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Il enceinte la femme de son ami venue se réfugier chez lui pour échapper à la crise ivoirienne

Publié le mercredi 27 avril 2011 à 01h37min

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C’était au moment des temps forts de la crise en Côte d’Ivoire. Un jeune planteur de Buyo, dans la forêt ivoirienne, a eu très peur pour lui et sa famille. Mais à cause de sa plantation qu’il a mis tant d’années à réaliser, il n’a pas voulu s’enfuir. Il a néanmoins pensé à rapatrier sa petite famille au Burkina. Malheureusement pour lui, sa femme ne peut pas aller au village car il s’était enfui avec elle et ils s’étaient unis sans l’accord de sa famille. Après réflexion, il pensa à un de ses amis avec lequel il a fait l’enfance au village. Ce dernier réside à Bobo et travaille dans une boulangerie. Avec un peu de recherche, il obtient le numéro de téléphone de son ami et le contacte. Ce dernier accepte volontiers de rendre ce service à celui qu’il considère comme son frère. Nous sommes en janvier 2011.

La femme débarque à Bobo avec un petit garçonnet de trois ans. Ça tombe bien car l’épouse du boulanger qui vient d’accoucher de jumelles est allée au village pour dit-on faire des cérémonies concernant les enfants. Les jumelles ne sont pas n’importe qui. Il faut des sacrifices spéciaux et c’est au village que tout se passe parce que les gens de la ville ne s’y connaissent point. La femme du planteur, qui a fréquenté l’école, a le niveau de la classe de 5e. Elle a vécu ainsi avec l’ami de son mari jusqu’à la fin de la crise en Côte d’Ivoire. Laurent GBAGBO est arrêté. L’horizon de la paix est maintenant visible.

L’homme décide de venir chercher sa femme et son enfant. Il débarque comme ça un beau jour chez son ami le boulanger. Sa femme était absente. Son ami le reçoit et lui annonce une nouvelle qu’il a du mal à croire ? : sa femme a décidé de le quitter au profit du boulanger. Elle est d’ailleurs enceinte et serait parti à l’hôpital pour ses contrôles. Et le boulanger d’expliquer à son ami qu’une fois chez lui, elle voulait aller chez un de ses amants à Toussiana parce que le planteur lui a menti sur tout la ligne, l’inciter à le suivre et c’est une fois chez lui, en pleine forêt, qu’elle a compris qu’il n’était que dans un campement de Buyo. Elle s’était alors sentie comme piégée mais que pouvait-elle faire dans une telle forêt dense ? ; très loin de la ville ??

Maintenant qu’elle s’est retrouvée à Bobo, elle voulait profiter rejoindre son ancien copain du collège qui serait dans un CSPS à Toussiana. Les choses se présentant ainsi, lui n’a pas voulu la laisser partir et a donc profité placer ses « ?pions ? » et Dieu merci ça a marché. A ces propos, le planteur était dépité. Il ne savait que faire. Entre temps, la femme est arrivée. Elle a répété exactement ce que le boulanger a dit à son ami avant de lui montrer son carnet médical, preuve de sa grossesse. Elle dit qu’elle préfère être la deuxième femme du boulanger plutôt que de se retrouver avec son mari dans cette forêt dense où l’avait embarquée le planteur.

Celui-ci dépassé par les évènements, a proposé de la ramener chez ses parents avant de retourner en Côte d’Ivoire. Ce qu’elle refusa. Après une séance d’explication avec son ami, le planteur repartit dans sa forêt, laissant la femme et le garçonnet qui du reste ne serait pas de lui, elle l’aurait conçu avec un autre homme.

Au grin, les gens ont condamné le comportement de cette femme qui est sans scrupules. Mais pour eux c’est le boulanger qui est plus à craindre. Aussitôt sa femme partie pour le village avec leurs enfants (des jumelles), il se permet d’engrosser une inconnue ?!
Réagissant à cette histoire, le sage du grin a mis en garde le boulanger par cette boutade ? : « Si tu vois un cheval paré de son harnais et sans cavalier, il ne faut pas te hâter de le monter car il a certainement éjecté quelqu’un ».

"Le petit fâkir toujours dispos".

L’Opinion

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