"Jai soigneusement et longuement observé le paysage médiatique et j’ai constaté qu’il y avait une place à prendre et comme la nature a horreur du vide, voilà pourquoi je l’ai occupé avec plaisir", a expliqué Sacré Seydou Ouédraogo avant de dévoiler sa mission : "Ma mission en créant ce journal est claire et précise : remplir le vide suscité avec de la qualité et des écrits qui ne feront pas regretter aux lecteurs d’avoir dépensé leur argent. Au contraire, je me dois de l’accrocher, de le retenir de sorte qu’il scrute chacune de mes sorties en se disant "avec le Margouillat, mon week-end est garanti." Dans ce journal, les lecteurs ne trouveront des sujets politiques que de façon imagée qui sont des histoires ramassées dans le monde des animaux.

Pour Sacré Seydou Ouédraogo, la politique appartient aux politiciens et les faits aux "ramasseurs de chiens écrasés". Dans le premier numéro du journal qui a couvert la période du 29 juillet au 11 août 2011, on peut lire des articles comme "La drôle de leçon", "Jo - le - nerveux", "Mado a semé le vent", "...et la haine l’emporta". Ce canard est disponible au prix de 250 F CFA. Nous souhaitons bon vent à ce nouveau venu dans le paysage médiatique.

Yannick SANKARA

Le Pays