale des commerçants du Burkina (ONACOM-B) de renchérir que beaucoup de démarches ont été entreprises mais toutes ces tentatives de résolution du litige à l’amiable sont restées vaines.

« Nous avons essuyé des humiliations, de l’arrogance et du mépris », s’est-il indigné. Avant de passer la parole à son vice-président, Moussa Dabo, il a aussi assuré que l’immeuble sera restitué. Même son de cloche chez ce dernier. Il a fustigé l’attitude des autorités avec qui un dialogue aurait été amorcé depuis près de 3 mois, mais silence radio au finish. Il se convainc donc qu’il faut « sortir pour se faire entendre ». En concluant son propos, il a rappelé le désir de voir un Burkina plus juste où le droit sera la règle. Parlant de droit, les commerçants ont dénoncé aussi les conditions dans lesquelles ils travaillent.

Pour ce faire, ils entendent s’organiser et élire très prochainement les gestionnaires de Rood-wooko indépendamment de ceux de l’administration. Aussi posent-ils le problème de la réglementation du commerce. Ils n’entendent plus laisser certains commerçants déstructurer le commerce. C’est pourquoi ils en appellent à l’exemple congolais de la réglementation afin que les grossistes ne soient pas en même temps grossistes, semi-grossistes et détaillants. Or, selon eux, la loi commerciale burkinabè interdit aux grossistes et aux expatriés de se muer en détaillants. Ceci semble, de leur avis, ne pas être respecté. Aujourd’hui, les commerçants dont la lutte est partie de l’affaire immeuble Sanfo ont une plate-forme revendicative qui sera à même de consteller leurs énergies.

Le plus urgent pour eux est de finir avec le litige qui oppose un des leurs avec la BICIA-B. En rappel, El hadj Sanfo avait hypothéqué son immeuble. Quelques années après, il a appris que la banque revendait l’immeuble en question. Il a donc manifesté son désir de racheter son immeuble par écrit à sa banque. C’est dans ce processus que El hadj Sanfo aurait versé à l’avocat de la banque la somme de 220 millions de Francs CFA. Il lui a été donné une semaine pour rentrer en possession des documents de l’immeuble. C’est dans l’attente des documents que l’avocat de la banque lui fait savoir que l’immeuble a déjà été acheté. Or, de la chronologie des faits, l’immeuble n’était pas encore vendu au moment où Sanfo manifestait le besoin de le racheter.

Wilfried BAKOUAN

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 12 septembre 2011 à 06:25, par Patriote En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Chers compatriotes commerçants, évitez de contribuer à créer une situation de pillage des commerces et de chaos. Il faut continuer à privilégier le dialogue et les voies judiciaires. Si vous cherchez à manifester sur les voies publiques, des gens porraient en profiter pour vous faire inutilement du mal. J’ai peur pour vous. Je ne fais pas de la politique. J’ai simplement peur que mon pays ne s’embrase...

    • Le 15 septembre 2011 à 14:02 En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

      Et oui patriote vous avez raison......... Aujourd’hui aucun problème fusse - t il mineur n’est à négliger surtout lorsqu’il s’agit de marche et ou sit-in...... Après c’est d’autres corporations qui vont se mêler à la danse.... les banquiers par exemple contre les commerçants.

      Sinon comment comprendre qu’un contentieux commercial aboutisse à de telles réunions ; et la justice dans tout cela.

  • Le 12 septembre 2011 à 09:30 En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités dans cette affaire si il ne veut pas que le chienlit s’installe à nouveau dans notre pays ; c’est quoi cette histoire opposant un privé à un banque privée qui se transforme en affaire nationale ? Ce monsieur n’a pas payé ce qu’il doit à la banque et la justice a saisi son immeuble au profit de la banque ; c’est le droit ! celui qui a acquiss l’immeuble n’est pas obligé de le revendre à l’ancien propriétaire, aucune loi ne l’y oblige ; alors, l’état doit faire arrêter tous ceux qui vont perturber l’ordre public le 22 septembre et les déferer devant la justice. Quand à l’organisation de la gestion du marché de Ouaga, c’est une autre affaire qui n’a rien à voir avec l’immeuble

  • Le 12 septembre 2011 à 09:46, par de En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    C’est qui les expatriés

  • Le 12 septembre 2011 à 10:00, par Mme Nana En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Une telle manifestation ne serait qu’une pure diversion. Les commercants doivent savoir que les Burkinabe en ont marre de l’anarchie. Si Mr sanfo pense qu ’il est dans son droit il n a qu’a s’adresser à la justice et laisser les gens tranquiles. Ce sont ces memes commercant^s qui ontt contribbué a mettre en place un tel regime pourri au Burkina. A chacun son tour chez le coiffeur. C est tout.

  • Le 12 septembre 2011 à 10:02, par Prosper En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Force doit rester a la loi. Que le ministere de l’administration du territoire et de la securite se penche vite sur le desordre qui se prepare. Ce probleme est une question d’individu et non lie a la pratique du commerce. Que le syndicat prenne un avocat pour soutenir leur camarade au lieu de faire l’amalgame. Vraiment on a assez de ces dirigeants syndicaux qui n’evoluent pas.
    Merci

  • Le 12 septembre 2011 à 10:40, par huguette En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    vraiment, c’est très décevant de voir de telles réactions. on est où là ? dans un pays de droit ? bien vrai qu’il faut souvent sortir pour se faire entendre mais doit-on sortir pour n’importe quel motif ? c’est une question de droit qui se pose dans cette affaire, et au regard des faits qui ont été exposés, le droit a été dit. en toute sincérité, il faut arrêter d’envenimer les choses par de tels comportements.

  • Le 12 septembre 2011 à 10:57 En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    c’est vraiment une histoire qui fait dormir debout. si il avait réellement hypothéqué son bâtiment,si le délai est arrivé, je crois que la BICIA-B a le plus de droit de ventre l’immeuble à qui il veut. elle n’est pas obligé de la revendre à la même personne. soyez logique dans vos revendications M. les commerçants.

  • Le 12 septembre 2011 à 11:37 En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Monsieur le journaliste, fallait rappeler au début les faits pour qu’on te suive mieux sinon la lecture n’est pas très agréable. C’est peut-être un style journalistique que vous avez voulu utiliser, mais dans ce cas précis ça ne sied pas trop.
    Merci

  • Le 12 septembre 2011 à 11:49 En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Monsieur le journaliste, vous avez une bien curieuse façon de résumer cette affaire.
    Vos étaler trop de certitudes pour une une affaires aussi sensible. Relisez ce passage extrait du journal sidwaya du 12/08/2011 :
    ...Une ambiance surchauffée à la Bourse du travail !
    La Fédération syndicale des commerçants du Burkina (FSCB) a organisé une conférence de presse, le jeudi 11 août 2011, à la Bourse du travail pour donner sa position, sur le terrain bâti racheté par I.A.B à la BICIA-B. Dans sa déclaration liminaire, le syndicat a estimé que la banque est devenue propriétaire du terrain de Sayouba Sanfo par décision du Tribunal de première instance de Ouagadougou, depuis le 16 juin 1993. Il a fait savoir que c’est le 4 avril 2011 que la BICIA-B a reçu l’offre d’achat de 220 millions de l’immeuble Sanfo pour le compte de T.H. Cependant, il précise que T.H se désistera par la suite, sous la pression de la famille de M. Sanfo. L’immeuble sera donc finalement racheté par I.A.B, le 12 mai 2011. A partir de cet instant, le syndicat a indiqué que celui-ci fera l’objet de menaces graves de la part des amis de M. Sanfo. Cette version des faits a été rejetée sur place par la partie soutenant M. Sanfo qui a dit ne pas comprendre la position du syndicat sur cette affaire.
    Selon eux, cette version n’a rien à voir avec la réalité, car la banque savait que M. Sanfo voulait régler l’argent et récupérer son terrain bâti. De même, contrairement à la déclaration du syndicat, ils disent avoir voulu un règlement à l’amiable avec I.A.B, mais que celui-ci refuse tout compromis. L’atmosphère s’est donc gâtée détériorée ce jeudi entre les deux camps à la Bourse du travail. Résultat, les deux parties ont failli en venir aux mains. La conférence de presse s’est donc terminée en queue de poisson et dans une ambiance surchauffée. Affaire donc à suivre !
    Raphaël KAFANDO
    Sidwaya

  • Le 12 septembre 2011 à 11:56 En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    QUEL ARTICLE CREUX MONSIEUR LE JOURNALISTE QUEL EST LE FOND DU PROBLEME SI VOUS N’AVEZ PAS LES DETAILLES DE CERTAINES INFORMATIONS MIEUX VAUT NE PAS NOUS INFORMER

  • Le 12 septembre 2011 à 12:30 En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Etat !Ou est tu ?
    on ne peut pas laisser des anarchistes dicter leur loi à l’Etat. Mr Sanfo, malgré son âge bien avancé
    est un fauteur de trouble.s’il avait l’argent, pourquoi attendre que son immeuble devienne un bien de la BICIA-B, pour dire maintenant qu’il veut le racheter.Mais c’est incroyable qu’en plus d’avoir tort, il mobilise de pauvres ignorants pour marcher sur la banque.j’ose espérer, que l’Etat prendra des mesures pour ramener la paix comme à Bobo. Ce vieux là est ignoble !Si tout le monde prenait l’argent dans les banques et ne remboursait pas, que ferait les jeunes aujourd’hui ?ça veut dire qu’il s’en fout du devenir de la jeunesse. sinon pourquoi attendre plus de 30 ans pour revenir réclamer ce qui n’est plus pour lui. Ah !non !on ne peut pas se permettre celà. il faut un gordon de sécurité pour matter tous les contrevenants ?
    Vieux sanfo !il faut savoir raison arder. et surtout, ne touche pas à un seul cheveu du jeune Béréwoundougou.Car on se sait en Afrique. quand vous avez tort, vous faites recours à la magie noire ! abon entendeur....
    Etat, retrouve ta suprématie en restaurant l’ordre. car DURA LEX ? SED LEX

  • Le 12 septembre 2011 à 13:36, par TASUMA En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    mr le journaliste,on ne vous sent pas neutre ; vous avez pris parti pour les commercants ; votre maniere meme de rappeler les faits en temoigne.pourquoi ne pas rappeler en meme temps la version des faits de la BICIA-B à travers son avocat ?
    VOUS FAITES DE LA PUB GRATIS POUR MR SANFO OU BIEN ON VOUS A MOUILLE LA BARBE ?

    • Le 13 septembre 2011 à 00:39 En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

      Je ne comprend pas que l’avocat encasse l’argent du vieux sanfo sans savoir que l’immeuble a été vendu il ya quelque chose qui n’est pas claire dans cette histoire sûrement il ya quelqu’un dans le régime pourri pourri qui est intéresse.comme les François compaore

  • Le 12 septembre 2011 à 13:37 En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    ces commerçants véreux se foutent de la gueule de la population.vous vous croyez où là ?vous affamez la population,vous n’honorez pas vos prets auprès des banque et comme des hors la loi,vous êtes là a parler de ville morte.et la plupart de ces individus se prennent pour des fils de Dieu puisque ce sont el hadji.l’enfer c’est pour vous,bande de mafieux

  • Le 12 septembre 2011 à 13:46 En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    ces vraiment dommage on est ou la . c’est une affaire dont le droit a été dit tout simplement. M les commercants soyez plus professionnels dans vos activités

  • Le 12 septembre 2011 à 13:47, par yamsoba En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Assalam allehikoum !! El adj Sanfo, donc s’il y avait pas d’avis de vente de la part de la banque vous n’auriez pas les 220 000 000 francs CFA pour payer quoi ? l’homme noir est trop méchant. Et puis quand les commerçants parlent de justice, il doivent s’interroger d’abord sur la date à laquelle la dette avait été contracté et puis il y a cas même différente manière de recouvré avant la saisine vente, la loi prévoit tout cela ; donc que ces commerçants nous prennent au sérieux car nous voulons avancé.

  • Le 12 septembre 2011 à 13:53, par Passamwendin En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Pour un immeuble de 220 millions on ne va quand même pas remuer cette plaie au faso.Suis franchemment désolé mais ya des gens qui refusent le droit sous nos cieux.Ce n’est ni le 1er et ce ne sera pas non plus le dernier immeuble hypothéqué.Pourvu que l’état prenne les mesures pour cager les individus malveillants du 22 septembre.

  • Le 12 septembre 2011 à 14:02, par Nongba En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Bonjour,
    Il faut qu’on arrete de manipuler l’opinion publique avec des faux problèmes. Ce sont ces attitudes d’intouchables, de super burkinabè qui nous conduiront à l’abime.
    Pourquoi le vieux sanfo ne rembourse pas ses crédits ? ce n’est pas parce qu’il n’a les moyens. oubien croit il qu’il fait partie de cette catégorie de personnes intouchables ? ou était cette corporation de commerçants qui s’élève aujourd’hui pour le soutenir ? Ne pouvaient-ils pas rassembler 200 Millions pour sortir le vieux de ce petrin.

    Le vieux a fait fortune en cote d’ivoire, et comme tout homme d’affaires averti, il connait parfaitement les rouages de la banque, le risque d’hypothèque...S’il s’est cru invinsible ou s’il s’est tapé la poitrine en disant qu’ il ya pas ce type qui peut prendre mon immeuble,c’est son problème, mais il faut nous laisser trankil avec cette histoire. Le vieux à jouer et il a perdu, il n’a qu’à tirer les conséquences.

    D’ailleurs si les faits que relatent ses amis commerçants étaient avérées il suffirait d’un avocat stagiaire pour règler le problème au palais.

    Arreter ça ? et laisser nous trankil. Le temps de compter sur des amis politique ou des richissisme pour s’enrichir malonnetement sur le dos des pauvres citoyens est revolu.

  • Le 12 septembre 2011 à 14:07, par Fat En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Voilà l’occasion de restituer lautorite de l’état ! Nous ne pouvons pas continuer a vivre dans lanarchie chers compatriote. Mr Sanfo n’a pas payer ses traite a la biciab c’est normal que cette dernière saisise son immeuble et le vende a qui elle veut. Pourquoi il n’a pas payer selon les termes du contrat de prêt et c’est seulement maintenant qu’il amène 220millions Pr réacquérir limmeuble ? Ceux qui l’on aide pouvait bien le faire avant que la banque ne lance la procedure de saisi !! Laisse les jeune commercant aussi émerger ! Il faut quitter ds cette mentalité de vieux gourou indeboulonable !

  • Le 12 septembre 2011 à 14:33, par zapparo de guerre En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Je crois qu’il faut une vraie révolution pour réveiller la conscience des burkinabé. Je ne suis pas contre les commerçants mais on ne doit pas leur laisser faire car ces genres de manifestations riment avec pillages et destruction des biens publiques et privés. Qu’on les matte comme ils souhaitaient qu’on matte les grèves des étudiants dans les années 95.

    • Le 12 septembre 2011 à 18:04, par Sanfo bb En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

      Tu a raison d`etre contre les commercants, pour une fois les commercant decidents de sortir pour revendiquer leurs droit cela te derange. tu dit tout les jour que les commercents sont des illetre,alors toi qui a fait les grande etude et qui connais tres bien le Droit, on te vois toujour marcher a ouaga et tu brule tout ce qui appartient a L`etat, pour revendiquer...sache que si tout les commercants ce regroupent pour soutenir le Mr SANFO,il a raison quelque part. tu n`est pas commercant et tu sait pas ce que un commercant sauffre pour avoir un Credi a la Banque,et comment il sauffre pour rembourser ce credi. arrete de parle mal au gens stp...merci

    • Le 12 septembre 2011 à 18:23, par bebson En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

      Tu a raison d`etre contre les commercants, pour une fois les commercant decidents de sortir pour revendiquer leurs droit cela te derange. tu dit tout les jour que les commercents sont des illetre,alors toi qui a fait les grande etude et qui connais tres bien le Droit, on te vois toujour marcher a ouaga et tu brule tout ce qui appartient a L`etat, pour revendiquer...sache que si tout les commercants ce regroupent pour soutenir le Mr SANFO,il a raison quelque part. tu n`est pas commercant et tu sait pas ce que un commercant sauffre pour avoir un Credi a la Banque,et en plus comment certain banque fait sauffire le commercant qui veux rembourser son credi,si`l ya intention de bloquer le PUH. en effet arrete de parle mal au gens,cherche avant tout a bien comprendre le fond de L`affaire stp...merci

  • Le 12 septembre 2011 à 15:28, par loumita En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Il faudrait déja commencer par faire un résumé des faits avant de les commenter ! Ne prenez pas pour acquis que le lecteur est au courant de l’affaire et qu’il sait de quoi vous parlez..!!! Je pense que ca fait partie des regles élémentaires d’un ecrit journalistique. Si on ne sait pas de quoi vous parlez l’écrit n’a aucun interet !
    Merci

  • Le 12 septembre 2011 à 15:33, par rasta En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Hu, c est dangereux ce que le journaliste a ecrit. c est meme tres grave. son partyio est pris , et clairement. làffaire est sensible et il faut plus de professionalisme dans des reportages pareils. a moins que.....

  • Le 12 septembre 2011 à 15:55 En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Dites moi, il n y a pas un autre journal qui etait au meeting de ces commercants pour nous relater les faits de facon impartial, commde cela on connaitra la verit

  • Le 12 septembre 2011 à 16:05, par En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    En rappel, El hadj Sanfo avait hypothéqué son immeuble. Quelques années après, il a appris que la banque revendait l’immeuble en question. Il a donc manifesté son désir de racheter son immeuble par écrit à sa banque. C’est dans ce processus que El hadj Sanfo aurait versé à l’avocat de la banque la somme de 220 millions de Francs CFA. Il lui a été donné une semaine pour rentrer en possession des documents de l’immeuble. C’est dans l’attente des documents que l’avocat de la banque lui fait savoir que l’immeuble a déjà été acheté. Or, de la chronologie des faits, l’immeuble n’était pas encore vendu au moment où Sanfo manifestait le besoin de le racheter.Si c´est réel la banque a commis une faute grave et doit tiré les consequences.

    • Le 12 septembre 2011 à 21:24, par ZORRO En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

      Cher inconnu, va stp revoir la chronologie des faits ! Il y a eu des articles détaillés sur lefaso.net. Nous attendons que l’État fasse respecter son autorité. il est de mauvaise foi de Monsieur SANFO.

  • Le 12 septembre 2011 à 16:53, par jacko En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Je me rends compte que pour une fois la grande majorité des internautes trouvent l’attitude des commerçants anormale et je m’en félicite. Il faudrait éviter de créer un Etat de non droit au Burkina. Je ne suis pas de ceux qui sont pour le pouvoir de Blaise mais je crois qu’il faut savoir appeler le chat par son nom quand il le faut. Ce vieux Sanfo n’est pas au-dessus de la loi : il a pris un pèt et n’a pas pu rembouser dans les délais alors il ne doit pas se plaindre si la banque décide de vendre la propriété à une tierce personne qui n’est pas aussi obligée de la lui revendre à son tour.Donc nos chers commerçants gagneraient à defendre des causes corporatrices justes. Mais comme on le dit aussi : le poisson pourrit par la tète...c’est parceque l’Etat n’existe plus dans son vrai sens du terme que tout cela arrive ! A bon entendeur salut ...

  • Le 12 septembre 2011 à 18:39, par basnèré En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Bonsoir, je me demande de fois pourquoi nos intelectuels ne sont pas aussi plus mieu que des analphabètes ! Que veut dire une ville morte ? Je voudrais pas que vous devancer l’iguane dans l’eau ! Qui à dit chienlit le 22 septembre ? Ils ont juste dit une ville morte. C’est vous qui allés piller les boutiques ? ayons la sagesse d’ecouter, de comprendre avant d’agir. Ne prennons pas non parti car cela semble non plus à cela. A bon entenduer, Sslu

  • Le 12 septembre 2011 à 20:13, par yaoulom bangrè En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    YAOULOM BANGRE
    bonjr Mr sanfo avec ces 220 000 000 TU POUVAIS RECONSTRUIRE UN AUTRE IMMEUBLE à OUAGA là pardon laisse le faso en paix il n’y a pas longtemps vous les commerçants veureux avez créer cette crise avec ces augmentations innexplicables qui ont conduient au licensiment de 660 millitaire avec des dégats important et en plus vous commerçantS vous avez été remboursez au dessus même de vos pertes,le carême il y a 33 jours vous avez tout fait pour mettre la population dans la galère côté sucre,riz huile et céréales vous nous prenez pour des nez percés ou quoi, ? tu n’as pas payé apres trente ans on vend a qui on veu .Et surtout vous faut l’adji haram dit ban bassi tond siii l’islam a horreur de ces types de réactions.Goutez voir si c’est bon de faire des augmentations tout azimut merci personne ne vous soutiendra dans ce mensonge

  • Le 12 septembre 2011 à 20:52 En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Dieu vous voit

  • Le 12 septembre 2011 à 21:09 En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Lordsque ce monsieur contractait sa dette étions au courant. Alors pourquoi tout ce tapage pour une affaire privée. Monsieur Bougma surtout ne leur faite pas e cadeau il faut commncer à mater. A ces syndicalistes véreux de ONSL corompu par les commerçants je leur demande d’être réaliste et de dire la vérité à ce commerçant il n’a pas raison et doit ce calmer.

  • Le 13 septembre 2011 à 01:20, par Patarbtalé le fils du pauvre En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Je crois que nos dirigeants doivent etre suffisament claire avec mr sanfo et les commercants qui le suportent.comment dans une question de droit ou un immeuble est hyppothequé dans le cadre des affaire on puisse avoir des revendications corporatrices de ce genre.cela doit faire parti des restrictions de liberté anarchisant et L’Etat doit sevire avec la derniere energie pour nous donner la preuve Qu’il est garant de la liberté et de la justice. Si leur histoire de ville morte arrivait,le minimum doit etre l’interdiction totale de faire du commerce au burkina pour Mr Sanfo et sa suite.si non,je vous dit en verité que les burkinabé ne coirons plus a lu justice et bonjour la theorie de Bacounine(l’anarchie).

  • Le 13 septembre 2011 à 01:27, par Nedka En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Oh ! on est où là
    c’est quoi encore cette histoire qui ne finit pas ?
    les textes sont clairs. El hadj Sanfo a joué au loto avec la banque (tout comme d’autres commerçant malins le font et sont malheureusement couverts par ...) et il a perdu. messieurs les syndicalistes non démocrates (certains en font une profession et ne possèdent même plus une table à cigarettes et bonbons) revoyez d’abord vos statuts, assurez l’alternance démocratique, éduquez vos militants à l’idéologie syndicale qui prône surtout l’honnêteté et l’ardeur dans le travail ; au lieu de vous noyer dans un tel bourbier.
    de l’autorité administrative, nous attendons une réaction ferme et exemplaire pour mater ces troubleurs de l’ordre publique qui oseront défier la loi. on est où là !
    soit notre FASO est le pays des hommes intègres, ou celui des véreux et compradores. attendons de voir pour juger

  • Le 13 septembre 2011 à 01:29 En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Oh ! on est où là ?
    c’est quoi encore cette histoire qui ne finit pas ?
    les textes sont clairs. El hadj Sanfo a joué au loto avec la banque (tout comme d’autres commerçant malins le font et sont malheureusement couverts par ...) et il a perdu. messieurs les syndicalistes non démocrates (certains en font une profession et ne possèdent même plus une table à cigarettes et bonbons) revoyez d’abord vos statuts, assurez l’alternance démocratique, éduquez vos militants à l’idéologie syndicale qui prône surtout l’honnêteté et l’ardeur dans le travail ; au lieu de vous noyer dans un tel bourbier.
    de l’autorité administrative, nous attendons une réaction ferme et exemplaire pour mater ces troubleurs de l’ordre publique qui oseront défier la loi. on est où là !
    soit notre FASO est le pays des hommes intègres, ou celui des véreux et compradores. attendons de voir pour juger

  • Le 13 septembre 2011 à 01:29, par Patarbtalé le fils du pauvre En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Je crois que nos dirigeants doivent etre suffisament claire avec mr sanfo et les commercants qui le suportent.comment dans une question de droit ou un immeuble est hyppothequé dans le cadre des affaire on puisse avoir des revendications corporatrices de ce genre.cela doit faire parti des restrictions de liberté anarchisant et L’Etat doit sevire avec la derniere energie pour nous donner la preuve Qu’il est garant de la liberté et de la justice. Si leur histoire de ville morte arrivait,le minimum doit etre l’interdiction totale de faire du commerce au burkina pour Mr Sanfo et sa suite.si non,je vous dit en verité que les burkinabé ne croirons plus a lu justice et bonjour la theorie de Bacounine(l’anarchie).

  • Le 13 septembre 2011 à 06:07, par damson_b En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    C’est dommage qu’au Burkina on agi souvent sans les preuves. A qui a été revendu l’immeuble ? a combien ? Quand ? Pourquoi ?
    M Sanfo attendait assurement l’intervention d’un bras long qui malheureusement n’a pu faire la ’chose’ ?
    Quelqu’un aurait il sous traiter avec la banque pour forcer la main à M Sanfo ?
    Sachons raison garder ? La patience est un chemin d’or. La justice est là pour ça .

  • Le 13 septembre 2011 à 16:27, par Yon En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Mais allons ! Prenez nous au sérieux ! Vous parlez d’Etat de DROIT. Tous autant que vous êtes savez vous ce que signifie cela ? À vous lire on se rend tout de suite compte que vous êtes une bande de vendus qui défendent la cause du jeune B. Qui êtes même plus informés que les journalistes qui couvrent l’affaire. Dites plutôt que vous profitez du fait que la plus part des commercents n’ait pas fait l’ecole( ce qui ne sous entend pas qu’ils ne sont pas réfléchis) et par consequent n’utilisent pas comme ça l’outil informatque pour créer des forums avec quelques vagabonds qui ne sont que des marionnettes. Chers lecteur soyez svp réalistes. Ne voyez vous pas la combine en face ?!?! Il vraiment temps pour qu’on ne se foute plus des commercents car ils représentent ça même une grande partie de la population et sont indispensables autant pour les banques que pour le reste de la population. Donc juste cherchons comme les commercents à comprendre le fond de la chose et on comprendra leur motivation. Merci !!!

  • Le 14 septembre 2011 à 14:09, par simpos En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    Il ya des gens on dirait leur crane est rempli de yaourt non sucré au lieu de cervelle quoi. Merde a ces cons de commercants. Vous voulez grever ? Ok allez y. Vous croyez que si on a mater les militaires vous vous ferait le poids ? Pour vous on a pas besoin de l’armee ou de kalach. ce sera les eleves flics et gendarmes avec des fouets et vous allez comprendre. Mais attendez là. Vous voulez quoi même ? Quelque chose que le plus aveugle des aveugle voit clairement et puis vous voulez creer la merde dessus. Rien que vos menaces meme me donne envie d’organiser une brigade de flics et de commencer a vous corriger comme on le ferais a des gamins recalcitrants. A toi Yon, cesse de nous rabasser tes inepties. y a rien a comprendre la justice a tranché et on s en tient a sa. Nous sommes ou même. Ha. D’accord sortez si vous êtes garcon.

  • Le 15 septembre 2011 à 13:49, par LE BAM En réponse à : AFFAIRE IMMEUBLE SANFO : Une ville morte le 22 septembre prochain

    HO TOUT CA CEST L.ANALPHABETISME .VS VS CROYEZ OU ? DANS UN PAYS DEMOCRATIQUE DES GENS SE PERMETTENT DE SE COMPORTER COMME CELA ? ALLEZ MEME DANS SON VILLAGE MOBILISER DES GENS ET TRANSPORTER JUSQUA OUAGA POUR MANIFESTER DANS LE VIDE DU SUJET.CEST MALHEUREUX.ET PLUS GRAVE ON ESSAIE D.EMBARQUER TS LES COMMERCANT DEDANS.CHERS COMMERCANTS RESTEZ VIGILANTS POUR NE PA MENER UNE LUTTE INJUSTE.POURQUOI IL NA PAS RESPECTER SES ENGAGEMENTS VIS A VIS DE LA BANQUE ET ATTENDRE QUON SAISISSE LIMEUBLE AVT DALLER RACHETER ? RESTEZ CALME.IL NA QUA REPARTIR A LA JUSTICE REGLER SON PROBLEME AU LIEU DE COMPTER SUR LA FOULE POUR ATTIENDRE DES OBJECTIFS INAVOUES.

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