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UNIR/PS : Les exclus veulent créer un parti

Publié le mardi 16 août 2011 à 01h43min

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Les douze militants exclus de l’Union pour la renaissance parti sankariste (UNIR/PS) le 4 août 2011, ont annoncé le 15 août dernier leur intention de créer un cadre politique dénommé " Union pour la renaissance démocratique, Mouvement sankariste" (URD/MS). Cette annonce a été faite au cours d’une conférence de presse qu’ils ont animée à la maison des retraites Antoine Nanga à Ouagadougou.

Tous membres de la fédération provinciale du Kadiogo, les 12 exclus de l’UNIR/PS veulent se doter d’un nouveau cadre politique pour, ont-ils dit, défendre les valeurs et convictions sankaristes selon leur perception du sankarisme. Avec ce projet en gestation, l’on peut dire que l’unité sankariste n’est pas pour demain. Pour l’heure, les initiateurs du projet ne sont pas en mesure de donner les ambitions, leur vision et leur approche du nouveau cadre qu’ils souhaitent mettre en place. Mais ils le feront dans les jours à venir, a confié Alphonse Ouédraogo, principal animateur du point de presse.

Il a toutefois indiqué qu’il sera un cadre beaucoup plus libre et ouvert au dialogue. Expliquant les raisons de leur exclusion, il a soutenu que le parti a voulu tout simplement faire taire les contradicteurs qui ont constaté l’absence d’alternance au niveau des postes de responsabilités, le refus de doter le parti de cadres de débats et de réflexions, etc. Il a affirmé qu’aucun des exclus n’a été entendu avant la sanction suprême. Mais pourquoi tous les exclus sont-ils de la fédération du Kadiogo ? La réponse est simple. Ce sont les membres de cette fédération qui ont fait des propositions relatives à la désignation des responsables des structures à travers des rapports qu’ils ont adressés au président du parti, a répondu M. Ouédraogo.

A la question de savoir si la création du futur cadre politique n’était pas préméditée ? Il a répondu par la négative, car les exclus, a-t-il ajouté, ne savaient pas que leur action aboutirait à leur exclusion du parti. L’animateur de la conférence, qui a cité le manque d’alternance au sein du parti comme l’un des dysfonctionnements constatés, a, sans donner d’exemple précis, finalement pointé du doigt le manque d’organisation. Pour lui, derrière les 12 militants exclus parmi lesquels figurent 5 conseillers municipaux, se trouvent plus de mille Sankaristes que les responsables de l’UNIR/PS ont choisi d’ignorer.

Dabadi ZOUMBARA

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 16 août 2011 à 16:33, par L’Intègre En réponse à : UNIR/PS : Les exclus veulent créer un parti

    Salut !
    Vraiment on ne va pas finir avec la division de sein de l’opposition. Cmt cette opposition pourra être crédible auprès de la population Burkinabè ????

  • Le 16 août 2011 à 18:27, par yembila zoungrana En réponse à : UNIR/PS : Les exclus veulent créer un parti

    Brs les exclus ont eu raison de revendiquer le respect des texes en vigueur dans l’UINIR/PS, comme l’ensemble des burkinabè demandent le respect de la constitution.
    Pour un camarade qui SE DIT défenseur les autres à la justice en se disant " AVOCAT " je veux parler de bénéwendé sankara , c’est très grave de sa part lui et tous ceux qui ont pris les premières décision d’exclusion et suspension des camarades pour motif qu’ils demande le respect des lois du parti et ensuite le soit disant BEN du 04 aout pour exclure 12 camarades et pas les moindres au kadiogo sans les avoir entendu , ils se croit tout permis dans le parti comme si ces camarades sont des ouvriers de leur champs ou de leur entreprise. Le problème de l’UNIR/PS c’est surtout le faux camarade Yamba Malik sawadogo qui se dit le tout puissant qui fait et défait les militants qui n’accepte pas sa facon de voir les choses, MALIK yamba ne peut pas organiser ni diriger une association n’en parlons pas d’un parti politique. dans les jours venir , vous verrez que d’autres camarades quiterons le parti pour la seule et unique raison : le comportement zèlé de MALIK sawadogo. et puisse qu’il a su bien métriser le président et les autres camarades du parti avec je ne sais quoi ? je vous donne la fin de 2012 pour voir la disparution pur et simple de l’UNIR/PS sur le territoire burkinabè. l’UNIR/PS n’avait pas besoin d’HOMMES FORTS MAIS LE RESPECTS DES TEXTES du parti.
    il faut avoir des lois fortes que d’hommes fort pour un parti qui se veut démocratique. bonne chance aux camarades de URD-MS.

  • Le 17 août 2011 à 18:06 En réponse à : UNIR/PS : Les exclus veulent créer un parti

    Le nouveau parti (URD/MS) ne tiendra pas la route. il risque fort de s’eclater.

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