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Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (2/5)

Publié le mercredi 10 août 2011 à 02h20min

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A la veille des indépendances africaines, Félix Houphouët-Boigny tenait un discours modéré qui n’était pas dans l’air du temps. Alors que l’armée français était défaite à Dien Bien Phu et que l’Algérie s’embrasait, à Dakar, Abidjan, Lomé ou Douala, comme ailleurs en Afrique francophone, on ne manquait pas de s’impatienter.

Que revendiquait alors Houphouêt-Boigny avec sa politique des « petits pas » ? « L’égalité des droits politiques et sociaux, la liberté individuelle et culturelle, la création d’institutions démocratiques, une union librement consentie des populations d’Afrique et du peuple de France ». Un programme minimaliste pour beaucoup qui voulaient aller plus vite, plus loin. Et si Houphouët-Boigny avançait à pas comptés c’est qu’il savait que la route était semée d’embûches et que les règles de la stratégie affirment la supériorité de la manœuvre sur l’affrontement brutal ; même si la stratégie est, bien sûr, moins « jolie que la guerre ».

La guerre, le RDA l’avait connue aussi. En janvier 1949, alors que Houphouët-Boigny menait campagne auprès des planteurs de cacao dans le cercle de Dimbokro pour la défense des prix aux producteurs, l’initiative ne sera pas du goût du colonel Lacheroy qui fera occuper la région par l’armée. Le 20 janvier 1949, les premiers incidents débuteront à Bougouanou et se multiplieront toute l’année. Pour protester contre la répression, les dirigeants du RDA qui étaient emprisonnés entameront une grève de la faim. Le 15 décembre 1949, sera décidée la grève des achats de produits d’importation ; le chiffre d’affaires du commerce chutera alors de 80 % !

Les Africains prennent alors conscience de leur poids économique. Et le RDA, qui comptait 350.000 membres lors du déclenchement des incidents de 1949, en revendiquera plus de 800.000 en février 1950. Le RDA était alors, à l’Assemblée nationale française, apparenté au groupe parlementaire du Parti communiste français (PCF) parce que, précisera Houphouët-Boigny, « le Parti communiste français est le seul qui, par son programme et ses formes d’organisation, accepte l’alliance dans les conditions que nous venons d’indiquer, c’est-à-dire où nous restons nous-mêmes tout en liant notre action à la sienne et en recevant son appui ». Autant dire que pour Paris, les incidents de Côte d’Ivoire trahissaient la mainmise de Moscou sur le RDA et la colonie. Au cours de l’été 1950, Houphouët-Boigny sera entendu par une commission d’enquête. Ce sera l’occasion, pour lui, d’exposer sa vision de la Côte d’Ivoire.

« Je suis obligé de vous parler de la Côte d’Ivoire, de vous dire les raisons pour lesquelles le mouvement RDA y est plus développé que dans les autres territoires, les raisons pour lesquelles on s’acharne contre cette population qui ne demande qu’à travailler. Notre territoire est le plus jeune de tous les territoires de l’AOF, et, aujourd’hui, nous pouvons dire qu’au point de vue économique et même au point de vue social, c’est presque la synthèse de tous les autres territoires […]. Elle [la Côte d’Ivoire] produit en effet, indépendamment de l’arachide du Sénégal, de l’huile de palme du Dahomey, du coco du Togo, de la banane de Guinée, du cacao, du café, du kola et fournit beaucoup de bois. Nous nous trouvons donc en présence d’un territoire où la masse se livre à l’exploitation agricole, mais où une exploitation est également faite par les colons métropolitains ou des Africains étrangers au territoire…

« C’était donc une masse surexploitée qui s’était tournée vers l’administration contre les colons. Mais quand elle vit que l’administration elle-même se conduisait exactement comme les colons, elle fut presque désespérée. Mais il n’y avait pas que les mauvais traitements. Les produits étaient également insuffisamment payés et, en outre, on obligeait les indigènes à livrer leurs produits par l’intermédiaire d’employés dits « contrôleurs », à la solde du gros commerce, qui permettaient à ce gros commerce de voler les indigènes sur le poids. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé, en 1944, de prendre nous-mêmes en main la défense de nos intérêts. La Côte d’Ivoire n’est pas un pays industrialisé […] On vit essentiellement de l’agriculture. Nous ne pouvions donc pas assister, impuissants, à la ruine des agriculteurs dont dépendait le sort de la population entière de notre territoire ».

Etonnant discours qui sait, à la fois, être ferme et modérateur. Nul emportement, nulle diatribe ; deux constantes : diversité agricole de la Côte d’Ivoire ; revendication d’un juste prix. On les retrouvera dans ses discours quand il sera président de la République, pour ainsi dire mot pour mot. Houphouët-Boigny jouait l’intransigeance et l’ouverture, tout à la fois. Là encore c’est une constante qui lui permettra de tirer, toujours, les marrons du feu. Quelques mois plus tard, il rencontrera François Mitterrand, alors ministre de la France d’outre-mer. Nous sommes en novembre 1950 (quarante ans plus tard, les deux hommes seront encore, l’un et l’autre, aux commandes !). Quelques jours auparavant, le 18 octobre 1950, une délégation du RDA, ayant à sa tête Houphouët-Boigny, avait rencontré une délégation du PCF pour l’informer de la décision de désapparentement et des motifs qui la justifiait « dans l’intérêt supérieur de l’Afrique ».

Le 22 décembre 1950, faisant preuve de pragmatisme politique, Houphouët-Boigny expliquera ainsi : « Tant que le Parti communiste est resté au gouvernement, personne n’a accusé les élus apparentés à ce parti de séparatistes, mais depuis l’exclusion des ministres communistes et, bien que les élus du RDA n’appartiennent pas au Parti communiste, et qu’ils se fussent immédiatement désapparentés on a habilement exploité le prétexte communiste pour justifier toutes les mesures prises à l’encontre des populations africaines appartenant au RDA. Nos adversaires peuvent cependant nous rendre cette justice qu’à Bamako nous avons condamné le principe d’autonomie et admis, une fois pour toutes, la collaboration avec la nation française ».

En février 1951, l’inauguration du canal de Vridi permettant au port d’Abidjan de s’ouvrir sur l’océan Atlantique, sera l’occasion, pour Houphouët-Boigny et Mitterrand, de se rencontrer à nouveau. Le leader du RDA pouvait ainsi exposer au ministre de la France d’outre-mer ses vues sur la politique coloniale de la France, sur l’avenir des relations franco-africaines, sur la place et le rôle de l’Afrique et des Africains dans le cadre de l’Union française mise en place par la Constitution du 27 octobre 1946. Le groupe interparlementaire RDA cessera alors son opposition systématique au gouvernement français. Capitulation ? Certes non si l’on va au-delà des apparences dans la stricte logique de Houphouët-Boigny. Pour le leader du Rassemblement, rien ne pouvait se construire de durable dans une opposition qui perdurerait ; il n’était d’avenir que celui construit dans la négociation, même si celle-ci était, finalement, aussi, l’expression d’un rapport de forces.

C’est bien ainsi que Houphouët-Boigny définissait sa position. « Il s’agit de mettre les dirigeants de la France au pied du mur de l’Union française ». Car il y a loin encore des textes (officiels) aux actes. Dans son important discours prononcé au stade Géo-André, à Abidjan, le 6 octobre 1951, sans ambiguïté aucune, Houphouët-Boigny précisera sa position, celle du RDA et le cadre de son action. « C’est un appel au calme et à l’union pour l’édification d’une Côte d’Ivoire riche et prospère au sein de l’Union française que je vous adresse aujourd’hui… L’entente pour une politique constructive est possible. Il suffit de la vouloir ensemble. Certes, les événements que nous venons de vivre dans ce territoire ont laissé bien des rancoeurs. Les rancoeurs, la colère, si légitimes soient-elles, ne sont pas des attitudes politiques ».

A suivre Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

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Vos commentaires

  • Le 9 août 2011 à 21:36 En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (2/5)

    Bejot, nous vous aimons bien mais vous allez nous tuer avec 5 episodes de ce fossoyeur e l’ Afrique et de son peuple.Il ne merite pas cette publicite apres les degats qu’ il a cusees aux populations de l’ afrique et aux burkinabe en particulier meme s’ il est connu que son pere etait Samo.
    Un peu comme Hitler qui bouffait du juif alors que lui- meme en a le sang.
    LOP

    • Le 10 août 2011 à 10:30 En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (2/5)

      Mon cher, pardon !
      Houphouët n’a pas été que négatif ! Ou du moins, permettez à ceux qui n’ont eu la chance de connaître son histoire de saisir ce canal pour le découvrir !!

      Moi je crois que l’initiative de Bejot est louable.
      Cordialement.

      • Le 10 août 2011 à 21:22 En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (2/5)

        Meme les coupeurs de route n’ ont pas ete que negatifs. Vous connaissez quelqu’ un qui n’a ete que negatif ? C’est l’ ampleur de la negativite que nous on regarde. Je maintiens exactment ce que j’ai dit d’ Houphiouet. Il ne devrait pas etre un exemple pour une jeunesse africaine consciente. Apparemment, vous etes en retard d’ une conscience citoyenne civique et civile.

        LOP

  • Le 10 août 2011 à 15:43, par JJK En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (2/5)

    S’il existait deux présidents comme lui la sous région serait un peu semblable à l’Afrique du sud au moins. Malheureusement le noir est complexé et pense que collaborer avec l’occident c’est se ridiculiser.
    Tu parles Français, tu veux même parler Anglais mais c’est toi qui assis aime critiquer les autres soit disant « fossoyeur de l’Afrique ».
    Pose toi cette question toi-même et cogite un peu sur la citation ci-dessus tu comprendras beaucoup de choses. Et même que tu es pire que ceux que tu traites ainsi petite tête.
    « AI-JE FAIT, BIEN FAIT CE QUE JE DOIS POUR MON PAYS » citation du sage de l’Afrique Felix HOUPHOUET BOIGNY

    • Le 10 août 2011 à 18:14, par Bengal En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (2/5)

      A JJK :

      Personne ne dit qu’on veut pas collaborer avec l’Occident.
      Cependant, on veut collaborer avec l’Occident, l’Orient et tout le monde en restant nous-meme (comme Houphouet le dit d’ailleurs), en ayant cette liberté et cette capacité d’etre les premiers artisans de notre developpement.

      Meme Thomas Sankara ne prechait pas le repli et l’isolement, lui qui disait que NOUS SOMMES DES HERITIERS DE TOUTES LES REVOLUTIONS DU MONDE.
      Mais, ai lieu d’une Union Francaise, THOM SANK appelait de tous ses voeux une UNION REVOLUTIONNAIRE DE L’ENTENTE. Voila un visionnaire qui avait compris que beaucoup de pays Africains ne s’en sortiront pas en restant enfermés dans les schemas et les tracés de Berlin (1985).

    • Le 10 août 2011 à 21:28 En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (2/5)

      Melange du genre. Tu sautes du coq au baudet comme toi. Parler la langue de quelqu’ un ne veut pas dire qu’ on rejette l’ autre. Tu comprends tres peu de choses a la dialectique du maitre et de l’ esclave telle que decrite par Hegel et tu ne comprend rien a la relation Prospero- Caliban dans la Tempete. Ce n’est pas de ta faute si tu refuses de te cultiver pour n’ avaler et regurgiter les lieux- communs que tu entends autour de ton environnment inculte.
      Wunderbar ! Voila le vrai africain qui a peur meme de se liberer.
      LOP

  • Le 10 août 2011 à 17:29 En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (2/5)

    Mr JJK, si vous n’êtes pas honnête parce qu’on vous pompe l’air, il y a en Afrique et il y aura tjrs en Afrique et même ailleurs qui savent que Houphouet n’a été que le tueur de l’Afrique (Afrique de l’ouest). Je t’invite à mediter sur ceci, dis moi parmi les panafricanistes que tout le monde connait y compris les occidentaux, lequel est coyé et veneré comme Houphouet ? Les occidentaux n’aiment que l’africain qui leur procure des biens et services pour leur peuples, et vous êtes le genre d’africain que les occidentaux accompagneront

    • Le 10 août 2011 à 21:25 En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (2/5)

      J’ ai honte d’ etre africian comme JJK. Encore un autre leche- bottes qui aurait meme pu etre pire qu’ Houphouet le fossoyeur des causes justes. Ecoutez ! Ne baissez pas la culotte alors qu’ on ne vous demande pas ca.

      LOP

      • Le 11 août 2011 à 11:25, par JJK (de retour) En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (2/5)

        Monsieur le « cultivé » LOP je n’ai même pas besoin de savoir combien de planètes il y a dans la galaxie. Ni besoin d’être Einstein pour savoir qu’à Ouaga il y a 1 CHU alors qu’Abidjan il y en n’a 3 je préfère m’arrêter sur cet exemple. Si non il y en a tellement.
        Je dis ce monsieur à fait ce qu’il pensait être bien pour son pays et je le soutien dans ce sens.
        Penses ce que tu veux cite même des auteurs que tu veux moi la théorie n’est pas mon affaire.
        « Voilà quelqu’un sur son vélo qui pense aller plus vite que celui qui a une voiture de sport » c’est le monde d’aujourd’hui qui nous l’impose pour se développer il faut collaborer avec ceux qui ont la technologie. Et sans ce transfert de technologie nous resterons sous développé.
        Comment comptais-tu extraire tout l’or ici sans la technologie venue d’ailleurs. Avec tes orpailleurs ?
        Certes il ne faut pas signer des contrats avec des clauses léonines mais savoir négocier les termes pour que nous y tirions le maximum de profit.
        Donc arrêtez vos théories du genre celui là a vendu l’Afrique à l’occident. Le cas du Zimbabwe est un témoignage vivant toi qui est si « cultivé » tu devrais le savoir.
        Dis moi qui de Mugabé et d’Houphouët est une plaie pour l’Afrique.

        • Le 11 août 2011 à 19:10 En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (2/5)

          Non content vraiment d’ etre un inculte , tu es en plus un simple d’ esprit. Tu m’excuses mais je suis oblige de te tenir un language de verite parce que nous sommes obliges de vivre ensemble. Qu’ il y ait un seul CHU au Burkina et 3 en CI, est-ce cela la marque du leadership des hommes dans les deux pays ? T’es- tu deja pose la question de savolir pourquoi il n’ y a que nottre Yalgado National ? Et si la pauvrete d’ un pays n’etait que le reflet de la "richesse " d’ un autre ? Apprends a lire ou repars au cours de soir CEI. Je n’ai jamais dit que la technologie des europeens etait a rejeter. Lefaso.net est un forum mature et mur pour elever nos intelligences par la discsussion. Alors, ne sois pas ferme a l’ emeri ou alors cherches- toi un autre cadre ; Par exemple abidjan.net ou les uns et les autres rivalisent d’ enfanteries.Ne fais pas le singe qui expose ses bijoux familiaux en s’ elevant en hauteur. Et les tiens ici, c’est ton ignardise.
          Dire que ce Monsieur a fait ce qu’ il pensait etre bien pour son pays revele qui tu es reellement. Tu es pire que ces dirigeants qui pillent le peuple. Ils le font parce qu’ ils pensent que cela est bien pour leur parti politique, leur region, leur village, leur famille. Si tu penses qu’ un pays existe en tant que singleton et ne doit se soucier que de ses propres interets, tu te fourres le doigt dans l’ oeil jusqu’ au coude. Il est vrai qu’ il faut etre regardant sur ses propres interets mais on peut le faire sans nier les interets des autres. Houphouet a ete l’ exemple de l’ africain typique qui est pret a se faire crever un oeil pourvu que le voisin ait les deux bien eteints. De toutes les facons, tous les pays de la terre sont lies les uns autres. Regarde comment les africains envahissent l’ europe a cause de la pauvrete qui regne chez nous. Aucune legislation, aucun mur, aucune mer ne sauront contenir une horde d’ affames. Les blancs ont compris cela. Quand une crise eclate dans un pays donne, ce pays n’est pas le seul a en payer les pots casses. Mais je me rends compte que je suis en train de jeter des perles a un ane. Il n’ en connait pas la valeur, lui qui ne sait pas distinguer sa main gauche de sa main droite. Passe encore que tu ne sois pas cultive, mais l’ exposer de facon aussi devergondee me fait dire que des gens comme toi ne devraient pas avoir le droit de faire des enfants. Ils sont une charge suffisamment lourde pour la societe. J’espere que tu ne ne nous fera pas le malheur de faire des rejetons.
          LOP

        • Le 11 août 2011 à 19:21 En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (2/5)

          "Dis moi qui de Mugabé et d’Houphouët est une plaie pour l’Afrique".

          C’est difficile de choisr comme ca, mon ami personnel JJK. Mais comme tu me forces a choisir, je choisis Mugabe comme le moins pire. Pourquoi ? Parce que, quel que soit ce qu’ il fait, il me semble que le probleme est reparabvle quand il finira par faire Kaaloum comme tout etre vivant. Mais Houphouet, a fait derailler l’ afrique pour de bon parce qu’ il ’a fait pendant 30 ans. Le mal est beant et profond. Il a enfonce tres fort l’epee en plein dans le coeur de l’ unite africiane. opila qu’ aujopurd’ hui, il est tres difficile de la faire. Il en est comptable en voulant coute que coute etre leader devant des vris poids lourds de l’ histoire comme Kwame Nkruma, Modibo Keita. Un nain qui veut coute que coute etre geant, finira toujours nain, jete dans les orties de l’ histoire. C’est ca, la realite. Tu es ne dans ce pays ou une jeunesse abetie prend Houphouet comme un Dieu ? Ca fait pitie. Aucun esprit critique. Il a voulu sauver la CI tout seul. Mais ou est la CI aujourd’ hui. Il n’ a jamais developpe la CI sur une base durable. Il a pille le pays et l’aisser pille le pays.Pour un pays aussi riche, il fasut etre de courte vue que de penser qu’ il a tellement bosse. La CI est ne voie de sous- developpement sur et ca remonte a la politique servile de Houphoyuet qui concedait tout a la France pourvu que le BIMA le maintienne au pouvoir.

  • Le 11 novembre 2014 à 19:22, par assande assande fiacre igor En réponse à : Chronique de la fondation « houphouëtiste » de la République de Côte d’Ivoire (2/5)

    les évènements que nous venons de vivre dans ce territoire ont laissés bien des rancoeurs

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