Animé par le directeur exécutif du CGD, Pr Augustin Loada, cette rencontre dénommée dialogue démocratique avait pour thème « le rôle de la société civile dans les processus électoraux au Burkina Faso ». En tant que mouvement, la société civile doit constituer un contre-pouvoir par rapport au pouvoir en place, un contre-pouvoir ne signifiant pas nécessairement être contre le pouvoir. « Ce qui l’intéresse, c’est d’empêcher les dérives, les abus, de les prévenir », soutient Pr Augustin Loada. La société civile est donc censée jouer un rôle complémentaire à celui que jouent les autres acteurs du processus. C’est en cela qu’elle peut contribuer au renforcement de la démocratie et à la promotion du développement humain.
Les élections à venir seront couplées. Le pari semble particulièrement osé pour le gouvernement. D’autant plus que c’est la première expérience du pays en matière de couplage d’élections. « C’est particulièrement important que la société civile puisse s’investir si nous voulons des élections à venir soient un succès », souligne le directeur exécutif du CGD. Les défis sont énormes et de deux ordres : technique mais aussi politique. Pour la réussite des élections véritablement démocratiques, il faudra remplir un certain nombre de principes directeurs que sont : obtenir un fichier électoral fiable et authentique, assurer la participation du plus grand nombre d’électeurs, assurer l’intégrité du dépouillement des bulletins, éradiquer la fraude et la corruption électorale.
Pour ce faire, la contribution de la société civile se situe à un triple niveau : pré-électoral, électoral et post-électoral. Les règles du jeu, l’administration des élections, la formation et l’éducation des électeurs ; bref, les organisations de la société civile ont leur mot à dire. Sans oublier l’observation du scrutin. Mieux, elle doit suivre le processus de bout en bout. Il est donc « particulièrement important que les organisations de la société civile puissent s’intéresser au processus dès le début », affirme Pr Augustin Loada. « Nous avons des bagages indiscutables pour aider à organiser des élections transparences, fiables, exemptes de fraudes », ajoute Halidou Ouédraogo, le président d’honneur du MBDHP.
Moussa Diallo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 14 juillet 2011 à 03:35, par Momo
En réponse à : Elections municipales et législatives de 2012 : Quelle contribution des organisations de la société civile ?
Pour une meilleure participation, il faut autoriser les candidatures indépendantes.
Merci !
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Le 14 juillet 2011 à 14:50
En réponse à : Elections municipales et législatives de 2012 : Quelle contribution des organisations de la société civile ?
C’est vrai, mais est-ce que le CCRP a évoqué ce sujet ?
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Le 14 juillet 2011 à 16:41, par Raogo
En réponse à : Elections municipales et législatives de 2012 : Quelle contribution des organisations de la société civile ?
less candidatures independantes constitue un danger patent pour tout nos partis politiques toutes tendances confondues.
Imagine un peu que des personnes ressources faissant l’unaminite et aduler de nos quartier villes village region vennaient a poser leur candidatures en dehors de ces meme partis politique
c’est la raison pour laquelle ils ont ecarter cette options de tout debat possible avec la complicité bienveillante des personnes dites ressources ainsi qu’avec le silence coupable des soi dissntes associations ce reclamant de la societe civil ayant sieger a la ccrp !
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