LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Laurent Gbagbo relève désormais bien plus de la psychiatrie, ou de l’exorcisme religieux, que de l’analyse politique !

Publié le vendredi 1er avril 2011 à 21h24min

PARTAGER :                          

La bataille d’Abidjan est engagée. Sans que l’on sache ce qu’il est advenu de Laurent Gbagbo. Le régime, qui avait perdu son âme depuis longtemps, a perdu brutalement ses chefs. Je n’aimerais pas m’appeler Mangou. Le général de corps d’armée Philippe Mangou n’avait pas honoré son nom, déjà, en se mettant aux ordres de Gbagbo au lendemain de la présidentielle de 2010 ; il le déshonore plus encore en n’allant pas jusqu’au bout de son infamie et en cherchant refuge, avec femme (s) et enfants à l’ambassade d’Afrique du Sud. Pas glorieux tout cela.

Se démettre sans se soumettre, on ne peut même pas penser - qu’on me pardonne cette vulgarité - « qu’il sauve ses couilles » ; elles aussi manquent à l’appel ! Mangou n’est pas le seul dans cette situation. Et il y aura un Who’s Who a rédiger sur tous ceux qui, depuis plus de dix ans, nous bassinent avec Gbagbo, « l’opposant historique », « le nationaliste », « l’homme choisi par Dieu », etc. et qui font défection au moment critique. Il fallait que la Côte d’Ivoire soit bien malade pour accoucher d’un tel régime en octobre 2000. Il fallait que l’entourage de Gbagbo (à commencer par Simone) soit bien déglingué pour que « le petit prof » d’histoire mute ainsi en monstruosité politico-mystique. Il va y avoir du boulot pour ceux qui vont tenter d’expliquer pourquoi la Côte d’Ivoire est devenue, en l’espace de deux décennies (je me refuse à faire l’impasse sur la gestion « calamiteuse » de Henri Konan Bédié), un pays dont l’évolution est une des pires du continent alors qu’il était considéré - de 1960 à 1993 - comme un « modèle ».

Il ne l’était sans doute pas ; mais la Côte d’Ivoire n’était pas ce pays déliquescent et de plus en plus mafieux qu’il est devenu sous la férule des Gbagbo. Félix Houphouët-Boigny, en 1993, était ce même homme que l’on avait connu au lendemain de la Deuxième guerre mondiale puis de l’indépendance. Henri Konan Bédié est, aujourd’hui, l’homme qu’il était sous Houphouët puis sous… lui-même. Il y a un peu plus de sept ans (cf. LDD Côte d’Ivoire 096/Mardi 2 décembre 2003), j’avais titré : « Docteur Gbagbo et Mister Haine. L’étrange cas (désespéré ?) du président de la République de Côte d’Ivoire ». J’écrivais que la caractéristique de Gbagbo était « la constance dans l’inconstance ». Je m’interrogeais alors : « Qui peut encore penser qu’un dialogue peut être instauré avec Gbagbo pour tenter de régler les graves problèmes auxquels son pays est confronté ? Qui peut penser qu’il est nécessaire, encore, de lui donner la parole alors que c’est à l’infini qu’il pratique la fuite en avant, revendiquant haut et fort son irresponsabilité totale ? ».
Je n’ai pas connu un seul homme politique qui ait autant muté que Gbagbo en aussi peu d’années. Notre premier entretien date d’octobre 1989. Compte tenu des diplômes revendiqués, il m’avait semblé intellectuellement insuffisant ; mais pas un mauvais bougre. Pas non plus un « politique » ; il avait quelques idées mais pas d’idéologie (et dans les années 1980, pour un homme de sa génération qui se voulait « opposant » dans son pays, c’était étonnant). Léger, très léger ; mais conscient qu’il n’avait pas l’envergure d’un leader : le FPI n’était encore qu’un groupuscule (son congrès constitutif a eu lieu les 19-20 novembre 1988) et Simone, une vraie « politique », ne l’avait pas encore formaté (en couple depuis plusieurs années, il se sont mariés le 19 janvier 1989).

Gbagbo avait cultivé l’image du bon bougre mais un an après son élection, lors du Forum national de la réconciliation, il était apparu particulièrement affligeant (cf. LDD Côte d’Ivoire 005/Lundi 3 décembre 2001) lorsqu’il s’était présenté comme « l’un des leaders politiques ivoiriens qui rient le plus, qui embrassent le plus, parce que je pense que l’on ne m’a pas obligé à faire la politique [sic] ». Ses modèles, disait-il alors, étaient Moïse, François Mitterrand et Houphouët : « je pense que ceux-là méritent les pouvoirs qu’ils ont parce qu’ils sont allés les chercher » ; il fustigeait alors le « chef d’Etat qui serait un homme d’affaires » et se glorifiait d’avoir un revenu présidentiel modeste : « J’ai calculé déjà, je sais combien je vais toucher quand je serai à la retraite, en tant qu’ancien chef d’Etat. Et comme je ne suis pas un homme avec de grands besoins, donc ça me suffit ». Le « ç’am suffit » de Gbagbo s’est transformé, depuis, en fortune colossale. Et l’ex-maoïste s’est vite affranchi de ses engagements « socialistes » pour sauter l’étape du capitalisme et s’avérer être un des pire mafieux (au plan économique s’entend) du continent (qui, pourtant, en la matière, ne manque de candidats).

Si on pouvait attendre de Bokassa qu’il soit Bokassa, de Idi Amin Dada qu’il soit Idi Amin Dada, etc. rien ne semblait prédisposer le « petit prof » à devenir le fossoyeur de la démocratie ivoirienne, un « national-tribaliste » puis un dictateur. Sauf les notoires insuffisances de la classe politique ivoirienne, toutes tendances confondues. L’accession au pouvoir de Gbagbo a été une énorme surprise en octobre 2000, moins d’un an après les événements du 25 décembre 1999. Dès lors tout a dérapé et il était évident que « l’ivoirité » allait être un concept largement instrumentalisé par le nouveau pouvoir (même s’il n’en avait pas été l’inventeur) pour bloquer la percée politique de Alassane Ouattara. Dès lors, personne ne pouvait douter que le pire n’était pas à venir mais qu’il était déjà là.

Ceux qui pensent que la détérioration de la situation démocratique de la Côte d’Ivoire remonte aux événements du 18-19 septembre 2002 se trompent. Le drame de la Côte d’Ivoire, c’est que l’on ait permis l’accession au pouvoir de Gbagbo en octobre 2000 et ceux qui disent : « on ne savait pas », sont des imbéciles ou des illettrés. Le jeudi 18 octobre 2001, lors d’une réunion organisée au siège parisien de la fondation France Libertés (dont la présidente est Danielle Mitterrand), le socialiste Jean-Yves Barrère déclarait : « Laurent a milité chez nous quand il était à Paris. Il était rédacteur de 1982 à 1986 à Libération Afrique qu’animait alors Guy Labertit [qui sera par la suite délégué national Afrique du PS]. Notre amitié est ancienne, mais la réalité d’aujourd’hui est telle que je suis convaincu, et c’est un message que j’ai fait passer, qu’il ne peut pas laisser dire ce qui a été dit dans le journal du FPI et faire ce qu’il a fait depuis qu’il est au pouvoir ». J’ai publié cette déclaration dans la première des « dépêches » consacrées à la Côte d’Ivoire le jeudi 18 octobre 2001. Gbagbo n’était pas au pouvoir depuis un an (il a prêté serment le jeudi 26 octobre 2000) et il y a près de dix ans de cela.

L’ancrage de Gbagbo, très rapidement, dans les milieux évangéliques, va lui permettre de tourner la page « politique » de son mandat pour sa page « mystique ». « J’ai dit au Seigneur : tu m’envoie une épreuve supplémentaire, mais je te demande une chose : permets-moi d’être juste et sans faiblesse » (jeudi 14 septembre 2006 ; rencontre avec les forces de défense et de sécurité). Ce mysticisme, il en fera le fondement de son action ; ce même jour de septembre 2006, il déclarera : « En 1999, le chef de l’Etat est parti. Moi, je ne partirai pas. Je suis ici avec vous. Je suis ici avec mes soldats. Je suis ici avec mon peuple. Je suis de culture latine et helléniste. Dans l’histoire de Rome [Gbagbo alors lisait l’histoire de Jules César], le chef de l’Etat était effectivement non pas seulement le chef des armées, mais le chef de guerre. Il dormait au milieu de sa troupe ».

Aujourd’hui, la troupe s’est débandée ; et nul ne sait où se trouve son chef. Mais la paranoïa de Gbagbo aura fait bien des dégâts. Ouattara va devenir dans l’histoire de l’Afrique le seul président légitimement élu par les urnes qui aura dû reconquérir son pouvoir par les armes et le soutien de quelques puissances « étrangères ». Le voilà débiteur ; espérons qu’il ne sera pas otage. Et que les Ivoiriens sauront se rassembler autour de lui plutôt que s’opposer.

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 1er avril 2011 à 22:01 En réponse à : Laurent Gbagbo relève désormais bien plus de la psychiatrie, ou de l’exorcisme religieux, que de l’analyse politique !

    N´achetez jamais le poisson dans l´eau et je vous le dis Mr Bejot Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir mis par terre. le président Laurent Bagbo gagnera cette victoire
    le mensonge ne gagnera jamais sur la vérité
    je vous demande d´aimer votre prochain comme vous-même
    n´encourageons jamais une rébellion armée ni le terrorisme car on ne sait jamais dans la vie.
    De la manière que vous mesurez pour les autres ,c´est de cette même manière que le temps mesurera pour vous.

    De la part d´un digne fils du burkina faso
    le pays des hommes intègre

  • Le 1er avril 2011 à 22:40, par Jane En réponse à : Laurent Gbagbo relève désormais bien plus de la psychiatrie, ou de l’exorcisme religieux, que de l’analyse politique !

    Bon article, avec preuve a l’appui, franchement il nya rien a ajoute !
    Merci

  • Le 1er avril 2011 à 23:33, par Franc-Parler En réponse à : Laurent Gbagbo relève désormais bien plus de la psychiatrie, ou de l’exorcisme religieux, que de l’analyse politique !

    Ton aticle ne peut que faire rire. 1million et quelques personnes pretes a mourir pour le President Gbagbo, tu parles d’Ivoiriens s’unir autour de Ouatara.Qui repond aux appels de Ouatara,si ce ne sont que les rebelles venant du Burkina,Senegal,Nigeria,Mali et de l’Union Europeenne ? votre Ouatara sera bientot un souvenir lointain.

  • Le 1er avril 2011 à 23:35, par dontinoh En réponse à : Laurent Gbagbo relève désormais bien plus de la psychiatrie, ou de l’exorcisme religieux, que de l’analyse politique !

    Tu ne connais pas Laurent Gbagbo sinon tu ne parlerais de lui ainsi ; mais qu’est ce que tu peux toi dans ta position dominée par un dictateur criminel de président au pouvoir depuis maintenant trois décennie et qui gagne en 2010 des élections avec près de 90% des voix. Je ne te plaints mon frère africain parce que c’est notre propre, combattre ceux qui nous défendent. On l’a vu depuis Soundjata en passant par les Samory, aujourd’hui les Lumumba, Sankara et autres ; espérant obtenir des grâces aux yeux de nos bourreaux plutot que de combattre pour sa liberté que vous vendez vos armes aux diables. Gbagbo un patriote africain qui lutte pour la dignité de l’Afrique alors si vous être tellement lâche que vous ne voulez pas combattre n’empêcher pas les autres de le faire. Merci

  • Le 2 avril 2011 à 00:27, par Aung san suu kyi En réponse à : Laurent Gbagbo relève désormais bien plus de la psychiatrie, ou de l’exorcisme religieux, que de l’analyse politique !

    Beau travail journalistique. Riche en information , j’exhorte les journalistes burkinabé à faire de tels boulots. C’est très enrichissant. Chapeau Monsieur Bejot

  • Le 2 avril 2011 à 02:25, par Zefron En réponse à : Laurent Gbagbo relève désormais bien plus de la psychiatrie, ou de l’exorcisme religieux, que de l’analyse politique !

    Belle analyse. Il pensait entendre mieux la voie de Dieu avec son statut de président que tout autre personne.

  • Le 2 avril 2011 à 02:31 En réponse à : Laurent Gbagbo relève désormais bien plus de la psychiatrie, ou de l’exorcisme religieux, que de l’analyse politique !

    Ahh ! Simone était l’intermédiaire dans ses dialogues avec son dieu !!?
    Même s’il était l’élu y a des années, il doit savoir que ses actes peuvent amener son Dieu à confier ce trône à une autre Personne et oindre ce dernier pour mieux diriger la nation.

  • Le 2 avril 2011 à 05:58, par ANTI BURKINABE En réponse à : Laurent Gbagbo relève désormais bien plus de la psychiatrie, ou de l’exorcisme religieux, que de l’analyse politique !

    demandez au pasteur karambiri ce que le Dieu d’israel a reservé à votre president. si vous ne le savez pas lisez.

    LETTRE OUVERTE A MESSIEURS LES PRESIDENTS DU BURKINA FASO ET DU SENEGAL
    Par toutes les compassions de Dieu, veuillez vous soustraire une bonne fois pour toute, de ce dossier ivoirien. Abandonnez une bonne fois pour toute ; vos pensées de déstabilisation de mon pays et vous vous éviterez ainsi beaucoup d’ennuis, non seulement à vous, mais aussi, à certains membres de vos différentes familles.
    Souvenez-vous du roi Belschasar, dans le livre de Daniel chapitre 5.
    Comme son père Nebucadnesar, il fut lui aussi, un roi très inique et sans aucune forme de considération pour la chose divine et sacrée. Alors que Dieu accordait une très grande valeur aux vases du temple de Jérusalem, lui, il ne manifestait visiblement aucun respect pour ces mêmes récipients.
    Il eu même le culot de les utiliser pour faire boire à toutes les prostituées de son royaume, qui étaient invitées à son repas de Midi. Ces agissements du roi, odieux aux yeux de Dieu, ne tardèrent pas du tout à provoquer les réactions du Seigneur, qui lui donna en retour une réplique très exemplaire, que le roi Belschasar ne sera jamais prêt à oublier de si tôt.
    Dieu lui fit voir une extrémité de main, qui écrivit exactement ces mots-ci :
    MENE, MENE, TEKEL, AUPARSSIN et cela signifie littéralement :
    << Compté, Compté, Pesé, Divisé.>>
    Messieurs les présidents du Faso et du Sénégal, Je voudrais très personnellement, vous encourager à vous désolidariser de tous mouvements de déstabilisation de la Côte d’Ivoire, en vue d’installer quelqu’un que le Seigneur lui-même n’a jamais choisi. Mais, si comme les personnalités royales citées plus haut, vous vous obstinez malgré tout à désobéir au Seigneur, votre sentence, sera pareille à celle du roi Belschasar.
    En effet, le mot << COMPTE >> veut dire, que Dieu a calculé en jours, en mois et en années, toute la période de vos règnes au pouvoir et décidera d’en mettre définitivement fin, si vous continuez à ergoter contre ses commandements, au sujet de la Côte d’ivoire.
    << PESE >> signifie que le Seigneur vous a évalués dans sa balance de puissance et vous a trouvé extrêmement léger. Cela signifie que vous ne faites même pas le poids, ni dans vos propre nation, ni même en Afrique, encore moins dans le monde.

    Et le mot << DIVISE >> veut dire, que l’Eternel Dieu déchirera votre trône présidentiel et le partagera à plusieurs autres individus qui n’en seront même pas du tout dignes.
    Et comme, toutes ces paroles divines s’accomplirent instantanément sur le roi Belschasar, qui fut assassiné le même jour et qui vit aussi son royaume divisé, de même aussi, ainsi parle le Seigneur, toute cette prophétie que voici, s’accomplira exactement sur vous, si vous refusez toujours d’obtempérer aux sommations du Seigneur.
    Dieu suscitera contre vous, plusieurs groupuscules de rebellions armées, qui viendront de partout et en même temps, de nulle part et ils vous vaincront et vous captureront.
    Oui, vous serez capturés et trainés devant plusieurs chefs rebelles qui vous transformeront en un paquet de souffrance et en une véritable collection de douleur.
    Vous subirez effroyablement leurs humeurs et vous les supplierez de plein gosier et de tout votre cœur, de vous accorder un peu de liberté, mais le Seigneur les rendra insensibles à vos cris.
    Devant vos deux yeux, ils tueront vos garçons, vos fils et vos cousins et violeront vos filles, vos nièces et vos cousines.
    De même que vous aviez souhaité de tous vos vœux, de voir venir des forces militaires en Cote d’ivoire, pour enlever de force, le président Laurent Gbagbo, de même aussi, Dieu vous enverra plusieurs forces féroces en treillis, pour vous faire expérimenter en direct, ce que le président Laurent Gbagbo redoutait en différé.
    Vous connaitrez le poids de la douleur, de voir des proches de votre famille être assassinés sous vos yeux et des membres rapprochés de votre protocole, être éventrés en votre présence.
    Et si, à l’instant précis, le Seigneur n’use toujours pas de compassion à votre égard, on vous ferra manger de la chaire humaine comme des cannibales et ce ne sera rien d’autres, que la chaire de vos fils, tués sous vos yeux et de vos parents, éventrés sous vos regards.

    Vous serez dans l’obligation de supplier un pays voisin de vous venir en aide et c’est vers la Cote d’ivoire que vos regards seront tournés.
    Mais le Seigneur endurcira le cœur du plus compatissant des ivoiriens, afin de vous refuser toutes assistance, et de ne vous porter aucun secours. Vous demanderez même l’exile a plusieurs pays frères et amis aux vôtre, mais Dieu leur ordonnera de vous le refuser.
    Vos rescapés par contre, et tous les autres fugitifs de votre guerre, seront bien accueillis dans plusieurs pays, qui leur réserveront un accueil chaleureux. Dieu vous ferra cependant miséricorde qu’on ne vous tue pas et qu’on ne porte aucune atteinte mortelle, sur l’intégralité de votre personne.
    Mais, ce sera ainsi, afin que vous ayez du temps de souffrir terriblement de ces scènes horribles, qui auront été données à vos deux yeux de voir, pendant votre capture .
    Vous ne paraitrez plus jamais sur la scène politique de votre pays et chaque fois qu’on parlera de vous dans votre nation, ce sera toujours comme à l’imparfait. On dira par exemple :
    << IL était une fois, Wade >> ou encore, << C’est Lorsqu’un certain Compaoré était encore au pouvoir >> Ainsi, <> s’accomplira entièrement sur vous et vous ne serez plus jamais rien. PAROLE DU SEIGNEUR

    • Le 2 avril 2011 à 15:41, par Enfant de Dieu En réponse à : Laurent Gbagbo relève désormais bien plus de la psychiatrie, ou de l’exorcisme religieux, que de l’analyse politique !

      Heu "ANTI BURKINABE"
      Ton pseudonyme traduit la haine qui est ton moteur, ton essence et ta destruction.
      Connais tu Jésus-Christ ? Te souviens tu de l’amour du prochain et de son ordonnance d’aimer nos ennemis ?

      Il est encore temps pour toi de te répentir et surtout de ne pas chercher à induire en erreur le peuple de Dieu (Tout habitant de la terre, Chrétien ou non !)

      Es tu certain que ces paroles viennent de la bouche d’un prophète ? Relit ta bible et souviens toi du sort reservé aux faux prophète.

      Es tu certain que ce soit les paroles ou les pensees du Pst Karambiri ?
      Mefis toi des serviteurs de Dieu et garde toi de médire à leur sujet !!!

      Un seul message à tous , cultiver l’amour du prochain
      Méditez sur les enseignements de Jesus-Christ et posez vous la question suivante :
      Qu’aurait IL fait aujourd’hui ?

      Pour les non chrétiens, je sais que vous avez des références qui parle d’amour et de paix, accrochez vous à la paix des coeurs .

      On reconnaît un arbre à ces fruits. Si Gbabo était véritablement chrétien , tous ici le reconnaitrions
      Ce Gbagbo ne porte aucun fruit , si oui des épines, de la haine, du sang, de la guerre, de la division, des insultes, du mensonge, de la cupidité, de la tromperie, de la mort

      S’il était Chrétien, alors il aurait demandé la Sagesse de Dieu, et pour le témoignage, il aurait cédé ce pouvoir à la suite des éléctions somme toute démocratique malgré les quelques fraudes ca et la

      Que Dieu vous bénisse et nous accorde sa PAIX

  • Le 2 avril 2011 à 15:38 En réponse à : Laurent Gbagbo relève désormais bien plus de la psychiatrie, ou de l’exorcisme religieux, que de l’analyse politique !

    Toi tè une ame égarée mon frère...Continues à croire en cette soit disant lettre.Bonne chance à toi et bonne réflexion

  • Le 3 avril 2011 à 21:14, par myttibketa En réponse à : Laurent Gbagbo relève désormais bien plus de la psychiatrie, ou de l’exorcisme religieux, que de l’analyse politique !

    je voudrai simplement dire à l’antiburkinabé que la haine qui l’anime est le résultat d’un constat qu’il a lui même fait en son fort intérieur a savoir qu’il en est fini de gbagbo en tant que chair. Qu’il renaisse sous une autre forme ça je ne mettrais pas ma main au feu. Voici des gens qui se disent croyants et qui en réalité ne sont que des escrocs religieux. Vous montrez à la face du monde le vrai visage de toutes ces religions qui ne sont rien d’autre que des montages financiers. Vous transpirez la haine , le tribalisme . Cela ne conduit qu’à la déchéance car il est dit tu aimeras ton prochain. Antiburkinabé tu as du chemin à faire avant de trouver la vérité et mériter le pardon du vrai Dieu et non de Lucifer qui t’habite et habite le clan Gbagbo réduit à sa plus simple expression. Concernant les problèmes propres au Burkina nous savons résoudre nos problèmes de manière policée. Honte à tous ceux qui font l’apologie de a haine du tribalisme.

  • Le 3 avril 2011 à 21:55, par le petit membre de la société civil En réponse à : Laurent Gbagbo relève désormais bien plus de la psychiatrie, ou de l’exorcisme religieux, que de l’analyse politique !

    Bonjour Mr Laurent GBAGBO. Du courage. Tient bon et Dieu t’aidera. Si c’est maintenant la guerre, pourquoi, vous n’avez pas à présent attaquer l’hôtel de GOLF. Explications parce que le camp des rebelles a attaqué ta résidence. Bombardez l’hôtel de Golf et c’est fini. Il ne faut jamais tolérer. Je suis de cœur avec vous et je prie pour ta victoire.

  • Le 8 avril 2011 à 20:33, par fiereteburkinabé En réponse à : Laurent Gbagbo relève désormais bien plus de la psychiatrie, ou de l’exorcisme religieux, que de l’analyse politique !

    Bonjour et merci pour toutes ces interventions. Ma modeste contribution se veut conciliatrice. j’ espere pour de nombreuses raisons que la paix reveiendra vite en RCI. Antiburkinabé est animé par la haine, et rien ne s’obtient de dieu en manifestant une telle haine. Tu aurais pu t’appeler autrement , sache que le citoyen burkinabe n’a rien à voir avec vos malheurs ; pas la peine donc de nous maudire. je te rappelle seulement un commentaire d’un journaliste ivoirien à la mort de sankara :" ON N’entendra plus jamais cette voie ha ha ha ha " . Pourtant qu’avait-il fait à votre pays ? rien , il charchait bet reussissait à ouvrir les yeux de tous les africains. Paix dans ton coeur.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Tidjane Thiam en successeur de Henri Konan Bédié. Jusqu’où ?
Côte d’Ivoire : Robert Beugré Mambé nommé Premier ministre
Côte d’Ivoire : L’étrange destin de Marcel Amon Tanoh