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Conformité du Burkina au processus ITIE : La société civile fait le point de ses actions

Publié le lundi 8 août 2011 à 01h34min

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Le 14 novembre 2011. C’est à partir de cette date que le Burkina doit être déclaré conforme ou non au processus de l’ITIE par l’instance internationale basée à Oslo en Norvège. En attendant, toutes les parties prenantes s’activent pour être au rendez-vous. C’est dans ce cadre que l’organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE), structure qui coordonne les activités de la société civile dans ce processus de l’ITIE, a organisé une conférence de presse le 06 août 2011 à Ouagadougou pour faire le point sur l’avancement de notre pays vers l’acquisition du titre de pays conforme.

Organisation d’un forum d’information et de communication sur le processus de l’ITIE, ateliers de formation de traducteurs en langues nationales, ateliers d’information et de communication sur l’activité minière au Burkina, la participation de la société et des élus locaux à une meilleure gestion de l’activité minière, ateliers d’information et de formation sur le suivi environnemental et la gestion des ressources et sur la responsabilité sociale des entreprises minières.

Ce sont entre autres activités organisées par la société civile. C’est Jonas Hien, responsable des programmes de ORCADE qui a été le principal animateur de cette rencontre avec les hommes de médias. Il avait à ses côtés le secrétaire permanent de l’initiative pour la transparence des industries extractives du Burkina Faso (ITIE-BF), Dakar Djiri. A mi-parcours, l’essentiel des activités a été réalisé. Aussi bien par le secrétariat permanent que les trois parties prenantes du processus (Etat, sociétés minières, société civile).

Le rapport de conciliation des données du Burkina est déjà disponible et une première appréciation d’un validateur a été faite et des commentaires formulés par le comité de validation du conseil d’administration de l’ITIE. « La production de ce rapport est le fruit des différentes activités menées sur le terrain par la société civile à travers son plan d’action de renforcement des capacités des parties prenantes de ce processus et également au niveau du secrétariat permanent de l’ITIE qui conduit ce processus », souligne Jonas Hien. C’est donc dire que le processus avance et le bilan à mi-parcours est satisfaisant. Même son de cloche du secrétaire permanent de l’ITIE, qui déplore néanmoins le retard accusé par le Burkina pour accéder au statut de pays conforme.

Retard dû essentiellement à la crise socio-militaro-politique qu’a connu le Burkina Faso ainsi que la crise post-électorale ivoirienne d’où devait venir le consultant pour aider à la rédaction du rapport. Il a eu des difficultés pour faire le déplacement à Ouagadougou.
Heureusement, les responsables de l’ITIE ont su anticipé et demandé une prorogation du délai initial (mai 2011) de 6 mois qui vient d’être accepté par l’instance internationale. Ces 6 mois supplémentaires seront mis à profit pour corriger les lacunes actuelles. La prochaine échéance est donc fixée au 14 novembre 2011. « D’ici là, si Dieu veut, certainement si nous ne sommes pas conformes, nous serons proches de la conformité », se convainc Dakar Djiri qui s’appuie sur la volonté affichée des différentes parties prenantes du processus.

Moussa Diallo

Lefaso.net

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