Fespaco à Bobo : « Nous allons renforcer la communication pour plus d’engouement » (Michel Ouédraogo)
Deuxième du genre, la 22é édition du festival panafricain du cinéma de Ouagadougou, phase de Bobo a également fermé ses portes le dimanche dernier avec trois films dont Pegase (L’Etalon d’or) de Mouhamed Mouftakfir, Le mec idéal (L’étalon de Bronze) d’Owell Brouwn et Cousin de Shérif Arafa. A l’issue de cette clôture, nous avons interrogé le délégué général sur ce qu’il pense du festival de cinéma de cette année à Bobo.
Quelle appréciation faites-vous du Fespaco Bobo 2011 ?
Je voudrais d’abord remercier les autorités régionales pour leur disponibilité, et les cinéphiles bobolais pour leur mobilisation. Parce que nous avons réussi notre pari de Fespaco Bobo. Ce n’était pas aussi facile que ça, mais je pense qu’en deux ans, nous sommes entrain de réveiller cette manifestation qui est importante pour la ville de Sya, mais aussi pour la promotion du cinéma africain.
Vous avez certainement constaté qu’il n’y a pas eu un grand engouement des populations. Comment pouvez-vous expliquer cela ?
Nous avons voulu coupler le Fespaco de Ouaga à celui de Bobo à travers des projections dans les espaces publics et dans les salles de ciné. Après réflexion, nous avons constaté qu’il ne sera pas évident. Certes, il n’y a pas eu assez d’engouement. Mais les espaces publics ont connu une forte mobilisation des cinéphiles. Pour les salles couvertes, il a fallu attendre le week-end pour avoir cette mobilisation. Au regard de ce fait, je pense que nous allons travailler avec les autorités régionales pour voir dans quelle mesure la troisième édition pourrait être améliorée. Pourquoi ne pas aussi faire comme à Ouagadougou, avec des journées continues. Afin qu’il y ait une bonne mobilisation des populations de Bobo-Dioulasso vers les salles couvertes. Je pense que cela va rendre encore plus agréables les spectacles.
N’est-ce pas un manque de communication ?
Nous avons utilisé une forme de communication de proximité. Oui, c’est vrai qu’on aurait dû faire plus de tapages autour, mais je pense que la forme de communication sus citée a permis de mobiliser un peu plus de cinéphiles. Mais l’essentiel est de voir dans quel contexte on peut créer des conditions plus favorables pour une participation efficiente de tous les cinéphiles de la région.
Un appel ?
J’appelle toute la population à se mobiliser autour de ce 7éme art. Je demande aussi aux hommes de média de travailler beaucoup pour annoncer l’événement, parce que j’ai souvenance que depuis la dernière conférence que nous avons tenue à Ouagadougou le 24 janvier, nous avions annoncé que nous organiserons le Fespaco Bobo du 9 au 13 mars. Mais l’information n’a pas été assez relayée. C’est pourquoi, je pense que nous devons collaborer fortement avec les hommes de média pour que la troisième édition du Fespaco Bobo suscite un engouement réel.
Interview réalisée par
Bassératou KINDO
L’Express du Faso
Vos commentaires
1. Le 4 mai 2011 à 07:13, par Devoir citoyen En réponse à : Fespaco à Bobo : « Nous allons renforcer la communication pour plus d’engouement » (Michel Ouédraogo)
Ca ne sert a rien de vouloir faire un FESPACO biz a Bobo c’est du gachi d’argent et une mise en competition negative entre les 2 FESPACO, celle de Ouaga et Bobo. A mon humble avis c’est le FESPACO a Ouaga qui doit etre de temps en temps transferer a Bobo tout comme le SIAO pour commencer a donner vie a cette commune de Sya jadis capitale economique du Burkina mais qui ne porte plus son nom. Arreter de gaspiller l’argent et le temps en vous focalisant sur un seul FESPACO et un seul SIAO pour bien les reussir mais en les delocalisant de temps en temps.