LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Certification électronique : Les différents corps de métiers s‘informent et se forment

Publié le vendredi 15 juillet 2011 à 03h16min

PARTAGER :                          

Les TIC sont un puissant catalyseur de la croissance économique, mais les utilisateurs ont besoin d’un cyberespace sécurisé. C’est pour répondre à cette préoccupation que l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (l’ARCEP) a proposé l’introduction de la certification électronique afin de sécuriser les transactions et la dématérialisation des procédures administratives. Dans son travail d’information et de sensibilisation, l’ARCEP, en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, a organisé ce jeudi 14 juillet 2011 un atelier de formation sur la certification électronique à l’intention des différents corps de métier.

Les procédures d’accréditation des prestataires, les procédures de reconnaissance des certificats, les conditions de validité et de suspension d’un certificat, l’utilité de son application ; voilà ce qui a constitué le plat de résistance de cette formation. A travers cette rencontre, l’ARCEP ouvre les portes du savoir sur la certification électronique pour des corps de métiers comme les avocats, les pharmaciens, les importateurs, les exportateurs et les industriels qui sont au carrefour des échanges économiques. La maîtrise de « cette technique assurera une fluidité de leurs activités et la garantie de l’inviolabilité de leurs documents et actes officiels », comme l’a souligné Gilbert Noël Ouédraogo, le ministre des transports, des postes et de l’économie numérique.

Les risques des transactions électroniques se résument entre autres à l’usurpation d’identité, l’interception des messages par des tiers, le vol de cartes de crédit, de numéros de comptes bancaires… Dans un tel environnement, les échanges en ligne et la dématérialisation de certaines formalités administratives requièrent un certificat électronique pour l’entreprise. Pour l’instant, c’est le partenaire technique qu’est l’agence nationale des communications électroniques de la Tunisie qui délivre les certificats sous le contrôle du régulateur burkinabè qui est en train de s’organiser pour prendre la relève. La procédure étant assez complexe. Néanmoins quelques certificats ont déjà été délivrés. Le coût est variable en fonction du type de certificat. « Il y en a trois ou quatre types. La signature électronique ne va guère au-delà de 30 000f. Pour sécuriser les sites web, ça va chercher dans les 220 000f à 230 000f », explique Mathurin Bako, président de l’ARCEP.

Ces certificats électroniques présentent l’avantage de pouvoir mener des transactions électroniques en toute sécurité et en toute confiance. « La chambre de commerce a d’ores et déjà engagé les démarches nécessaires visant à se doter de certificats électroniques pour mieux répondre aux besoins du secteur privé », affirme Aimée Somda/Samaké, la directrice générale adjointe de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina.

C’est à partir du séminaire organisé le 17 février 2011 que le Burkina est véritablement entré dans l’ère de la certification électronique. Deux autres séminaires ont suivi, notamment à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso pour informer et sensibiliser le public cible. Le présent atelier est la quatrième rencontre sur le sujet. « C’est un outil qui a pour rôle de sécuriser notre cyberespace, de sécuriser nos transactions », assure le président de l’ARCEP, Mathurin Bako.

Moussa Diallo

Faso-tic.net

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique