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Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

Publié le vendredi 20 mai 2011 à 05h42min

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La lettre ouverte dont teneur suit est signée du chef de file de l’opposition. Me Sankara, répondant au ministre d’Etat chargé des Réformes politiques, y réaffirme la volonté de l’opposition de défendre ses points de vue, notamment en ce qui concerne l’article 37.

Monsieur le Ministre,

“J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre ci-dessus référencée par laquelle vous nous demandez de prendre des dispositions pour vous faire parvenir les propositions de réformes des partis politiques de l’opposition au plus tard le 16 mai 201l. Tout en m’excusant du retard avec lequel je donne suite à votre courrier, au regard des larges échanges que les responsables des partis politiques de l’opposition ont eus à travers plusieurs rencontres, je voudrais au nom ceux-ci vous faire part des conclusions auxquelles ils sont parvenus à leur dernière assemblée générale du 16 mai 201l.

En effet, rappelant sa déclaration du 04 avril 20 Il sur la situation nationale (Cf. copie), l’opposition politique au regard de la conjoncture politique que traverse notre pays depuis quatre (04) mois, tenant compte des fortes aspirations du peuple burkinabé au changement et à l’alternance démocratique et confortée dans sa conviction que seules des réformes sincères et inclusives permettront au Burkina Faso de s’enraciner dans la démocratie, souligne avec force :
- que les partis politiques de l’opposition ont toujours exigé des réformes politiques et institutionnelles profondes et appropriées ;
- que le rapport du « Collège de sages » et celui du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (M.A.E.P.) sont toujours d’une actualité brûlante et peuvent servir de base de travail ;

- qu’au demeurant, des partis politiques à travers plusieurs regroupements ainsi que des organisations de la société civile se sont exprimés, voire transmis comme ce fut le cas en 2009 des propositions et suggestions qui sont restées malheureusement lettres mortes et sans suite conséquente du fait d’une totale absence de volonté politique. En revanche, les partis politiques de l’opposition déplorent le fait qu’il faut chaque fois des crises macabres pour que Monsieur Blaise Compaoré sorte de son mutisme pour faire des promesses auxquelles il ne tient jamais, une fois la crise terminée.

Aussi, les partis politiques de l’opposition tirant leçon des pirouettes du chef de l’Etat, Monsieur Blaise Compaoré, qui déclare que la crise est terminée alors même que son parti, le CDP reconnaît dans une déclaration le 1er mai 2011 que : « notre pays est entré dans une zone de turbulences et connaît ainsi des profondes secousses d’ordre social, politique, économique et militaire... », sont convaincus que la présente crise est grave, profonde et structurelle et touche tous les secteurs de la vie nationale.

Il est, par conséquent, évident que les réformes envisagées doivent concerner tout le peuple burkinabè et cela, dans un cadre neutre, crédible et consensuel. Ce cadre, contrairement au Conseil consultatif sur les réformes politiques (C.C.R.P.), ne devrait pas être seulement consultatif.

Ses délibérations devraient pouvoir s’imposer aux institutions de la République en commençant par le Chef de l’Etat lui-même qui est à son dernier mandat conformément à notre Constitution. C’est pourquoi l’opposition politique, forte de la pertinence de ses arguments, réaffirme sa disponibilité à défendre partout ses points de vue, y compris même au niveau du C.C.R.P. quoique celui-ci soit récusable au regard de sa composition, de son fonctionnement, de ses attributions ainsi que de sa nature.

A cet effet, les partis politiques de l’opposition réunis en assemblée générale le 16 mai 2011 ont décidé de participer aux travaux du C.C.R.P. mais à condition que la modification de l’article 37 ne soit pas à l’ordre du jour, Monsieur Blaise Compaoré étant à son dernier mandat et ne peut prétendre se représenter à la prochaine élection présidentielle de 2015. Ils invitent, d’ores et déjà, le CDP à renoncer à son projet de réviser l’article 37, car s’il doit y avoir révision, il s’agira plutôt de sacraliser la disposition dudit article en l’intégrant purement et simplement à l’actuel article 165 de la Constitution.

Monsieur le Ministre,

L’opposition politique suggère également que le décret n°2011-262/PRES/PM/MPRP du 13 avril 2011, portant création et attributions du Cadre consultatif sur le réformes politiques (C.C.R.P.), soit relu pour prendre en compte ses observations afin de garantir la neutralité et la crédibilité du cadre ; toutes choses pouvant créer la confiance entre tous les acteurs intéressés aux réformes politiques.

C’est donc sous réserve des conditionnalités ci-dessus exposées que les partis politiques de l’opposition vous verseront leurs propositions qui portent essentiellement sur leur engagement à offrir à notre peuple une vraie démocratie par une meilleure gouvernance et la lutte contre la vie chère, la fraude, la corruption et l’impunité. L’opposition politique propose en conséquence en sus du rapport du Collège de sages et celui du M.A.E.P. que les points suivants puissent être examinés :

- la dépolitisation de l’administration publique ;
- la réforme de l’administration ;
- la réforme du système éducatif ;
- la réforme de la justice ;
- la transparence des marchés publics ;
- l’amélioration des conditions de vie et d’études des élèves et étudiants ;
- l’amélioration des conditions de vie des travailleurs ;
- la prise en compte des besoins des populations notamment rurales ;

- la lumière sur les crimes de sang et les crimes économiques ;
- la dissolution et la refondation de la CENI à travers la relecture du Code électoral ;
- la réforme du Conseil constitutionnel ;
- la réforme de la Cour des comptes ;
- le statut de la Chefferie coutumière ;
- la réforme de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) ;
- la révision du statut de l’opposition ;

- l’adoption d’un calendrier électoral clair et précis ;
- la révision de la loi sur le financement des partis politiques ; l’instauration d’impératifs sur la bonne gouvernance, etc. Dans l’espoir que vous resterez attentif aux avis et suggestions des partis politiques de l’opposition, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre d’Etat, l’assurance de mes sentiments distingués.

Pour les partis politiques de l’opposition
Le chef de file de l’opposition politique

Maître Bénéwendé Stanislas Sankara
Président UNIR/MS/PS

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 20 mai 2011 à 07:08, par kondire En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

    En toute sincerite, vouloir toucher á l´article 37 est une insulte au peuple.de grace epargner nous des consequences d´un tel projet.ne fermons pas les yeux face á la verité.est ce que Blaise pense reellement que seul lui peut gouverner le faso ?si oui qoue ferons nous á sa mort ????????????

  • Le 20 mai 2011 à 13:06, par le bon citoyen En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

    Je ne comprends pas l’opposition ? Je crois que la lettre du ministre ne donne pas le détail sur les points qui feront l’objet de réforme. Il vous demande d’envoyer vos propositions, alors faites le en mentionnant que vous êtes contre la modification de l’article 37. C’est tout. Pourquoi vouloir que les autres retirent des points sur leur proposition et admettre les vôtres ? On dit que négocier, c’est faire des concessions à ce que voit, on n’est parti pour encore cafouiller les réformes.

    Cela me convainque que le chef de file de l’opposition et les partis qui lui soutiennent ne sont que des marionnettes du système. Ce jeu est tout simplement fait pour casser l’opposition. Suivez mon regard. Quand ces gens avaient planifiés leur meeting pour appeler au départ de Blaise, ils savaient que ça n’allait pas marché, mais c’était une occasion pour eux de décrédibiliser l’opposition burkinabè aux yeux du monde.

    Le but de maître SANKAR n’est pas la recherche du pouvoir, c’est simplement discréditer et diviser l’opposition. Qui l’a fait roi ? Ce n’est pas le CDP ? Vous croyiez qu’on peut donner un couteau à quelqu’un pour t’égorger ? C’est simplement un jeu dans lequel tu veux montrer que même ceux qui ont des couteaux ne te moyen pas.

    Alors que les vrais opposants ouvrent l’œil et le bon.

    • Le 20 mai 2011 à 21:46, par Gomzanga En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

      Un bon citoyen ne doit pas refuser que ceux qui ne pensent pas comme lui ne puissent pas s’exprimer. Ils n’ont rien demandé, c’est Bognessan qui leur demander de faire des propositions et ils l’ont selon leurs convictions. C’est leur droit et il faut qu’ils en usent. Je ne vois rien de mal en cela. Il faut cesser de nous faire croire que c’est toi qui veut le bien de l’opposition. Nul ne peut faire le bonheur du phacochère en son absence. Toi, le bon citoyen, Bognessan t’as consulté. Apporte tes propositions pour qu’il les prennent en compte.

    • Le 20 mai 2011 à 21:49, par Sid Pa Yii En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

      "Le bon citoyen" ne decrète pas car ce narcissisme vous perdra ! L’opposition est conséquente et précise sur ce qu’elle veut car toute négociation a des préalables et il est facile de ressortir le rapport du collège des sages et de mettre en application toutes les recommandations et ne préserver d’un ministère budgétivore. Concertations, réunions, conférences, débats, colloques, séminaires ...je pense que cette période est révolue et il y a lieu de mettre en application toutes les recommandations et les vérités que les PTF ont distillé au PM lors de leur entrevue.L’ère des boulangers est révolue et tenant s’en compte sinon on vous confectionnera des loupes pour que vous voyez très clairs !

    • Le 21 mai 2011 à 21:54, par Paris Rawa En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

      Il faut admettre qu’il puisse y avoir des principes constitutionnels indiscutables. Il est normal et nécessaire, pour un minimum de stabilité, que l’on refuse de poursuivre la révision absurde, un coup dans un sens, puis un coup dans l’autre, d’un même article de la constitution, chaque fois que cet article doit obliger le premier des citoyen Burkinabè. Il aurait alors été moins idiot de supprimer cet article depuis sa première modification. Le président du Faso ne doit pas être au-dessus de la loi, sinon nous tombons en monarchie. Blaise Compaoré doit donc être soumis à la loi de notre pays et sa fonction présidentielle l’oblige à défendre la constitution de notre pays et non de la violer(voir article 36). Sinon ce serait une haut trahison.

  • Le 20 mai 2011 à 13:11, par lamenace En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

    à quand un opposant digne de se nom pour ce pays à quand ?

  • Le 20 mai 2011 à 13:17, par Togsiida En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

    Messieurs de l’opposotion c’est par là qu’il fallait commencer. Au lieu de faire des revendications maximalistes du genre Blaise dégage, vous devez poser des revendications claires comme celles-ci qui sont au bénéfice de tout le peuple burkinabè et surtout, surtout exiger et vous battre fermement, très fermement pour la non révision de l’article 37 si ce n’est son vérouillage complet. Mais ce n’est pas trop tard. Il suffit de revoir votre discours et vos actions. Courage !

  • Le 20 mai 2011 à 13:39, par TO-RIZ-RIZ-TO En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

    La démarche est encore hésitante mais c’est bon pour le moral des militants et de tous bords. Au moins, on ne vous taxera plus de putschistes-sans arguments-recherchant la courte échelle.La politique de la chaise vide équivaut à la clandestinité souvent. On attend de voir ce que l’Opposition va proposer concrètement dans les débats.

    • Le 20 mai 2011 à 15:37 En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

      BONJOUR TOUT LEMONDE.JE PENSE QUE LE MESSAGE DE LA NON REVISION DE L ARTICLE #37 DE LA CONSTITUTION EST BIEN PASSE .NOUS SOMMES D ACORD POUR TOUTE REFORME SAUF CELUI CONCERNANT L ARTICLE 37.OU AVONS NOUS COPIE LA DEMOCRATIE QUI NE CHANGE pas de PRESIDENT ? ON NE PEUT PAS PARLER DE DEMOCRATIE SANS LIMITATION DE MANDAT PRESIDENTIEL.Blaise doit se feliciter d avoir eu plus d un quart de siecle a la tete du pays comme s il etait venu par concours . il doit aussi comprendre que toute chose a une fin.

  • Le 20 mai 2011 à 16:11 En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

    Vous avez fait un très bon choix. celui de ne pas participer à un debat inutile. l’histoire retiendra que vous avez osé defendre l’interêt superieur de la nation et de la democratie. s’ils veulent reviser l’article 37, qu’ils y aillent seuls et le peuple saura leur opposer sa volonté en tant opportun.

  • Le 20 mai 2011 à 17:35, par l’instant En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

    Bonjour à tous,
    Le gouvernement du Burkina Faso et le pouvoir actuel dispose d’énormes propositions et de rapports sur la base desquels,ils peuvent sortir le pays de cette situation.
    La réaction du chef de file de l’opposition est assez logique et complète, maintenant que M. Le Ministre nous dise comment il compte prendre en compte cela.
    Sans quoi,cette démarche risque d’être un moyen d’endormir le peuple et l’opposition afin de trouver d’autre issue pour Blaise COMPAORE ou encore neutraliser ceux qui osent réclamer le changement dans ce pays.
    M. Le bon citoyen, il faut plutôt réagir au contenu de l’article et non à la personne de Me SANKARA, lui au moins il ose parler en public.
    Nul n’est parfait, même Blaise COMPAORE,mais vous à chaque fois c’est pour attaquer l’opposition !! vous que faites vous !
    Bon courage à la vraie opposition au Faso.
    Merci !

  • Le 20 mai 2011 à 19:21 En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

    dite nous comment faire pour developper le burkina.on n"est fatiguer avec a vos déclaration.propsez des solution

  • Le 20 mai 2011 à 19:44, par Inoussa En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

    Il y a des gens dans ce pays qui évoluent dans l’obscurité et sont condamnés à gagner les ténèbres, leur terrain de prédilection. Ceux gens là, il faut les comprendre et les accepter comme ils sont. Habitués qu’ils sont au noir (comme les animaux nocturnes qui ne sortent jamais le jour), ils sont devenus incapables de faire dans la lumière. C’est vraiment désolant, mais on n’y peut rien. Courage et bonne chance à l’opposition politique dans sa lutte pour un meilleur devenir du Faso et de ses habitants.

    • Le 22 mai 2011 à 10:05, par conseil utile et gratuit En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

      Inoussa, c’est vrai ce que vous dites : j’ajoute : Méchanceté, médiocrité, malhonnêteté, méprisant, mesquin et au finish mauvais et malsain.

      • Le 24 mai 2011 à 14:30, par Vision En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

        Conseil utile et gratuit, tu dis vrai oooh !!! par rapport à la réaction de Inoussa. Et pour ajouter je dirai que ces gens là sont le peuple de l’ombre qui a peur de la lumière. Ils souhaitent que le Faso sombre avec Blaise et eux pour jouïr du spectacle. Mais comme le dit un chanteur de chez pous au Faso, "Personne ne pourra empêcher, demain matin le soleil va se lever" avec ou sans Blaise.

  • Le 20 mai 2011 à 20:53, par Devoir citoyen En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

    Cette lettre est bien faite et montre la clairvoyance de l’opposition. Cependant, moi je vais plus loin dans l’analyse pour vous dire de ne pas trop vous cristalliser sur l’article 37 car Blaise Compaoré vous réserve une surprise de taille. Il va conserver l’article 37 intact et mieux encore il va le mettre dans le lot des articles non modifiables de la constitution pour paraître un vrai démocrate aux yeux du monde entier. Mais ce que Blaise prévoit de faire c’est de quitter le CDP pour être dans un autre parti pour rechercher encore 2 mandats de président. Mieux encore il peut même se présenter en candidature individuelle s’il arrive a faire des reformes en faisant accepter la candidature individuelle aux présidentielles. Soyons vigilants !!!!

    • Le 22 mai 2011 à 10:02, par conseil utile et gratuit En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

      Devoir citoyen, cette lettre est bien rédigée pour la simple raison que ce n’est pas le Président Stanislas Bénéwendé SANKARA qui l’a rédigée tout seul. Tous les partis de l’opposition s’y sont mis pour accoucher ce "beau bébé". Et là, je rejoins Josiane Kargougou qui dit que chaque fois que l’opposition sera unie avec les vrais opposants intelligents et responsables, le peuple burkinabé ne peut que gagner en crédibilité de nos institutions ce qu’elle perd dans les langages va-en-guerre du genre "Blaise dégage". Il faut savoir qu’au Burkina ou à l’extérieur il y a des intellectuels qui n’attendent que ce type de déclaration responsable pour s’engager. L’opposition est donc dans la bonne direction avec cette déclaration commune, claire, raisonnable, convaincante, crédible et responsable. Pour 2015, il faut penser à une candidature UNIQUE pour faire battre à plate couture le candidat de la majorité présidentielle, même si c’est le Président COMPAORE qui se représente. Ayez une vision plus lointaine. Conseil utile et gratuit.

  • Le 20 mai 2011 à 23:15, par Josianne Kargougou En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

    Pour une toute premiere fois Me Sankara a fait une chose digne d’un opposant. C’est ce genre de proposition constructive et claire qu’il nous faut au lieu des celles quasi irrealisables sinon irresponsables. Vous etes dans la bonne direction et quand les choses sont clairement enoncees vous avez le peuple avec vous.Maintenant il revient a` ceux qui sont au pouvoir de vous "contrer" en proposant mieux. C’est aussi leur droit.Rejeter et ne pas faire mieux c’est nous insulter et dans ce cas nous auront le droit de les maudire comme nous l’avons fait quand vous etiez quelquefois loin du peuple.

    • Le 22 mai 2011 à 10:08, par Ouédraogo Hamidou En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

      Josaine, vous êtes une vraie démocrate. Combien sont-ils comme vous au burkina ? 1% et là encore, j’exagère. Mais poursuivons la lutte, nos arrière-petits enfants en profiteront. Pour une fois, l’opposition "UNIE" a pondu quelque chose de bon. J’exagère là aussi, mais espérons que nous sommes dans la bonne direction.

  • Le 21 mai 2011 à 14:45, par themis En réponse à : Drole d’opposition

    C’est plus fort que moi ! toutes les fois que je vois la tete de ce Sankara sur une feuille de papier, j’ai le sang qui se fige dans les veines. Aucune credibilite ! absolument aucune. Ces gens-la n’ont que le gros francais du Petit Robert a la bouche et n’existent que comme tel.

    Quelqu’un pourrait-il nous rafraichir la memoire ? Combien ce Mr. Sankara a-t-il fait aux dernieres elections ?
    A defaut d’obtenir des resultats, on veut mettre le feu au pays.

    Sans etre aucunement pro Compaore, d’ailleurs je ne vote pas, comment peut-on demander avec une telle inconsequence et cet aplomb la demission d’un president elu par le peuple ? Quel respect pour le peuple ? Que de faiseurs de bruits et de vent !

    • Le 21 mai 2011 à 21:36, par Somkieta En réponse à : Drole d’opposition

      Themis, il est déconcertant de vous lire. Votre soi-disant contribution est un mauvais sujet scandaleux. Prenez le soin de lire les articles publiés avant de réagir.

    • Le 22 mai 2011 à 10:21, par puuk nini En réponse à : Drole d’opposition

      Themis, la tolérance a un nom et je vous invite à être tolérant vis-à-vis du chef de file de l’opposition, même si je préfère personnellement que le grand frère Stanislas soit toujours bien rasé du côté de sa barbe. Il attend peut-être d’être président avant de la raser. Mais quoi qu’il en soit de ces considérations personnelles inutiles, je doute fort qu’il soit un vrai républicain car la barbe symbolise peut-être Lénine tel qu’il est. Et c’est là que le cas échéant, nos idéologies se séparent. Je fus un acteur de la révolution du 4 août. Et la révolution aujourd’hui au Burkina Faso ? Pourquoi faire ? C’est pourquoi, quelle que soit la beauté de la déclaration de cette opposition, je m’interroge sur la validité de leur plate-forme politique. Je ne crois pas au mariage de la carpe et du lapin. C’est pourquoi encore, en dépit de cette déclaration limpide, je continue de douter de la réussite future de l’opposition.
      Alors, accompagnons si possible le Président COMPAORE jusqu’en 2015 et trouvons en notre sein un intègre membre de la majorité présidentielle actuelle afin de poursuivre l’oeuvre de construction de notre pays. Soyons clairvoyants.

  • Le 21 mai 2011 à 18:29, par N’dabi En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

    Dès lors, qu’il n’y a pas d’oppositions bien structurées et crédibles dans ce pays, on assistera toujours à ces feintes que le pouvoir en place à l’habitude de nous en coller.
    Supposons que M Compaoré décide de se retirer du pouvoir en 2015, et parvient à hisser un des poulains du CDP pour le remplacer, croyez-vous que cet oppositions qui ne connait que la marche en ordre dispersée parviendraient à lui ravir le pouvoir ? J’en doute fort. Pour ce faire, il faudrait que l’opposition révise sa stratégie de conquête du pouvoir.

  • Le 21 mai 2011 à 20:10, par Abdoul En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

    Démocratie Africaine ou mépris du peuple !!!

    C’est triste ce que nous vivons en Afrique en matière de regime politique.Malheureusement c’est le pouvoir des armes qui dicte sa loi dans la plupart des pays Africains.Bien que le nombre de mandat présidentiel est limité dans la constitution de certains pays,les regimes au pouvoir de ces dits pays ne cessent de modifier cet article limitant le nombre de mandat présidentiel,tout simplement pour permettre aux mêmes présidents de rester au pouvoir.Pour quelles raisons ?Nous ne cesserons de nous poser des questions si au sein du parti au pouvoir il n’ya pas des intellectuels pouvant aussi diriger les pays Africains en proposant un projet de société meilleur que celui du président au pouvoir.Il y en a certainement mais ces mêmes intellectuels ont peur de se présenter ou même de se manifester dans leur parti pour tenir tête au président issu de leur parti qui doit donc organiser des élections primaires.Dans la plupart des pays Africains,celui qui ose prétendre au pouvoir en voulant faire face au président au sein de leur parti risque de perdre sa vie car tous les moyens sont permis.On parle de démocratie en Afrique,existe t-elle vraiment dans la plupart des pays Africains ?En Afrique un parti politique appartien au président,c’est sa décision qui prime au sein du parti,c’est lui le roi.Démocratie ou dictature ?Avous de le juger.

    On ne peut pas parler de démocratie sans alternance,car tout excès nuit et il faut toujours contrôler le genre humain car l’être humain s’il est laissé à lui-même se croit tout permis et va user de tous ces pouvoirs pour parvenir à ses fins égoistes.Un regime ne peut pas à lui seul développer un pays mais un pays se développe regime par regime.c’est le propre du genre humain de voir un changement car la routine nuit et finit par provoquer une crise.Donc le même président est appelé un jour à faire face aux manifestations de ses compatriotes qui vont exiger son départ.L’actualité internationale est une confirmation de cette affirmation.Donc la limitation du nombre de mandats n’a rien d’anti-constitutionnelle,elle est logique,raisonnable et réaliste.Si la démocratie a été imposé aux Africains et qui à leur tour ont décidé de l’appliquer alors ils doivent l’appliquer en prenant en compte ses differents paramètres.Si certains disent qu’on doit avoir notre propre système de démocratie alors ils doivent réjéter le système démocratique qui est d’origine occidentale et instaurer leur propre système politique purement Africain.La démocratie telle que enseignée par son précurseur Jean Jacques Rousseau,a ses paramètres et exigences,si l’on ne peut pas les appliquer alors l’application d’un autre système politique est nécessaire car on ne peut pas appliquer la démocratie avec des ou/et, ses principes sont clairement explicités.

    La règle de la limitation du mandat présidentiel est parti intégrante des principes de la démocratie.Vouloir aller au délà de cette règle est une violation de la valeur républicaine et par conséquent l’on est passible de jugement car l’on a trahi la nation.Comment peut-on comprendre qu’un président après avoir prêté serment de défendre et de respecter la loi du pays se permet après de vouloir modifier l’article limitant son mandat présidentiel pour s’éterniser au pouvoir ?Est ce une trahison de la nation ou non ?A vous de le juger.

    La gestion de la cité appartient à tous les citoyens par conséquent on doit permettre aux autres citoyens qui ont de nouvelles idées aussi de les mettre en application en ayant accès au pouvoir qui leur sera donné par le peuple qui jugera la consistence de leurs idées.

    La plupart des présidents qui veulent s’éterniser au pouvoir,ils agissent ainsi parce qu’ils veulent toujours bénéficier de l’immunité présidentielle que leur confère la constitution nationale.Ils ont commis des crimes,détourné les déniers publiques,qui pour éviter d’être poursuivi réfusent de quitter le pouvoir en tripatrouillant la constitution.Ceux qui soutiennent ces présidents,leur proches et les citoyens qui leur sont fidèles, sont-ils conscients de cela ? Soutenir ces présidents,c’est être complice des actes qu’ils ont commis alors que ces mêmes ont prêté serment.Cette prestation de serment suffit pour que les uns et les autres se démarquent des intentions malveillantes de ces dirigeants.Malheureusement les supporteurs de ces regimes ignorent mêmes que les intentions malveillantes de ces présidents est une insulte à leur égard et à l’égard du peuple, et aussi une violation de la loi et une trahison du peuple. Ouevrons donc pour le bien-être de notre beau continent qu’est l’Afrique.

    L’armée est la garante des valeurs républicaines.Elle doit par conséquent veiller au strict respect desdites valeurs.L’armée doit pleinement en tout temps jouer son rôle en assumant ses responsabilités.L’armée doit donc mettre fin à un regime qui réfusent de quitter le pouvoir après terme conformément à la constitution.Il est du devoir de l’armée de veiller de sorte à dissuader toute tentative de modification du nombre de mandat présidentiel qui est de deux conformément aux principes démocratiques et à la constitution.

    Vive l’armée qui défend les valeurs républicaines.
    Abdoul

    • Le 22 mai 2011 à 10:34, par puuk nini En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

      Abdoul, la prochaine fois, il faut envoyer l’article au journal pour un article à part entière. Ayez le courage de vos idées et opinions surtout si vous en êtes convaincus. Un bémol, l’armée n’est pas seulement garante de ce que vous dites. Elle est aussi garante des libertés individuelles et la défense du territoire. Pensez-vous que les événements récents au Burkina soient à l’honneur de cette armée-là ? (pillage, vandalisme, viol, vol, et tueries) l’armée devrait assurer la sécurité des citoyens et, finalement elle a tiré en l’air et des balles pseudo perdues ont tué d’innocentes victimes. et c’est inacceptable dans un état de droit. Il faut espérer que l’armée n’ait plus à intervenir dans le processus démocratique dans notre pays. Vive l’armée Républicaine de notre pays.

  • Le 22 mai 2011 à 07:42, par MAMYSS En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

    OPPOSITION hummm second PARTI de BLAISE COMPAORE, dite a maitre Sankara quon a trop vu son jeux...

    • Le 30 mai 2011 à 18:47, par alphonse En réponse à : Concertation sur les réformes politiques : L’opposition pose ses conditions

      salut bonsoir je suis burkinabe et je pense que dans la vie chaque chose a son temps un temps pour tout, je crois que l heure a sonner il faut que Blaise Compaore reflechie a comment sortir de tout ses problemes je crois qu il dois songer a se repose et quitter le pouvoir qui devient a un certain momment un malheur pour ceux qui veulent pas quitter il faudra etre fort pour partir sinon ca finira par arriver qui pouvait imaginer ce qui est arriver en mars .donc je pense qu il est temps

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