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Chronique du Gouvernement : Communication, les grandes innovations

Publié le mercredi 7 septembre 2011 à 02h18min

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« La chronique du Gouvernement », est l’une des initiatives visant à renforcer les actions de communication de l’exécutif.
Le mercredi 20 juillet 2011, le Conseil des ministres a marqué son adhésion à une communication introduite par Monsieur le Ministre de la communication, Porte parole du Gouvernement et dont le compte rendu est libellé comme suit :
« Le ministre de la Communication a informé le Conseil de l’adoption de nouvelles initiatives de communication que sont :

le numéro vert, la diffusion hebdomadaire d’une chronique écrite du gouvernement, la production d’émissions radiophoniques et télévisuelles et, enfin, l’occupation d’espaces dans les médias audiovisuels privés.

Ces initiatives visent à rendre la communication gouvernementale plus performante. Elles viendront renforcer l’impact des points de presse hebdomadaires. »
Maître d’œuvre de cette initiative, il revient au Ministère de la communication, d’expliquer le sens et les enjeux de ces nouvelles actions.
La tribune toute indiquée pour le faire est sans conteste la presse écrite. D’abord parce que ce support offre plus de possibilités pour la réflexion approfondie sur le sujet.
Ensuite, parce que, cet exercice initiatique lui permet de livrer au lecteur, le contenu du premier article de la rubrique « la chronique du gouvernement ».

Enfin, parce que, cet article lui permet de donner à l’opinion, le sens et les enjeux de cette nouvelle rubrique et, de proposer la voie à suivre aux autres départements qui animeront chaque semaine, leur rubrique.
Pourquoi donc de telles innovations dans la communication Gouvernementale ? « Ces initiatives visent à rendre la communication gouvernementale plus performante ».

Tel est l’objectif global affiché par le conseil des ministres du 20 juillet 2011. Une nécessité plus que jamais d’actualité. Toutes les analyses des causes de la récente crise que notre pays a vécu de février à juin convergent vers « un déficit de communication ».
Les thèmes récurrents sur lesquels il y a déficit de communication concernent la gouvernance globale et les insuffisances de notre système judiciaire.

Ceci signifie que tous les secteurs publics, dépositaires d’une parcelle de pouvoir ou de l’autorité publique, et, qui ont en charge la gestion du denier public aux plans central et déconcentré, national et local ont un devoir d’imputabilité vis-à-vis du citoyen.
Le citoyen doit pouvoir disposer à souhait de toute l’information sur ses droits, ses devoirs, et surtout, la gestion de la chose publique.
L’effectivité de ce droit permet en retour au mandant du citoyen, d’attendre de son électeur, une participation active et consciente à l’action de développement.

Aussi, les départements ministériels, les institutions publiques, les structures para étatiques sont invités à libérer la parole des acteurs de l’administration publique.
L’ambition clairement affichée est d’en finir avec les abus de la culture du secret qui fait le lit de la rumeur qui peut véhiculer des renseignements propres à installer les frustrations, l’incivisme, et à décourager les bonnes initiatives.
Le cumul des frustrations des citoyens amplifie le sentiment selon lequel les premiers responsables du pays sont à l’origine des impairs de la justice, de la corruption rampante dont la conjugaison des effets annihile les efforts de développement et de la lutte contre la pauvreté.

Se complaire dans le silence ne peut que renforcer les « idées reçues », les crédibiliser, fertiliser le champ des révoltes et de la contestation de l’autorité de l’Etat.
La nouvelle dynamique mise en œuvre par le département en charge de la communication pour contribuer à résorber le déficit de communication et, partant, à ramener la paix sociale a fait ses preuves.

Une communication publique proactive et réactive à travers la tenue régulière des points de presse du Gouvernement, une plus grande liberté de la parole citoyenne, une plus grande disponibilité des membres du gouvernement à l’écoute des travailleurs de leur département, de la société civile, des forces vives des régions etc.
Les acquis engrangés et unanimement salués confortent donc le gouvernement à adopter ces initiatives nouvelles pour les consolider. Il s’agit de rompre une fois pour toute avec ce schéma vertical de la communication pour mettre en œuvre une nouvelle vision.

Celle-ci consiste à faire, à la fois, de chaque Burkinabé, un acteur de la communication ; c’est-à-dire, un producteur-consommateur d’informations publiques ; une force de propositions pertinentes pour améliorer la gouvernance globale, locale et sectorielle.
Sans tabou tous les sujets peuvent être abordés : chantiers en souffrance, malfaçons des ouvrages, mauvaises exécutions des marchés publics, fraudes, corruptions, détournements, mauvaises prestations des services publics, propositions d’amélioration de la gouvernance publique et locale, attentes légitimes non assouvies par l’Etat et ses démembrements, toute forme d’incivisme (économique, sociale,…).

Ces tribunes sont ouvertes à tous : particuliers, chercheurs, communicateurs, universitaires… pour informer en temps réel et de façon proactive, approfondir la réflexion sur tous les sujets, animer le débat démocratique sur la consolidation de notre système politique, avancer des suggestions pour booster l’essor économique du Faso, rendre compte de notre gestion aux contribuables, aux électeurs, au citoyen burkinabé.

Tout le monde est convié à la prise de parole et de la plume, pour animer ces nouvelles tribunes de communication publique dans les colonnes de SIDWAYA, sur les antennes de la radiotélévision publique et, dans les espaces que voudront bien nous accordez les médias privés.

D’ores et déjà, le Ministre de la Communication réitère ses remerciements à l’ensemble de l’équipe gouvernementale pour la disponibilité de chacun de ses collègues et les dispositions prises pour faciliter la participation de leurs services et collaborateurs à la mise en œuvre de ces initiatives de communication gouvernementale.
Toute information ou précision technique complémentaire sur ces quatre innovations de la Communication Gouvernementale peut être obtenue auprès du Service d’information du Gouvernement et, de la Direction de la communication et de la presse ministérielle.

Le Coordonnateur du Service d’information du Gouvernement (SIG)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 7 septembre 2011 à 18:37, par un frère En réponse à : Chronique du Gouvernement : Communication, les grandes innovations

    Très bonne initiative,
    Je suis content de l’initiative qui nous offre la possibilité de nous informer sur l’état de la nation et surtout d’apporter notre contribution si modeste soit-elle à l’essor du Burkina. J’espère vivement que ceux qui interviennent à tout vent dans les forums auront comme le courage d’intervenir, car il ne suffit de se cacher devant des pseudonymes et raconter du n’importe quoi.
    Le Burkina n’a pas besoin de ça, Réfléchissez et proposer des idées pour le bien du pays et non pour vos orgueils démesurés ou encore vos estomacs.
    Encore merci aux initiateurs

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