Lefso.net : SICABAT 2011 c’est bientôt fini. Quel bilan pouvez-vous, globalement, déjà faire ?

Yvon Bassolé : « Voyant l’affluence, la grosse affluence des participants et des visiteurs, voyant également la satisfaction des exposants ; je pense qu’on peut déjà dire que le bilan est positif. D’autre part, le bilan est aussi positif parce que vous êtes certainement au courant de la visite officielle de Son Excellence Monsieur le Premier ministre. Pour nous, c’est un événement important qui témoigne encore de la notoriété du Salon. Nous pensons réellement que le SICABAT a atteint une certaine réputation et nous devons travailler de sorte à pouvoir maintenir cette notoriété.
L’engouement du public a-t-il été à la hauteur de vos attentes ?
Il y a eu une forte affluence. Depuis ce matin 8 h il y avait déjà une file d’attente de visiteurs. Le public a un grand intérêt à visiter le Salon et les gens l’ont compris. Pour les éditions à venir, nous devrons pouvoir redoubler d’efforts pour mieux l’organiser de sorte que les visites soient beaucoup plus fluides

Qu’est-ce qui n’a pas marché pendant cette édition du SICABAT ?

Je crois que dans l’ensemble il y a eu très peu d’imperfections. On ne peut pas dire que ç’a été parfait, mais, en tout cas, tout le monde est vraiment satisfait.
Certains ont trouvé à redire par rapport au paiement à l’entrée…
Les salons un peu partout dans le monde sont payants. Il faut qu’on se le dise. Ici, nous n’avons pas voulu le faire par le passé parce que nous étions à notre début. Mais, je pense qu’on a atteint maintenant un stade où on peut commencer à faire payer les gens pour la visite de l’exposition. Cela pour éviter que n’importe qui n’y entre. Bref, tout cela témoigne du sérieux que nous accordons à la manifestation. Le visiteur qui n’est pas en mesure de débourser 200 F CFA, je ne pense pas qu’il soit vraiment intéressé par le Salon.

Propos recueillis par Grégoire B. BAZIE

Lefaso.net

SICABAT 2011 : Des visiteurs apprécient

Ils sont nombreux les Ouagalais qui ont profité du week-end pour faire un tour au site du SIAO où s’achevait ce dimanche la huitième édition du Salon de l’Ingénierie, de la construction, de l’architecture et du bâtiment de Ouagadougou (SICABAT). Rencontrés sur le lieu de l’exposition, certains ont bien voulu se prononcer sur la manifestation.

Issa Tapsoba : “ Je suis très satisfaite “

C’est la première fois que je visite le Salon et je trouve qu’il est vraiment intéressant. C’est après avoir suivi à la télé la visite du Premier ministre que je me suis décidé à voir ce qui s’y passe concrètement. J’avoue que j’avais des appréhensions au départ, me demandant ce que les gens pouvaient bien exposer. Mais, en fin de compte je suis très satisfait parce que j’ai eu ici des nouvelles idées, notamment ce concerne l’énergie verte.

Madelaine Vokouma : “ J’ai été impressionnée“

Nous avons, mon mari et moi, profité du week-end pour venir découvrir ce qu’il y a ici. Il y a de belles choses. Personnellement, je trouve mon compte. J’ai été impressionnée par les matériaux de peinture. Nous avons des projets de constructions, c’est une opportunité pour nous de s’enquérir des coûts des matériaux et de savoir déjà ce qui nous attend.

Paul Corneille Zerbo : “J’ai trouvé mon compte ”

Je crois que j’ai trouvé mon compte. J’ai découvert des briques qui permettent de construire sans beaucoup de bois. Mais, cela aurait été plus intéressant si beaucoup de grandes entreprises qui ont réalisé de grands ouvrages participent au Salon. Moi, j’évolue dans le secteur et j’aimerais savoir leur expérience. L’exposition est bien, mais connaître comment les uns et les autres font pour réaliser leurs ouvrages aurait été encore plus profitable.

Dr Joseph Pasteur Ouédraogo :”C’est encourageant ”

Au regard de ce que j’ai vu et entendu ici, c’est encourageant. Cela montre que le secteur du bâtiment avance. Je crois que si les uns et les autres s’approprient ces innovations, l’on connaîtrait d’ici quelques années un essor économique et social dans le pays. Il faut vraiment encourager ce genre d’initiative parce qu’au vu des produits exposés, on peut dire que nous ne sommes plus aussi dépendants de l’extérieur dans le domaine. Je suis vraiment satisfait. J’ai découvert des choses auxquelles je ne m’entendais pas du tout. Nous avons de l’expertise. Ce sont autant de progrès qu’il nous faut exploiter pour développer le pays.

Propos recueillis par Grégoire B. BAZIE

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