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Journées de valorisation du textile artisanal (JVA 2011) : La femme, le textile…et l’artisanat

Publié le vendredi 29 juillet 2011 à 03h41min

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Le jeudi 28 juillet 2011 à Azalaï hôtel indépendance, Monsieur Arthur Kafando ministre de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat a procédé à l’ouverture de l’exposition de la 4e édition des Journées de valorisation du textile artisanal (JVA).

Les journées de valorisation du textile artisanal témoignent « de l’intérêt que vous portez à secteur aussi important et vital qu’est l’artisanat », tels ont été les propos du ministre à l’endroit des membres de l’Union des professionnels du textile et de l’habillement du centre (UPROTEX-HAC), initiatrice des JVA. Par cette initiative, les acteurs du « pagne tissé main » (Tisserands, teinturiers, couturiers, fileuse, etc.), entendent apporter leur contribution à la promotion et à la valorisation d’un produit du terroir qui mérite un grand intérêt de la part de tous : « le Faso Danfani ». En vérité, cette tenue vestimentaire participe à la mise en valeur du patrimoine culturel de la partie des Hommes intègres et symbolise désormais une marque de l’identité des Burkinabè.

« Nous voulons davantage révéler la valeur du tissu local, le tissu main, en l’occurrence le Faso Danfani à travers des conférences-débats, une exposition-vente et une soirée de défilé », justifiera le styliste Idé Mava coordonnateur de l’UPROTEX-HAC.
Placé sous le thème « la gentes féminine pour la promotion du textile artisanal », les initiateurs des JVA entendent ainsi mettre en exergue le véritable travail en aval qui est du ressort des braves femmes notamment les fileuses et teinturières dont l’activité contribue non seulement à valoriser le coton mais aussi à lutter contre la pauvreté. Il s’agit ici d’un hommage mérité rendu à la femme et attirer selon le coordonnateur « l’attention de tout un chacun sur la nécessité de la promotion et des activités de la chaîne de la filière coton mais également ses acteurs ».

C’est dans cette dynamique que le ministre Arthur Kafando a exhorté les invités à « encourager nos vaillants artisanes et artisans à poursuivre et à consolider leurs activités de valorisation des produits du textile artisanal ». Il a également souhaité que ceux-ci soient de « véritables acteurs, capables de faire du FDF un produit de grande consommation ».

Selon des statistiques données par le commissaire Barros de l’UEMOA, représentant le parrain président de l’Union, la filière textile a été jugée prioritaire au sein de l’UEMOA compte tenu du nombre d’acteurs actifs dans la filière qui va de la filature jusqu’à la confection ainsi que de sa contribution à la valorisation de la matière première qu’est le coton. Dans cette filière l’on enregistre un taux de production de « 38% au Bénin, 14% au Mali, 35% au Burkina Faso » a-t-il martelé.

L’exposition vente se poursuit jusqu’au 31 juillet 2011 et sera clôturée par un défilé de mode dans la nuit du même jour à Azalaï Hôtel indépendance. Lors de cette soirée, les couturiers et couturières et les stylistes présenteront des collections uniquement taillées dans du Faso Danfani.

Abraham N. Bayili

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 juillet 2011 à 10:14, par BéogoNééré En réponse à : Journées de valorisation du textile artisanal (JVA 2011) : La femme, le textile…et l’artisanat

    Bonjour
    Je voudrais saluer l’initiative de valoriser le textile artisanal par un engagement de tous. Sur la photo je salue M. Georges OUEDRAOGO et Monsieur Jacque Porsper BAZIER pour leur tenue (Faso Dan Fani). J’encourage Monsieur le Ministre du Commerce à suivre leur exemple.
    Bonne suite au textile artisanal

  • Le 29 juillet 2011 à 11:07, par saliou En réponse à : Journées de valorisation du textile artisanal (JVA 2011) : La femme, le textile…et l’artisanat

    Beau titre mais la photo ne cadre pas du tout avec ce titre

  • Le 29 juillet 2011 à 11:40 En réponse à : Journées de valorisation du textile artisanal (JVA 2011) : La femme, le textile…et l’artisanat

    C’est qui ce monsieur en costard sur la photo. on dit valorisation du textile local et lui il porte un costume chinois.

  • Le 29 juillet 2011 à 11:41, par leregard En réponse à : Journées de valorisation du textile artisanal (JVA 2011) : La femme, le textile…et l’artisanat

    Bravo au Président Sankara ! Pour avoir été en avance sur son Peuple, il a été traité de tous les noms d’oiseau, en voulant donner entre autres, une âme et une dignité à son Peuple en lui demandant d’adopter le Faso Dan Fani comme matériau vestimentaire !. Il a été décrié, ridiculisé et ses plus proches collaborateurs (dont le travail est aussi de donner aux idées généreuses de leur Chef, la forme qu’il faut pour qu’elles soient comprises et acceptées par le peuple) ont failli à leur devoir ! Aujourd’hui parmi ceux qui s’agitent autour du Faso Dan Fani, pardon du textile artisanal, il en existe qui en étaient les pires détracteurs !
    Bien sûr à travers l’Afrique et en particulier en Afrique de l’Ouest, le textile artisanal, puisque c’est ainsi qu’il convient de l’appeler (au Burkina, peut-être par pudeur ou pour des raisons de politique politicienne !) a été, depuis que les Peuples de cette région ont assis des sociétés structurées et évoluées (royaume, empire)utilisé.
    Maintenant que le Faso Dan Fani est devenu la marque vestimentaire du Burkina Faso, peut-être est-il temps de s’engager dans l’amélioration de la qualité du produit et sa production semi-industrielle (pour conserver son caractère artisanal).
    Bien que ce produit ait conquis le cœur des Peuples des États voisins en particulier, il n’est pas perceptible au niveau officiel de l’État du Burkina (comme par exemple les Écossais qui portent la jupe et le tissu en carreaux). Un pas dans cette direction constituerait un franc appui à cette "industrie" et partant à l’économie nationale. Le Burkina est un des gros producteurs de coton (même si la filière connait des remous actuellement), une petite transformation de ce coton au Burkina valorise d’avantage ce produit. Vivement que les Autorités en prennent le chemin, et.. avec la manière pour éviter le sort que Faso Dan Fani a connu sous le CNR !!

  • Le 29 juillet 2011 à 15:49 En réponse à : Journées de valorisation du textile artisanal (JVA 2011) : La femme, le textile…et l’artisanat

    Cela n’est rien de nouveau puisque sous la revolution de Thomas Sankara, le "Faso Danfani" avait ete valorise. Malheureusement, on s’est empresse de denigrer cette valorisation apres sa mort. cesser de pocher.

  • Le 31 juillet 2011 à 19:23, par Par Yembila En réponse à : Journées de valorisation du textile artisanal (JVA 2011) : La femme, le textile…et l’artisanat

    Hé ! A quoi vous jouez là ? Tous ceux qui sont sur cette photo insultent notre intelligence et notre mémoire. Vous croyez qu’il suffit de laisser passer quelques années pour usurper les idées fortes de celui que vous avez assassiné sans même le citer ou faire référence à lui ? Nous, on comprend votre problème.
    Vous voyez, tant que Blaise Compaoré sera là, le Burkina pataugera et sera privé d’une partie de son passé. En effet, Thomas Sankara qu’il a fait assassiner avait dit tel une prémonition, tout ce qu’il fallait pour que le Faso qu’il a tant aimé se développe car, il était en avance et avait tout compris avant eux.
    Toutes ces idées, ces phrases, ses discours, ses actions, les plans quinquennaux, sont bannis ou censurés parce que ces assassins sont toujours aux affaires. Ce faisant, ils privent ce pays et sa jeunesse d’une partie de son bon passé et de sa bonne histoire au nom de leurs intérêts personnels.
    Or, pourquoi enseigne t- on l’histoire (toute l’histoire bonne et mauvaise sans omerta) ? L’esclavage, la traite des nègres, le colonialisme, la 1ère et la 2nde guerre mondiale, même le bombardement des 2 villes japonaises par les USA qui sont pourtant les meilleurs alliés japonais du moment, etc. Parce qu’il faut partir du passé (dans ce qu’il a de bon ou mauvais) pour faire l’avenir.
    Il y a des personnes présentes sur la photo, qui aimerait bien rendre à César ce qui est à César en citant ou en paraphrasant Thomas Sankara pour mieux encrer cette philosophie du ‘‘consommer ce que nous produisons’’ dans l’esprit des jeunes mais ils ont peur. Comment évoquer ce personnage mythique et passionnant sans froisser celui qui l’a fait tuer ? Telle est la quadrature du cercle de certaines personnes aujourd’hui.
    Alors, vivement une alternance pour le progrès du Faso. Croyez-moi, tant que Blaise Compaoré sera là, les bonnes idées de la période Sankara seront étouffées ou tronquées ; bien qu’il fût le n°2 qu’il refuse d’assumer.
    De grâce Webmaster parce que y en a marre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Par Yembila

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