Les membres du Conseil national des étudiants du CDP se sont retrouvés pendant deux jours pour passer à la loupe, leurs actions de l’année estudiantine en train de s’écouler. Et définir également l’avenir. Des acquis certes, ont été enregistrés, mais des insuffisances demeurent. Elles ont pour noms : "manque de mesures d’accompagnement" qui a freiné des cellules du Conseil dans leur élan et "insuffisance de formation politique" des membres, a relevé M. Abass Kindé, président du CNE.

Sur cette dernière préoccupation, le séminaire du 25 au 27 septembre est venu à point nommé. Les étudiants militants du CDP se sont aguerris politiquement à travers des communications de personnalités expérimentées sur la question. Les sous-thèmes tels que "Rapport entre politique et syndicalisme, application dans le contexte universitaire", "démocratie, gouvernance, corruption" étaient au menu des débats. Le CNE a initié la formation pour "sensibiliser ses militants à se démarquer des revendications irréalistes de nature à tenir l’image de l’étudiant," a justifié son, président. Un front, estime M. 

Salifou Sawadogo, secrétaire national chargé de la jeunesse du CDP, contre l’intimidation, les violences... les manœuvres qu’une frange d’étudiants avait érigées à des fins opposées à celles des honnêtes étudiants". Une forme de terrorisme qu’il faut combattre, a-t-il martelé. Il a ausi appelé les séminaristes à diffuser avec fierté les valeurs du CDP, les convictions et les aspirations profondes de la jeunesse burkinabè. Cette grande campagne doit se mener dans les amphis, les cités et restaurants universitaires.

Au-delà du cadre universitaire, les étudiants doivent se tenir prêts à soutenir le candidat du CDP, a lancé M. Sawadogo. Et ce défi, le conseil compte le relever avec ses appuis au-delà du campus, notamment dans les secteurs. Des coordinations des élèves et étudiants ont été déjà mises sur pied dans les arrondissements comme Nongr-Massom et Bogodogo. D’autres arrondissements étant en liste. Le ministre Mathieu Ouédraogo de l’Enseignement de base, le secrétaire général et celui des Enseignements, entre autres, sont venus témoigner de leur soutien au CNE.

Alassane KARAMA
Sidwaya