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BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

Publié le vendredi 2 septembre 2011 à 02h42min

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Le Directeur général du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), Moussa Traoré, était, le 27 juillet 2011, face aux partenaires de l’institution. Objectif affiché : montrer à ces derniers l’utilisation faite de leurs contributions lors de la dernière édition du Salon, tenue du 29 octobre au 7 novembre 2010. Pour un exercice de transparence, cette initiative, première du genre dans l’histoire du SIAO, en est vraiment un. Du moins dans le principe. Car, derrière le bilan élogieux dressé par le patron du SIAO, se cachent des choses pas claires. Les chiffres brandis pour justifier le succès de cette édition posent problème.

Simples erreurs de manipulation ou tripatouillage volontaire des chiffres en vue de travestir la réalité ? La question mérite d’être posée, suite au bilan du SIAO 2010, présenté par son Directeur général, Moussa Traoré, devant un parterre de partenaires techniques et financiers de la manifestation. Cette activité, a tenu à souligner le DG dès l’entame de la cérémonie, est une première dans l’histoire du Salon et s’inscrit dans l’obligation de rendre compte et de transparence dans la gestion de cet événement phare au Burkina.

Et voilà Moussa Traoré, chiffres à l’appui, qui dresse un bilan « satisfaisant » de la manifestation, à l’attention de son auditoire. En conclusion, il ressort que les chiffres de l’édition 2010 du SIAO sont en hausse par rapport à ceux de la précédente édition. Mais cet exercice à peine terminé que des voix s’élèvent pour crier au scandale. Beaucoup de chiffres ont été, disent-elles, tronqués. Contrairement au satisfecit général présenté par le « big boss » du SIAO, le bilan de l’édition 2010 de la biennale de l’artisanat aura été des plus médiocres. Plusieurs aspects, présentés comme des performances, sont nettement en deçà de celles réalisées lors de la précédente édition. Mais on n’a pas voulu le laisser transparaître. Et pour camoufler cette triste réalité, on se serait hasardé dans une entreprise de falsification de la réalité.

On a présenté un rapport qui cache mal une réalité bien navrante. Morceaux choisis : au titre de la subvention des partenaires techniques et financiers, le document présenté le 27 juillet par le DG note qu’il s’agit de 238 806 116 FCFA. Pourtant, une addition des contributions des différents partenaires énumérés dans le même rapport donne un autre chiffre : 254 424 116 FCFA. Dans le même temps, à la tribune de la 12e assemblée générale des sociétés d’Etat, consacrée aux établissements publics de l’Etat (AGSE/EPE), tenue du 28 au 29 juillet 2011, le Président du Conseil d’administration (PCA) du SIAO, Charly Hébié, avance un autre chiffre à propos de cette même contribution des partenaires.

En effet, énumérant les activités réalisées, le PCA indique, entre autres, « la création et le renforcement du partenariat public/privé qui a permis au SIAO de réduire davantage sa dépendance vis-à-vis du budget de l’Etat, avec une subvention des partenaires de l’ordre de 194 837 985 FCFA en 2010, soit un taux de progression de 938,04% par rapport à 2008 ». Ce même chiffre se trouve dans le rapport élaboré à l’attention du Conseil des ministres, daté du 17 février 2011, et signé par le ministre en charge de l’artisanat, Patiendé Arthur Kafando. Finalement, on ne sait pas quel est le vrai montant concernant la contribution des partenaires à l’organisation du SIAO 2010. Qui du DG et du PCA dit la vérité ?

Cacophonie des chiffres !

Mais ce n’est pas tout. Au niveau de la participation des acteurs à la manifestation, c’est la même cacophonie au niveau des chiffres. Par exemple, le DG affirme qu’il y a eu 300 acheteurs et visiteurs professionnels à la dernière édition du Salon, contre 285 en 2008. La commission assistance aux acheteurs et visiteurs professionnels, celle-là même qui est chargée d’accueillir ces personnes et de mettre à leur disposition les informations utiles relatives à l’exposition, soutient, dans son rapport, avoir eu affaire seulement à 118 personnes. D’où le DG a bien pu tirer ce chiffre de 300 personnes ? Mystère !

Au niveau du nombre d’exposants, le rapport en Conseil des ministres, de l’édition 2010, fait état de 3 425 exposants contre 3035 en 2008, soit une progression de 2,85%. Or, dans le rapport de l’édition 2008, il ressort qu’il y a eu 3485 exposants. Il y a donc eu régression en 2010. Mais on semble avoir gonflé les chiffres pour sauver les meubles ! Quant au nombre de visiteurs grand public, au lieu de 250 000 participants mentionné dans le rapport 2008, le rapport 2010 avance le chiffre de 200 000 comme étant la performance réalisé en 2008. Autres pôles de controverse, les recettes et dépenses. Selon le rapport 2010, les recettes de location de stands s’élèvent à 232 439 079 FCFA, contre 233 008 727 FCFA en 2008, soit une régression de seulement 0,24%.

Pourtant, s’il y a un constat qu’il était loisible de faire lors du SIAO 2010, c’était ce spectacle désolant des stands vides que de nombreux visiteurs ont d’ailleurs déploré. En tout cas, la réalité est toute autre dans le rapport 2008 : le montant de ces recettes est de 240 045 622 FCFA. L’écart entre les deux éditions est donc nettement plus important que ce qui est présenté dans le rapport 2010. Au titre des recettes publicitaires, le rapport 2010 indique une performance de 52 172 488 FCFA contre 41 885 000 FCFA en 2008, soit une progression de 24,56%. Dans le rapport 2008, ces recettes s’élèvent à 55 000 000 FCFA au lieu des 41 885 000 FCFA mentionnés dans le rapport 2010. Comme recettes totales, le rapport 2010 indique 842 799 943 FCFA, contre 721 395316 FCFA en 2008, soit une progression de 16,83%. Le rapport 2008 fait plutôt état de 675 123 492 FCFA comme recettes totales réalisées.

En ce qui concerne les dépenses, le rapport 2010 mentionne 737 675 973 FCFA contre 639 123 198 de FCFA en 2008, soit une progression de 15,42%. Or, le rapport 2008 fait état de 560 604 000 FCFA de dépenses. Comme soldes bénéficiaires dégagés, le rapport 2010 mentionne 105 123 970 FCFA contre 82 272 118 FCFA en 2008, soit une progression de 27,78%. Or, si l’on s’en tient au rapport 2008, il s’agit plutôt d’une régression, puisque le solde bénéficiaire de 2008 est de 114 519 492 FCFA.

Pourquoi tant de contradictions dans les chiffres ? Selon de nombreux observateurs, l’hypothèse de simples erreurs de manipulation est à écarter. Il s’agit, ni plus ni moins, que d’une volonté manifeste de travestir la réalité. Les chiffres de l’édition 2008 ont été volontairement falsifiés et minorés pour laisser croire que l’édition 2010 avait réalisé de meilleures performances. Selon des sources internes au SIAO, le rapport 2010 a été rédigé dans un cercle très restreint, dans le but de manipuler les chiffres à l’insu des autres. Nous avons contacté le DG du SIAO, Moussa Traoré, dans le but de savoir ce qui s’est réellement passé. Il affirme, la main sur le cœur, qu’il n’y a eu aucune falsification de chiffre. Tout a été fait, dit-il, par les techniciens dans les règles de l’art. Et il ajoute que les variations de chiffres constatées ont des explications que ses techniciens peuvent apporter. Pour cela, il suffit, dit-il, d’en faire la demande par écrit et ces explications seront fournies. Nous avons transmis cette demande mais jusqu’à ce que nous bouclions cette édition, nous n’avons reçu aucune réponse.

Selon certaines sources, le rapport 2010 n’est jamais passé en Conseil des ministres. Contacté par téléphone, le ministre Arthur Kafando soutient pourtant le contraire. Le rapport, dit-il, a bel et bien été soumis au Conseil des ministres, en communication orale. Il avance même une date : le mercredi 23 mars 2011. Le hic, c’est que nous avons cherché, en vain, le compte rendu de ce Conseil des ministres. Le 23 mars 2011 a coïncidé avec la période des violentes manifestations de militaires. Y a-t-il vraiment eu Conseil des ministres ce jour-là ? Nous avons cherché mais nous n’avons pas retrouvé les traces d’un tel Conseil des ministres.

Par Y. Ladji BAMA

Le Reporter

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Vos commentaires

  • Le 2 septembre 2011 à 06:49, par alternance En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    Mr le DG du SIAO en tant que citoyen burkina be je me permet de vous donner les conseils suivants :
    - ne vous contentez plus du rôle du boss qui ne verifie pas les chiffres (car pensant que c’est aux financiers de la boite de le faire, lui s’occupant de la vision et des strategies) avant de signer tout rapport. cette époque est revolue ou un DG est seulement technicien ou meme politicien. vous pouvez ne pas connaitre les ecarts enchiffres exacts mais vous devez pouvoir les expliquer si non malgré votre bonne foi on vous accusera...Pourquoi ne pas demander aux journalistes de faire la differences entre les depenses simplement engagées et celle mandatées et meme payées a une date x si cest le cas ? Tout DG d’EPE devrait pouvoir expliquer cela je pense.....
    - je vous propose que pour tout document qui doit passer devant l’AGSE (CG, CA, RA, RGCA, ...) vous organisiez systematiquement des sessions de validation interne avec appui d’experts si necessaire ( DAMOF ?!? ou autre..) . car voyez vous le reproche du journal est principalement lié a l’incohérence des schiffres au moment ou on cherche a mieux gerer no EPE, et aussi des acteurs internes qui nont pas été associés a ces rapports peuvent vous trahir. Meme souvent certains membres du conseil d’administration ne vous aident pas a deceler les erreurs préoccupés qu’ils sont (pas eux tous heureusement !!!) a rentrer en possession des indemnités ou jetons de presence....l’esprit au niveau des EPE doit changer !!!!!!
    - nous sommes a l’heure du journalisme d’investigation, des populations averties, des NTIC ( qui me permettennt de vous donner des conseils gratuits !!) et aussi des collaborateurs denonciateurs, donc soyez tres prudent et tres regardant sur vos documents de gestion.
    - autre question : est ce que toutes vos recettes et toute vos depenses sont enregistrée et gérrées par un logiciel dont vous avez acces en temps reél pour controler le travail de vos financiers et comptables ?
    - beaucoup de courage pour vos initiatives innovantes

    • Le 17 janvier 2012 à 19:24 En réponse à : La chasse aux sorcièreS a commercé au SIAO

      Voici à peine 3 mois que le nous DG à pris service et déjà il netoye les trace de son prédécesseur. Rien que vendredi 5 lettres ayant lê même contenu mettent fin à la présence de 5 agents détachés au SIAO 4 par l’ancien et 1 par le DG BOUDA.
      Tout cela pour soit disant assainir les finances du SIAO. De ces agents remis au ministère pour emploi, on compte deux directeurs un chef de service et deux subalternes. ce qui est contradictoire c’est que un agent du SIAO qui doit aller à la retraite est réquisitionné pour 6 mois et un recrutement d’un commercial donc l’occupant du poste est parmi les 5 est entrain d’être lancé puisse le conseil d’administration a donné son accord. Tous cela pour montrer au yeux de ceux ci que le SIAO appartient à une catégorie de personne choisi d’avance par KABORE LASSANE côtroleur Interne et de l’ancien DG BOUDA !!!! Force est de savoir que dépuis l’arrivée du nouveau DG l’on remarque la fréquentation du site par le sieur BOUDA et un autre ancien du nom de Dieusongo
      Que le Dieu de « l’autorité veille sur la corruption au SIAO 2012 surtout que ceux qui ont courru pour le financement du nouveau pavillon sont mis OUT. SOS CORRUPTION AU SIAO.

  • Le 2 septembre 2011 à 10:28, par sokotoi En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    c’est bien toutes ses remarques mais si elles ont pour but de construire où d’améliorer les différents rapport pourquoi ne pas s’approcher du SIAO pour comprendre ce qui s’est passé ? Ou n’est pas obliger de passer par là sauf si l’objectif est de ternir l’image du SIAO ?

    C’est l’ensemble des actions individuelles qui construisent ou détruisent une nation !

  • Le 2 septembre 2011 à 10:49, par chapeau au reporter En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    Que se passe t-il vraiment au siao ?

    Pour ceux qui connaissent cette institution et ses agents, faites y seulement un tour et vous verrez que l’environnement n’est plus le même depuis l’arrivée de leur nouveau DG.

    Une division du personnel et un climat très tendu. Espérons qu’une solution sera vite trouvée pour que cette vitrine soit mieux vendue.

    • Le 2 septembre 2011 à 17:27 En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

      Vous dites ce que vous vouliez entendre. Tout le monde sais que les gens font tout mettre des bâtons dans leroux du GD car ilsa n’ont pas avalé sa nomination avec l’onction surprise et sans ambiguté de Blaise qu’ils étaient allés voir pour qu’il ne soit pas nommé. Comme monsieur refuse les comportements de filou, alors, il fau le salir.

    • Le 15 septembre 2011 à 10:18, par Mister X En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

      Ce qui arrive est tout à fait logique et normal. Si des fonctionnaires recrutés et formés par l’Etat Burkinabè, affectés au Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat(MICA)dormaient dans les bureaux pendants que de simples étudiants,camarades et copines de Mr TRAORE et Frères venus des quatres coins du Burkina passaient pour des experts de l’Artisanat juste pendant le déroulement du SIAO.

  • Le 2 septembre 2011 à 11:17 En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    révélateur de la mal gouvernance dans ce pays !!! On attend le 1er ministre sur ce terrain là. A quand un audit du Siao et suite à donner si les conclusions sont semblables au bilan présenté par Moussa Traoré. De toute façon, il est à dégager dès maintenant car incapable de présenter un bilan crédible !

    • Le 7 septembre 2011 à 16:38, par Slop-ab En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

      C’est facile de critiquer et même de proposer le pire pour son ennemis, seulement il faut aussi reconnaître que l’autorité qui a nommé le nouveau DG n’a pas à consulter l’ancien pour cela.Auditer le SIAO c’est normal c’est très bien je souhaite que cela permet de trouver le problème réel du SIAO car apparememt le nouveau DG est venu dans une tanière de lougarou.
      Si non ces chiffres donnés ne doivent avoir que pour source le service de la comptabilité ! donc si le DG se trouve dans cette situation c’est que les agents de la comptabilité sont au courant et en sont responsable.car ils sont à la gestion comptable du SIAO.Un audit permettra vraiement de voir qui est responsable de quoi ? Que cela se face vite surtout que certaines personnes sont en fin de mandat au siao.

  • Le 2 septembre 2011 à 11:25, par déserteur En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    Félicitation pour cet article écrit avec professinnaliosme. bravo à vous et courage.

  • Le 2 septembre 2011 à 11:56 En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    Pour le contenu de cet article, je n’en sais pas lé dégré de vérité, mais il y a une tendance détestable des actuels locataires du SIAO : celle de vouloir "dénigrer les bilans passés pour embellir le leur". On ne dit pas que des équipes passées n’ont rien foutu. On prend l’existant avec ses forces et faiblesses et on travaille à en améliorer les résultats.
    C’est là le rôle d’un vrai manager.

    Bon courage à cet organisme qui apporte sa part au rayonnement du Burkina à l’extérieur.

    • Le 2 septembre 2011 à 17:30 En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

      Toute entreprise même si c’est le même gestionnaire, cher à faire des comparaisons en vue de voir s’il y a des progrès. Ce n’est pas au SIAO et ce n’est parce que c’est un nouveau DG. Autrement dit, le personnel serait stupide.

  • Le 2 septembre 2011 à 12:53 En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    Ce n est que le début du commencement . Affaire à suivre.

  • Le 2 septembre 2011 à 14:29 En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    C’est malheureux, je suis consterné.

  • Le 2 septembre 2011 à 14:50 En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    Voila un bon journaliste, il pose des questions que tout le monde peut aller sonder et lui même qui se les pose n’est pas capable de le faire. Il ne cite pas les documents qu’il utilise et ne dit pas le périodes pour certaines information. C’est un travail de précipitation journalistique qui demande à être amélioré. Copie à relire

  • Le 2 septembre 2011 à 14:54, par El pacifico En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    Hum ! Il y’a comme une odeur de roussi dans l’air du SIAO. Ouvrons l’oeil et le bon !

  • Le 2 septembre 2011 à 16:29, par SORY En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    bonjour

    il est vrais que le Burkina traverse une période difficile ; mais j’ai plutôt l’impression que une certaine presse ne veut pas nous faciliter la sortie. autant il est vrais que la qualité de l’article ne fait pas défaut,autant le contenu est a prendre avec beaucoup de réserve parce qu’il est loin d’être impartial à mon humble avis. la qualité d’un écrit ne se situe pas dans des révélations fracassantes, donc prudence Messieurs.

    • Le 2 septembre 2011 à 17:38 En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

      Vous avez tout à fait raison ; moi même j’ai vérifié les chiffres et j’ai compris la démarche du journaliste. Il a été tout simplement acheté. On a aussi su qui l’a arrosé. J’ai les preuves mais ce n’est pas mon affaire. Le DG doit faire attention demande un service. l’équipe du DG ME FAIS RIRE, certains pensent qu’en brûlant la maison, ceux qui leur ont jeté l’allumete par la feunêtre vont leur tendre la main. Pauvres stupides

      • Le 2 septembre 2011 à 18:14, par Tapsoba En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

        OK,Dans ce cas,le DG peut aussi user de son droit de reponse et le faire publier par le meme journal non ? Pourquoi n avoir pas fournis les explications promises en trainant les pieds jusqu à la publication de cet article ? Comment expliquer cela ?

        • Le 8 septembre 2011 à 10:24, par Slop-ab En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

          Vous ne suivez pas donc l’actualité de ce sujet, si non le DG A déjà repondu, ce qui est bizarre c’est que cette fois-ci le journal a voulu cacher l’anonce, car il devrait mettre ce droit de reponse à l’une comme il l’a fait pour le critique.
          Il y a un flou dans la démarche du journal, de source sure juste après le fameux bilan, ce journal a rencontrer le DG dans son bureau, il ne peut nous dire que ces questions n’ont pas fait l’objet de leur rencontre ? Si non c’est malheureux de la part du journal ! Helace,la quêtte du bien être nous fait sortir souvent hors de nos principes, c’est le cas de ce journal, «  il se comporte comme un agent frustré du SIAO  ? »

      • Le 4 septembre 2011 à 15:19 En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

        Alors mon cher Columbo ! Quel est le montant de la transaction et qui en sont les auteurs ? Commanditaire ? l’exécutant c’est sans doute le journaliste ?
        Puisque vous en savez beaucoup, il faut nous éclairer....

  • Le 2 septembre 2011 à 22:26, par El ninyon En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    C’est très simple y’a qu’à dire à chaque institution de mettre son rapport sur son site web, sur internet.
    Celà va bcp aider pour la transparence.
    C’est le cas dans plusieurs pays où les gens ne se reprochent rien !!!
    merci.

  • Le 3 septembre 2011 à 12:24, par afrka En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    courage à vous peut-etre que la democratie est en marche .tout ne peut pas changer en 1 jour. mais il se pourait que vous soyez sur le bon chemin.le Siao est reconnu. c’est un lieu de visite te d’appropriation de l’Artisanat du Burkina

  • Le 3 septembre 2011 à 17:10 En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    je pense que ce n’est pas la première fois que le sieur Ladji BAMA publie des écrits avec des insuffisances graves,rappellez vous cette affaire de corruption à ouaga inter où il est resté évasif mais ce n’est pas étonnant pour qui connait ce monsieur de moralité très en déçà de la moyenne et tricheur donc mal formé.le temps te rattrape et ne jette pas un discrédit sur la notoriété du journal par ton incompétence notoire

  • Le 3 septembre 2011 à 17:42, par Malick En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    Je pense que c’est l’occasion de faire progresser la bonne gouvernance, la transparence. Il n’y a aucune raison de vouloir entourer d’un flou l’argent public. Plutôt qu’un droit de réponse, je suggère que le SIAO publie son rapport sur son site Internet et le fasse avoir par un communiqué à publier dans les colonnes de ce journal.
    Les Burkinabè, au nom de qui cette gestion a été faite, saurons se faire une opinion. Et celà facilitera le travail du procureur aussi ; j’espère qu’il a déjà commencé à vouloir comprendre ce qui se passe dans cette affaire.

    D’une manière générale, je souhaite plus de transparence, avec plus de publication des rapports de nos sociétés d’Etats et projets. POURQUOI FAUT IL TOUJOURS TOUT CACHER ? Cessez d’infantiliser les Burkinabè, ils peuvent comprendre, parfois même mieux que ceux qui prennent la décision de jouer à cache cache

  • Le 3 septembre 2011 à 18:01, par Koutou En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    Je felicite Le Reporter pour cet article. A ceux qui parlent de manque d’impartialité du journaliste je dirai que le rôle du journaliste d’investigation est justement de dénoncer quelque chose qui cloche. Et c’est ce qui a été fait. Le journaliste a même donné l’occasion aux principaux acteurs (le DG et surtout le Ministre) de donner leur son de cloche. Mais on voit bien qu’aucun des deux n’a donné une réponse satisfaisante, en tout cas pour le moment. Or les chiffres posent visiblement problèmes. Il n’est pas exclu que le Conseil des Ministres ait été "enfariné" avec ces chiffres contradictoires venant de la même boite. Dans tous les cas les partenaires financiers (qui ne boivent pas l’eau par les narines) vont exiger la lumière sur ces chiffres et ça risque de compromettre l’avenir de ce salon que tout le monde nous envie.

  • Le 3 septembre 2011 à 18:09, par Bedaré En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    Le DG et le Ministre du Commerce doivent nous donner des explications plus claires sur ce dossier. Il y va de la credibilité du pays face aux partenaires financiers. En fouillant dans les archives on constate qu’en mars, troubles socio-politiques obligent, il n’y a eu que 2 conseils des ministres : le 2 et le 16 mars 2011. Le suivant s’est tenu le 6 avril 2011. Donc le Ministre ne peut pas avancer des dates bidons pour nous faire croire que le dossier a été présenté en conseil. De deux choses l’une : ou il retrouve la vraie date ou il avoue que le dossier n’a jamais été présenté en conseil et là il faudrait tirer toutes les conséquences.

  • Le 4 septembre 2011 à 11:59, par marijos En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    Moi je pense plutot qu’il s’est inspiré de l’attitude orthodoxe de la gestion de ces prédécesseurs. Seulement lui n’a pas pu mettre la manière. Sinon, c’est blanc bonnet, bonnet blanc. Du courage DG.

  • Le 4 septembre 2011 à 17:48, par edou En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    Merci au journaliste qui ne fait que son travail. Les preuves dont vous voulez doivent être rapportées par les mis en cause. Le journaliste a seulement mis en exergue leurs contradictions et c’est tout. "Nous sommes dans la maison des singes. Pendant que certains envoient la paille pour la couverture, d’autres en soutirent. Ainsi on demeure à la merci des intempéries. On accuse la France et les autres de responsables de tous nos maux comme si nous sommes sans capacité de réflexion et dépourvus de libre arbitre". Nous avons besoin de journaliste comme lui. Même s’il est payé pour ça, pourvu qu’il reste véridique.

  • Le 6 septembre 2011 à 22:21 En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    pour ma part je voudrais juste que ce journaliste nous témoigne de la véracité de ses propos.
    Je ne mettrai pas ma main au feu pour le DG mais pour avoir travailler dans le commission acheteurs et visiteurs professionnels de l’édition 2010 et pour avoir rendu compte au dg sur base des données que nous avons récoltées sur les professionnelles je vous affirme et confirme qu’il ne s’est pas trompé sur le nombre des professionnels. il y en avait bel et bien 300
    Maintenant si ce journaliste est prêt à redire ce qu’il avance que nous nous retrouvons alors devant la justice et que chacun apporte ses preuves.
    Je ne suis pas du tout contente de mon pays à ce propos. nos journalistes se doivent d’être très professionnels. La moindre erreur peut être très fatale. l’Opinion publique ou même les partenaires et acheteurs professionnels perdront la confiance qu’ils ont en nous parce que tout simplement celui qui est chargé de les informer est en train de bâcler son travail. Il faut pas avoir de partie prise quand on est journaliste : restez impartial et tout le Burkina en bénéficiera.

  • Le 13 septembre 2011 à 15:39, par Taryam Tiyanfôh En réponse à : BILAN CHIFFRE DU SIAO : Faux et usage de faux ?

    Salut !
    Cet écrit manque de professionnalisme. En témoigne les trois (03) points suivants :
    - premièrement,le journaliste n’indique nulle part l’identité des voix qui se sont élevées "pour crier au scandale" quand il écrit : "Mais cet exercice à peine terminé que des voix s’élèvent pour crier au scandale. Beaucoup de chiffres ont été,disent-elles, tronqués".Je veux savoir s’il s’agit des voix des partenaires techniques et financiers (PTF) qui ont soutenu le SIAO ou s’il s’agit des voix des artisans ou alors des voix des journalistes qui étaient invités à la restitution ? En tous les cas, les PTF qui ont donné de l’argent ne vont jamais accepter qu’on les invite pour leur présenter des montants en deçà de ce qu’ils ont donnés comme subvention !Je suppose aussi que les artisans et les journalistes présents n’avaient pas d’anciennes données sur le SIAO pour faire des vérifications et dire que tel et tel chiffres sont faux.
    A la lumière de cette analyse,l’affirmation du journaliste est VAGUE et me paraît MENSONGERE. Je voudrais profiter savoir si l’organe Le reporter ou le journaliste bama ladji était présent à cette restitution ? Si oui, il ya lieu qu’il améliore son écrit pour informer la population avec plus d’objectivité et plus d’informations précises ;
    - deuxièmement,ladji bama a écrit que "Contrairement au satisfecit général présenté par le "big boss" du SIAO, le bilan de l’édition 2010 de la biennale de l’artisanat aura été des plus médiocres". A t-il les vrais chiffres du SIAO 2010 ? Veut-il dire des plus médiocres de tous les bilans des SIAO depuis sa création à nos jours ! A-t-il les bilans des SIAO de 1996,1998,2000,2002,2004, 2006. Si oui, qu’ils nous présente les vrais chiffres de 2010, ainsi si que les bilans de 1996 à 2006 dans la prochaine parution du journal Le reporter. Cela aura l’avantage de permettre à nous -lecteurs- de voir s’il ya eu de l’évolution ou pas, car c’est quand même, en partie, notre argent qui est utilisé pour organiser le salon !
    A partir de ce 2ème point aussi, j’ai la forte impression que ladji bama, comme à son habitude (cas de l’écrit sur la fraude à Ouagarinter) ne prend pas le temps qu’il faut -comme le ferait un journaliste compétent et intègre à l’image de Feu Norbert ZONGO- pour rechercher les informations et indices pertinents sur un problème donné avant de rédiger ses articles ;
    - troisièmement enfin, le fameux ladji bama mentionne ceci "Selon des sources internes au SIAO, le rapport 2010 a été rédigé dans un cercle très restreint, dans le but de manipuler les chiffres à l’insu des autres". Pourquoi, ce journaliste apparemment sans expérience et peu professionnel, croît-il plus à certaines sources dites internes au SIAO et non à ce que le DG lui a dit et qu’il note en ces termes " Tout a été fait, dit-il, par les techniciens dans les règles de l’art" ? Pourquoi n’a-t-il pas patienté pour avoir la réponse à sa demande écrite avant de faire paraître son écrit ? d’autant plus qu’il a écrit, me semble t-il, pour avoir plus d’informations afin de mieux argumenter son article. D’ailleurs, le journaliste peut-il nous dire quand est-ce qu’il a introduit sa demande ? combien de temps a -t-il attendu la réponse avant de boucler son article ?
    De ce 3ème point, je comprends avec les lecteurs qui ont lu calmement et profondément cet article de ladji bama sur le bilan du siao 2010 que le monsieur n’a pas fait un effort de recherche d’informations et n’a nullement fait preuve de patience pour faire un travail de professionnel et selon la déontologie. Y avait t-il une urgence à publier tout de suite l’article ? C’était-ce une course contre la montre ? En effet, il aurait pu rechercher le rapport de l’Assemblée Générale des Sociétés d’Etat, consacrée aux EPE de la session de 2008 (AGSE/EPE 2008), comparer les chiffres à ceux du rapport en conseil des ministres sur le bilan du SIAO 2008 et enfin vérifier ces chiffres avec ceux du SIAO 2008 contenus dans le bilan du SIAO 2010.
    Au regard des idées ci-dessus développées, je trouve que ladji bama n’a pas fait un travail profond et professionnel d’investigation. Peut-être que c’est lié à son inexpérience ou alors il s’est fait corrompre ; ce qui peut être dangereux pour la suite de sa carrière dans l’investigation journalistique ! Mais, le rédacteur en chef du journal devrait l’encadré et l’aidé à améliorer son travail ! Vivement que ladji bama relise certains écrits de Feu Norbert ZONGO ou plus récemment de Newton Ahmed BARRY ou de Germain Bittou NAMA.
    En causerie avec certains des camarades de fac de ladji bama, il me semble qu’il n’est pas assez "PROPRE".
    (QUE SERAIT LE MONDE SANS JOURNALISTE ? (Rép : IL N’EVOLUERA PAS !), MAIS QUE SERA LE MONDE AVEC DES JOURNALISTES PEU CREDIBLES ?(Rép : IL RECULERA !). Merci aux responsables et animateurs de Lefaso.net

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