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Sams’K le Jah : Un nouvel album pour coller à l’actualité

Publié le mercredi 7 septembre 2011 à 02h18min

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Dans un environnement politique international encore marqué par le printemps arabe, le Burkinabè Sams’K le Jah a voulu y aller de sa « petite » fibre musicale, en concoctant un maxi de cinq titres intitulé « Démocratie pastèque », histoire d’être dans l’air du temps et de nourrir davantage sa conviction d’artiste engagé et fortement empreint des idéaux sankaristes et révolutionnaires.

La présentation à la presse de l’album ce mardi a été une occasion pour le journaliste- animateur de donner sa version des motifs de son licenciement de Ouaga FM où il animait depuis une douzaine d’années. A l’entendre, la diffusion à l’antenne de la station radio, le 29 avril 2011 pendant le temps de son émission de reggae alors suspendue compte tenu de la situation nationale, de la chanson « Ce président là » qui inciterait à la révolte, n’est pas la vraie raison de la décision de son ex-président directeur général, Joachim Baky, pour ne pas le citer.

Convaincu d’avoir été injustement sanctionné par son ancien patron, il s’est attaché les services du cabinet d’avocat de Me Farama qui lui a suggéré de passer par l’inspection du travail, ce qu’il a fait.
L’artiste a tenu à reprendre la chanson incriminée « Ce président là » sur son album qui est composé également des titres suivants : « FIFIAFIA » qui évoque les mutineries de cette années au Faso ; « DEMOCRATIE PASTEQUE » qui traite de l’état de la démocratie dans le pays selon lui ; « 13 ans » consacré au treizième anniversaire de Norbert Zongo ; « SANKARA » qui reprend un discours du président Sankara à l’ONU.

Interrogé sur les raisons de sa participation aux côtés de Smockey au meeting de l’opposition qui demandait la démission du président Compaoré, Sams’K le Jah, qui s’apprête à se rendre aux Etats-Unis pour quelques mois, a dit qu’il l’a fait par conviction et non à cause d’une quelconque coloration politique qu’on voudrait lui coller, indiquant qu’il avait refusé auparavant de jouer dans les meetings des présidentiables de l’opposition pendant le scrutin présidentiel du 21 novembre 2010.

L’œuvre a été réalisée dans le studio Abazon en collaboration avec Smockey qui s’est félicité de ses qualités techniques.

Grégoire B. BAZIE

Lefaso.net

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