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Conseil supérieur de la Magistrature : Réunion de famille à Kosyam

Publié le lundi 23 mai 2011 à 02h50min

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Une session extraordinaire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) s’est tenue le vendredi 20 mai 2011 à la salle polyvalente de Kosyam. A l’ordre du jour, nomination de magistrats et échanges sur les préoccupations des différents acteurs du monde judiciaire.

Comme le veut la tradition, c’est sous la présidence du chef de l’Etat que s’est tenue la session extraordinaire du Conseil supérieur de la magistrature. Autour de la table, outre les membres statutaires, on pouvait noter la présence des représentants de toutes les branches de la grande famille judiciaire, venues rencontrer le premier magistrat du pays.

Avocats, notaires, huissiers de justice et gardes de sécurité pénitentiaire (GSP) ont pris part, aux côtés des juges et des procureurs, à la rencontre.

Autre invité spécial, le président du Conseil constitutionnel, D. Albert Millogo, convié par le chef de l’Etat en vertu de l’article 7 de la loi n°035- 2001/AN selon les dispositions de laquelle « le président du Conseil supérieur de la magistrature peut, en fonction de l’ordre du jour, inviter toute personne dont l’avis lui paraît utile à une séance du Conseil ».

Ainsi que l’a indiqué le Garde des Sceaux, vice-président du CSM dans son mot d’ouverture, la session de ce vendredi s’est tenue en deux parties distinctes.

La première séance de travail a regroupé tous les corps présents. Selon Jérôme Traoré, c’est suite aux événements récents qu’a traversés notre pays, que les acteurs du monde judiciaire ont sollicité la tenue d’un Conseil élargi à tous les intervenants au fonctionnement du système judiciaire, afin de discuter des préoccupations qui sont les leurs.

Au cours des échanges, un certain nombre de questions ont été soulevées. Elles concernent, entre autres, la relecture ou l’abrogation d’un certain nombre de textes, le renforcement de l’indépendance de la magistrature, l’amélioration des conditions de travail et de traitement salarial de nos juges ainsi qu’une meilleure sécurité aussi bien dans nos cours et tribunaux, qu’à l’extérieur.

Au nombre des questions soulevées par les auxiliaires de justice, on notera les nombreuses difficultés pratiques que les huissiers rencontrent pour accomplir leurs missions.

Les représentants du Barreau sont, quant à eux, revenus sur la nécessité de mettre en place l’assistance immédiate d’un avocat aux personnes placées en garde à vue dans les commissariats et brigades de gendarmerie.

Ces préoccupations ont, dans leur ensemble, reçu une oreille attentive et les participants à ce conseil extraordinaire ont été informés de la mise en place d’un comité qui sera chargé de faire des propositions de solutions. La seconde séance de travail n’a, quant à elle, concerné que les membres statutaires du Conseil supérieur de la magistrature.

En effet, suite à l’admission à la retraite de certains magistrats de haut rang, il y a vacance de postes à la tête des hautes juridictions que sont le Conseil d’Etat précédemment présidé par Haridiata Dakouré et la Cour des comptes dirigée par Boureima Pierre Nébié. Il en est de même pour la cour d’appel de Ouagadougou dont le premier président, Jérôme Traoré, assure désormais la charge de Garde des Sceaux.

H. Marie Ouédraogo

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 23 mai 2011 à 10:25 En réponse à : Conseil supérieur de la Magistrature : Réunion de famille à Kosyam

    la liste des participants n’est pas au complet monsieur le journaliste révisez votre copie. ce compte rendu est très superficiel c’est pas ce que nous attendons de vous.

    • Le 23 mai 2011 à 18:58, par Goomzanga En réponse à : Conseil supérieur de la Magistrature : Réunion de famille à Kosyam

      Monsieur l’Inconnu, vous pouvez en tant que ce membre de cette illustre assemblée, nous donner la liste complète des participants ainsi que la substance des débats au lieu de vous en prendre à un reporter qui n’a fait que de son mieux pour nous informer ! A ma connaissance, le reporter n’est pas votre garçon de course pour que vous le rudoyez de la sorte.

  • Le 23 mai 2011 à 11:10, par Bazoulé En réponse à : Conseil supérieur de la Magistrature : Réunion de famille à Kosyam

    Vivement qu’on puisse régler les problèmes réels qui minent la Justice depuis l’intérieur d’abord ! Ensuite, œuvrer à ce qu’il y ait moins d’inégalité entre les premiers acteurs de la Justice. J’aurais appris que dans ce ministère, le salaire des uns n’équivaudrait pas une seule indemnité des autres ?????!!!!????
    Si cela est VRAI, il faudrait y remédier dans la mesure du possible. Asta la vista !

  • Le 23 mai 2011 à 11:30, par lejusticier En réponse à : Conseil supérieur de la Magistrature : Réunion de famille à Kosyam

    Bonjour,
    Pourquoi pas un magistrat de haut rang président du Conseil Supérieur de la Magistrature au lieu du Président du Faso. il y va de l’indépendance du pouvoir judiciaire. je pense que c’est faisable et il faut qu’on y tende sinon ce n’est pas pour demain la veille en ce qui concerne l’indépendance de la justice. Ce qui serait dommage !

  • Le 23 mai 2011 à 18:39, par Le Gonze En réponse à : Conseil supérieur de la Magistrature : Réunion de famille à Kosyam

    Le problème de la Magistrature de ce pays, c’est qu’elle est profondément inféodée au pouvoir, par le fait d’autres magistrats qui estiment qu’il ne peut y avoir de cloisons étanches entre l’exécutif et le judiciaire. Le résultat est catastrophique, et les lambeaux de ce pouvoir en ruine profonde se ramassent chaque jour dans les palais sous diverses formes : incompétence, corruption (braquage judiciaire), mauvaise gestion des compétences, nominations de copins et d’ex,...
    Plus de 95% des présidents et procureurs, depuis le premier niveau jusqu’au dernier, ne sont pas à leurs postes ; un simple test de niveau peut convaincre tout le monde !

  • Le 23 mai 2011 à 23:56, par simpo En réponse à : Conseil supérieur de la Magistrature : Réunion de famille à Kosyam

    L’autre l’a su bien dit. Comment voulez vous que de deux personnes qui assument presque les mêmes missions une indemnité de l’un double le traitement mensuel de l’autre. A mon avis la justice doit commencer par la. Regarder, un magistrat touche au bas mot plus de 400000f tandis que les régisseurs des maisons d’arrêt et les greffiers en chef des cours et tribunaux recruter sur les mêmes niveaux d’étude (maitrise)et formé sur la même durée 02ans ne touchent que 180000f alors que ces derniers boss la plupart des temps deux fois plus que les premiers. Dans tous les cas il faudra que les gens sachent que l’on ne commet pas les infractions parce qu’on n a pas peur du juge qui prononcent la sanction mais du flic qui va t’arrêter et du GSP qui va te garder fermement entre quatre murs en cas de condamnation. Encore une fois de plus c’est la kalach qui donne sa force au code pénal.

  • Le 30 mai 2011 à 14:58, par yirimea yatenga En réponse à : Conseil supérieur de la Magistrature : Réunion de famille à Kosyam

    Quel sort reserve t-on a un Burikinabe qui a ete revoque depuis 1990 avec poursuite mais sans suite depuis et sans possibilite de recouvrer sa dignite bafouer
    il faudrait que le Conseil superieur se penche sur de tel cas car nous souffrons beaucoup

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