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Coupe du Faso 2011 : Une finale sans saveur

Publié le lundi 8 août 2011 à 01h34min

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C’est aux tirs au but que l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO) est venue à bout de l’AS SONABEL (0-0 ; 4-3) à l’occasion de la 25e édition de la coupe du Faso. La finale, qui s’est jouée le vendredi 5 août au stade du 4-Août, n’a pas été un match de très haut niveau. Ce succès permet tout de même aux stellistes d’exister en attendant de sauver leur saison qui passe par les barrages dans quelques mois.

Sans but, de surcroît après 120 minutes de jeu, le football n’a pas de sens et ça donne forcément raison à ceux qui ont préféré rester chez eux et faire autre chose. Pourtant, l’affiche faisait rêver. Quand l’EFO a donné le ton par un coup franc exécuté par Moussa Yedan dès la 6e minute, et qui s’est achevé sur une tête d’Oumar Coulibaly dont la balle est passée au-dessus, on a cru que le public en aurait pour son plaisir.

Mais passé cette action, on n’a pas vu grand-chose jusqu’au sortir du premier quart d’heure. Les stellistes et les électriciens ont passé le plus clair de leur temps à courir avec le ballon sans enflammer le public, très clairsemé. Ce que voyant, le ministre des Sports et des Loisirs, le colonel Yacouba Ouédraogo, lequel avait à ses côtés le ministre d’Etat Arsène Bongnessan Yé qui représentait le Premier ministre, fait annoncer qu’une prime de 250 000 FCFA est offerte à l’équipe qui marquerait le premier but.

A la 27e minute, sur une balle jouée par Issa Tall de l’AS SONABEL en plein axe, Drissa Diabaté a le pied court et laisse passer l’aubaine. Le match retombe dans la monotonie et sur le terrain, c’est le trio arbitral ivoirien (Denis Dembélé, Senguifolo Yéo et Moussa Bayeré) qui se fait le plus remarqué par la justesse de son coup d’œil sur le jeu.

La prime du ministre, apparemment, n’intéresse pas les finalistes, surtout qu’ils ne changent pas leur façon de jouer. Quand la mi-temps intervient sur un score vierge, cela ne surprend personne.

On croit qu’à la reprise les choses vont changer, mais ce ne fut que pour un moment. A la 52e minute, Moussa Yedan, parti en dribble, voit son tir passer à côté des buts de Valentin Kouakou. L’équerre, sur une frappe du même Yedan, sauve l’AS SONABEL. Plus rien ne viendra par la suite réveiller le public, malgré quelques changements du côté des « bleu et blanc ». Le match est resté bloqué jusqu’à la fin du temps réglementaire.

Les prolongations retiennent les spectateurs et, là encore, pas de changement notable dans la situation. Les tirs aux buts sont inévitables et cet exercice est favorable à l’EFO (4-3). Naturellement, c’est la joie dans le camp du vainqueur qui défendra les couleurs du football burkinabè en coupe CAF l’année prochaine.

Mais avec quelle équipe ? L’avenir nous le dira. Notons qu’en plus du trophée que les joueurs ont remis au ministre Arthur Kafando (il est le président du comité exécutif) qui l’a brandi dans la tribune officielle, ils ont reçu un chèque de 5 millions de FCFA. Quant à l’AS SONABEL, elle est repartie avec une enveloppe de 3 500 000 FCFA. Le match de classement, qui s’est disputé la veille au stade municipal de Ouagadougou, a vu la victoire de l’USY sur l’USCO (3-1).

Justin Daboné

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 8 août 2011 à 02:57, par jean silete En réponse à : Coupe du Faso 2011 : Une finale sans saveur

    Messieurs les journalistes ,balles a terre.La coupe du Faso est la nouvelle appelation de la coupe nationale.Cette coupe n a pas commence a partir du 04 Aout.C est toute une histoire.Nous ne sommes pas a la 25eme coupe nationale ,car elle a commence depuis 1962.Cette remarque vous a ete signifiee l annee passee pendant la retransmission en direct a la tele.Mais vous persistez pour faire comprendre au monde que notre coupe nationale n a que 25 ans.Pourtant en fetant le cinquantenaire c est bien depuis 1960 qu a commence l histoire.Alors Messieurs les journalistes l histoire du foot ball a commence aussi a l annee des independance.SVP faites cette rectification en nous donnant un vrai tableau des laureats depuis cette coupe nationale qui reste notre fierte

    • Le 8 août 2011 à 13:06, par AK En réponse à : Coupe du Faso 2011 : Une finale sans saveur

      M. SILETE je vous suggère d’écrire officiellement à la RTB et autres organes de presse pour apporter les précisions.

    • Le 8 août 2011 à 20:41 En réponse à : Coupe du Faso 2011 : Une finale sans saveur

      c’est bien la 25è édition de la coupe du faso. vous savez très bien que la "coupe nationale" ne s’est pas toujours jouée sous cette formule du fait de la formule kadiogo-silures.

  • Le 8 août 2011 à 15:42, par cosa En réponse à : Coupe du Faso 2011 : Une finale sans saveur

    Où est votre probleme ?
    ECOUTEZ : avant 1987 qu est ce qu il y avait de bon ici au faso ? IL n y avait meme pas une ville digne de ce nom.
    Maintenant qu on a construit des échangeurs,des hopitaux,des logemernts sociaux vous voulez tous ramener a l histoire. Dieu est reconnaissant les hommes sont ingrats.

    De toutes les manières on continuera de travailler

    • Le 8 août 2011 à 19:57 En réponse à : Coupe du Faso 2011 : Une finale sans saveur

      cosa,j’espère ke tu mangesà ta faim et tant mieux pour toi sinon pour toi,c’est quoi un échangeur ?que de la poudre aux yeux mais continue à t’émerveiller pour des bidules,après tu auras le feu d’artifices,c’est aussi brillant

    • Le 8 août 2011 à 22:19, par klsm En réponse à : Coupe du Faso 2011 : Une finale sans saveur

      Salut,mon ami vaut mieux etre qu’une fois ignorant...quand on ne connait pas l’evolution des choses on se tait.Sans l’histoire le monde n’a pas sa raison d’etre...

    • Le 8 août 2011 à 22:25, par BZHN En réponse à : Coupe du Faso 2011 : Une finale sans saveur

      Oui tu as raison Cosa ! Avant 1987 aucun journaliste n’avait subit le sort de Norbert, les élèves ne mouraient pas après le commissariat comme Justin, le Burkinabè était reconnu en Afrique et ailleurs comme un intègre brave travailleur (c’est ce qui nous valait l’honneur de voyager dans une dizaine de pays européens sans visa, alors que les autres pays africains avaient des problèmes pour avoir un visa vers l’Europe), la pauvreté était autour de 35% de la population (aujourd’hui c’est 45%), à l’UO l’amphi de 200 place n’accueillait pas 3000 étudiants, Ouaga 2000 n’existait pas à coté des sinistrés du 1er septembre 2009, on ne comptait pas de fonctionnaires-entrepreneurs (et milliardaires) mais on était fier.
      Fait le tour de l’Afrique l’Ouest, tu verras que la poudre qu’on te met aux yeux (ces échangeurs) ne sont que des ponts devant d’autres (va par exemple à Abidjan, malgré la crise, à Bamako, et j’en passe). Où sont les logements sociaux dont tu parles ? J’en ai honte ! Les victimes des inondations sont exclues de ces "sociaux". Et de grâce, pour 2 hôpitaux construits on ne va pas chanter partout. Va encore dans les pays voisins, tu verras des hôpitaux (le malin en a construit bien mieux (en pointe de la technologie médicale au niveau des pays francophone d’Afrique de l’Ouest) sans qu’on n’y écrive Hôpital ATT.
      De grâce Cosa, quand les gens sont au bout de leur colère il faut peser les mots et avoir un raisonnement apaisant !
      Si tu plaisantes, saches que c’est de mauvais goût ! Si tu ne plaisantes pas, reveilles toi !

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