En marge du Fespaco, des intellectuels réinvestissent le fond culturel africain
Depuis 2007, l’institut « Imagine » situé dans le quartier Dassasgho et dirigé par le cinéaste burkinabè Gaston Kaboré, organise dans le cadre du Fespaco et en collaboration avec l’association Kherpera, un symposium dans le but de permettre aux réalisateurs de trouver des sources d’inspiration par une meilleure connaissance du continent africain. Après « l’Egypte des pharaons et la culture africaine contemporaine » en 2007, « Cinéma africain et arts africains en 2009 », la troisième édition de ce rendez-vous de débats et d’échanges a pour thème « Mythes fondateurs, imaginaires et récits ».
Comment les mythes, légendes, épopées, contes et proverbes qui ont irrigué la vie spirituelle, culturelle et intellectuelle de l’Afrique depuis des siècles, sont-ils réinvestis par les productions cinématographiques d’aujourd’hui ? Autrement dit, comment le 7e art peut-il servir de support à la valorisation de ce fond culturel africain ? Au-delà du cinéma proprement dit, les débats porteront sur les sciences du mythe, les fonctions du mythe, l’histoire des mythes fondateurs et récits etc.
Selon un responsable de Kherpera, Yoporeka Somet, cette année, le symposium sera accompagné d’une exposition dont le thème est la contribution de l’Afrique aux arts, aux sciences et aux techniques. « La visite de l’exposition est libre et gratuite car nous souhaitions qu’elle soit vue notamment par les élèves et étudiants et les enseignants dans la mesure du possible », précise-t-il.
Les différents thèmes seront traités par des professeurs, sociologues, cinéastes dont entre autres Youssouf Tata Cissé, Cheik Omar Sissoko, Raymond Weber, Françoise Dahane, Cheikh M’Backé Diop
J.V
Lefaso.net
Contacts : Imagine : imagine@fasonet.bf ;
yoporekasomet@hotmail.com ; 76266445
Vos commentaires
1. Le 28 février 2011 à 10:43, par mackiavel En réponse à : En marge du Fespaco, des intellectuels réinvestissent le fond culturel africain
Salut Yopo,
Merci d’avoir amené cette exposition au pays des hommes intègres. Il faut la faire voir absolument par les jeunes générations et étudier davantage notre Afrique.