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Télévision nationale du Burkina Faso : Un court-circuit perturbe les programmes

Publié le vendredi 19 août 2011 à 01h54min

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Maîtrisé grâce à la promptitude des sapeurs-pompiers, un incendie déclenché des suites d’un court-circuit, le 18 août 2011, dans les locaux de la Télévision nationale du Burkina (TNB) à Ouagadougou, a momentanément perturbé les programmes.

Il y a eu plus de peur que de mal à la Télévision nationale du Burkina, le 18 août 2011. C’est le constat après l’incendie survenu, dans ses locaux aux environs de 12 h. Selon le directeur de la télévision, Pascal Thiombiano, un court-circuit déclenché au niveau des branchements électriques du bâtiment administratif qui abrite son bureau, celui du directeur commercial et une partie de l’agence commerciale est à l’origine de cet incident. Et d’indiquer que ce sont les sapeurs-pompiers arrivés rapidement sur les lieux qui ont permis de circonscrire l’incendie et d’éviter le pire. A l’entendre, c’est par mesure de sécurité que les programmes de la TNB ont été momentanément suspendus.

Il a révèlé que les soldats du feu ont demandé de sauter tous les disjoncteurs pour éviter un risque d’embrasement. C’est justement ce qui explique que le disjoncteur du bâtiment qui abrite le studio de la télévision, quand bien même épargné, ait été sauté. D’où la décision de faire passer une bande d’annonce informant les téléspectateurs qu’ils ne pourront pas suivre le journal télévisé de 13h15, à l’heure prévue. M. Thiombiano pense que l’une des raisons de cet incendie, le deuxième du genre, est la vétusté des installations et l’âge des bâtiments qui relèveraient de la période coloniale.

Il en profite pour lancer un appel à qui de droit en ces termes : « il faut doter la télévision et la radio-diffusion d’un siège, en bonne et due forme, afin de permettre aux agents de travailler dans les conditions les meilleures ». Il a mentionné qu’il sera difficile de procéder à la numérisation de la première chaîne de télévision du Burkina, à l’échéance 2015, tant qu’on n’aura pas résolu véritablement la question des locaux de la Radio et télévision du Burkina. Toute chose qui fait penser à la situation que vivent Sidwaya siège, l’AIB siège et Sidwaya Bobo.

Adama BAYALA ( badam1021@yahoo.fr)

Sidwaya

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