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CRISE A PISSILA : "Que le maire puisse achever l’oeuvre qu’il a entreprise"

Publié le mardi 24 mai 2011 à 02h05min

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Dans l’écrit qui suit, cette ressortissante de Pissila apporte son soutien au maire dans la crise que connaît la commune. Elle appelle tous les fils et filles de la localité à se mobiliser autour de lui.

Monsieur le directeur de publication, je voudrais à travers votre organe de presse donner une lecture de la crise politique que connaît la commune rurale de Pissila. Cette crise n’est autre qu’une manipulation des adversaires politiques du maire. Car, étant une ressortissante de Pissila, j’avoue que j’ai été choquée des différentes exactions dans ma commune. Je puis affirmer que le maire de Pissila reste et demeure le seul des maires dans la province du Sanmatenga qui a oeuvré véritablement à faire prospérer sa commune. J’ai suivi de près les différentes manifestations organisées dans la commune tant politiques que traditionnelles.

Pissila était un bel l’exemple. Pour revenir aux accusations portées contre le maire, ce sont des faits montés grossièrement car le maire n’est pas impliqué directement dans la distribution des parcelles. Il y a une commission créée à cet effet. Si aujourd’hui on demande la démission du maire, ce sont les mêmes personnes qui avaient marché dès son élection en 2006 pour demander son départ qui reviennent à la charge. Je prends pour témoins tous ceux qui ont participé à la présentation de voeux de l’Association forces agissantes de Pissila (AFAP) au mois de février à Kilwin. Le maire a indiqué les différentes modalités d’acquisition des parcelles à Pissila. Avec en ligne 200 parcelles pour préparer la cité de 2014 qui seront attribuées à toute personne ayant la capacité de construire une villa de type moderne. Dans le même ordre d’idées, il a émis le voeu de tenir compte de la diaspora de Pissila.

Ce qui nécessitait une prise en compte de cette diaspora (Ghana, France, Belgique, Côte d’Ivoire, Togo, Mali, Italie) et un certain nombre de parcelles leur devrait être réservé dans la limite des lots disponibles en accord avec le conseil municipal. C’est à partir de là que certains responsables de l’AFAP, en concert avec l’UPR à Pissila, ont commencé à planifier leur plan de déstabilisation. Car, l’association souhaite occuper la mairie comme en ligne de mire des personnes comme Abou Ouédraogo, Idrissa Ouédraogo... des réunions secrètes avec les membres de ladite association à Ouagadougou pour rendre compte à la base à Pissila, appuyée de l’UPR. Quant à la radio, elle appartient à une association et non à la commune comme le prétendent les marcheurs. Le maire a, à chaque fois, fait un compte rendu détaillé au conseil municipal ainsi qu’aux personnes ressources de ladite commune.

En tant que fille de Pissila, je pense que les brûlures ne servent à rien et que l’honneur et le respect dont la commune de Pissila a bénéficiés auprès de ses partenaires techniques en prend un coup sérieux. Les différents efforts que le maire a déployés ne sont pas reconnus aujourd’hui par le désir assoiffé du pouvoir de certains miltants. Il nous appartient à tous, fils et filles de Pissila, de nous mobiliser autour de notre maire afin qu’il puisse achever l’oeuvre qu’il a entreprise. Non à la déstabilisation des maires pour les assoiffés du pouvoir ! Non à la liquidation des efforts de développement amorcés par la décentralisation ! Non au politique sans vision Tous unis pour un développement solidaire ! Que le gouvernement réinstaure rapidement l’autorité pleine et entière de l’Etat, afin que force reste à la loi pour éviter les gaspillages des biens publics et privés acquis par des milliers d’efforts !

Dr Alizéta Sawadogo, ressortissante de Pissila, village de Koilma

Le Pays

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