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Régulation des médias : La présidente du CSC à Media Foundation for West Africa

Publié le vendredi 26 août 2011 à 18h11min

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Dans les livraisons n0351 du jeudi 18 aoOt 2011 du quotidien burkinabe « Le Quotidien »
8 et N°7946 du 18 aoOt 2011 de « L’Observateur Paalga » (page 19), il est publie une
declaration dans laquelle vous revenez sur la tenue et les conclusions d’une table-ronde
que vous avez initiee Ie 24 mai 2011 au Pacific Hotel, a Ouagadougou.

L’objectif de la
rencontre etait « de débattre de la critique des articles du Code de I’information qui
affectent la liberté de parole et de la loi portant création du Conseil supérieur de la
communication et de dégager des recommandations pour leur abrogation ».

Au cas ou vous ne Ie sauriez pas, Ie Conseil supérieur de la communication, en sa
qualité d’instance de régulation de la communication a pour mission générale d’une part
de promouvoir la liberté de presse dans la responsabilité et d’autre part, de garantir
I’indépendance des acteurs et entreprises du domaine de la communication contre
I’interventionnisme des différents pouvoirs. A ce titre, I’institution veille au respect des textes par les medias et s’assure de la qualité
dans les pratiques professionnelles au quotidien sur Ie terrain.

Le Conseil supérieur de la communication se félicite de la pertinence de la démarche de Media Foundation For West Africa dans la mesure ou elle s’inscrit dans Ie cadre de la
quête permanente d’un journalisme et d’une information de qualité dans Ie paysage
médiatique pour un processus démocratique plus raffermi au Burkina Faso.

Toutefois, Ie Conseil tient à relever I’antériorite de son combat et de son action pour la
relecture des textes devant régir Ie secteur de I’information et de la communication au
Burkina Faso. Tres tôt, I’institution s’est appropriée la question du toilettage des textes
régissant I’information et la communication dans notre pays. II n’est donc pas exact de
laisser croire que Ie séminaire du 24 mai a introduit Ie plaidoyer en la matière.

Dans son rapport public 2010, I’institution soulignait déjà en termes de perspectives pour I’année 2011 « I’adaptation des textes à I’evolution technologique à travers un plaidoyer
pour la relecture du code de I’information et de la publicité et I’adoption d’une loi sur la
communication audiovisuelle ; la relecture de la loi créant Ie CSC ».

En outre, Ie Conseil y recommandait la « constitutionnalisation du CSC ; la refonte du
statut juridique des medias du secteur public afin de I’adapter aux exigences du
libéralisme médiatique et de la démocratie liberale ».
Dans cette dynamique, Ie CSC a initie les 10 et 11 mai 2011, un atelier de validation de
la relecture des textes régissant Ie secteur de la communication au Burkina Faso.
Pendant deux jours, les travaux ont porté sur les avant-projets de loi relative a la presse, relative a la communication audiovisuelle et relative a la publicité.
- la relecture des cahiers des charges et de mission des medias prives ;
- I’élaboration d’un cahier des charges pour les medias publics ;
- la création d’un centre de conservation des activités audiovisuelles ;
- la création d’un bureau de vérification de la publicité ;
- I’institution d’une carte professionnelle pour les publicitaires.

Au total, au jour d’aujourd’hui, Ie processus suit son évolution normale dans la mesure
où les trois avant-projets de textes proposes par Ie CSC sont dans Ie circuit et I’institution a bon espoir que leur adoption interviendra dans les prochains mois.

Tout en vous souhaitant une bonne réception, veuillez agréer, Mme, I’assurance de ma considération distinguée.

Béatrice DAMIBA

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