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MANIFESTATIONS DE MILITAIRES A OUAGA : Tritesse et désolation chez les commerçants pillés

Publié le jeudi 24 mars 2011 à 01h05min

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Dans la nuit du 22 au 23 mars 2011, les habitants de la capitale ont vécu des moments d’angoisse, nés de manifestations de militaires mécontents. Un mécontentement dû à une décision judiciaire qui n’aurait pas rencontré l’assentiment des hommes de tenue.

Il y a de la "fumée dans la capitale du Burkina Faso". Au sens propre comme au figuré, Ouagadougou a frémi dans la nuit du 22 au 23 mars 2011. Des militaires ont voulu montrer leur opposition à une décision judiciaire. Un riverain de la grande voie explique : "J’ai commencé à entendre les coups de feu aux environs de 21h, je ne comprenais rien et j’ai constaté que cela s’accentuait au fur et à mesure. Aux environs de 23h, des militaires sont venus dans notre cour. Ils ont crié, insulté nos mères et nous ont ordonné de rentrer chez nous." Des tirs à balles réelles en l’air sur des portes de magasins et de stations services, c’était la recette servie aux commerçants au cours de cette nuit trouble jusqu’au petit matin.


Un constat désastreux

Dans leur furie, les militaires n’ont pas épargné les vitres du bâtiment de la Maison de l’avocat, située à l’intérieur du Palais de justice. A la ZACA, un vendeur de portables a vu toutes ses marchandises emportées : portables, accessoires, somme d’argent liquide et bien d’autres choses. On y trouvait des bouteilles de vins vidées. Les stations Shell et Petrofa situées sur l’avenue de la Nation ont vu, l’une sa boutique vidée et l’autre ses pompes saccagées. C’est un spectacle désolant qui est donné à Ouagadougou, devenue une ville fantôme. "J’ai un gardien, quand les militaires sont venus, ils lui ont dit de rester calme s’il tenait à sa vie", a affirmé Alassane Kaboré. Lui a vu sa boutique de vente de téléphones portables et accessoires partir en fumée. Il estime avoir subi ce sort car il disposait d’une caméra de surveillance dans sa boutique. Même scénario à la rue de la Culture : intimidation des vigiles et pillages. Abdoul Rasmané Sawadogo, vendeur de téléphones portables devant la Chambre de commerce, est amer. Il estime la perte de ses biens à près de 5 millions de F CFA, une somme emportée par les militaires en colère. A la rue de la Culture, un vendeur d’habits avait la tête entre les mains. Sa boutique a été vidée. Son gardien lui a confié que les militaires lui ont intimé l’ordre de disparaître en silence. Selon le gardien, ils sont venus avec des sacs. Il estime que cette action était préméditée. Il a fini par se confier à Dieu. "Nous ne pouvons rien face à eux mais Dieu, lui, peut tout."


"Le pays est chaud"

"Mon vieux m’a appelé vers 23h 30 pour m’annoncer que des voleurs sont à ma boutique. A mon arrivée au niveau du camp Paspanga où j’ai vu des gendarmes, je leur ai demandé de venir m’aider car il y avait un cambriolage dans ma boutique. Ils m’ont répondu en disant que "le pays est chaud". Là, je voulais rebrousser chemin quand mon vieux m’a rappelé pour insister. Finalement, je suis arrivé à minuit 45 minutes et j’ai trouvé soixante militaires dont certains étaient "cagoulés". Quand j’ai voulu m’approcher, ils ont rafalé à mes pieds. J’ai répliqué avec mon arme et je me suis caché pendant deux heures de temps. Après leur départ, je suis venu trouver qu’ils ont cassé tout mon magasin et ont tout emporté : téléphones portables, postes téléviseurs, ordinateurs portables", a raconté Sayouba Zidwemba, PDG de Will Telecom.

Il ajoutera qu’il devait partir ce matin (ndlr : 23 mars 2011) à Dubaï et avait dans son coffre-fort 70 000 dollars, 15 000 euros et 8 140 000 F CFA. Le PDG de Will Telecom dit avoir été victime du saccage de ses huit boutiques de téléphones portables. Au moment où nous quittions son bureau situé à Zabr-Daaga, un huissier faisait l’état des lieux. Les boutiques situées entre le monument du 2-Octobre et le rond-point de la Bataille du rail n’ont pas été épargnées. Ainsi, on pouvait voir des impacts de balles sur des ouvertures et des portes de magasins défoncées. Cette avenue a, du reste, connu une ambiance particulière. Les commerçants, excédés, ont érigé des barricades.

"Vous et nous ne pouvons pas être des adversaires"

Madi Kiemdé dit contenir sa colère quand il s’adresse aux militaires : "Vous et nous ne pouvons pas être des adversaires". Pour lui, il comprend que les militaires aient des différends avec les autorités, mais que ces différends affectent leur commerce, il n’y comprend plus rien. "Si nous, nous décidons de répliquer, il y aura forcément des dégâts", poursuit-il. Il a conclu en disant que de tels agissements sont dus à la mauvaise gouvernance. Il souhaite à propos que les autorités "dirigent le pays avec justice, vérité et pardon." Les quartiers Gounghin et Pissy ont été les points chauds de ce mouvement des militaires qui s’est transporté au fur et à mesure vers le centre-ville. Là, ce sont des boutiques et les boutiques des stations d’essence qui ont été particulièrement visés.

Dans le quartier Patte-d’oie, toujours les mêmes cibles : boutiques et stations services. "Ils ont commencé vers trois heures du matin. Mais nous avons constaté qu’ils avaient des civils parmi eux et deux ont été arrêtés et amenés par la gendarmerie", a affirmé Mahamadi Nana, gérant de la station Shell du rond-point de la Patte-d’oie. "Des bouteilles de gaz ont été emportées et il n’y a plus rien dans le magasin", a conclu Mahamadi Nana. Des autorités ont fait le tour dans quelques points de vente ayant subi les actes de vandalisme. Dans la deuxième boutique de Will Telecom, le ministre Jérôme Bougouma est passé constater les dégâts. Il aurait promis aux commerçants des dédommagements. De telles propositions semblent ne pas convaincre les commerçants victimes qui disent n’avoir pas oublié les précédentes promesses faites par le gouvernement lors d’événements du genre, a affirmé le gérant de la station Petrofa de Ouaga 2000. Pour lui, il est important que les commerçants restent vigilants. Certaines infrastructures comme l’Assemblée nationale, de même que le domicile du ministre de la Défense, Yéro Boly, auraient subi le courroux des militaires.

Tout serait parti d’un harcèlement sexuel

Le sommeil de plus d’un Ouagalais a été perturbé dans la nuit du 22 au 23 mars 2011. La cause ? Des tirs de sommation ont débuté d’abord au camp Sangoulé Lamizana de Gounghin (ex-camp de l’unité) puis au camp Guillaume Ouédraogo pour ensuite s’étendre à d’autres quartiers de Ouagadougou. Les crépitements des armes ont duré de 20h au petit matin du 23 mars 2011. Selon une source proche d’un des militaires condamnés, ce mouvement d’humeur rythmé au canon est parti du verdict d’un jugement rendu le 22 mars par la Chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Ouagadougou contre 5 militaires reconnus coupables de coups et blessures volontaires sur un civil et d’attentat à la pudeur. Pour ces faits, chacun des prévenus a écopé, selon notre source, d’une peine d’emprisonnement de 15 mois ferme avec mandats de dépôt décernés à l’audience (le substitut du procureur du Faso avait requis, le 22 février 2011, 15 mois avec sursis).

Ils ont été condamnés solidairement à des dommages et intérêts de 3,5 millions de F CFA (le plaignant avait demandé 8 millions de F CFA à l’audience du 22 février). Comment en est-on arrivé là ? Selon notre source, tout est parti d’un harcèlement sexuel sur la femme d’un militaire, chez elle, au secteur 17 de Ouagadougou (Pissy) de la part d’un maçon, appelé pour des travaux de construction d’une maison. Exaspérée par l’attitude du monsieur qui ne cessait de l’importuner même au téléphone, la femme informa son mari. Ce dernier décida de corriger le maçon harceleur. Mais, la méthode choisie était radicale puisqu’il était question d’en "finir avec lui", comme on le dit couramment. En compagnie de voisins, le mari voulut passer à l’acte. Mais un de ses amis, militaire lui aussi, s’opposa et fit une proposition au tâcheron pour lui sauver la vie. Il s’agissait pour ce dernier de se déshabiller complètement et de quitter les lieux tout nu. Ce que l’intéressé accepta et partit, en tenue d’Adam, sur sa moto sans qu’aucun coup n’ait été porté sur lui, précise notre source. Humilié, le tâcheron alla porter plainte.

A ce que l’on dit, son patron en fit une affaire personnelle et promit de tout mettre en œuvre pour que les auteurs de cette forfaiture soient punis à la hauteur de leur acte. Et quand le verdict est tombé, il a été jugé excessif par les condamnés et aussi par leurs camarades qui les avaient accompagnés à l’audience. Initialement prévus pour être transférés séance tenante à la MACO, c’est finalement à la Maison d’arrêt militaire sise au camp Sangoulé Lamizana que les cinq condamnés ont été internés pour purger leur peine, en attendant un éventuel appel du verdict. Mais ils n’y passeront que quelques heures parce que libérés vers 3 h du matin du 23 mars dans la foulée de la manifestation de leurs camarades.

Les manifestants peuvent réintégrer les casernes

Selon les informations de dernière minute, le gouvernement aurait rencontré les militaires condamnés. A l’issue des échanges, les condamnés ont été informés qu’ils sont désormais libres. En sus, ils peuvent faire appel de la décision rendue par le Tribunal de Grande instance. Quant à leurs camarades qui ont pris les armes pour les défendre, ils auraient accepté de réintégrer officiellement les casernes.

Trois syndicats de magistrats protestent...

A l’issue de deux réunions tenues au cours de la journée du 23 mars 2011, trois syndicats de magistrats protestent contre la remise en cause de la décision du juge par le gouvernement. Ces syndicats sont : le Syndicat des magistrats burkinabè (SAMAB), le Syndicat burkinabè des magistrats(SBM) et le Syndicat des magistrats du Burkina(SMB). A l’issue desdites rencontres, les magistrats ont décidé de la suspension de toutes les activités juridictionnelles jusqu’à nouvel ordre.

Ambèternifa Crépin SOMDA et Aimé NABALOUM (Stagiaires)

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 24 mars 2011 à 00:46 En réponse à : MANIFESTATIONS DE MILITAIRES A OUAGA : Tritesse et désolation chez les commerçants pillés

    Je comprends que pour la quietude sociale, on ait libere les condamnes. Mais maintenant est-ce qu’ on poura dire encore fierement et calmement que les pouvoirs sont separes au Burkina ? Quelle juridiction les a blanchis avant de les liberer ? Le pays va mal. La seule chose qu’ on puisse faire, c’est d’aller a la justice vraie. Pas celle de ceux qui se croient puissants. Regardez, il a suffi que nos militaires qu’ on regarde de haut prennent les armes et en quelques heures, leur cas est regle. Les syndicalistes parlent trop. Ils feraient mieux de s’acheter une tenue au lieu de parler leur francais- longueur. D’ailleurs, la Grande Muette qui fait trembler quand elle se fait entendre a dit que tous leurs acqui, ils l’ ont ARRACHE PAR LA FORCE. vOILA QUE LE pRESIDENT bLAISE cOMPAORE LUI- MEME QUI EST TROP IMPASSIBLE, CETTE FOIS- CI EST RENTRE DARE- DARE AU PAYS. pARCE QU’ IL Y A FEU DANS SA MAISON. mORALITE ? fAUT- IL QUE TOUS ON USE DE LA FORCE POUR NOUS FAIRE ENTENDRE ? Dans ce cas on est plus dans une republique policee. Si Blaise n’arrive plus a diriger le pays, qu’ il organise bonnement la passation du temoin avant que nous ne tombions aussi bas que la basse Cote d’ ivoire.

  • Le 24 mars 2011 à 00:53, par tekre En réponse à : MANIFESTATIONS DE MILITAIRES A OUAGA : Tritesse et désolation chez les commerçants pillés

    ainsi au BF le gouvernement peut annuler la decision d’un juge ???? Eh bien il fallait laisser ce gouvernement prononcer la sentence de ces militaires,peut etre qu’on aurait pu eviter ce qui est arrive aux pauvres commercants.LE BUR-KI-NA avec sa demi justice,c’est ca qui va revenir hanter le gouvernement en place.

  • Le 24 mars 2011 à 01:14, par carissa En réponse à : MANIFESTATIONS DE MILITAIRES A OUAGA : Tritesse et désolation chez les commerçants pillés

    souvent je demande ce que nos forces de l’ordre apprennent en formation.je comprend que les militaires n’acceptent pas la décision du tribunal mais à ma connaissance il existe des voies juridiques pour ce genre de situation.Ces militaires ne devraient sous aucun prétexte se retrouver dans la rue avec des armes.Le pire ce sont les actes de vandalisme et de pillages perpétrés par ces manifestants qui ne sont rien d’autres que des cambrioleurs.
    ces militaires cherchent toujours des occasions pour foutre le bordel et si des mesures appropriées ne sont pas prises pour punir ces voleurs le climat social au BF risque de devenir très hostile.que Dieu nous en garde

  • Le 24 mars 2011 à 01:19 En réponse à : MANIFESTATIONS DE MILITAIRES A OUAGA : Tritesse et désolation chez les commerçants pillés

    La justice doit pouvoir faire son travail , nous le souhaitons tous . Mais dans une situation pareille, la condamnation avec sursis allait nous épargner du mécontentement de nos braves soldats.
    La faute est venue du plaignant ; nul n’a le droit de se substituer à la justice , c’est vrai.
    Mais on ne court pas la femme des autres, et pire d’un militaire. SOODAAGA !!!!!!!!!!!!!! Waiiiiiii
    La sanction semble trop lourde pour les condamnés.
    La faute des militaires n’est pas aussi grave que ça s’ils ont épargné la vie à ce connard.
    Il pouvait tout simplement finir dans un fossé.
    Ce n’est vraiment pas facile d’accepter cette condamnation, vu que c’est un enchainement de fait ; premier fait qui montre que le militaire est victime.
    C’est une atteinte grave à l’intégrité morale de la personne du militaire. C’est inacceptable.
    On ne se contrôle plus bien dans cette situation.
    Nous voulons que la justice tranche avec sévérité dans les affaires criminelles mais pas comme ça. Il n’a été victime de rien en réalité s’il a eu la vie sauve.
    Si les militaires l’avaient même tué, moi personnellement je le pleure pas. Il ne mérite même pas d’être dédommagé .

    Mon message :
    - à nos braves frères militaires, ne pillez surtout ! Mais défendez votre dignité que bon nombre de civils sont d’accord avec vous.
    - à nos braves frères magistrats, vous avez votre raison que nous comprenons bien, nous sommes d’accord avec vous , une condamnation avec sursis est déjà bien satisfaisant ; sinon des connards penseront qu’ils ont le droits de courir même les femmes des magistrats.

    LeYoug

  • Le 24 mars 2011 à 01:50 En réponse à : MANIFESTATIONS DE MILITAIRES A OUAGA : Tritesse et désolation chez les commerçants pillés

    Qu’on se le dise, il faut que chacun fasse son boulot ds les normes...le militaire n’a pas eu un bon avocat et il aurait du porter plainte le premier pour harcelement.
    second, la peine trop lourde ou pas, ces amis n’ont pas le droit de manifester. ya le recours en appel.
    Ce sont meme pas des militaires, faut pas salir le nom, ce sont des bandits de grands chemins.
    le gouvernement bacle son travail ! Comment annuler la peine sans consulter ceux qui l’ont infliger ??

  • Le 24 mars 2011 à 01:52 En réponse à : MANIFESTATIONS DE MILITAIRES A OUAGA : Tritesse et désolation chez les commerçants pillés

    Vraiment je ne comprendrai jamais nos autorités ! Comment on peut permettre à ce que les milo qui ont pris les armes regagnent les caserne après tout le bordel qu’ils ont foutu ?C’est inconcevable tout ça !On est où la ?Rien que des pures foutaises

  • Le 24 mars 2011 à 01:53, par HK En réponse à : MANIFESTATIONS DE MILITAIRES A OUAGA : Tritesse et désolation chez les commerçants pillés

    Etre militaire c’est etre discipline avant tout ! C’est parfaitement normal qu’ils veuillent montrer leur mecontentement, mais se comporter de la sorte est completement inacceptable. Ils n’ont pas le droit de prendre les armes et se mettre a tirer partout ! A cette allure, ils finiront par nous tirer dessus pour montrer leur mecontentement. Soyons serieux quand meme !!! Que Dieu nou aide !

  • Le 24 mars 2011 à 12:21, par lenga En réponse à : MANIFESTATIONS DE MILITAIRES A OUAGA : Tritesse et désolation chez les commerçants pillés

    Je le dis et je le répète, il ne fait pas bon avoir affaire à un militaire sous nos cieux. Ils ont tout le pouvoir. Il suffit qu’ils prennent les armes pour annuler une décision de justice. ELLE EST BELLE LA DÉMOCRATIE AU BURKINA

  • Le 24 mars 2011 à 12:21 En réponse à : MANIFESTATIONS DE MILITAIRES A OUAGA : Tritesse et désolation chez les commerçants pillés

    Les militaires auraient dû bien frapper ce sal maçon qui sali le nom des maçons. Si c’était le cas, que serait la peine du jugement dans ce cas là ? Dans ce genre de cas, il est difficile d’avoir une preuve pour porter plainte, devait-il attendre d’être cocufier ? Soyons raisonnable ! Si le patron du maçon l’encourage dans ça cela veux dire qu’il joue lui-même à ce jeu sinon il dirait à son employé qu’il a bien récolté ce qu’il a semé et l’empêcher de recommencer.
    Le rôle du militaire c’est de protéger le pays. S’il doit être toujours inquiet que quelqu’un court sa femme, croyez-vous qu’il sera efficace ? On doit respecter les femmes mariées surtout les femmes de militaires, c’est une question d’Etat !!!!!!!
    Merci MADAME, vous êtes une vraie femme !!!!!!!! BRAVO !!!!!!! Soyez toujours une femme fidèle à votre mari et que Dieu vous y réconforte.
    ce qui est regrettable c’est les pillage des honnêtes commerçants. Que l’Etat fasse quelque chose pour eux, ils ne méritent pas ça !!!!!!!!!!!

    • Le 25 mars 2011 à 18:28 En réponse à : MANIFESTATIONS DE MILITAIRES A OUAGA : Tritesse et désolation chez les commerçants pillés

      Hey mon gars, les milo aussi draguent les femmes des gens, et detruisent des couples.... Nin couda zoét gounga
      Moi desormais, je serai armé aux dents ; si j’ai affaire à un milo ce sera moi ou lui.Je n’aurai aucun respect pour un individu qui se croit tout permis au nom de la tenue !!!habillé ou pas je m’en fou desormais....Nul n’est au dessus de la loi !!! il n’avait qu’a poser plainte ou même s’en prendre l’harceleur physiquement ; mais aller foutre le bordel en ville faire des casses ; ssachant que c’est nous autres contribuables qui côtisons pour leur salaires et formation ainsi que toutes les depenses du gouvernement, ca c’est inadmissibles.
      Si un militaire me derange, je corrigerai à ma manière aussi : ils ont tous des mères, pères, freres et soeurs non ; indirectement il sera touché. On verra où cela nous mènera.
      Arretons donc de fermer les yeux et se laisser marcher dessus par ces milos.Et que les autorités saches bien qu’ils seront tous responsables de ce qui adviendra s’il ne sévissent pas....A bon entendeur salut !!!!!

  • Le 24 mars 2011 à 12:42, par Gladiator10 En réponse à : MANIFESTATIONS DE MILITAIRES A OUAGA : Tritesse et désolation chez les commerçants pillés

    Pour tous,"A chacun sa femme" Pas de pitié pour ce individu a la braguette facile ! Pour nos chers magistrats,espérons que petit à petit,vous finirez par rendre justice ici au FASO !!!A quelque chose,malheur est bon ! Quant aux militaires,toujours l’éthique du soldat !!Mais on ne peut pas avoir la force et se laisser faire la force ! Pour nos responsables militaires,"tout travail mérite salaire et à chacun son salaire" Pour le gouvernement,"mettez l’homme qu’il faut à la place qu’il faut" Pour les populations,"tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute et tout peuple mérite celui qui le gouverne"

  • Le 25 mars 2011 à 22:47, par AKAKAM En réponse à : MANIFESTATIONS DE MILITAIRES A OUAGA : Tritesse et désolation chez les commerçants pillés

    Mais ce n’est pas possible que ces militaires au nom de la defense de leurs camarades sèment la terreur dans la ville.
    Nous sommes desolés mais ce ne sont pas des militaires mais des brakaires de routes tous confondus !!!!!
    si nous pensons que ces réactions sont trop sauvages,car des respnsables de familles ne doivent pas agir ainsi
    c’est honteux de leur part
    Abat les militaires voyoou !!!!!!!!!!!
    On croyait que vous êtes là pour la defense djaa vous êtes là pour piller les civils une honte à tous les militaires !!!!!!!!!

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