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Relance des activités touristiques au Burkina : A la recherche de solutions qui redorent l’image du pays

Publié le jeudi 7 juillet 2011 à 01h36min

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Le ministère de la Culture et du Tourisme a organisé, le mardi 5 juillet 2011 à Ouagadougou, une rencontre des acteurs de l’administration du tourisme et du secteur privé. L’objectif était de rechercher des solutions pour relancer l’activité touristique après les remous sociaux qui ont entamé la destination Burkina.

Le secteur du tourisme est un levier de développement du Burkina Faso. Pour mieux tirer profit de ce secteur, le gouvernement, dans la mise en œuvre de la politique nationale du tourisme, a institué en février 2011, un cadre de concertation entre l’administration du tourisme et le secteur privé. La rencontre du mardi 5 juillet, première du genre, se situe dans un contexte particulier. Elle s’est tenue à un moment où le Burkina traverse une crise qui a affecté la quasi-totalité des secteurs dont celui du tourisme. L’image du pays a pris un coup et il faut vite trouver des solutions. D’où le thème retenu et débattu par 164 participants : "Impact de la crise sociale sur le secteur du tourisme et de l’hôtellerie : quelles solutions pour la relance ? ".

Les objectifs de cette réunion étaient, entre autres, de faire le point du dommage causé par les manifestations sociales, de proposer des solutions aux difficultés rencontrées par les acteurs du secteur, de favoriser le dialogue et instaurer un climat fiable entre l’administration du tourisme et le secteur privé. Les travaux, présidés par le secrétaire général du ministère de la Culture et du Tourisme, Jean-Claude Dioma, ont été focalisés sur deux panels à savoir :"Communication et promotion" et "mesures incitatives et opportunités d’accompagnement".
Les discussions ont permis de mettre en exergue la nécessité de communier les efforts pour redonner une santé touristique au Burkina Faso aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Les participants ont estimé que pour faire du tourisme un véritable levier de développement, il faut des mesures d’accompagnement. Des partenaires techniques et financiers dont le Millennium challenge account (MCA), la Maison de l’entreprise, l’Association des banques et établissements financiers ont rassuré les uns et les autres de la bonne volonté de leurs structures d’offrir des possibilités de financements au secteur du tourisme. Aussi, l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) par la voix de son représentant, Gustave Diasso, à travers son exposé, a rappelé l’existence d’une "politique commune du tourisme de l’UEMOA" et des opportunités de financement.

Les débats ont permis, selon le représentant de l’Association patronale des hôteliers et restaurateurs du Burkina (APHRB), Pierre Célestin Zoungrana de "prendre connaissance et d’apprécier les décisions courageuses et les actions inédites qui ont été engagées et envisagées" pour la relance du tourisme au Burkina Faso. A l’issue des travaux, les panelistes ont fait des recommandations.

Habibata WARA


Les principales recommandations :

1- La nécessité d’instituer un cadre permanent de rencontre avec des thématiques précises.
2- La réduction des charges fiscales au profit des entreprises touristiques.
3- La réorientation des missions de l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB) et la relecture de ses statuts pour lui permettre de jouer son rôle principal de promotion de la destination.
4- L’importance de la promotion du tourisme interne dans la sous-région.
5- Le renforcement des capacités des acteurs du secteur.
6- La régularisation du fonds de développement touristique et la mise en place d’un comité de gestion de ce fonds.
7- La nécessité de faciliter l’accès à la destination Burkina à travers la réduction du coût du visa.
8- La nécessité de l’ouverture de bureaux du tourisme dans certains marchés émetteurs de touristes.

H.W

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 7 juillet 2011 à 03:28 En réponse à : Relance des activités touristiques au Burkina : A la recherche de solutions qui redorent l’image du pays

    7- La nécessité de faciliter l’accès à la destination Burkina à travers la réduction du coût du visa.

    Il y a tout juste quelques mois, le prix du visa a explosé sous le poids d’une augmentation drastique, maintenant vous envisager une réduction de son coût ... il faudrait installer un manège de montagnes russes place des Nations, cela nous aiderait à suivre vos mouvements de têtes ... Vous tournez avec le vent, telles des girouettes !

  • Le 7 juillet 2011 à 09:13 En réponse à : Relance des activités touristiques au Burkina : A la recherche de solutions qui redorent l’image du pays

    Comment voulez vous que le Burkina soit attractif si on a un visa coûteux à payer pour y entrer alors que dans le même temps, le Sénégal, mille fois plus attractif que le Burkina sur le plan touristique, ne demande pas de visas.
    Si je dois organiser une conférence internationale de 2 jours, je ne l’organise pas ici à cause du coût des visas et préfère le faire dans un autre pays de la sous région.
    A défaut de le supprimer, il faut ramener le coût du visa à ce qu’il était l’an passé et qu’il puisse se faire à l’arrivée (à l’aéroport ou aux frontières) sans forcément aller à l’ambassade du Burkina dans le pays où réside le touriste.
    Ce n’est pas de cette façon que l’on va développer le Burkina ; or, le secteur du tourisme génère beaucoup d’emplois direct et indirect.

  • Le 7 juillet 2011 à 10:00, par moussibala En réponse à : Relance des activités touristiques au Burkina : A la recherche de solutions qui redorent l’image du pays

    le mieux est de baisser le tarif démesuré de la hausse du visa (blanc = argent)meme si on parle de réciprocité le Burkina n’est pas le Sénégal au niveau du tousime(mer,hotels et sejours avec pension pour 1 semaine entre 600 et 800 euros) le simple billet d’avion a/r paris -ouagadougou c’est en moyenne 600 euros + le visa 70 euros = 670 euros pour 1 personne donc vous prenez une famille de 4 personnes vous faite le compte et c’est cher bien sur pour manger de la poussiere et souffrir de la chaleur des moustiques etc...et surtout c’est d’enrayé ce fléau des coupeurs de route et de corruption en tout genre.autrement les Burkinabés sont tres sympas.

  • Le 7 juillet 2011 à 10:41 En réponse à : Relance des activités touristiques au Burkina : A la recherche de solutions qui redorent l’image du pays

    c’est bien mais c’est pas arrivé comme on dit chez nous ; il n’est part question de mettre en place en place des infrastructures de bases. avoir un bon réseau routier c’est la base, le tourisme ne se limite pas à ouaga. des hôtels dignes de ce noms et beaucoup de pub sur ce qu’on a offrir. de l’extérieur le Burkina n’a rien d’attractif, pourtant ce ne sont pas les sites qui manquent.

  • Le 7 juillet 2011 à 11:13, par Un nassara qui se sent un peu Burkinabè En réponse à : Relance des activités touristiques au Burkina : A la recherche de solutions qui redorent l’image du pays

    Il est vraiment nécessaire de reduire les frais du visa. Pour une entrée je devais payer en 2008 € 20,—, mais depuis le 15 mai 2011 les européens doivent payer pas moins que € 70,— ! Ce n’est pas une mesure qui fait le Burkina plus attractif pour une visite sans parler de l’instabilité politique de ce moment.

  • Le 7 juillet 2011 à 11:45, par Un nassara qui se sent un peu Burkinabè En réponse à : Relance des activités touristiques au Burkina : A la recherche de solutions qui redorent l’image du pays

    Il est vraiment nécessaire de reduire les frais du visa. Pour une entrée je devais payer en 2008 € 20,—, mais depuis le 15 mai 2011 les européens doivent payer pas moins que € 70,— ! Ce n’est pas une mesure qui fait le Burkina plus attractif pour une visite sans parler de l’instabilité politique de ce moment.

  • Le 12 juillet 2011 à 12:29, par le lecteur En réponse à : Relance des activités touristiques au Burkina : A la recherche de solutions qui redorent l’image du pays

    Le Burkina Faso est une terre d’acceuil et de rencontres fraternelles entre les peuples avant tout, le tourisme est le vecteur qui nous relie avec les peuples du monde ; tout les outils sont en place pour que ça marche, Avions , Hotels, restaurants tout existe au Burkina, a nous de savoir comment rentabiliser notre tourisme avec nos outils et notre savoir faire. Les centaines de réunions et autres conférences ne sont que le résultat de notre incompétence a gérer et a anticiper les problémes actuels , nous devons nous adapter rapidement et efficacement sans trop de discours et se mettre au travail au plus vite , adopter des résolutions pratiques et actuelles afin de générer des résultats. Ne pas attendre l’argent de MCC ou de l’AFD ou autres maisons financieres qui font la pluie et le beau temps et qui regarde leurs interets avant les notres. Cela s’appelle se prendre en charge et devenir gagnant quoi qu’il en coute ! Partout dans le monde il existe des problémes , a nous de savoir ce que nous voulons et de se rendre responsable , se reposer sous les manguiers, boire le thé jusqu’a des heures tardives et fumer en discutant notre misére générale , ça c’est bon pour les vieux retraités et cela ne va pas faire avancer le pays, attendre ,toujours attendre , a quand le pays va se lever et travailler, gagner , construire et arretter de tourner en rond et de se plaindre comme de vieux infirmes. Dieu ne viendra pas a notre secours si on dort, le destin se construit comme la famille, unie et forte, le Paradis de chacun doit se construire et se renforcer avec le temps, transmettre a nos enfants les valeurs du travail et de la production ainsi nous montrerons au monde que le pays est bon, attrayant et que seul le travail et la connaissance sont libérateur de creativités et bien sur de richesses.
    A mon avis , meme si les Visas sont gratuits cela ne fera pas venir plus de touristes au Burkina Faso, ni de devises,
    rien ne viendra de l’étranger, c’est a nous de nous en sortir comme les grands pays de ce monde, c’est a dire qu’il faut se retrousser les manches du veston et travailler, produire et vendre. Voila la solution qui rendra curieux les gens des pays de ce monde a venir nous visiter et a nous apprecier.
    Je voudrai ajouter qu’il faudrai qu’une décision importante soit prise au sujet des sacs plastiques dans les villages et les environs des routes et des villes, interdire tout simplement les sacs plastique au Burkina Faso comme au Rwanda et les remplacer par des sacs papiers recyclables et payant.
    La propreté des lieux des habitats et de notre environnement est un élément vital de notre santé physique et mentale, l’incivisme général et le non respect de vos voisins avec des bruits intempestifs tard dans la nuit ne favorise pas l’attrait des touristes. A nous de savoir ce qu’on veut et qu’on arrette de se plaindre. Contruisons et faisont en sorte que le pays soit propre et respectueux de l’environnement ; nous gagnerons nos lettres de noblesses dans le travail et le respect d’autrui. Donner la passion du travail a nos enfants est la meileure des traditions.
    La désoeuvrance est la Mére de tout les vices.
    La violence et l’incivisme sont les fruits de l’incompétence.
    Je dois travailler !Bonne journée.

    • Le 19 juillet 2011 à 13:47, par Fantadoux En réponse à : Relance des activités touristiques au Burkina : A la recherche de solutions qui redorent l’image du pays

      Je suis tout à fait d’accord avec le "lecteur". Le prix du visa n’a rien à voir pour attirer les touristes et même s’il a considérablement augmenté, les amoureux du Burkina sont prêts à en payer le prix. Et puis j’ai honte pour ceux qui réclament une baisse alors que les burkinabè qui veulent venir en France doivent débourser des sommes colossales et apporter des garanties, souvent au-dessus de leurs moyens, quand bien même leur visa sera refusé.
      Alors ne nous plaignons pas et profitons de tout ce que ce pays magnifique et leurs habitants nous servent sur un plateau.
      Quant aux adeptes des hôtels de luxe avec l’air aseptisé, s’il ne veulent pas respirer la poussière du Burkina, qu’ils aillent donc au Club Méd où ils n’auront aucun contact ni relation avec la population.

      • Le 24 août 2011 à 20:34, par ouagadouxgout En réponse à : Relance des activités touristiques au Burkina : A la recherche de solutions qui redorent l’image du pays

        Que faites-vous de la famille de 4 personnes, qui préparant leur projet de voyage, décident finalement de ne pas venir au Faso parce que 183667,96 CFA c’est finalement une sacrée somme . Qu’avec cet argent, on peut loger à 4 personnes pendant 7 jours petits déjeuner compris. Que faites-vous si cette famille décide d’aller dépenser ses économies, disons 2 à 3 000 euros dans un autre pays ? Pensez-vous que cela va arranger ce magnifique pays qu’est le Burkina Faso ? Et si cela arrangeait ce magnifique pays qu’est le Mali ou le Niger ou…,

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