LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques : Qui a dit que c’était l’article 37 ?

Publié le mardi 5 juillet 2011 à 10h05min

PARTAGER :                          

Depuis le lancement des travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques, les prophètes et autres devins de la chose politique qui s’y opposent, doivent scruter avec une attention d’entomologiste les comptes rendus que la presse nous sert, pour voir s’il n’y a pas une tendance qui puisse conforter leur point de vue primaire, celui qui insinuait que c’est l’article 37 qui était l’unique objet de cette auguste « Assemblée ».

Comme si aucun opposant, ne se sentait la force d’enjamber par lui-même pour accéder à la cime de l’Etat par la voie électorale. Fort heureusement pour la démocratie burkinabè, tant d’autres points d’importance seront débattus y compris l’article 37, sans tabou.
Lorsque le 11 décembre 2009, le président du Faso a émis son idée sur les réformes, l’essentiel de la classe politique a applaudi des deux mains. Mais lorsqu’est venu le moment d’opérationnaliser cette idée, il y eut, comme une volte face acrobatique dont les médias se sont fait l’écho, rendant méconnaissables certains de ceux qui, la veille, saluaient cette généreuse idée.

L’argument fondamental de ce « front de refus » hétéroclite, est qu’il s’agissait seulement d’une manière subtile de réviser l’article 37, chose qu’ils ne veulent sous aucun prétexte, cautionner. Et le concert qui s’en est suivi, a été si mécaniquement entonné, qu’il a même pu laisser à certains citoyens jusqu’à la veille des concertations, l’impression que l’unique objectif de cette vaste concertation était la modification de l’article 37. Or, en la matière, si ce n’était que çà, il existe d’autres voies pour le faire, dans la mesure où, comme disent certains, la Constitution contient les modalités de révision de cet article. Cela aurait donc pu se faire en toute légalité. Même si ceux qui s’y opposent avaient suffisamment averti qu’ils ne s’armeraient pas eux, de moyens légaux pour combattre la mesure.

Et voilà que les travaux commencés, le schéma tel que rendu public laisse entrevoir, qu’il s’agit d’un large espace concernant la vie politique nationale qui est ouvert en débats aux différentes acteurs qui l’animent. Quoi de plus normal et de plus pertinent aujourd’hui, que de débattre de l’élargissement des bases du dialogue démocratique par la création de nouveaux espaces d’expression, ou du renforcement de l’équilibre entre les trois premiers pouvoirs que sont l’Exécutif, le Législatif, et le Judiciaire ou encore de passer en revue les textes qui régissent les institutions ?

En outre, il apparait, au regard des points faits par la presse ou par certains de ceux qui les vivent de l’intérieur, que ces travaux se déroulent dans une très bonne ambiance, tandis que le consensus pour l’adoption des points débattus est la règle. Cela rappelle du reste cet autre rendez-vous que le Docteur Yé avait eu il ya de cela vingt ans avec la classe politique et la société civile, autour de la Constitution de la IVème République. Nombre de participants qui y étaient allés avec des appréhensions, ont reconnu par après, qu’ils auraient eu tort de ne pas y participer.

Malheureusement cette fois-ci, le radicalisme ou l’immaturité de certains partis politiques ou /et associations de la société civile, ignorant volontairement le bien-fondé d’une telle rencontre ont trompé leurs bases (s’ils en ont, ou leurs bailleurs), leur faisant croire que tout ce travail là n’avait qu’un objectif et un seul : Faire sauter le verrou de l’article 37 pour permettre à Blaise Compaoré de se présenter à la fin de son mandat de 2015.

Soit dit en passant, il s’agit d’un amalgame d’une légèreté à nulle autre pareille. En effet, Blaise Compaoré a-t-il une obligation de se présenter si cet article était révisé ? La révision de l’article 37 s’il en était, ne pourrait-elle pas concerner d’autres aspects de la chose ? Par exemple, la durée du mandat ramené à quatre ans, pour faire comme ailleurs, puisque nous aimons tant citer en exemple les plus avancés ?

Il me semble que c’était le moment pour tous ceux qui souhaitent « des bonds qualitatifs dans la construction de notre démocratie » de descendre dans cette arène, pour dire haut fort ce qu’ils attendent, ne serait-ce que pour l’histoire… Il en est de même pour tous ces partis politiques sous la bannière du chef de file de l’opposition qui se sont exprimé avec beaucoup de bruit dans la presse, par la recollection d’une litanie de conditions qui vont de la dépolitisation de l’Administration et sa réforme, à « la réforme de la Commission de l’Informatique et des Libertés », en passant par « l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, la prise en compte des conditions de vie des populations rurales notamment ». De ce fourre-tout dont certains éléments ne maquent d’intérêt, on ne voit vraiment pas ce qui heurterait les augustes personnalités de cet aréopage.

Mais, car il y a un mais, l’opposition officielle, celle au nom de laquelle signe Me Sankara, exclut au préalable tout point, qui concernerait la révision de l’article 37. En quoi est ce que « l’amélioration des conditions de vie » y serait plus pertinente qu’un autre point ? En quoi, la « réforme de la Commission de l’Information et des Libertés » serait un souci majeur pour l’immense majorité des populations burkinabè d’aujourd’hui ? Mais au-delà, y a-t-il une difficulté particulière à aller au sein de cette structure pour participer à l’élaboration de l’ordre du jour et du règlement intérieur avant de poser ces conditionnalités ? Aucune. Ce qui est certain, c’est que prendre part à un débat et le prolonger dehors lorsque son point de vue est minoritaire, n’est-ce pas là, la meilleure façon de prouver son esprit de démocrate ?

Dans tous les cas, que les acteurs politiques pensent, si tant est qu’ils pensent, que parvenus au pouvoir, ils dirigeront ce pays sur une base démocratique, ils devraient descendre dans ce vaste débat aux multiples tentacules, pour dire ce qu’ils agréent et ce qu’ils rejettent. Cela serait infiniment plus important surtout pour les militants qui attendent que leurs dirigeants fassent autrement, la preuve qu’ils ont les atouts, (que l’article 37 plombe), pour diriger notre cher Faso.

Au lieu de cela, ils préfèrent le faire sur les médias étrangers où ils prennent des proportions qui n’ont rien à voir avec leurs dimensions réelles sur le terrain et encore moins avec leur capacité à convaincre l’électeur burkinabè. Ils ratent ainsi une occasion rêvée, de démontrer à leurs sympathisants locaux, qu’ils sont incapables de modifier le cours de l’histoire de leur pays et par voie de conséquence de le gérer au bonheur de tous. Ils ne font guère la preuve d’une ouverture d’esprit et il ne serait pas étonnant que le nombre de militants s’étiole d’année en année.
En fait, les politiques et autres acteurs qui travaillent à la conquête du pouvoir politique tout en refusant qu’on le voit ainsi, devraient se départir de ce genre d’attitude, au risque de décourager leurs militants et sympathisants.

Le problème, c’est que dans les faits, certains, par principe, s’opposent toujours, parce que toute amélioration de la gouvernance, réduit leur raison d’exister et par voie de conséquence l’assèchement des financements qui leur permettent de se la couler douce sur le dos de la vraie Société civile. Quant aux autres, ils sont conscients que si par expérience on leur laissait la gestion du pays pour un essai, il ne serait pas surprenant que ce pays se réveille un matin sans dirigeant.

Il faut donc avancer avec ceux qui ont à cœur les problèmes de ce pays sans tenir compte de ceux qui parlent pour justifier leur émargement, et ceux qui jouent juste le rôle qu’ils se sentent capables de jouer.

Mathias Evariste KAMBIRE

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 4 juillet 2011 à 14:37, par Subtance Grise En réponse à : Travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques : Qui a dit que c’était l’article 37 ?

    Nul comme article.
    Mettons nous au travail dans nos differents ministeres afin de faire face aux besoins reels du Faso.
    Fermons la porte a la politique politicienne dans laquelle l’Afrique est depuis les annes 90. Permettez nous de developper notre pays sans nous coller une etiquette politique(parti au pouv ou opp).Que les politiques s’occupent de l’administration et se retirent des affaires lucratives du pays. Ils abusent du pouvoir pour faire une concurence deloyale aux citoyens. Quittez le public pour etre dans le prive a 100% et on verra vos capacites reelles d’homme du prive. Vous serez etonnez de ce que le peuple burkinabe peut faire si les gens ont la liberte d’entreprendre sans qu’on ne leur mette les battons dans les roues.
    Soyons nous memes et changeons de mentalite avant tout.
    Inspirons nous de la Chine,l’Inde ,du Ghana et autres ...

  • Le 4 juillet 2011 à 15:29, par bob En réponse à : Travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques : Qui a dit que c’était l’article 37 ?

    Je suis un citoyen burkinabé soucieux de l’avenir de mon pays. Je souhaite vous faire part de mon point de vue. Cette proposition de création du poste de Vice-président à mon avis, n’a aucun sens. Je suis convaincu que c’est une manœuvre politique. Ça pourrait être un moyen de nous faire accepter avec le temps, le successeur de notre président actuel. On pourrait nommer un individu comme vice-président, le vice président se présenterait ensuite comme candidat à la présidentiel, et comme il serait celui qui aurait le plus de crédibilité, (vu qu’il sera connu de tous, aura travaillé pour le pays, sera la 2ème personne la plus influente du pays, etc...) il passera comme président. En d’autre terme, ça pourrait être une manière d’imposer un successeur pour préserver d’éventuels intérêts (vous verrez ou je veux en venir). J’en appelle donc à l’opposition pour ne pas accepter cette proposition et au cas contraire si l’on devait nommer un vice-président, que ce soit obligatoirement un membre de l’opposition. Attention, attention à cette man-oeuvre politique.

  • Le 4 juillet 2011 à 16:35, par jamice En réponse à : Travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques : Qui a dit que c’était l’article 37 ?

    Très juste. Yen a qui pensent que l’essentiel c’est de s’opposer. Avec des esprits aussi bloqués, c’est normal (et même mieux ?) Que le mec nous gouverne depuis un quart de siècle...

  • Le 4 juillet 2011 à 17:00, par Beurk En réponse à : Travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques : Qui a dit que c’était l’article 37 ?

    Merci pour votre enthousiasme mais tant qu’on y est avec ce CCRP,qui pourra me citer depuis son ouverture,une seule proposition prise dite consensuelle et qui coucoure à l’amélioration de la vie de la population ?Car si créer de nouveaux espaces d’expression tels que la création d’un sénat,d’un haut conseil de sages,d’un statut particulier en foncfionnarisant la chefferie traditionnelle,d’une vice présidence,l’augmentation du nombre de députésetc....vous pensez que toutes ces mesures vont dans l’intérêt de la masse populaire burkinabè,il me semble que nous sommes vraiment à côté de la plaque avec ce CCRP.Je crains que nous cherchons plutôt à aggraver la situation avec la venue de ces nouveaux politiciens qui viendront s’ajouter au pléthore des autres politiciens existants pour un petit pays et aussi pauvre qu’est le Faso.Conséquence,les inégalités seront encore plus grandes et les frustrations encore plus fortes parceque tout de même,il faudra trouver les moyens financiers pour ces politiciens grassement payés.Dans ce cas,de 2 choses l’une.Soit le Burkina continue à s’endetter parceq’il n’a pas les moyens de sa politique gabegique et à coup sûr,nous irons à la faillite ou soit continuer à augmenter les impôts et là c’est le contribuable qui va boire le calice jusqu’à la lie et attendons-nous à des sauts d’humeur aux conséquences imprévisibles.Alors,c’est bien beau de débattre mais si le bon sens guidait tout le monde,il aurait fallu chercher à consolider l’existant en n’hésitant même pas à supprimer certaines structures et un exemple par d’autres,le CES qui est un machin inutile et coûteux.En conclusion,pour le moment on assiste à un colloque de politiciens qui ne pensent qu’à leurs intérêts personnels.Si c’est cela amélioré notre démocratie,j’en veux pas parceque nous voulons un Faso juste pour tous,sans magouilles,sans les pillages des deniers publics,donc nous voulons une bonne justice qui soit efficace et vraiment indépendante de ces politiciens ou de ces bras longs sinon vous pouvez faire des CCRP 1,2,3,4 etc...,nous retomberont toujours dans les mêmes travers et en plus grand.A bon entendeur,salut

    • Le 4 juillet 2011 à 19:31, par DOUNDOOZI N’ZIKA En réponse à : Travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques : Qui a dit que c’était l’article 37 ?

      Vous faites là, une analyse très intellectuelle, trop théorique. C’est très bon pour une faculté ou une école pour des besoins de démarche méthodologique ou d’analyse doctrinale rigoureuse. Mais ! Tenez ! On "se sait" bien dans ce pays, et mieux encore, entre politiciens tous véreux, ils "se savent" mieux que nous les citoyens lamdas.

      Vous apprendrez très certainement plus tard qu’il y avait deux scénarii : si l’oppostion au pouvoir participait, on l’aurait roulée pour avaliser la monarchisation de l’Etat par la modification négative et scandaleuse de l’article 37.

      Ensuite, ce climat dont vous vantez tant la sérénité et l’esprit de camaraderie est à mettre au crédit du boycott des véritables opposition et organisations de la société civile, qui, sans participer, pèsent très lourdement à distance sur ces "consultés".

      Vous n’osez quand même pas croire que l’opposition du pouvoir et les organisations de la société civile du pouvoir (FEDAP/BC, Mouvement de la paix de BIBIMA,les associations de dolotières qui avaient élu le président de la CENI, ...) sont allées pour renforcer autrement la démocratie que par l’octroi d’une présidence à vie à leur thuriféraire !

      Pour un rien, ils vont se partager 500 millions ! Cadeau comme ça ! Mon DIEU !!! Qu’ils n’ont pas peur de Toi, ni pitié du peuple ! Cela fait combien d’écoles ou de CSPS ?

      Et puis ! Que faire d’un sénat, ou d’un nombre pléthorique de députés inutiles, qui ne contribuent à l’action parlementaire que par leurs applaudissements ?

      Hannnnnnnnnnnnnn ! Je comprends ! Ils sont nombreux à devoir aller en retraite très bientôt, cette génération qui nous gouverne ! Donc, il faut bien pouvoir continuer de manger quelque part ! Et où alors ? A l’Assemblée Nationale, ou, à défaut, au Sénat ! C’est pas mieux ? Annn !!! Qui est fou !!! AHHHH !!! Voilà pourquoi !!! Sinon !!! Vous n’avez pas suffisamment d’écoles, de dispensaires, et vous parlez d’un Sénat ou de beaucoup de députés !!! }

      Quand G. Kango OUEDRAOGO en étatit président, l’AN comptait 57 députés. Est-ce que cela a valu à la Haute volta d’être rayée de la carte du monde ou exclue de l’ONU ?

      Faites pardon !!! Vos enfants dont l’avenir est garanti n’auront pas le sommeil tranquille tant les nôtres auront leur quotidien fait de toutes sortes de tribulations !

      DIEU BENISSE LE BURKINA FASO !!!!

      • Le 5 juillet 2011 à 19:29, par mamadi En réponse à : Travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques : Qui a dit que c’était l’article 37 ?

        tu as parfaitement raison, on voit des gens qui ont trainé leur boss et patauger dans tous les ministères pendant 15 ans. ils savent qu’ils vont partir à la retraite bientôt et il faut une porte de sortie. quand je pense que certains sont actionnaires dans beaucoup de sociétés ils ont construit à ouaga 2000 et continuent de soulever le beton à koulouba, on ne comprend pas pourquoi ils ne veulent pas laisser les jeunes générations prendre la relève. certains ne peuvent pas aller dans leur propre village parceque détestés par la population. ils étaient craint parceque ministre. ils ont fait trop de mal aux fils et filles de leurs regions ; aujourdhui il faut qu’il s’accroche à quelque chose encore sinon certains seront lapidés chez eux ;

  • Le 4 juillet 2011 à 18:51, par NateUSA En réponse à : Travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques : Qui a dit que c’était l’article 37 ?

    Nous ne sommes pas contre la creation d’un poste de vice president mais il faudrait que le vice president soit autematiquement le deuxieme de l’election presidentielle...Ainsi, il sera forcement different du parti au pouvoir (peut etre de l’oposition) et cela limitera tout idee farfelue !!!In God we trust

  • Le 4 juillet 2011 à 19:53, par MADESS En réponse à : Travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques : Qui a dit que c’était l’article 37 ?

    Cè NOUS ON A DIT KE CETAI LARTICLE 37 PIANNNN.
    ET ON NE BOUGE PAS D’UN YOTA JUSQU’A LA FIN DES TRAVAUX DU CCRP. ON A L’OEIL SUR EUX.

  • Le 4 juillet 2011 à 22:04, par l´homme En réponse à : Travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques : Qui a dit que c’était l’article 37 ?

    Les gens s´acharnent sur l´article 37 pour rien. Ce n´est pas là qu´il faut etre vigilant.
    Le CCRP a un Objectif qui peu etre realisé par deux voie.
    L´objective est de permettre à l´actuel président de se présenter en toute légalité.

    Les voie Possible :

    1- On crée un senat, on augmente le nombre de député etc. tout en maintenant la forme de la république tel qu´elle est actuellement.
    2- On change complement la forme de la république pour un régime parlemantaire mais avec un président juissant tjours de l´imunité comme dans presque tous les pays parlemantaires.

    Vous allez vous demander maintenant en quoi celà maintient blaise au pouvoir. QQ soit les chamgement opérés on ira vers une nouvelle république selon la constitution.
    Et en ce moment toute retroactivité de loi est éffacé.
    Ce qui permet
    - Dans le premier cas (1) au président de beneficier encore de deux mandats de 5 ans à compter de la date de mise en vigueur des ces loi
    - ou bien dans le deuxieme cas de permettre l´élection d´un premier ministre qui fera tout le travail et d´un président plus ou moins représentatif qui peut etre pourra etre élu autant de fois qu´il le veux.

    Dans tous les deus cas l´imunité est garanti.

    Voilà comment je voi les choses.

    • Le 5 juillet 2011 à 13:49, par koudpoko En réponse à : Travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques : Qui a dit que c’était l’article 37 ?

      Je pense que mes compatriotes se trompe un tout petit peu quand il pense que l’article 37 est l’objet principale du CCRP.
      Il sont aussi malin c’est gars car voyez vous les tenor come BEDOUMA,Clement, Léonard et j’en passe au compte du parti au pouvoir ce n’est pas pour rien.
      et vous prenez la société civil je regrette de le dire mais à ce que je sache c’est gens n’ont une arrièrre pensé derrière le CCRP car il pense que c’est pour le bien de la nation fausse route car ceux que j’ai cité on un espoir de revenir au commande un jour et pour ce faire c’est rien que pour le Blaiso.Mais je regrette que des gens come LOADA, IBRIGA,SANGO,... ne soit pas impliquer dans cette affaire.
      Sinonce serait lecatome pour le Faso.

  • Le 5 juillet 2011 à 11:10 En réponse à : Travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques : Qui a dit que c’était l’article 37 ?

    TANDJA EN SAIT QUELQUE CHOSE DANS LE SENS D’UNE MODIFICATION DE LA CONSTITUTION.

  • Le 5 juillet 2011 à 11:16 En réponse à : Travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques : Qui a dit que c’était l’article 37 ?

    TANDJA EN SAIT QUELQUE CHOSE DANS LE SENS D’UNE MODIFICATION DE LA CONSTITUTION.
    Le problème est que tout ces gas vestés ou en bonnets rouge sont là pour flater les gens et les induire dans des problèmes le jour que ça chauffe ils sont les premiers à quitter le pays et laisser le président dans la merde et dans des regrets ; nous avons vu au Niger, en Côte d’Ivoire tout ceux qui étaient derrières les président de ces pays cités ont fuient laisser le président dans de doutes total et voilà faisons très attention à ces vautours en veste car à l’intérieur de ces veste se cachent rien que du mensonge et de la calomnie.

  • Le 5 juillet 2011 à 13:48, par jean silete En réponse à : Travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques : Qui a dit que c’était l’article 37 ?

    Qui a dit que c etait l art 37 ?
    Mais le President de L Assemblee ! Aviez vous deja oublie son va en guerre contre l INCONSTITUTIONNALITE de l art 37 ?
    On verra.

  • Le 5 juillet 2011 à 15:25, par naotokan En réponse à : Travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques : Qui a dit que c’était l’article 37 ?

    On laissera pas cette marionette de CCRP toucher à l’artice 37 qui est sacré pour nous.Si vous le touchez,on vous "touche"point barre.

  • Le 5 juillet 2011 à 18:27, par Belco En réponse à : Travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques : Qui a dit que c’était l’article 37 ?

    j’ai l’impression que dans ce pays la il y a les moyens et que l’Etat refuse de donner aux population, .On ne peux beneficier de ces ressources que si on fait la politique. Pardonnez , epargnez nous de ces connerie de Senat ou d’augmentation du nombre de député. Si vous n’avez pas de propositions sérieuses arrêter ce que vous voulez commencer. Le peuple souffre trop pour que vous vous mettez à gaspiller ainsi l’argent du contribuable. Merde

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Article 37 : Une camisole de force !
Assises nationales : Tout est bien qui finit bien