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Paulo Duarte : « A la Fédé, on ne travaille pas avec professionnalisme »

Publié le mercredi 27 juillet 2011 à 05h27min

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Le sélectionneur national des Etalons, Paulo Duarte, n’est pas content, et il le dit à sa façon à travers cet entretien qu’il nous a accordé le jeudi 21 juillet 2011 dans sa résidence sise à Ouaga 2000. Depuis trois ans qu’il est au service du football burkinabè, rien ne lui échappe ; il n’a donc pas pris des gants pour dire ce qu’il pense de la Fédération. D’autres sujets ont été abordés ; sur l’affaire Zengué par exemple, il avoue l’avoir fait venir, mais qu’il ne travaille pas dans l’Administration.

Après le match contre la Namibie à Windhoek le 4 juin 2011, vous avez regagné le Portugal. Etait-ce pour des vacances ?

On n’avait plus de match en vue, et, comme les joueurs, je suis effectivement rentré chez moi pour voir ma famille et prendre un peu de repos. Je suis revenu à Ouaga le 11 juillet dernier, 10 jours après la naissance de mon troisième fils qui se prénomme Joaquim. J’ai voulu un moment lui donner le prénom Burkina, mais j’ai hésité.

Pourquoi ?

Je plaisante (rires). Mais je trouve que le nom Burkina est très joli et original.

Joaquim Duarte « Burkina ». Votre épouse n’était pas d’accord pour ce complément ?

Je ne lui ai même pas parlé de cela ; l’idée m’a seulement effleuré l’esprit.

Cela fait trois ans que vous êtes à la tête de la sélection nationale Burkinabè. Quelle appréciation faites-vous de votre propre travail ?

Je suis on ne peut plus satisfait de ce que j’ai fait jusque-là avec mes collaborateurs. Je ne me jette pas des fleurs, mais je pense que le monde sportif apprécie mon travail à sa juste valeur. Je suis venu et j’estime avoir gagné la bataille.

A quoi faites-vous allusion en parlant de bataille ?

Quand je suis arrivé au Burkina, personne ne croyait au départ qu’un jeune Portugais du nom de Paulo Duarte, qui ne connaissait pas ce pays auparavant, pouvait faire quelque chose. Mais j’ai cru en moi et, en trois ans, bien qu’il y ait eu quelques difficultés, j’ai redonné confiance à la sélection nationale qui a compris qu’avec le travail la réussite est au bout de l’effort. En outre, j’ai inculqué aux joueurs les notions de discipline, et cela nous a permis ensemble d’engranger des victoires. Aujourd’hui, nous sommes 37e au classement mondial de la FIFA et 4e au niveau de la CAF après l’Egypte. La Côte d’Ivoire est en tête suivie du Ghana. C’est un rang honorable dont je me réjouis ; nous devons maintenir le cap.

Les cadets ont été champions d’Afrique au Rwanda avec un de mes compatriotes, et tout cela confirme que nous avons désormais un statut. Mais je dois reconnaître que les résultats obtenus sont à mettre à l’actif de tout le monde : les joueurs, le staff technique, les supporters, la fédération et bien entendu le ministère des Sports et des Loisirs.

Le public, apparemment, vous a adopté puisqu’à chaque match des Etalons à domicile, vous êtes ovationné quand vous sortez du vestiaire avec un style de dandy.

C’est surtout ça qui fait que je n’ai pas le droit de le décevoir. Entre le public et moi, c’est comme une mère idolâtre de ses enfants. Je suis là pour le succès du football de ce pays, et c’est pour cela que j’ai eu à dire dans la presse que je me sens Burkinabè. Il y a des gens qui ne m’ont pas compris et qui ont interprété cela d’une autre façon. J’ai comme l’impression que Dieu m’a envoyé en mission pour faire progresser le football burkinabè. Pour moi, le Burkina est ma deuxième patrie, là où j’ai trouvé des supporters fantastiques et une population courageuse. Je dois tout au Burkina parce que je gagne, je gagne et je gagne.

Est-ce à dire que vous voulez restez avec les Etalons encore un bout de temps ?

Quand je postulais pour être entraîneur, avant d’être retenu, la sélection nationale était au creux de la vague. Aujourd’hui, c’est différent et personne ne l’ignore. Je constate qu’avant on faisait venir des entraîneurs âgés parce qu’on pensait qu’expérience rime forcément avec qualité. Or, c’est deux choses différentes et ce n’est pas tous les entraîneurs qui suivent l’évolution du football moderne. Aujourd’hui, les méthodes d’entraînement ne sont pas les mêmes qu’hier. L’évolution des choses fait que les joueurs sont obligés d’être intelligents et de savoir ce qu’attend un coach d’eux. Des pays africains qui font souvent appel à des entraîneurs d’un certain âge (lesquels n’ont pas évolué dans le football moderne) pensent que c’est la solution pour résoudre leurs problèmes.

L’un des maux qui minent aussi ce sport en Afrique, ce sont les responsables des Fédérations qui attendent des commissions de l’entraîneur qu’ils ont recruté par le biais des agents. C’est honteux et ce sont des pratiques qui n’honorent pas le football africain.

Avez-vous été victime de ces pratiques que vous dénoncez avec tant de véhémence ?

Non ! C’est le constat que je fais et, pour moi, un sélectionneur national qui ne réside pas dans le pays où il travaille mais qui vient seulement quand il y a un match n’est pas sérieux. Je crois que c’est seulement le gain qui l’intéresse et ce n’est pas bien. L’entraîneur consciencieux, c’est celui qui connaît les réalités du pays, qui sait comment vivent les gens et ce qu’ils pensent. Qui plus est, il doit suivre le championnat national, avoir une idée des potentialités des joueurs locaux, organiser le football de ce pays en ayant des informations, des archives, etc. C’est un vaste programme qui demande qu’on réside dans le pays en question pour justifier son salaire.

Mais, coach, vous n’êtes pas vous aussi tout le temps à Ouaga ; et dans le mois vous passez 15 jours au Portugal.

Je ne suis pas dans cette situation. Durant les deux premières années de mon contrat, j’allais au Portugal pour 10 jours et cela à chaque mois. La raison est qu’avant c’était tout un problème pour avoir des informations à la Fédération. C’est après trois ans que j’ai commencé réellement à connaître les réalités du pays et surtout du championnat.

Vous n’avez pas toutes les informations qu’il faut à la fédération burkinabè de football ?

Quand j’ai pris fonction, je n’ai trouvé aucun document archivé sur les Etalons, sur leurs adversaires, sur leurs entraînements et des DVD. Je le dis parce que cela m’aurait permis, pour mes séances d’entraînements, de savoir le système de jeu (4-3-3 ou 4-4-2) qu’utilisaient mes prédécesseurs. Pire encore, aucune information sur les joueurs sélectionnés avant ma prise de fonction. Je me demandais si les Etalons existaient vraiment. Mes prédécesseurs n’ont rien laissé pour ceux qui ont pris le relais. Les dirigeants, eux non plus, n’ont rien fait. Pas d’organisation ni d’archives, et je trouve qu’on ne travaille pas avec un sens du professionnalisme.

Si Duarte n’est plus là, son successeur trouvera-t-il quelque chose comme base de travail pour ne pas être perdu au départ ?

Moi, je suis un homme d’ordre ; et celui qui me remplacera trouvera tout ce que j’ai fait depuis que je suis là. Dans les tiroirs de mon bureau, il verra des documents sur mon travail, les joueurs convoqués, ma méthode de travail, la tactique que j’utilise pour tel ou tel match, la stratégie, le temps de jeu des joueurs, les transferts, des DVD sur chaque footballeur de l’équipe et cela à partir de 2008. En plus de cela, je laisse des informations détaillées sur toutes les équipes que nous avons affrontées. Mon successeur aura donc sous la main des éléments à même de débuter son travail sans aller chercher loin. Maintenant, j’espère que tout cela sera bien conservé à la Fédération.

Duarte veut-il nous dire qu’il quittera incessamment le Burkina pour d’autres cieux ?

Bon… (il reste silencieux et semble réfléchir). Bon, je sais que je ne resterai pas ici toute ma carrière. C’est même une évidence. Vous savez, j’ai refusé trois ou quatre propositions ces trois dernières années. L’Angola m’a contacté après la CAN 2010, Al Ahly (le club le plus titré d’Egypte) après, et ensuite un club de Dubaï. J’ai décliné toutes ces offres et ma femme m’a traité de fou et même ajouté que je suis guidé par mes sentiments et non par la tête.

Elle a peut-être raison puisqu’à avec ces trois pays, vous pouvez être riche un peu comme votre compatriote Mourinho…

Peut-être que je suis fou comme l’a dit ma femme, mais j’ai une parole et un attachement pour ce pays et sa population. C’est vrai que ces offres m’auraient permis de gagner plus que ce que je reçois ici, mais je pense que Dieu me récompensera un jour plus que ça.

Vous n’êtes pas explicite et on sent que le « Mourinho d’Afrique » comme vous appellent vos sympathisants cache quelque chose

Je vous le dis, je me sens bien à Ouaga et j’adore ce pays qui m’a fait connaître en Afrique et peut-être même dans le monde, mais… (Silence). Aujourd’hui, nous faisons partie des meilleures équipes d’Afrique et on peut toujours aller plus loin. J’y crois et, pour le moment, le plus important c’est d’aller à la CAN 2012 et à celle de 2013 pour avoir plus de maturité dans la compétition et l’expérience. Si ces objectifs sont atteints, mon rêve est ensuite d’aller au Mondial 2014 au Brésil pour faire plaisir à ce pays, aux supporters et au président du Faso.

Vous rêvez de la coupe du monde au Brésil ?

Pourquoi pas ? Tout est possible même si ce ne sera pas facile. Je crois que tout dépend des conditions de travail, de l’organisation, de l’ambition et surtout du professionnalisme de la prochaine Fédération et de ses dirigeants.

Pensez-vous que l’actuel bureau de la Fédération ne sera plus là ?

Il y a trop de choses, et à côté d’un match, d’une victoire, il y a un travail préalable à faire. A dire vrai, je vise le Mondial 2014 et ça peut aller si toutes les conditions sont réunies. Quand on gagne, tout le monde est satisfait et pense que tout va bien. Mais, en réalité, il y a des choses qui vont mal à la Fédération plus que vous pouvez l’imaginer.

De quelles choses voulez-vous parler puisque c’est vous l’employé de la Fédération

Trop de choses, trop de choses (il pousse des soupirs).

Avez-vous des problèmes avec Zambendé et ses hommes ?

Mon ami, passons à autre chose. Je regarde devant, d’autres échéances m’attendent.

Vous parlez d’aller à la CAN 2012 alors que l’affaire Zengué préoccupe le monde sportif avec cette réserve de la Namibie. Vous n’êtes pas vous aussi inquiet ?

Je ne suis pas du tout inquiet parce qu’il m’a dit qu’il est marié à une Burkinabè.

C’est le joueur même qui vous l’a dit ?

Oui !

Au fait qui a fait venir Zengué ?C’est moi-même ; et comme je cherchais un latéral gauche pour renforcer ce secteur, son agent me l’a proposé en m’envoyant des cassettes du joueur. Après analyse et l’avis de son ancien entraîneur qui l’a eu au Portugal, où il jouait auparavant, j’ai effectivement constaté que c’est un footballeur de qualité. L’agent de Zingué m’a dit qu’il est marié à une femme de ce pays et qu’il a même la nationalité burkinabè. La Fédération me l’a confirmé par la suite et je l’ai alors retenu dans le groupe. Mon rôle se limite sur le terrain, le choix des joueurs me revient et ensuite je rends compte. Quant aux documents administratifs, c’est du ressort de la Fédération, ce n’est pas moi qui m’en occupe.

Vous a-t-on dit à la Fédération que tous ses papiers sont en règle ?

Mon ami, je ne travaille pas dans l’Administration et je ne suis pas secrétaire général.

Duarte a-t-il la nationalité burkinabè ?

Je l’ai demandée et j’attends toujours

Mais, au fait, combien gagnez-vous par mois ?

Je ne gagne pas beaucoup ; je peux même vous dire que je suis l’un des entraîneurs les moins chers en Afrique.

Et vos adjoints, c’est vous qui vous occupez de leur traitement ?

Nous sommes tous des employés de la Fédération burkinabè de football

Avez-vous les mêmes émoluments ?

J’ai un salaire d’entraîneur et ils ont leurs salaires d’adjoints

Les Etalons disputent un match amical contre les Bafana Bafana le 10 août prochain à Johannesburg alors que vous êtes sans regroupement depuis le match contre la Namibie. Les joueurs sont-ils prêts ?

Ils sont prêts puisqu’ils ont repris les entraînements avec leurs clubs respectifs. Je suis souvent en contact avec eux et chacun sait déjà que c’est un match important qui nous attend bien qu’il soit amical.

Qui a demandé ce match ?

C’est l’Afrique du Sud qui nous a invités et elle prend tout en charge. En plus de cela, elle nous donne 75 000 dollars (35 millions de FCFA environ)

C’est un cadeau que vous offre donc la Fédération Sud-africaine de football ?

L’Afrique du Sud est un grand pays dont le football est en nette progression. Elle l’a démontré lors du Mondial sur son sol et elle sait que nous n’avons pas de grands moyens. C’est une contribution que nous saluons à sa juste valeur ; et comme je vous l’ai dit, c’est à cause de notre statut dans le classement mondial de la FIFA et de la CAF. Aujourd’hui, tout le monde nous regarde comme un bon adversaire et je suis content pour le pays.

Qu’allez-vous faire des 75 000 dollars ?

L’argent revient à la Fédération pour aider le football burkinabè

Mais si tout est pris en charge par les Sud-Africains, les Etalons auront-ils des cachets pour ce match ?

Mon ami, l’argent-là, il n’est pas pour nous ; je vous ai donné la réponse.

On imagine que pendant votre séjour au Portugal, vous avez suivi le parcours des cadets au Mexique. L’élimination des champions d’Afrique vous a-t-elle surpris ?

J’ai suivi tous les matches, je suis surpris et en même temps désolé. Cela dit quand on joue avec une seule jambe, on ne peut pas aller loin dans une telle compétition. Lors des deux premiers matches, nous avons évolué avec 50% de l’équipe championne d’Afrique. Je ne suis pas désolé pour les joueurs ni pour l’entraîneur, mais à cause de notre organisation. Bertrand Traoré n’était pas au Mexique parce qu’il ne pouvait pas jouer deux coupes mondiales successives. C’est le règlement, et là on n’y peut rien. « Messi » (NDLR : Patrick Zoungrana), qui était touché à l’entraînement avant le début de la compétition, était forfait. Mais ce que ne je comprends pas, c’est que trois joueurs ont été écartés de la liste pour des problèmes administratifs liés aux passeports et autres actes de naissance. C’est inadmissible qu’on n’ait pas pris le soin de vérifier tous les documents avant de voyager. Quand je vous parle de l’organisation, c’est tout ça ; et avec ces absents on était forcément handicapé. Nous avons débuté le tournoi comme des perdants alors qu’on devait prouver que nous méritons notre statut de champion d’Afrique. Mais ce n’est pas la faute des joueurs ; je crois que les erreurs administratives ont gâché le travail de l’équipe et de l’entraîneur. J’étais triste après notre élimination quand je pense au public.

Que fait Duarte à Ouaga quand les Etalons n’ont pas une compétition en vue ?

Je mets à profit le temps que je passe ici pour m’informer sur tous les joueurs qui évoluent en Europe. J’ai des cassettes individuelles sur chaque sélectionné et j’analyse leur prestation. J’ai revu par exemple le match contre la Namibie, et je note les erreurs qui ont été commises pour qu’on les corrige.

Vous vous contentez seulement des cassettes ?

Ah non ! Avec Internet je sais qui joue et le temps de jeu de chaque joueur sur le terrain avec son club. C’est très important ; et quand je lance des convocations, je prends tout ça en compte. Quand je ne suis pas à la maison, je suis au stade pour suivre des matches du championnat national.

Sortez-vous souvent pour vous distraire ?

Je sors pour voir des amis ; et quand je suis de retour à la maison, je regarde la télé et il m’arrive « d’aller » au Portugal pour suivre les informations.

Vous n’allez pas au cinéma ?

Je sors peu et mon meilleur film c’est TITANIC.

Que mangez-vous ?

Mon repas préféré, c’est le Bacalhau, un plat portugais et ma meilleure boisson l’eau.

Quelle équipe supportez-vous en Europe ?

C’est Barcelone ; quant à mon meilleur entraîneur, c’est Mourinho. En Afrique, ma meilleure sélection nationale, c’est évidemment le Burkina Faso. Et puis, j’aime bien l’hymne national du pays. Pour moi, c’est « Top Joly ».

Savez-vous le chanter ?

C’est compliqué pour moi, mais je trouve que la musique est bonne. Quand je l’entends, je prie intérieurement pour que les joueurs fassent plaisir au public. L’un de mes chanteurs préférés est Michael Johnson et j’adore la BMW.

Justin Daboné

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 27 juillet 2011 à 14:05, par Dignité et honneteté En réponse à : Paulo Duarte : « A la Fédé, on ne travaille pas avec professionnalisme »

    Après cette déclaration de l’entraineur qui manque d’élégance vis à vis de nos institutions, il y a une question qui me vient tout de suite à l’esprit : qui est employeur de cet entraineur ? Si c’est la fédération je crois qu’il ne ferait jamais cette déclaration ou alors il veut tout de suite démissionner. En lisant l’interview il apparait que cet entraineur ne travaille et ne rend compte qu’au ministère des sports. Après les différentes magouilles et fausses manoeuvres sur le dos de la FBF concernant l’affaire Zengué il ne doit pas chercher des faux fuyants. Pauvre Burkina des affaires.

    • Le 27 juillet 2011 à 20:04 En réponse à : Paulo Duarte : « A la Fédé, on ne travaille pas avec professionnalisme »

      Le recruteur de l’entraîneur est la Fédé. Celui qui le paie c’est l’argent du contribuable burkinabe. Il est donc normal que celui-ci travail avec le ministère des sports qui devra veiller au grain. Duarte est l’un des rares à ne pas se plaindre des questions de salaire. A la différence de certaines ardoises de certains entraîneurs et autres DTS. Allez vous renseigner sur ce français DTN qui tire la queue par le diable.
      Ensuite, une Fédé empêtrer dans l’incompétence ne mérite aucun égard.
      Vos institutions, lesquelles ? il faut regarder là ou on a buté et ne pas faire faire comme ce crétin qui regarde là ou il est tombé.

      • Le 28 juillet 2011 à 00:17, par BZHN En réponse à : Paulo Duarte : « A la Fédé, on ne travaille pas avec professionnalisme »

        Très bien dit ! Duarte n’a rien dit de grave. C’est ce qui se passe qui est grave. Voyez une fédé qui a même des problemes pour conduire notre petit chanpionat. On n’en a fini et il y a toujours des matchs en retard. Pire, les équipes se voient mal informées et mal "traitées".
        Si dire la vérité revient a "insulter" nos institutions, alors qu’elles soient 1000 fois insultées, pour que la vraie DIGNITE reviennne

    • Le 28 juillet 2011 à 00:12, par BZHN En réponse à : Paulo Duarte : « A la Fédé, on ne travaille pas avec professionnalisme »

      Ce qui est sûr son salaire dois venir du Ministère. On peut ne pas l’aimer mais il a dit en partie la vérité : La FBF fonctionne mal et n’a aucune politique de communication. Personne ne sait ce qui s’y passe sauf ceux qui sont dans cet oeuf. Par exemple, essayé de voir le site web de la FBF. J’ai vraiment honte !
      Elle doit se corriger ou demissionner

    • Le 28 juillet 2011 à 01:30 En réponse à : Paulo Duarte : « A la Fédé, on ne travaille pas avec professionnalisme »

      Mon ami si tu as des amis à la FBF allez voir si le Burkina est sur la Lune ! Ou est le manque de respect pour vos institutions ? En tt il a dit la verité piannn ! big coach !

  • Le 27 juillet 2011 à 16:06, par Milas En réponse à : Paulo Duarte : « A la Fédé, on ne travaille pas avec professionnalisme »

    bravo cher selectionnaire. continu dans cette lancé. Courage

  • Le 27 juillet 2011 à 17:12, par Peace En réponse à : Paulo Duarte : « A la Fédé, on ne travaille pas avec professionnalisme »

    Merci Duarté, les Burkinabè t’adorent. Tu es burkinabè et personne ne peut t’enlever cela. Courage à toi malgré les difficultés auxquelles tu fais face et tu auras certainement à faire face. Sache après tout que tout comportement que tu viendrais à déplorer ne tient pas au fait de ta peau ou de toute autre considération. C’est dû à l’importance que tu occupe dans le peuple burkinabè. Du reste, tu l’as si bien compris et dit : entre toi et les supporters (disons le public) c’est comme une mère et son fils aimé.

    Que Dieu t’accompagne,frère !

  • Le 27 juillet 2011 à 20:34, par Eric En réponse à : Paulo Duarte : « A la Fédé, on ne travaille pas avec professionnalisme »

    Bon, il dit ses vérités...

    Pas d’archives à la Fédération, pas de rigueur !

    MESSAGE pour la FEDE et la PRESSE TV :
    - FEDE : vendez les droits de diffusion des match de championnat
    - PRESSE TV : achetez les droits de diffusion et diffusez tous les match de championnat. Vous contribuerez à developper le foot Burkinabé en permettant la critique, vous attirerez plus d’argent dans le foot par la publicité. Si je suis homme d’affaires je ne vais pas mettre mon argent dans un championnat qui ne passe pas à la TV donc comprenez pourquoi peu d’entreprises mettent leur argent dans notre Faso foot. Regardez la TV, vous verez que c’est la pub et les droits qui font vivre le football.

  • Le 27 juillet 2011 à 21:24 En réponse à : Paulo Duarte : « A la Fédé, on ne travaille pas avec professionnalisme »

    Il a dit les verites et c’est cela qui manque dans les habitudes de plusieurs dirigeants. Pourquoi les gens croient que les complaisances font aller loin ? mr. DUARTE, le peuple burkinabe vous supporte dans votre tache et bon vent a vous et aux Etalons.

  • Le 27 juillet 2011 à 22:21, par Mahou En réponse à : Paulo Duarte : « A la Fédé, on ne travaille pas avec professionnalisme »

    Duarté & dit la vérité. Tout est au hasard au Faso. La crise qui nous avons eu, est la conséquence. Il est temps de se ressaisir

  • Le 27 juillet 2011 à 23:30, par Mahou En réponse à : Paulo Duarte : « A la Fédé, on ne travaille pas avec professionnalisme »

    Duarté & dit la vérité. Tout est au hasard au Faso. La crise qui nous avons eu, est la conséquence. Il est temps de se ressaisir

  • Le 28 juillet 2011 à 07:22 En réponse à : Paulo Duarte : « A la Fédé, on ne travaille pas avec professionnalisme »

    Merci Mr Duarte pour ce franc parlé ; cela prouve l’amour que que vous avez pour ce pays. Vous aurez la nationalité même si votre carrière va se poursuivre ailleurs. Vous serez ainsi libre d’apporter en tout temps et en tout lieu votre contribution pour la gloire du football au Burkina. Surtout ne vous découragez pas car rien n’est facile dans ce monde plein d’ingratitude. Sachez que vous êtes chez vous au Burkina et à ce titre, n’hésitez pas à vous impliquer davantage en apportant des critiques constructives pour la modernité du football burkinabè ; comme vous l’avez si bien indiqué, le foot est moderne et évolue pendant ce temps certains ne veulent pas s’adapter. Je suis comme vous un fan de Barca car je vois en cette équipe la jeunesse et la modernité à tous les niveaux avec Gardiola qui est en train de révolutionner le foot, ainsi que ses autres pairs comme Morhino et vous même. Bravo à vous tous. Même si vous ne serez plus coach vous serez un conseiller à la fédération. Que les autorités administratives du Burkina vous attribuent le plus vite que possible la nationalité burkinabè. Bon vent à vous et bonne continuation avec les étalons. Taisez toutes vos rancunes et rancoeurs pour le succès du football burkinabè. Un compatriote burkinabè en Allemagne

  • Le 29 juillet 2011 à 02:28, par OUEDRAOGO AMED En réponse à : Paulo Duarte : « A la Fédé, on ne travaille pas avec professionnalisme »

    Pour votre information, le salaire de Paulo Duarte est de 30 000 euros c’est à dire 19.7 Millions d’euros : www.etalons.football.fr/post/2009/03/01/18-burkina-can-mondial-2010-etalon-paublo-duarte

    • Le 1er août 2011 à 19:39 En réponse à : Paulo Duarte : « A la Fédé, on ne travaille pas avec professionnalisme »

      Je suppose aussi que vous pouvez nous communiquer le salaire du SG puisse que ce sont tous des employés de la fbf. Mais aussi que ses frais médicaux font 1 400 000 fcfa. Après cela pouvez-vous nous communiquer le salaire de Charles KABORE, MOMO, PIT ect. Jaloux aigri.

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