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Lotissement dans la commune de Ouagadougou : "Il n’y aura jamais de solution à Bogodogo tant qu’il n’y a pas d’extension...", selon le maire Henri Kaboré

Publié le vendredi 9 septembre 2011 à 03h31min

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Après la suspension des opérations de lotissement et la prise en main de la question par le gouvernement, le sujet ne cesse de créer des tensions dans les arrondissements de la commune de Ouagadougou. A Bogodogo, les habitants de la zone nouvellement lotie, du secteur N°28, côté Yamtenga, interpelle le maire sur leur sort. Que s’est-il passé réellement dans cette zone, dans l’attente depuis 2003 ?

Malgré la mise en place de la commission interministérielle chargée de la gestion des lotissements, les habitants de la zone située à cheval entre Tabtenga et Yamtenga au secteur N°28 de Ouagadougou sont remontés contre le maire de Bogodogo, suite au lotissement de leur localité. Organisés en association dénommée "Wendtoong-na-manegbzanga", les occupants de la zone accusent la mairie d’avoir envoyé des habitants d’autres localités pour leur attribuer des parcelles. Selon le président de l’association Zoewendbém Nacoulma, "le lotissement de la zone non lotie du secteur N°28, suivi des attributions faite dans la zone entre le cimetière de Tabtenga et la résidence du chef de Yamtenga ont suscité des situations désagréables pour ceux dont les parcelles ont été attribuées à d’autres personnes ne résidant pas dans la zone".

Déterminés à défendre leur cause, les habitants de la zone se sont réunis le 2 juin 2011 et ont demandé, dans une lettre adressée à la mairie, l’annulation de certaines réserves, afin d’augmenter le nombre des parcelles disponibles et la prise de dispositions nécessaires pour que tout "résidant réel" bénéfice d’une parcelle à usage d’habitation" . Devant le mutisme des premiers responsables de la mairie de Bogodogo, l’association "Wendtoong-na-manegb-Zanga", interpelle le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao dans une lettre et lui demande d’intervenir en leur faveur.

Cependant, le maire de Bogodogo, Sandaogo Henri Kaboré estime que les problèmes liés au lotissement de cette zone sont complexes et remontent au premier recensement en 2003. "Nous avons eu des difficultés avant de nous engager dans le lotissement de cette zone. Tous les maires qui ont devancé, mon prédécesseur, Mme Zénabou Drabo, personne n’a voulu s’engager. Mais sous la pression des habitants, nous nous sommes décidé à le faire", indique le maire de l’arrondissement de Bogodogo. Selon lui, lors des différentes rencontres que la mairie a eues avec la population de la zone, tous les acteurs étaient unanimes, qu’au regard de la densité des habitants, tout le monde ne peut pas avoir de parcelle.

Des cloches et des briques recensées

Pour éviter de traîner l’image de la mairie dans la boue dans cette affaire, indique Sandaogo Henri Kaboré, le conseil municipal a décidé de faire appel à un cabinet pour le recensement en 2003. Le premier problème du lotissement, à entendre l’édile de Bogodogo, a commencé avec le travail du cabinet qui avait un délai de 32 jours pour dépasser son rapport. "Le cabinet, en son temps , avait attribué des numéros à toutes les maisons, même inachevées, à des briques déposées à même le sol, à des cloches. Pourtant, les clauses qui nous liaient étaient de recencer les maisons.d’habitation achevées et habitées", soutient le maire de l’arrondissement de Bogodogo.

C’est ainsi que plus de 53 mille personnes, y compris les maisons fictives, auraient été recensées contre 18 mille parcelles, selon les prévisions du lotissement. Le conseil municipal rejette le travail du cabinet et lui demande de reprendre le recensement. Face aux divergences d’intérêt entre les parties, le contrat fut rompu, sans dépôt du rapport du cabinet à la mairie. Toutes nos tentatives de rencontrer le responsable du cabinet ont été infructueuses. Face à cette situation, le conseil municipal,sur demande des habitants, met en place une commission mixte, composée de résidants, d’autochtones de la zone et d’élus communaux pour contrôler le travail du cabinet.

Le travail de la commision consistant concrètement à passer de porte en porte pour vérifier les vrais résidants et les résidants fictifs. "Lorsqu’il y a un recensement, tous ceux qui n’habitent pas font tout pour intégrer leur maison. La commission au passage, trouve les maisons habitées et met un numéro résidant. Dès que la commission tourne le dos, ces personnes plient bagages", soutient le maire de Bogodogo. C’est ainsi qu’en 2005, selon Sandaogo Henri Kaboré, le conseil municipal, avec l’appui de la mairie centrale de Ouagadougou, ordonne la casse des maisons inhabitées. Conséquence, ceux qui ont trompé la vigilance de la commission lors du recensement, se retrouvent avec un reçu attestant qu’ils Sont residants mais n’ont pas de maisons. Ces personnes, précise l’édile Sandaogo Henri Kaboré, n’ont pas droit à une parcelle.

La commission mixte fait une sélection des numéros recensés et les hiérarchise, selon l’ordre de priorité dans l’attribution des parcelles. Il y a, selon l’édile de Bogodogo, les résidants réels (RR), les Propriétaires non résidants (PNR) qui sont anciens dans la zone dont les maisons sont habitées par autrui et les Nouvelles constructions (NC). Après cette sélection, la mairie se retrouve avec plus de 24 mille personnes retenues contre un potentiel de 18 mille parcelles. Mais cette sélection n’a pas été du goût des habitants de la zone. "Dans les autres zones, la commission fait la sélection à plusieurs reprises et affiche différentes listes.

Mais dans notre localité, la commission a fait une seule sélection et c’est fini. Nous nous attendions à une autre sélection mais en vain. Quand la commission est revenue c’est pour remettre la liste des déguerpirs" s’insurge le président de"WendToong-na-maneg Zanga", Zoéwendbén Nacoulma.

La gare et le chemin
ferroviaires prennent
1000 parcelles

Si la population accuse la mairie d’avoir déguerpis des gens dans cette zone pour attribuer leur parcelle à d’autres personnes venues d’ailleurs, le maire indique que ce sont les règles arrêtées, de commun accord, avec la population qui ont a été appliquées. "Même si ta maison est encadrée par les quatre bornes et tu n’as pas été retenu sur la liste, la parcelle est attribuée à quelqu’un d’autre," affirme le maire. La situation s’est compliquée par la suite, selon Sandaogo Henri Kaboré, parce que, des 18 mille parcelles prévues, la mairie ne disposait que de 17 mille parcelles sur le terrain. "Nous avions d’abord, fait un premier plan de lotissement que nous avons soumis à la commission provinciale chargée de l’aménagement du territoire.

Mais la commission nous demande de modifier ce plan parce que nous n’avons pas pris en compte un projet de gare et de chemin ferroviaires qui nous ont pris plus de 1000 parcelles," relève le maire de Bogodogo. Cependant, il précise que l’État avait permis à la mairie de lotir dans la localité de Balkuy pour récupérer les 1000 parcelles. Une autre opération de lotissement a été entreprise dans un autre quartier de l’arrondissement, Dagnongo, pour résoudre la crise. "Malheureusement, dans ces zones, nous avons recensé encore des gens et il se trouve que tout le monde ne peut pas être satisfait. Il n’ y aura jamais de solution à Bogodogo tant qu’il n’y a pas d’extension du lotissement, parce que nous avons loti tout le territoire de "l’arrondissement," relève Sandaogo Henri Kaboré.

C’est pourquoi le conseil municipal de l’arrondissement a entrepris, soutient-il, depuis 2009, des négociations, à travers le ministère en charge de l’Administration, avec les maires de Saaba et Koubri pour avoir des portions de terre en complément. Les négociations étaient en bonne voie, poursuit le maire Kaboré, mais ont été interrompues par la crise. Toutefois, reconnaît l’édile de Bogodogo, il était difficile pour la mairie de satisfaire tout le monde, car le problème concerne plusieurs secteurs. Il s’agit, selon lui, des secteurs 28, 29, 30 et des zones de Dagnongo et Balkuy. C’est pourquoi il invite la population au calme, afin que la commission interministérielle chargée du lotissement puisse faire son travail.

Lassané Osée Ouédraogo

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 9 septembre 2011 à 11:27, par zama En réponse à : Lotissement dans la commune de Ouagadougou : "Il n’y aura jamais de solution à Bogodogo tant qu’il n’y a pas d’extension...", selon le maire Henri Kaboré

    Le réel problème à Ouaga, est que chaque citoyen veut etre attributaire d’une parcelle pour une population estimée à plus de 1,5 millions.Il faut de plus en plus de realisme et d’autorité dans les lotissements car si des cloches devenaient attributaires de parcelles, il est fort à parier que ça s’explosera inévitablement d’un jour à l’autre. Il faut à un moment s’avoir totalement arreté et jouer sur l’autorité.

  • Le 9 septembre 2011 à 11:55, par WENDESO En réponse à : Lotissement dans la commune de Ouagadougou : "Il n’y aura jamais de solution à Bogodogo tant qu’il n’y a pas d’extension...", selon le maire Henri Kaboré

    EXTENTION POUR ALLER OU MOI JE PENSE LES AUTORITES MUNICIPALES DOIVENT DISCUTER AVEC LES RESPONSABLES DE LA CEINTURE VERTE QUI ENTOURE OUAGADOUGOU POUR RESORBER DE FACON DEFINITIVE LE PROBLEME DES LOTISSENETS QUELQUE SOIT LE PRIX A PAYER

  • Le 9 septembre 2011 à 12:41, par mouna En réponse à : Lotissement dans la commune de Ouagadougou : "Il n’y aura jamais de solution à Bogodogo tant qu’il n’y a pas d’extension...", selon le maire Henri Kaboré

    LE PROBLEME DE PARCELLE DEMEURA TOUJOURS A OUAGA CAR COMMENT ON PEUT COMPRENDRE QU’UNE SEULE PERSONNE A LUI SEULE DETIENT PLUS DE 20 30 VOIRE 40 PARCELLES A LUI SEUL........

    ET MON COMPATRIOTE ET SI LES CLOCHES ONT LEUR ARGENT, POURQUOI ILS NAURONT PAS DE PARCELLES.

    A BON ENTENDEUR SALUT§§§§§§§§§§§

  • Le 9 septembre 2011 à 12:54 En réponse à : Lotissement dans la commune de Ouagadougou : "Il n’y aura jamais de solution à Bogodogo tant qu’il n’y a pas d’extension...", selon le maire Henri Kaboré

    Monsieur le maire de Bogodogo moi je suis un résident réel dans le non loti du secteur 29 et je veux ma parcelle un point un trait !!!

  • Le 9 septembre 2011 à 13:22 En réponse à : Lotissement dans la commune de Ouagadougou : "Il n’y aura jamais de solution à Bogodogo tant qu’il n’y a pas d’extension...", selon le maire Henri Kaboré

    Les parcelles ne peuvent pas suffire lorsque le Maire attribue à certains des parcelles jumelées avec leurs épouses tout en sachant que ceux ci sont arrivées après les personnes installées sur les terrains ainsi attribués.A quoi bon jouer aux innocents ?

  • Le 9 septembre 2011 à 14:54, par Touabga En réponse à : Lotissement dans la commune de Ouagadougou : "Il n’y aura jamais de solution à Bogodogo tant qu’il n’y a pas d’extension...", selon le maire Henri Kaboré

    Je m’inscris en faux à la suite des propos du maire Henri. Des solutions pertinentes aux problématiques des parcelles existent à Bogodogo même sans extension. Par exemple, il suffit de réaliser un audit pour dénombrer les parcelles que vous, vos collaborateurs et vos prédécesseurs ont vendu pour les réattribuer aux bénéficiaires légaux et vous obliger à restituer les sommes que vous avez indûment perçues. En tout état de cause, les municipales à venir verront l’arrivée de nouveaux dirigeants venus des partis d’opposition. Ils commanditeront un tel audit et le Peuple rentrera dans ses droits. La situation ne se normalisera pas sans cette obligation de faire rendre gorge à vous tous. Le temps viendra. Soyez en sûrs. Dieu veille sur son Peuple.

  • Le 9 septembre 2011 à 15:07, par Ben En réponse à : Lotissement dans la commune de Ouagadougou : "Il n’y aura jamais de solution à Bogodogo tant qu’il n’y a pas d’extension...", selon le maire Henri Kaboré

    Monsieur le maire, en même temps que vous pensez au problème d’extension du lotissement dans votre commune, solutionnez aussi l’accès de vos zones lotis. je constate que les tracés des routes et est un luxe pour les habitants de Dagnongo, cf la voie qui longe les poteaux haute du dispatching de la SONABEL en montant vers Dagnongo. pour une distance d’a peu près 1,5Km je vous assure que c’est un calvaire. maintenant que vous avez finis de lotir l’espace communal vous allez vous attaqué à ce problème.

  • Le 9 septembre 2011 à 16:11 En réponse à : Lotissement dans la commune de Ouagadougou : "Il n’y aura jamais de solution à Bogodogo tant qu’il n’y a pas d’extension...", selon le maire Henri Kaboré

    La solution est d´annullé simplement le lotissement et deuxiement de préviligié les premiers vrai resident et en suite faire des compensation fianciere

  • Le 9 septembre 2011 à 16:53, par Logique En réponse à : Lotissement dans la commune de Ouagadougou : "Il n’y aura jamais de solution à Bogodogo tant qu’il n’y a pas d’extension...", selon le maire Henri Kaboré

    Bonjour,
    Je crois que le plus grand frein à la décentralisation ces dernières est le lotissement. Chaque maire et ses conseillers en ont fait leur vache laitière.
    Pour pallier ce problème, l’Etat devait mettre de l’ordre dans cette pagaille en actualisant le fichier des attributaires et en auditant les opérations de lotissement passées. Sinion comment comprendre qu’un seul individu ait des dizaines de parcelles dans une zone pendant que d’autre n’en ont même pas une seule.

    Priorisez les populations avant les spéculateurs et les agences immobilières.

  • Le 9 septembre 2011 à 18:15, par mitibkeita En réponse à : Lotissement dans la commune de Ouagadougou : "Il n’y aura jamais de solution à Bogodogo tant qu’il n’y a pas d’extension...", selon le maire Henri Kaboré

    Il y a suffisamment de parcelles pour les demandeurs, il n’y a qu’à me confier la gestion.
    Voilà fort longtemps que j’attendais l’occasion de faire ma proposition pour la répartition des parcelles de la commune de Bogodogo, depuis qu’on nous dit qu’il 536 milles demandes pour 18 milles parcelles. Ma démarche est simple
    1. aucune personne déjà attributaire de parcelle dans la ville de Ouagadougou ne devrait en bénéficier (15% des demandeurs) ;
    2. Tous ceux qui sont dans les non loties car ayant déjà vendu les parcelles qui leur ont été attribuées auparavant ne peuvent plus en bénéficier (40% des résidents des non loties) ;
    3. Lors des recensements, on constate qu’il y a des personnes qui se pointent le matin dans leurs logis et on voit pertinemment qu’elles n’y ont pas dormi (bien sapée face à une natte, une lampe et un foyer en bois). Non résidents:5%
    4. les femmes mariées sous le régime de la monogamie (le couple a déjà un foyer et la loi dit que la résidence de la famille est le lieu choisi de commun accord) ont déjà un logis : 3%
    5. les gens qui ont inscrit leurs enfants (bébés et enfants de moins de 18 ans) : 5%
    Monsieur le Maire, si vous appliquez ces restrictions, vous verrez qu’il restera des parcelles. Pour récompenser mes réflexions, vous me donnez la moitié des restes et après, on prend une loi pour dire qu’on ne peut pas avoir plus d’une parcelle. Et comme la Loi n’est pas rétroactive, elle ne m’est pas applicable et je garde les 200 parcelles. Mais attention, le Peuple vous a à l’oeil et vous ne pourrez pas dealer le restant.
    Diaboliquement génial !!!!!
    Pa sek Taalé yé !!!!

  • Le 9 septembre 2011 à 19:09, par Elcommandanté TOT En réponse à : Lotissement dans la commune de Ouagadougou : "Il n’y aura jamais de solution à Bogodogo tant qu’il n’y a pas d’extension...", selon le maire Henri Kaboré

    Bonsoir Monsieur le maire !
    Il faut que vous sachiez une bonne fois que la question foncière est une question sensible et stratégique ;Avez-vous lu l’étude diagnostic du SNAT ?mais on ne peut plus continuer à lotir au hasard !C’est un gâchis foncier !La terre n’est pas elastique monsieur le maire !et comment après que vous ayez bazardé vos espaces vous osiez vous tournez vers Saaba pour en faire de même !Avez-vous pensez aux generations futures ?que vont-elles lotir ?Oû vont-elles loger ?eternellement dans les celibaterium ?J’ai honte de nos dirigeants !Vous criez partout développement durable et vous faites le contraire sur le terrain !Monsieur le maire je vous propose humblement :
    - de veuillez à l’informatisation du foncier !parce que jusque là vous n’avez pas de cadastre.
    -Faire un audit des parcelles depuis 2000 et restituer les parcelles dilapidées aux populations.
    - Il faudra reduire la taille des parcelles à 150m².Techniquement vos 18000 parcelles seront 36000.Le problème est oû encore ?
    - Enfin il faut que l’Etat reprenne les choses en main et battre en brêche cette speculation exponentielle !Savez-vous ce qu’un demarcheur de vente d’une parcelle perçoit ?C’est bien sur le pauvre contribuable qui supporte toutes ces charges !Et pour une scession de parcelle l’état doit revoir la fiscalité !des gens qui ont été attributaires de parcelle à peut etre 300 000 revendent la meme parcelle quelque temps à 4 voir 5 millions !Que gagne l’Etat si ce n’est des miettes car certains ont des moyens de camoufler les valeurs !
    Tout en saluant cette publication qui est importante pour notre sociéte je compte sur tous les acteurs de veuiller à une gestion rationnelle de notre patrimoine foncier en veuillant à l’elaboration de plans d’amenagement en amont pour ne pas refaire les erreurs de nos devanciers !et ce n’est pas Tan Aliz de Kossodo qui dira le contrire
    Merci à Fasonet !!!

  • Le 9 septembre 2011 à 19:19 En réponse à : Lotissement dans la commune de Ouagadougou : "Il n’y aura jamais de solution à Bogodogo tant qu’il n’y a pas d’extension...", selon le maire Henri Kaboré

    Bonsoir Monsieur le maire !
    Il faut que vous sachiez une bonne fois que la question foncière est une question sensible et stratégique ;Avez-vous lu l’étude diagnostic du SNAT ?mais on ne peut plus continuer à lotir au hasard !C’est un gâchis foncier !La terre n’est pas elastique monsieur le maire !et comment après que vous ayez bazardé vos espaces vous osiez vous tournez vers Saaba pour en faire de même !Avez-vous pensez aux generations futures ?que vont-elles lotir ?Oû vont-elles loger ?eternellement dans les celibaterium ?J’ai honte de nos dirigeants !Vous criez partout développement durable et vous faites le contraire sur le terrain !Monsieur le maire je vous propose humblement :
    - de veuillez à l’informatisation du foncier !parce que jusque là vous n’avez pas de cadastre.
    -Faire un audit des parcelles depuis 2000 et restituer les parcelles dilapidées aux populations.
    - Il faudra reduire la taille des parcelles à 150m².Techniquement vos 18000 parcelles seront 36000.Le problème est oû encore ?
    - Enfin il faut que l’Etat reprenne les choses en main et battre en brêche cette speculation exponentielle !Savez-vous ce qu’un demarcheur de vente d’une parcelle perçoit ?C’est bien sur le pauvre contribuable qui supporte toutes ces charges !Et pour une scession de parcelle l’état doit revoir la fiscalité !des gens qui ont été attributaires de parcelle à peut etre 300 000 revendent la meme parcelle quelque temps à 4 voir 5 millions !Que gagne l’Etat si ce n’est des miettes car certains ont des moyens de camoufler les valeurs !
    Tout en saluant cette publication qui est importante pour notre sociéte je compte sur tous les acteurs de veuiller à une gestion rationnelle de notre patrimoine foncier en veuillant à l’elaboration de plans d’amenagement en amont pour ne pas refaire les erreurs de nos devanciers !et ce n’est pas Tan Aliz de Kossodo qui dira le contrire
    Merci à Fasonet !!!

  • Le 9 septembre 2011 à 19:46, par Sydney En réponse à : Lotissement dans la commune de Ouagadougou : "Il n’y aura jamais de solution à Bogodogo tant qu’il n’y a pas d’extension...", selon le maire Henri Kaboré

    Tout en adhérant aux propositions 1, 2, 3,4 et 5 de Mitibkeita qui sont très clair et juste. Je dis qu’il y a trop de contradictions dans les propos du Maire.

    Un maire, c’est les décisions claires sans magouille au profit de sa population. Quand le maire dit :
    "Toutes nos tentatives de rencontrer le responsable du cabinet ont été infructueuses".
    C’est inacceptable et c’est faut, sauf si le cabinet est fictif.

    "Il n’y aura jamais de solution à Bogodogo tant qu’il n’y a pas d’extension du lotissement, parce que nous avons loti tout le territoire de "l’arrondissement".
    M. le maire je suis désolé par ces propos qui ne sont pas digne d’un bon Elu.
    Surtout pas d’extension, jamais d’extension, les parcelles sont largement suffisant, c’est un problème de gestion, l’extension de la ville ne peut plus être encouragé voir le dignostic du Schéma National d’Aménagement du Territoire.

    Si ça vous dépasse c’est mieux de démissionner sinon le sort réservé à d’autre maire pourrait vous atteindre (Koubri, Boulmigou…).

    Je propose que le ministère en charge de la question annule toutes ces opérations mal faites donc très confuses.
    Avec l’appui du ministère de l’administration territoriale, de l’urbanisme à travers la DGUTF, des services techniques d’urbanisme de la mairie central, de la Direction Générale de l’Aménagement du Territoire, qu’on reprenne le processus de manière clair avec une commission bien représenté.

    Les personnes retenues et qui avaient déjà payées ne paieront plus rien. Celles qui ne seront pas retenues devront être remboursées s’ils avaient payées quelques choses.

    Sinon le nombre de parcelle suffit largement. La majorité des résident non permanent ont une parcelle il suffit de faire une petite enquête. Des précisions ont été données par certains des précédents auteurs.

    Seuls les résidents permanents seront prioritaires.
    Merci

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