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Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

Publié le jeudi 18 août 2011 à 01h37min

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Sur la terrasse d’un maquis joyeusement populeux, il est assis sur une
chaise en ferraille décatie. Les effluves de sanitaires à ciel ouvert
couvrent les fragrances de houblons. Mais qu’importe “Madame pipi”
pourvu qu’on ait “Madame whisky”. Miracle de l’acclimatation : à
mesure que l’alcool diluera le sang, la concurrence des odeurs
tournera étonnement à l’avantage de la bibine.

Les clients locaux boivent leur “mousse” ici par défaut. Parce qu’ils
n’ont pas accès aux tavernes climatisées des “môgôs puissants” ; là où on vous sert des beignets de crevettes. Mais, lui, l’allogène à la
peau claire, il revendique sa fidélité à ce ziggurat du dieu bière. Il
répète à l’envi que l’orchestre afro-cubain du samedi soir sublime les
grésillements de la sono. Que l’enivrante musique mandingue, même
saturée et surtout imbibée, conduit à l’orgasme tout aussi sûrement
que la chair. Si vous le poussez un peu, il pourra poétiser les
parfums d’urines, ultimes gages que l’aseptisation de son pays
d’origine a –encore- épargné les quartiers “poto-poto”.

Même s’il finance rarement la tournée de cannettes, il sera reçu, la
nuit tombée, à la table des maquisards professionnels. Ceux-ci le
regarderont gloser sur son âme plus africanisée que celle des
Africains. Avec un intérêt toujours renouvelé, ils observeront son
front tanné révéler, sous les effets de l’alcoolémie, ce reste de
rougeur qui fait comparer les nouveaux arrivants à des “cochons
grattés”. Ils rempliront son verre en lui jetant un regard finalement
moins moqueur qu’attendri. Oui, ce Blanc-là est un objet de saine
curiosité. Comme tous ses congénères que les enfants hèlent naïvement dans la rue, en criant « Toubab ! Toubab ! ». Mais aussi parce qu’il se démarque des expat’s dont les quatre roues motrices aggravent, en soulevant des nuages de latérites, l’insalubrité de ce fier maquis.

Ce Blanc-là, “leur Blanc à eux”, il quittera le bar à pied. “Roots” par
vocation ou désespérément fauché ? Le mystère est entier. Un Blanc
n’est-il pas censément riche ? Si c’est le cas, celui qui s’éloigne en
titubant sur des tongs trop usées est visiblement “gâté”. On le
baptisera « Blanc moisi ».

Son polo est si délavé que la marque au crocodile paierait pour le
retirer du circuit. Il faut dire que ce tissu a rarement affaire à la
lessive. Dans une chanson de zouglou ivoirien, Petit Yode & l’enfant
Siro n’expliquent-ils pas que « Quand tu vois un Noir, il est propre,
mais sa maison est sale » et que « quand tu vois un Blanc, sa maison
est propre, mais il est sale » ? Ce Blanc à la peau grillée par le
soleil serait alors plus blanc que blanc ! Comme son visage, son
tricot est passé par toutes les couleurs. Véritable relique, il en
garde traces : le col est gris de lin, les aisselles aubergines, la
poitrine parme et l’ourlet améthyste.

L’homme porte alternativement un pantalon baïfall qui a l’avantage
d’homologuer les variations de couleurs– et un vieux jean râpé au
fond un peu trop affaissé, même à l’ère des tailles basses. Quand le
Blanc moisi est français, il gardera, pour les réceptions du
14-juilletde vieilles chaussures “bateau” qui semblent être passées sous un rouleau compresseur ; et des chaussettes rouges de l’époque
zogoda.

Sous le polo qu’il a renoncé à “fourrer” depuis la dernière
dévaluation, il arbore une bedaine naissante que semblent vouloir
rejoindre ses épaules plongeantes. Signe de l’âge ou symptôme du
renoncement qui voûte ceux que l’Afrique n’envoûte plus qu’en
théorie ? Les poches sous ses yeux attestent de la quarantaine
asthénique d’un homme souvent mis en quarantaine de son milieu
d’origine. Lui à qui de mauvaises langues prêtaient pourtant une
carrière d’infiltré pour le compte des services de renseignement
occidentaux…

Derrière ses discours africanistes, le “Blanc gâté” souffrirait d’un
manque d’alternative. On susurre qu’il ne peut plus repartir dans son
pays. Il dément, clamant qu’il ne veut plus de cette Europe égarée
dans le tourbillon d’un rythme déshumanisant. Est-ce l’Europe qui ne
veut plus de lui ?

Mais comment diable est-il arrivé là ? Ses penchants mythomanes ne
permettent pas toujours de retracer avec précision son parcours. Quand on a la gueule cassée, on s’invente baroudeur. A-t-il réellement été enseignant-coopérant, lui qui ne parvient pas à obtenir un poste de pion à l’école française, même au tarif local ? A-t-il vraiment
traversé le Sahara avec cette vieille guimbarde dont le produit de la
vente a fondu comme neige au soleil sahélien ? Pourrait-il
authentifier cette expertise qu’il revendique en informatique, lui qui
continue de croire que les Africains en sont resté au système MS-DOS ?
En mécanique, lui qui, donc, traversa le désert ?

Ou en journalisme, lui qui, après tout, est né à la source de la langue officielle de l’ancienne colonie ? Peut-on continuer à croire que le moins bien de
l’Europe serait toujours mieux que le mieux de l’Afrique ? Beaucoup
d’Africains continuent de penser que l’épiderme blanc est un meilleur
passeport pour une chaire universitaire qu’un diplôme en bonne et due
forme. Le blanc n’est-il pas la couleur de l’expert ? Sur les écrans
des chaînes gouvernementales, l’expertise ne semble-t-elle pas
toujours crédible quand elle vient du Nord ?

Malgré les avantages théoriques liés à la couleur de peau,
l’observation ethnographique du “Blanc gâté” démontre que le terme
“moisi” fait moins référence à l’apparence physique qu’à la maigreur
du portefeuille. Un projet d’export de gomme arabique ou d’import de
fripes n’atteindra sans doute jamais le stade du business-plan.
L’économie personnelle du “Blanc moisi” consistera souvent à vivre aux
crochets d’une famille africaine bienveillante.

L’invité abreuvera ses
hôtes, en retour, de discours sur la perte de solidarité familiale
dans sa société d’origine où -soit écrit en passant- il a abandonné sa
famille. Le pacte avec ses tuteurs africains tiendra jusqu’à ce qu’il
viole les règles en glissant sa langue dans l’oreille d’une nièce…

Il vivra d’expédients quand il ne sombrera pas franchement dans des
trafics. Dans la série « Quand les éléphants se battent », le
personnage au teint blafard accumule les deux clichés : il s’incruste
dans un foyer africain d’où il organise ses deals,
entre drogue douce et faux papiers.

Au final, le “Blanc moisi” a le postérieur entre un fauteuil Ikea et
un tabouret sub-saharien… Au moindre mouvement, il risque de tomber.

Damien Glez

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Vos commentaires

  • Le 17 août 2011 à 21:47, par Tapsoba En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

    C est pourquoi ,après avoir « déraciné » du blanc dans les années 60 et « bouter » hors d Afrique pour une histoire d indépendance mal « in-dépendue »,nous revenons sur nos pas pour « re-planter » du blanc...pardon du chinois.Et si cela ne marche pas,pourquoi pas revenir sur le blanc d antan (la RCI nieuw look ,version ADO n a -t-elle pas pris les devants ?).Comme si le décolage de l Afrique était tributaire de la couleur... blanche.

    • Le 17 août 2011 à 23:13, par sned En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

      Le Camerouno-bourguignon, Gaston Kelman, raconte dans son livre "Je suis noir et je n’aime pas le manioc" des anecdotes intéressantes à ce sujet. Exemple : chef d’un service en France, il était rentré au Cameroun avec des Français blancs qui étaient ses subalternes. Mais lorsqu’il se rendait dans un musée ou un site quelconque pour une visite, les agents le considéraient plutôt comme le chauffeur de ses hôtes !... Et les exemples sont nombreux : un Burkinabé marié à une européenne qui se rend avec son épouse au marché de Ouagadougou sera souvent considéré par les commerçants comme le chauffeur de la femme ! Et les scènes peuvent parfois être très cocasses ! Il est arrivé qu’un commerçant s’adresse à un de mes amis en moré (histoire de s’assurer que la "Blanche" ne comprendra pas !) pour le suppléer de le laisser arnaquer sa femme ! Pourtant, c’est mon ami qui détenait les cordons de la bourse !... Il faut vraiment qu’en Afrique les gens bannissent ce genre de préjugés de leur tête !

      • Le 18 août 2011 à 00:07 En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

        Mais tout ca, ca ne vient quand meme pas du vide. Ca vient de quelque chose de tangible. Les noirs africains n’ ont toujours pas joue aux gigolos meme s’ ils savent que nos soeurs sont plus chaudes au lit et te ne sont pas aussi collantes que les blanches ? Je suis pourtant marie a une blanche que j’ adore qu’ au premier jour de notre rencontre mais je reconnais(avec elle aussi, fort heureusement la difference de culture meme romantique) ? Les nois ne sont souvent pas les chauffeurs des blancs ? Jwe veux bien que tout ca change mais ca ne changera pas du jour au lendemain. Si tu es chercheur national, on te fermera toutes les portes mais un blanc petiot mecanicien pourrait tromper totu le monde et voir meme le minstre sans rendez- vous. On est vraiment colonise jusqu’ au cheveu. N’ accusez personne en particulier.

        LOP

      • Le 18 août 2011 à 00:38, par Renseignements généraux En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

        t’as gaté ce ke t’as dit en commençant a parler de ce camerounais-bourguignon gaston kelman ki est l’exemple meme du vendu des blancs et de certains ex notables kom le boulanger ivoirien,lui je le supporte pas et ne me parle meme pas de sa compatriote ossi calixthe beyala,qui se prennent pour ce k’ils sont pas

    • Le 18 août 2011 à 00:11 En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

      Tapsoba est carrement hors- sujet. En quoi Gbagbo aurait- il lutte pour que le noir soit en fin a l’aise ? Pardon, ne gate pas la reflection tres profonde qu’a faite un non- noir avec tes politicailleries a 4 sous. Ton Gbagbo est embastille et bien embastille et bientot il sera enferme a la Haye parce l’ afrique ne veut pas de sanguinaire betes comme lui ou comme toi.Je ne sais meme plus la difference. Un homnme qui avait tout pour sortir haut devant la maison, par la porte. Mais qui peut changer la destinee d’ un idiot maudit ? Les 3000 morts, ca ne te dit rien ? Procahinement , il faut user de ta m,atiere grise et non de ta matiere grasse.

      • Le 18 août 2011 à 01:30 En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

        D’accord avec vous et de grace ARRETER de me parler de ce criminel de guerre, laurent Gbagbo. Il y’a une limite à écrire des betises.

      • Le 18 août 2011 à 01:55, par wendlasida En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

        Un lavage de cerveau qui a atteint le subconscient negre :
        Le negre de metier qui incarne et internalise l’image de l’Afrique qui ne peut s’inventer et reussir que dans la mendicite et l’aide perpetuelle. On ne finit pas de voir des Africains debarquer aux USA ou en Europe avec l’idee de beneficier de l’aide de l’Autre riche : (financement de projets sociaux divers, la haute Economie des orphelinats en Afrique noire, photos de ses bambinos, quete emotionnelle de "sponsors Blancs" pour s’en sortir, opportunisme de tous terrains d’epouser une Blanche pour transformer les cauchemars en reve "americain", etc...!!!) Et pourtant, le Blanc aussi a ses problemes et il ne refuserait pas l’aide de l’Africanus, surtout en ces temps de crise economique ! Salut Africanus d’autrui !!!

        • Le 18 août 2011 à 06:36 En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

          Tu parles comme ca alors que tu vis chez les blancs. Ne me dis pas que tu es a ouaga ici et tu utilise ton ordi a minuit. C’est ca on applele la mal -honnete politique.

        • Le 18 août 2011 à 09:44, par Le sang En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

          - Les Blans viennent en Afrique parce qu’ils ont intêtret, les chinois c’est pareil ;
          - Les africains partent en Europe parce qu’ils ont un espoir de reussite, ils vont avec des projets parce qu’ils savent des Blancs s’y interessent, ils s’y interessent parce que parce qu’ils ont des intérêts
          - Le mariage c’est un jeu d’intérêt. Dans les sociétés africaines le chef ne donnait pas sa fille en mariage à n’importe qui : ils proposait aux grands cultivateurs, éleveurs ou commerçants du village.
          Le problème des africains ce sont les africains eux-mêmes, la jalousie destructive, l’égoïsme, l’africain se plait dans la misère de ces semblables, ect. C’est ça le vrai problème, ne chercher pas loin.
          par exemple les Blancs comme on aime bien les qualifier sont venus, ils ont partagé l’Afrique, on a lutté et on a eu l’indépendance et chacun à préférer sur sa petite parcelle que de chercher à s’unir tout simplement parce qu’il voulait être chef chez lui. Prenons l’exemple du Burkina Faso, vous savez quel a été le deal qui a permis la reconstruction de la Haute-volta en 1947.
          Que chacun se cherche, que chacun cherche à se construire, c’est par la nous seront réellement indépendant. Regarder Lumumba, Sankara, leur rêve a été détruit par les blancs ce qu’on appelle blanc, mais surtout la complicité de leur frère noirs.
          Avez vous un président d’un pays situé hors de l’Afrique venir investir construire en Afrique, Non. Mais ce sont les chefs d’Etat qui partent construire en Europe ;
          L’afrique est une terre maudite, parce qu’il n’ y a pas de terres saintes, et vous savez pourquoi : parce qu’elle a rejeté sa tradition au non des religion dite monothéisme. Vous vous êtes une fois posé la question de savoir pourquoi l’animisme a existé, parce qu’elle a existé, avez vous compris le deal entre les romains et catholique pour donner au catholiscisme, allez y comprendre, notre problème se situe là.
          Arrêtez vos discours racistes, et mettez vous au travail, seul le travail libère

      • Le 18 août 2011 à 07:23, par Tapsoba En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

        Woo !Woooo !! Prenez toujours le temps de lire et de comprendre le message d autrui avant de lui tomber dessus à bras racourcis.En quoi dans mon message,je fais allusion à une élection en RCI encore moins à une quelconque victoire de Gbagbo à la présidentielle ? En quoi j ai dit que Gbagbo n avait pas ouvert son pays à la France ? La dessus,je vous informe que ce Gbagbo a fait pire que Houphouet Boigny malgré que ce dernier eût des relations privilégiées avec la France.Mais si j ai évoqué l exemple d ADO(par rapport à d autres pays et non à son prédecesseur),c est parce que lui s affiche ostentatoirement,je dis bien ostentatoirement(comme s il avait l intention de planter du blanc en RCI, pour paraphraser Mr Bejot) vis à vis de l ancienne puissance colonisatrice(avait-il vraiment le choix ? N eût été son intervention ,le drame aurait pu être encore lourd et peut-être qu ADO ne serait jamais president malgré sa victoire dans les urnes),jusqu à demander le rétablissement des accords militaires(le contraire du Sénégal) entre son pays et l hexagone. Pardon,oubliez un temps soit peu Gbagbo pour ne pas raviver les douleurs.

        • Le 18 août 2011 à 19:47 En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

          Tapsoba a l’esprit de plus en plus confus. C’est a toi de faire comprendre les gens ce qui se bouscule dans ton cerveau epais. Meme si nous sommes des bougnoules. pourtant j’avais beaucoup de respect pour ters interventions. Dommage. Tu t’es a jamais discredite.

          • Le 19 août 2011 à 19:55, par Tapsoba En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

            Oeps !! Circule ! Il n y a pas de dommage(en tout cas pas moi )dès lors que je ne te connais ni d Eve ni d Adam,encore moins ,il n existe aucun contrat de crédibilité ou de respect entre toi et moi.Aussi je n ai pas de compte à te rendre non plus dès lors que mon opinion entrechoque la tienne. Je donne mon opinion par rapport à un sujet à qui veut la lire selon ma conscience et non selon l assentiment de personne parce que je vis dans un pays où la liberté de penser,d expression n est pas un vain mot,sache-le désormais au cas où tel ne serait pas le cas chez toi.Donc pensée unique,connais pas.Bougnoule !

    • Le 18 août 2011 à 01:26, par Renseignements généraux En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

      tu sais meme pas ce ke tu raconte et tu vaux koi toi,yakooo a toi,koi a parlé RCI,ADO toi,encore un pseudo panafricaniste à la sauce bagbo,c’est ton braqueur des elections koudou kaka laurent ki est le vrai leche cul des blancs si tu ne sais pas.ses avocats verges dumas ceccaldi etc sont des noirs ?sans oublier les autres.arrete de nous soulé avec tes caca nerveux et si t’a rien a dire sur le sujet,tais toi et encore yaaaaakoooooo a toi

    • Le 18 août 2011 à 06:40 En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

      Tu as quel probleme avec ADO ? Idioba ? On a fait des elections, il a gagne, un nouchi prend les elections en otage. Il devrait faire quoi/ S’asseoir et pleurnicher ? Toi aussi. Sois un peu objectif meme si tu as fait l’ ecole sans jamais apprendre a etre intelligent.
      Sabari San.

  • Le 18 août 2011 à 09:35 En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

    Damien Glez, je te respecte, tu es vraiment au point !!! tu es et tu resteras le plus noir africain des blancs ; Kadi jolie tu as le le flair !!!!

  • Le 18 août 2011 à 10:16, par patrick En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

    assez bien vu mais le manque de nuance sur la fin : "toubab dealer et/ou violeur" fait perdre de la pertinence à ce portrait

    il suffit de lire lefaso.net tous les jours pour voir que ces crimes n’ont pas de rapport avec la couleur de la peau de l’individu

  • Le 18 août 2011 à 10:33, par l’etranger venu de loin En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

    je suis désolé mais cet article me désole,
    je suis africain et burkinabé et fier mais comment un journaliste peut il se permettre de tenir de tel propos raciste.
    c’est vous qui en prenant le temps d’ecrire des "conneries pareil " je m’excuse vous déniré les gens , vous les jugez sur la couleur de leur peau.
    j’ai beaucoup voyagé et je sais que chez le blanc comme le noir il ya du bon et du mauvais, mais decrire le blanc comme cela ici c’est du racisme
    je suis désolé mais on ne devrait pas publier des torchons pareils...

  • Le 18 août 2011 à 12:50 En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

    La souffrance en Afrique est physique donc visible et s’éclipse après un bon repos. Les souffrances en occident sont morales donc atroce et perdurent jusqu’à la mort.

  • Le 18 août 2011 à 13:03, par l’ancêtre En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

    Mes amis je sais que beaucoup, surtout les fervents croyants ne seront pas d’accord avec moi, mais le phénoméne aujourd’hui est a rechercher dans l’histoire. En revisitant l’histoire on trouve souvent de lointaines causes qui guident le présent.

    Pour moi l’Afrique est mal barrée. Le blanc est arrivé en Afrique, nous a d’abord convaincu de brûler nos dieux, il nous a convaincu que nos religieux était ridicules, que les statuettes d’hommes et de femmes (qui en réalité representaient feux nos ancêtres) étaient sales et nos pratiques barbares.

    Ensuite ils nous ont dit qu’il fallait prier leur dieu et ils ont fait sortir ensuite des statuettes d’hommes et de femmes blancs (Joseph, marie, thérese, Pierre etc), qu’ils ont vite fait de nous dire que se sont des saints. Alors béatement nous nous sommes mis à genou devant des ancêtres de blanc, nous avons même brûlé les nôtres. Alors nous avons grandi avec un tel complexe

    Ensuite dans les programmes scolaires, on nous enseigne un programme du nord (prenez un programme d’histoire géo dès le primaire et même jusqu’à l’université, on nous apprend que la colonisation à sauvé l’Afrique, que l’Afrique est pauvre et ses dirigeants gouvernent mal, on nous apprend que l’occident à travers des oeuvres humanitaires nous aide beaucoup, on nous apprend que tout a été fabriqué et inventé par les blancs, jamais on nous parle d’un ancêtre qui guérisait les gens et qui a été le précurseur de l’utilisation d’une telle plante, laquelle plante qui d’ailleurs a été transportée au nord pour être synthétisée et dévenir médicament)

    Ensuite le colon quand il était là, c’est le noir qui était son chauffeur. Aujourd’hui quand on parle pas français on dit qu’on est analphabète, alors que voulez vous, leur langue est supérieure aux nôtres. Donc soumis de tout part comment voulez vous qu’on s’affranchisse.

    Enfin, nous sommes volontairement maintenus dans un système d’assistance, où des merdes du nord innondent nos villages. On attend toujours qu’on vienne nous faire un forage, on attend toujours qu’on nous amène à manger ; nos écoles sont inondées de couscous issus de maïs OGM.

    Ne me demandez surtout pas ce que je propose, je suis moi même perturbé je ne sais pas si ça va changer avec notre génération ?

    Cette domination est perpétuée par la réligion chrétienne en ce qui concenrne les colonies françaises, par les langues étrangères devenues nos langues officielles, par l’assistance volontairement instaurée. L’Afrique n’a pas besoin d’aide, elle a besoin qu’on la laisse se developper, aucune société n’est figée, les africains peuvent se développer à partir de leur propre concept.

    L’ancêtre

  • Le 18 août 2011 à 14:29, par JJK En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

    « I am black I am proud » on le chante toujours malheureusement c’est nous qui nous engageons dans des périples conduisant à une mort certaine pour rejoindre l’occident.
    Quand est-ce qu’on va s’affranchir de ce complexe ? Et à qui la faute ?
    Nous avons passé le clair de notre temps à accuser nos pères fondateurs qui ont « vendu » l’Afrique.
    Certains disent même que c’est « irréversible » pourtant chacun à son niveau peut contribuer au relèvement de l’Afrique. On le dira jamais assez commence à balayer devant ta porte avant même de te plaindre de l’attitude du voisin. Par exemple la famine en Somalie c’est encore à eux qu’on tend la main pendant que l’union africaine ne fait que reporter des réunions de crise à ce sujet. Le budget de cette même union africaine financé à plus de 70% par les européens. Le problème en Côte d’ivoire c’est encore eux qui ont permit d’éviter le pire.
    Nous allons droit vers une recolonisation car nous ne sommes pas à la hauteur n’en déplaise aux populistes immergés dans des réflexions bon pour des discutions de maquis. Ce n’est pas par manque de volonté ni d’intellectuels capable d’apporter des solutions il y en a à profusion même. Mais dans la mise en pratique on ne voit rien.
    Pour preuve l’arrivée des opposants au pouvoir en Afrique n’a fait qu’empirer les choses dans certains pays est-ce la faute du toubabou ?
    Moi « l’inculte » je juge sur ce que je vois et qui m’entoure les grosses théories sans effet je m’en tape.
    JJK

    • Le 18 août 2011 à 19:59 En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

      Le mieux que tu aies a faire, c’est d’enlever les guillemets de ce qui te qualifie le mioeux : INCULTE come la queue d’ un Baudet. On met les guillets quand on veut donner une autre tournure a un mot. Alors que dans ton cas, je suis tellement d’ accord que tu es un inculte qui veut faire l’ interessant.

      • Le 19 août 2011 à 11:26, par JJK En réponse à : Préjugés sur la couleur de la peau : Quand les africains refusent eux-mêmes d’avancer

        (droit de réponse administrateur du site)

        come : ?????????? mioeux : ?????? guillets : ??????

        Apprend plutôt à te relire au lieu d’exprimer ton pédantisme sur ce forum.

        Au lieu de baudet dit simplement âne (ce que tu es d’ailleurs) on te comprendra mieux.

        Signe tes messages si tu as des couilles.

        Je suis inculte je l’admets mais toi qu’as-tu a dire sur l’article ?

        Si tu es contre mon avis émet la tienne au lieu de raconter ta pauvre vie sur ce forum

        JJK

  • Le 18 août 2011 à 15:01, par COULOU LE SAGE En réponse à : Et les Blancs pas moisis,

    Y a les autres Blancs. Qui connaissent tout et qui, sous prétexte d’amour, sont les agents véritables de l’impérialisme. Au Rwanda, ils ont aidé "les bons Noirs" à tuer les "mauvais". Un diplomate français qui séjourne au Burkina depuis plus de trente ans (Il était rentré chez lui sous la Révolution) a déclaré que " Le Burkina serait parfait sans les Mossis". Les français le reconnaîtront aisément... Alors Blanc moisi et Blanc-faux-type, c’est la même chose : Tous veulent nous voler.

    • Le 18 août 2011 à 19:57 En réponse à : Et les Blancs pas moisis,

      Faut pas oublier qu’ il y a tes propres freres qui t’ ont suffisamment vole pour etre des multimilliards et toi tu passses le temps a repasser ta confusion sur les honnetes citoyens. Ne te trompe pas d’ enemis. La verite est qu’ il y a des analphabetes en afrique. La verite est que nous n’ avons pas non plus cree les conditions du developpment parce que le developement, ce n’ ;est pas surtout les moyens mais d’ abord les conditions du develkoppement pour parler comme un raciste evolutionniste Rostow.

      LOP

      • Le 19 août 2011 à 01:23, par l’ancêtre En réponse à : Et les Blancs pas moisis,

        Et ces quoi les conditions du dévellopement pauvre ignare. Ton cerveau a tellement été lavé à l’école du blanc que tu manque de discernement. Même toi à la place de nos dirigeant,, tu vas vendre l’Afrique vu tes réactions brutales et insensée
        l’ancêtre

    • Le 18 août 2011 à 22:08, par afrika En réponse à : Et les Blancs pas moisis,

      et bienCoulou le sage je ne suis pas d’accord avec vous.je pense que les les ethnies devraient arriver à un compromis pour permettre à ce pays de se développer. Mais je crois qu’il ne faut pas oublier le passé il faut savoir d’ou l’on vient pour construire la nation .

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