D’entrée, le diplomate japonais s’est félicité de l’excellence des relations qui lient son pays au Burkina Faso. Il révèlera que depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays en 1962, environ cent soixante (160) milliards de francs CFA ont été octroyés au Burkina Faso par son pays dont plus d’un quart (47 milliards) depuis 2009, année d’ouverture de l’Ambassade du Japon à Ouagadougou. Ceci dénote dira l’Ambassadeur Tsutomu Sugiura du renforcement continu des relations entre les deux pays.

La coopération technique qui se matérialise par l’action des volontaires japonais dans les différentes régions du Burkina se normalise progressivement après la crise qu’à connu notre pays, et qui a été particulièrement éprouvante pour certains volontaires. L’Ambassadeur a salué la sagesse et la responsabilité avec lesquelles les plus hautes autorités burkinabè ont géré cette crise et a confirmé le retour progressif des volontaires (qui étaient tous rentrés) à leurs postes respectifs. Il a précisé que même absents sur le terrain pendant la crise, ces derniers suivaient par les moyens modernes de communication l’exécution des projets entamés. Notons que les volontaires japonais interviennent dans des secteurs prioritaires de développement comme la santé, l’agriculture, l’éducation, l’environnement, l’action sociale.

Sur le plan multilatéral, le Burkina Faso et le Japon entretiennent également une excellente collaboration au sein des différentes instances de l’Organisation des Nations Unies. C’est pourquoi, dans le cadre des réformes du Conseil de Sécurité des Nations Unies, le Japon espère pouvoir compter sur la précieuse coopération du Burkina sur les débats en cours. Il a aussi sollicité le soutien de notre pays pour sa candidature en 2015 comme membre non permanent au sein de cette instance. Le Japon attend également le soutien du Burkina Faso à son candidat au poste de Président de la Cour Internationale de Justice. L’Ambassadeur a félicité le Burkina Faso pour son élection en mai dernier (avec 182 voix) comme membre du Conseil des Droits de l’Homme pour un mandat de trois ans.

Le Chef de la diplomatie burkinabè en réponse, s’est aussi félicité de l’excellence des relations entre les deux pays. Il a salué la compréhension et la maturité dont a fait preuve les autorités japonaises suites aux évènements malheureux qui ont touchés les volontaires japonais et dont le Burkina Faso n’en n’est pas fier. Il s’est réjouit de la poursuite de la coopération malgré cette situation et a assuré son hôte que le gouvernement mettra tout en œuvre pour faire respecter l’autorité de l’Etat.

Le Ministre Bassolé a également demandé à son hôte de transmettre ses vifs remerciements aux premières autorités de son pays pour leur précieux et constant soutien dans l’exécution de sa mission de médiation au Darfour. Le Japon dira-t-il est un très grand contributeur pour les actions de médiation.

Les échanges ont également porté sur divers sujets d’intérêt commun. Djibrill Bassolé a aussi informé l’Ambassadeur de la prochaine nomination d’un Ambassadeur du Burkina au Japon. Il a félicité le Japon pour la victoire de son équipe de football féminine qui a décroché le dimanche 17 juillet 2011 en Allemagne, la Coupe du Monde pour la première fois de son histoire.

DCPM MAECR