Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
Le pays de Yayi Boni constitue le point de départ de bon nombre de jeunes burkinabè qui ont faits des pays de l’Afrique centrale comme la Centrafrique, la Guinée Equatoriale …, leur eldorado. Victimes de l’escroquerie de démarcheurs nigérians dans l’établissement des documents, certains ont pu se faire une place et beaucoup d’autres périssent sur la mer à bord des pirogues de fortunes.
Dans le cadre du voyage d’étude du Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ) à Cotonou au Bénin, le président des ressortissants burkinabé dudit pays, Alassane Ouédraogo, a rassuré la dizaine de journalistes, avec à leur tête le coordonnateur, Fabrice Yi-Bour Bazié, du climat paisible et sociable qui règne entre eux et les Béninois. Cette rencontre tenue au consulat du Burkina dans la matinée du lundi 22 août a connu la présence de l’assistante du consul et d’autres personnalités. Selon donc le président de l’association des ressortissants burkinabé au Bénin, environ 500 000 Burkinabè vivent sur le territoire béninois. La grande majorité se trouve vers le Nord. S’ajoutent des étudiants et élèves qui y séjournent chaque année pour d’éventuelles études.
La plupart des élèves sont à la recherche du Bac F4 (un bac électronique) qui n’existe pas dans notre pays Malheureusement, déplore le président, sur 145 candidats burkinabè présentés cette année, seulement 35 ont été admis. Pourtant, a-t-il signifié « la scolarité coûte à peu près 600 000 F CFA sans compter les autres dépenses ». Pire, des élèves se laissent emporter par certains maux tels que le viol. « Au plus récent, ils ont été arrêtés et écroués pendant trois mois ». Nonobstant ces quelques cas, Alassane Ouédraogo rassure que l’intégration est assez flexible et beaucoup de burkinabè ont réussi dans les domaines de l’agricole et de l’élevage. Des difficultés existent, mais celui-ci estime qu’on ne puisse l’inscrire au compte de l’intégration. Au titre des tracasseries sur la route de Cotonou, Alassane Ouédraogo a affirmé qu’ils ont plusieurs fois interpellé aussi bien les autorités béninoises que burkinabè sur la question.
Le ministre des transports burkinabè serait venu s’imprégner de la réalité et au terme de ladite visite, il aurait promis que tout cela va prendre fin. « C’est par la suite qu’on nous informait que la présence des forces de l’ordre et de sécurité répondait au souci de l’insécurité sur la route ». Les débats sont toujours en cours, et le président de confier aux journalistes qu’un commissaire de police à Porga a été limogé rien que la semaine dernière pour avoir rançonné des burkinabè.
L’Afrique centrale ou l’Eldorado
- Le président des ressortissants burkinabé, Alassane Ouédraogo interpelle l’Etat pour l’émigration clandestine des burkinabé vers l’Afrique centrale
C’est un problème très sérieux, cette émigration des burkinabè vers l’Afrique centrale. Et c’est par le Bénin que ces derniers transitent pour y accéder. Cela, parce qu’il n’y a pas un consulat de la Guinée Equatoriale au Burkina et celui du Gabon est en Côte d’Ivoire. Ainsi, par ce manque de consulat, le transit par le Bénin est devenu un business pour d’autres personnes en l’occurrence des nigérians mais également des frères burkinabè. Ils passent donc par des « managers » ou démarcheurs dans l’espoir d’avoir des documents à raison de 500 000 à 700 000 F CFA. Une fois là-bas, ils sont rapatriés ou mis en « tôle » pour falsification de documents. Par exemple en 2010, confie le président, le consulat a accueillis plus de 200 Burkinabè rapatriés de la Guinée Equatoriale. Malgré tout, poursuit-il, ils n’entendent pas abandonner encore moins retourner au pays.
Pourtant, souligne le président des ressortissants burkinabè au Bénin, leur rapatriement entrave beaucoup le consulat qui prend en charge les dépenses remboursable par l’Etat. A l’époque, a-t-il dit, le problème a été soumis à l’ex Premier ministre Alain Yoda, mais rien n’a été fait. En plus d’être victimes d’escroquerie des démarcheurs nigérians et de leurs propres frères burkinabè, ils ne partiront qu’en pirogue en lieu et place de l’avion après une période d’attente de 3 à 6 mois pour l’établissement de faux visas. L’on ne peut chiffrer le nombre de burkinabè noyés dans la mer. C’est pourquoi, il estime qu’il faut une vraie sensibilisation des jeunes burkinabè qui portent leur espoir sur d’autres pays.
Car, si l’on peut économiser 1,5 million de F CFA pour aller en Centrafrique, c’est dire qu’on peut bien rester au pays pour l’investir dans un quelconque domaine. En outre et à titre d’exemple, en cette matinée du lundi 22 août, un groupe de 35 personnes présents au consulat attendaient de partir dans leur Eldorado. Un véritable problème qu’il faudra réellement prendre au sérieux.
Se conformer pour être béninois
S’installer au Bénin, de l’avis du président Alassane Ouédraogo n’est pas chose facile, mais des burkinabè ne l’ont toujours pas compris. De nombreux burkinabè sont au Benin depuis plus de 15 ans mais ne sont pas à jour des procédures judiciaires ou administratives afin d’être considérés comme des Béninois. Le consulat n’est pourtant pas en mesure d’établir de documents administratifs béninois si ce ne sont les légalisations. Il faut noter qu’un seul burkinabè est incarcéré à Cotonou pour des raisons d’escroquerie et quelques uns à Parakou.
Bassératou KINDO
Vos commentaires
1. Le 29 août 2011 à 03:37 En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
Du coq a l’ane. Article nul, truffe de fautes. Alain Yoda n’a jamais ete Premier Ministre. Du courage !
2. Le 29 août 2011 à 08:57 En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
Au secours Senghor ! est-ce vraiment une journaliste ? Fasonet, il serait bon de faire relire les articles avant de les publier.
3. Le 29 août 2011 à 09:31, par A ting-m-biiga En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
Les béninois n’aiment pas les étrangers. Et d’ailleurs rien dans l’administration béninoise ne marche bien. La preuve, les autorités portuaires béninoises défilent au Burkina Faso à la rencontre des opérateurs éconimiques pour leur proposer les services du Port de Cotonou, mais les goulots d’étranglement sont toujours déplorés. Ils sont notés par les autorités portuaires mais jusqu’a présent rien n’est fait apparemment, raison pour laquelle il y a toujours des tracasseries routières. Frais de mission obligent ! Sinon ce qui est noté est rangé dans les tiroirs a leur retour. Chers journalistes merci pour votre article et bon courage pour la suite de votre job.
4. Le 29 août 2011 à 09:59 En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
Vous avez totalement raison, c est une redaction ou un article ? en plus on ne sait pas exactement de quoi s’ agit il !!!
Le 30 août 2011 à 14:20, par zio En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
quel lien entre la photo et le titre de l’article ? que de confusions ! pauvre journaliste, du courage !
5. Le 29 août 2011 à 10:21, par burkinbi En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
Le Bac F4 existe bel et bien au Burkina, ce ne sont pas les élèves en Terminale F4 au LTN qui diront le contraire.
6. Le 29 août 2011 à 11:43 En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
SOYEZ SERIEUX LES GESTIONNAIRES DU SITE LEFASO.NET CAR CET ARTICLE EST NUL ET PLEIN DE FAUTES DE SYNTAXE.APPARENMENT VOUS LISIEZ PAS LES ARTICLES AVANT DE LES PUBLIER.PARDON IL NE FAUT PLUS PUBLIER CES GENRES DE SALADES SUR CE SITE SI VOUS VOULEZ ETRE SERIEUX.
7. Le 29 août 2011 à 12:08, par arsenic En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
A ma connaissance le Bac F4 c’est le génie civil et non l’électronique. Sinon le Bac électronique c’est le F2 au Burkina et existe belle et bien et cela depuis belle lurette.
Je pense que la journalisme n’a vraiment pas fait d’effort de recherche et n’a fait que rapporter les balivernes de ce président des ressortissants Burkinabé tout aussi inculte que la journaliste elle-même.
Faite un peu d’effort !
8. Le 29 août 2011 à 12:21 En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
vraiment insipide et très confus en plus.
9. Le 29 août 2011 à 14:33 En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
« Pire, des élèves se laissent emporter par certains maux tels que le violé ».
« Au plus récent, ils ont été arrêtés et écroués pendant trois mois »
« l’intégration est assez flexible et beaucoup de burkinabè ont réussi dans les domaines de l’agricole et de l’élevage »
« A l’époque, a-t-il dit, le problème a été soumis à l’ex Premier ministre Alain Yoda, mais rien n’a été fait »
HALLUCINANT !
Il N’Y A DONC PAS DE CORRECTEURS NI DE RÉDACTEUR EN CHEF DANS CE JOURNAL ?
10. Le 29 août 2011 à 14:35, par Le Chaman En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
Article truffé de fautes. Prenez soin de relire avant de publier. Ça ne vous honore pas. A bon entendeur saluez-vous !
11. Le 29 août 2011 à 17:43, par lamenace En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
facile de critiquer ou de rebondir sur une ou plusieurs fautes sur l’article sans apporter aucun commentaire constructif sur le sujet en question c’est pathétique.
bien sur il y a des progrès à faire. mais avant de critiquer participer au moins de manière intelligente au débat.
Le 29 août 2011 à 20:33 En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
Tu as fait exactement ce que tu reproches aux autres, qu’as tu dis de constructif ?
Le 29 août 2011 à 21:19 En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
Lamenace
c’est parce qu’on a rien compris de l’article qui saute du coq à l’âne qu’on réagit. Ce sont des critiques positives qui l’amèneront à s’améliorer. Si l’auteur est effectivement un journaliste alors là, ça pose problème. sans rancune.
Le 29 août 2011 à 21:46 En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
Ah, exactement, il vient là de faire exactement ce que les autres ont fait. C’est un pauvre gars
12. Le 29 août 2011 à 22:31, par papa En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
je pense que le mal c’est pas les demarcheure ou les escrot rien de tout sa le probleme c’est , se trouve au burkina les jeune n’ont rien n’a faire a lome par exemple certain a un moment donne se fache et decide de rentre definitivement au pays mais en quelque mois ils ne resiste pas au probleme reel qui l’attend lasbas toujour pas de quoi a faire , et en plus nos jeune qui sorte n’ont pas de formation ils se retrouve au gabon ont n’importe ou juste pour des job rigoureux sans formation ou bien du gardinage meme s’il reviens au faso il peut rien excerce puisque garde la maison de quelqu’un c’est pas un metie de formation c’est risque sa vie pour rien que dieu nous protege au faso aussi c’est chaud , sa sert a rien de tout mettre sur nos autoritè le probleme c’est nos parent qui font des enfants et qui ne sais pas commenet les donne des moyens pour reussire a leur tour pense voire !!!!!
13. Le 30 août 2011 à 02:49, par lamenace En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
facile de critiquer ou de rebondir sur une ou plusieurs fautes sur l’article sans apporter aucun commentaire constructif sur le sujet en question c’est pathétique.
bien sur il y a des progrès à faire. mais avant de critiquer participer au moins de manière intelligente au débat.
c’est dommage de voir autant de jeune Burkinabé migré vers l’Afrique centrale vu ceux que nos compatriote ont vécu en cote d’avoir au début des années 2000. je crois que l’avenir est au pays il faut juste y croire et continuer à se battre.
14. Le 31 août 2011 à 16:35, par KGB En réponse à : Emigration clandestine : Ces burkinabè qui meurent sur le chemin de l’Afrique centrale
Après avoir lu l’article et les commentaires, je me suis obligé à relire l’article une deuxième fois. je conviens avec tous qu’il y a des coquilles dans l’article mais aussi je pense que certains commentaires sont inutilement méchants. Par ailleurs, rien n’excuse le journaliste et son organe. C’est bien de la part de ceux qui ont interpellé avec politesse la journaliste et le site. il faut espérer qu’ils en tiendent compte dans le futur.