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Affaires au FESPACO 2011 : Fortunes diverses pour les exposants

Publié le jeudi 3 mars 2011 à 01h08min

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Depuis le début de la 22e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le siège de l’institution, sis à Baoghin, ne désemplit pas. Professionnels du 7e art, journalistes, visiteurs, exposants, s’y cotoient quotidiennement.

Avec l’observation de la journée continue dans la capitale, c’est tout un monde qui visite les lieux à chaque descente de service. La journée du 1er mars n’a pas échappé à la règle. Mais, tout le monde n’y va pas pour les mêmes raisons.

Certains viennent y passer d’agréables moments entre ami(e)s et connaissances. Inutile de préciser que c’est l’endroit où se conjuguent les fameux B de Laurent Bado, à savoir la bière et les brochettes, sans oublier les poulets ou poissons braisés, le porc au four et autres plats locaux.

D’autres, par contre, sont à la recherche de gadgets de la manifestation. A côté de ces 2 catégories, il faut ajouter les visiteurs qui viennent passer en revue les différents stands d’exposition, où l’on retrouve presque du tout : objets d’art, pagnes, tee-shirts, chemises, etc.

Des stands, comme celui de Notre Afrik, un des partenaires de la biennale africaine du cinéma, est beaucoup visité. Occasion pour les visiteurs de découvrir mieux ce nouveau mensuel panafricain qui s’est fixé comme objectif dans le traitement de l’information, de valoriser les meilleures pratiques sur continent ; sans pour autant tourner le dos à la critique (surtout constructive) qui fait aussi le charme du métier.

Les exposants dans les autres stands tentent également, autant que faire se peut, de tirer partie de la manifestation. En clair, il s’agit de rentabiliser les fonds investis dans l’acquisition des stands.
Apparemment, les affaires, hormis la vente de boissons, ne vont pas encore très bien. En tout cas, à entendre les exposants.
« Ca marche un peu. Les gens viennent visiter mais ne paient pas bien », nous raconte Mariam Ouattara, gérante d’un stand dans lequel l’on vend des cartes, tableaux et autres souvenirs du Burkina.
Et Toussaint Tobada, un exposant béninois d’Abomey de renchérir : « Le marché est mou. Ca ne va pas comme il faut. Les gens arrivent, mais pas d’argent ».

Pas du tout surprenant dans un contexte de crise.
Toutefois, l’heure ne doit pas encore être au désespoir, vu que la manifestation se poursuit jusqu’au 5 mars.
En tout état de cause, c’est l’état d’esprit de Tobada : « Il y a espoir pour la suite parce que, généralement, c’est à la fin que les gens viennent faire leurs achats ».

Grégoire B. BAZIE

Ph.B. PARE

Lefaso.net

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