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CRISE A PISSILA : Les incriminés s’en défendent

Publié le mardi 28 juin 2011 à 02h09min

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Ceci est un droit de réponse à un article paru dans notre quotidien n°4871 du 24 mai dernier faisant état d’une situation de crise à Pissila.
Monsieur le directeur, nous vous demandons de publier notre message en guise de droit de réponse à un article paru dans votre quotidien numéro 4871 du mardi 24 Mai 2011 en page 7 et intitulé "Crise à Pissila : Que le Maire puisse achever l’œuvre qu’il a entreprise". Cet écrit qui émane d’une personne qui se cache derrière un faux nom nous accuse d’être à la base des troubles que connaît la commune de Pissila. C’est pourquoi nous souhaitons bénéficier des pages de votre journal afin de démentir les propos contenus dans ledit article.

Aussi, nous vous demandons de publier l’écrit sur les revendications des manifestants dont copie est jointe à notre écrit. D’entrée de jeu, il faut préciser que ce droit de réponse ne s’adresse pas à Docteur Alizèta Sawadogo ; c’est plutôt par souci de désinformer l’opinion publique, de démentir les propos mensongers, grossiers, calomnieux et suffisamment insensés de ce docteur Alizèta Sawadogo qui prétend se préoccuper du développement de Pissila mais dans l’inutilité totale. Puisqu’aucun ressortissant de Pissila n’a connaissance de l’existence de cet individu mal intentionné qui, de manière éhontée, s’est bombardé du titre de Docteur. Pas même dans le village de Koalma dont elle prétend être ressortissante.

Docteur Alizèta Sawadogo, si elle n’est pas un fantôme, est certainement une personne qui a peur de ses idées. Alors que quand on n’a pas confiance en soi, on se la ferme. Honte à ceux qui ont peur de s’assumer. La doctoresse que vous êtes manque certainement de courage si bien que vous utilisez de faux noms et de faux titres. Y a-t-il vraiment lieu d’accorder la moindre importance à une personne d’une aussi minime utilité ? Que Docteur Alizèta Sawadogo se tienne pour dit qu’il ne sert à rien de s’enfermer derrière un pseudonyme pour jeter l’huile sur le feu. De telles personnes sans personnalité, tapies dans un immobilisme béat, sont toujours jalouses de ceux qu’elles voient faire des choses bien qu’elles ne peuvent pas comptabiliser à leur profit. Cette peur éhontée de s’assumer, coiffée du reniement de sa propre personnalité, suffit pour nous de ne pas répondre à l’écrit si ce n’est par souci d’éclairer l’opinion publique à qui a été servi du mensonge grossier, décousu et insensé de la part de notre chère docteur Alizèta Sawadogo.

Des aberrations et contradictions dignes de Docteur Alizèta Sawadogo

Docteur Alizèta, partisane des affirmations gratuites, dit que tout a commencé avec la cérémonie de présentation des vœux de l’AFAP en février à Kilwin (elle a déjà oublié qu’elle a affirmé tantôt que ce sont les mêmes qui avaient contesté l’élection du maire qui a pourtant eu lieu des années avant la cérémonie de présentation des vœux de l’année 2011). Notre brave Docteur, toute honte bue, affirme que la cérémonie a eu lieu en février, il s’agit peut-être d’une autre cérémonie sinon celle organisée par l’AFAP a eu lieu en mars 2011. A entendre Docteur parler de la stratégie d’attribution des parcelles à Pissila (question que nous ne souhaitons pas aborder pour le moment mais qu’on abordera le moment venu avec aisance), elle est aussi membre sinon même présidente de la commission d’attribution des parcelles.

Docteur Alizèta Sawadogo parle des brûlures : Docteur veut certainement parler de l’incendie mais ne sait pas faire la différence entre brûlure et incendie ! c’est à perdre complètement le lecteur. Docteur parle tantôt de parcelles, tantôt de soif de pouvoir : ces égarements amènent le lecteur à ne plus rien comprendre. Au lieu de dire à l’opinion les problèmes qui sont posés et de défendre point par point les récriminations des manifestants, Docteur Alizèta Sawadogo fait la politique du varan ; résultat : on se met à accuser, Abou Ouédraogo, Idrissa Ouédraogo…tout en oubliant que le mensonge n’a jamais solutionné un problème.

Alizèta Sawadogo, Docteur es Décentralisation, coordonnatrice générale des collectivités territoriales de la province du Sanmatenga, chargée de noter les onze (11) maires des communes de ladite province

Docteur Alizèta Sawadogo, qui a peut-être conduit une mission d’audit organisationnel et institutionnel orienté vers le niveau de croissance économique des cinq premières années de communalisation dans la province du Sanmatenga, tire la conclusion suivante : "le maire de Pissila reste et demeure le seul des maires de la province du Sanmatenga qui a oeuvré véritablement à faire prospérer sa commune". Pour elle, les dix (10) autres maires se sont endormis ! Nous imaginons que les notes contenues dans le rapport final de notre cher docteur se présentent comme suit : 1/20 pour les maires de Kaya, Korsimoro, Dablo, Pibaore, Ziga, Barsalogo, Pensa, Namissiguima, Mané et Boussouma. 200/20 pour le maire de Pissila : Sans vouloir juger cette affirmation de Docteur Alizèta Sawadogo, nous lui rappelons qu’un intellectuel de son rang ne se contente pas d’émettre des jugements sans fondement comme elle l’a fait dans la presse à l’encontre des maires de la province. Du coup, nous ne sommes pas sûrs que Docteur Alizèta Sawadogo maîtrise ce qu’il y a de nuance entre résultats, effets et impacts. Et comme tel semble être son cas, sans doute, on ne lui en voudra pas de confondre allègrement folklore et actions de développement.

Abou Ouédraogo, Idrissa Ouédraogo … empêchent le maire d’achever l’œuvre qu’il a entreprise !

Docteur Alizèta Sawadogo invite Abou, Idrissa… à laisser le maire achever l’œuvre qu’il a entreprise. Du haut de votre titre de docteur vous ne savez même pas que Mamadou Tandja est en train de poursuivre l’œuvre qu’il a entreprise hors du palais présidentiel au Niger. Vous êtes drôle, Docteur ! Vous ne savez même pas quand est-ce que l’homme achève son œuvre. Ainsi c’est Abou Ouédraogo, Idrissa Ouédraogo, … qui empêchent le maire de Pissila d’achever l’œuvre qu’il a entreprise ! A lire de près l’écrit, tout acteur intelligent de Pissila imagine aisément qui peut être l’auteur de cet écrit ; seulement tout en reconnaissant que le fait de regarder faire est souvent une qualité sélective de tolérance, nous mettons en garde les brebis galeuses et les prévenons qu’elles ont sonné elles-mêmes la fin de leur recréation. Docteur Alizèta Sawadogo qui semble être proche du maire, elle qui semble le défendre maladroitement, ne lui fait pas du bien. Et nous le disons tout net que si ça continue, nous entrerons dans la danse, sans état d’âme et ce sera tant pis pour elle ! Le masque tombera à coup sûr !

L’inutilité de l’écrit de Docteur Alizèta Sawadogo

Pieds joints, elle parle de crise ; quel est le contexte ? Est-ce que tous les lecteurs résidant à Pissila peuvent savoir de quoi vous parlez ? Le devoir de sincérité commande que vous donniez d’abord le contexte de la crise afin que tout lecteur puisse vous suivre. Pour que l’on puisse bien apprécier, c’est de dire le problème, son origine et les développements qui s’en sont suivis ou alors vous vous taisez au lieu de torturer les méninges des lecteurs et gaspiller les pages du journal. Docteur Alizèta Sawadogo, que se passe-t-il à Pissila pour que vous parliez de crise ? Vous auriez dû ne pas écrire car on a l’impression que vous avez même peur que les gens apprennent ce qui se passe à Pissila.

Pour vous aider à atteindre votre objectif (si objectif il y a) ; nous demandons au journal de publier l’écrit portant sur les points de revendication déposés par les manifestants au-près des autorités. Votre façon de procéder, vos divers camouflets relèvent de la malhonnêteté intellectuelle. Les multiples crises de ce monde relèvent pour la plupart du temps de ce refus de voir la réalité en face et d’adopter la politique du varan. Dans tous les cas, les fuites en avant des politiciens égarés se résument toujours à des accusations de ce genre. Et pour conclure, cher Docteur, qu’il vous plaise ou non, les chiens aboient mais la caravane passe !

Idrissa OUEDRAOGO Abou OUEDRAOGO

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 28 juin 2011 à 08:08, par messager pacific En réponse à : CRISE A PISSILA : Les incriminés s’en défendent

    Bonjour, toutes mes excuses aux auteurs de ce texte mais je pense franchement qu’il ne nnous apporte rien sinon que d’étaler au grand jour les divergences inconciliables des enfants de Pissila. c’est très regrettable aussi je pense qu’un droit de réponse doit nécessairement apporté un démenti et non pas se resumer à des insultes et à une défense tout azimut de soi. le journal devra être plus regardant car un droit de réponse qui n’éclaire pas l’opinion n’en est pas un et ne mérite donc pas d’être publié. sinon c’est donner libre court à tout le monde de dire n’importte quoi.

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