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Tout en s’efforçant de s’approprier la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo entend en réécrire l’Histoire à son avantage (1/2)

Publié le vendredi 18 février 2011 à 18h46min

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Qui peut penser qu’on en aura fini un jour avec lui sans jamais prendre les décisions qui s’imposent ? Et les mettre en œuvre. Il faudra bien, si on veut sortir de cette confusion politico-diplomatico-économique, lui « foutre la pelle au cul » comme on disait en France, au XVIIIème siècle, à la veille de la Révolution ; autrement dit le renvoyer violemment.

Dans un contexte d’étranglement économique qui commence à peine à faire sentir ses effets (et, sans aucun doute, ce sont bien plus les Ivoiriens que les « gbagboïstes » qui en souffrent), Laurent Gbagbo continue d’imaginer une Côte d’Ivoire entièrement à sa dévotion, nouveau Saint-Michel terrassant le dragon impérialiste ; comme si ce qu’avait imaginé sa femme, Simone, dans un bouquin sans surprises (« Paroles d’honneur ») : « Amener à l’existence une vision que Dieu à inscrite derrière tes paupières », devait se réaliser.

Mais avant d’être canonisé (je dis bien canonisé, pas « canonné »), Gbagbo entend auparavant - car sa « spiritualité » ne l’empêche pas de se soucier de ce qui se passe dans le « siècle » - nous démontrer qu’il est « légitimement » le descendant du « père de l’indépendance ». Et qu’il s’inscrit dans une continuité historique.

Il ne faut pas considérer Gbagbo plus intelligent qu’il ne l’est. Roublard, certes ; sans scrupules, O.K. ; manipulateur, c’est vrai tout autant. Pour le reste, il y près de vingt deux ans (octobre 1989) que je suis convaincu de ses limites intellectuelles et « politiques ». Je mets le mot « politique » entre guillemets car je le prends dans son acception la plus noble, qui n’a rien à voir avec le galimatias dont nous abreuve « Monsieur Simone ». Il serait tout aussi idiot de penser que Gbagbo mène son action de façon autonome. Il est conforté dans sa mégalomanie par une clique qui l’instrumentalise et de le conforte dans l’idée qu’il est l’ultime rempart contre une « Françafrique » post-coloniale. Simone avait déjà exprimé ce point de vue dans son livre : « C’est la « Françafrique » qui attaque la Côte d’Ivoire, pour faire main basse sur nos richesses. Elle bénéficie de la complicité d’enfants de la Côte d’Ivoire. Elle bénéficie également du soutien d’étrangers à la Côte d’Ivoire […] Alassane Ouattara […] n’était rien d’autre, qu’un allié, qu’un instrument de la France chiraquienne et de ces étrangers ».

Ce discours « souverainiste » - qui ne manque pas d’impact du côté de Luanda et de Pretoria - n’est pas celui des Gbagbo - Laurent et Simone - mais d’une « nébuleuse » franco-française, franco-ivoirienne, franco-libanaise qui profite largement d’une économie informelle dans laquelle tous les coups (surtout les mauvais coups) sont permis. Au cœur de cette nébuleuse, deux groupes français, Bouygues et Bolloré, dont le jeu trouble ne cesse plus d’être dénoncé par les médias (c’est une nouveauté), ce qui, manifestement, n’empêche pas de dormir Martin Bouygues et Vincent Bolloré, même s’ils prennent garde, ici et là, à « ne pas injurier l’avenir » ; après tout, ce sont aussi les amis de Nicolas Sarkozy et de Alassane Ouattara et de bien d’autres chefs d’Etat de la sous-région. Si « Paris vaut bien une messe », les concessions portuaires sur la côte ouest-africaine, les concessions de distribution de l’eau et de l’électricité, etc. valent bien quelques… concessions politiques et diplomatiques. Histoire de montrer aux autres que les multinationales savent aussi être « nationalistes » tant que les dictatures durent.

C’est une relation « gagnant-gagnant », nous dit-on. Les entreprises françaises bénéficient de l’extrême considération que leur porte Gbagbo en reconnaissant, dans des marchés de gré à gré, leur indéniable compétence tandis qu’elles « battent le tambour avec le tibia des morts » pour célébrer la gloire de l’heureux élu. Vision idyllique des choses. La réalité est bien plus triviale ; elle relève du jeu de dupe ou du « je te tiens, tu me tiens par la barbichette… ». C’est que les entreprises veulent bien faire du fric mais ne pas être totalement otages pour autant d’un régime qui est montré du doigt par la « communauté internationale ».

Or les connexions entre les groupes français et la « mafia gbagboïste » (à ce niveau-là, on ne peut plus parler de classe politique) sont étroites. Marcel Gossio, directeur général du Port autonome d’Abidjan (PAA) et un des plus grands voyous de la République de Côte d’Ivoire, est tout autant l’homme de Bolloré que l’homme de Gbagbo (« Vous connaissez les liens qui m’unissent à Gossio, votre directeur général. Gossio est mon ami, il est mon petit frère » a déclaré Gbagbo lors de sa rencontre avec les agents du PAA le mardi 3 octobre 2006). Résultat : quand le journaliste Pascal Airault interroge Gossio sur le lancement d’un appel d’offres lorsque la concession du groupe Bolloré arrivera à expiration en 2018 (ce n’est quand même pas demain) - concession qui a fait l’objet initialement d’un marché de gré à gré - Gossio répond dans frémir : « On peut tout simplement reconduire la concession de la SETV dont nous sommes très satisfaits. Vincent Bolloré a investi dans la modernisation des activités au-delà de nos espérances » (Jeune Afrique - 8 août 2010). On remarquera l’étonnant enthousiasme de Gossio vis-à-vis de l’opérateur français, ce qui n’est pas une démarche véritablement « commerciale », ainsi que l’identification du groupe Bolloré au seul Vincent Bolloré. C’est tout dire.

Autant d’éléments qui permettaient à Philippe Bernard d’écrire dans Le Monde (daté du 16 février 2011) : « Tout en agitant une rhétorique antifrançaise et en cultivant une image anti-impérialiste, M. Gbagbo a confié à des entreprises issues de l’ancienne puissance coloniale les clés d’une grande partie de l’économie ivoirienne. A elles seules, les 600 entreprises françaises implantées en Côte d’Ivoire assurent 40 % des recettes de l’Etat ». C’est dire que cela fait quelque peu désordre alors que les soutiens africains et internationaux de Gbagbo se trouvent dans le camp considéré comme « progressiste » : Angola et Afrique du Sud, dont les partis au pouvoir (MPLA et ANC) sont tous deux membres de l’Internationale socialiste (tout comme le FPI de Gbagbo) ; Russie et Chine, deux piliers du « stalinisme » (ou de ce qu’il en reste, c’est-à-dire le pire, des dictatures bureaucratiques fondées sur l’action des services secrets).

Autre problème : les pro-Gbagbo ont longtemps reproché à Ouattara, lorsqu’étant premier ministre il a mis en œuvre la privatisation des entreprises publiques ivoiriennes, de les avoir accordées à ses amis : Bolloré, Bouygues, etc. Difficile de le traiter de « laquais des institutions de Bretton Woods et surtout de la Françafrique » et, dans le même temps, d’être « cul et chemise » avec ceux qu’il est sensé avoir privilégié.

C’est pourquoi Gbagbo a entrepris de peaufiner son image. Et, pour cela, de s’inscrire dans une filiation : celle de Félix Houphouët-Boigny, un des fondateurs du RDA, le plus ancien parti politique africain, « père de l’indépendance », apôtre du « dialogue », etc. Un homme dont la stature africaine et internationale demeure intacte. L’occasion, dans le même temps, de ratisser du côté des « houphouëtistes » à l’instar de Laurent Dona Fologo, actuel président du Conseil économique et social (cf. LDD Côte d’Ivoire 0295/Jeudi 20 janvier 2011).

C’est donc Fologo qui préfacera l’imposant volume consacré à Félix Houphouët-Boigny. Vie et témoignages, dont Gbagbo a confié la réalisation à Liliane Lombardo. Cette franco-ivoirienne d’origine corse, installée en Côte d’Ivoire depuis une trentaine d’année, a été la coordinatrice des « nègres » de Simone Gbagbo pour son « Paroles d’honneur ». « Productrice multimédia », nommée en 2005 à la présidence de la République comme conseiller technique au cabinet de Gbagbo, Lombardo a été, par le passé, chargée de mission du RPR (devenu UMP).

A suivre

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche DIplomatique

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Vos commentaires

  • Le 18 février 2011 à 19:01, par Yacine Barry En réponse à : Tout en s’efforçant de s’approprier la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo entend en réécrire l’Histoire à son avantage (1/2)

    Je ne suis pas d’accord qu’un parasite comme ce Bejot qui ne mange qu’avec les dictateurs traite un Professeur titulaire de quelqu’un qui a des limites intellectuelles. Comment avez vous fait pour rencontrer Gbagbo ?
    PS : si vous ne publiez pas ce post, ce comprendrai, la pluarilité n’est pas une mince affaire.

    • Le 19 février 2011 à 00:48, par Bouda Z Henri-Noël En réponse à : Tout en s’efforçant de s’approprier la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo entend en réécrire l’Histoire à son avantage (1/2)

      Désolé Monsieur Yacine Barry, il n’existe pas de diplome pour s’affranchir d’une "certaine" limite intellectuelle. On a beau être Professeur, on peut être intellectuellement limité. Je sais bien que les diplomes de Monsieur B. Laurent ne sont pas comme ceux de son marrionette Blé Goudé, mais ils suffit de se cloitrer dans son domaine ou de perdre de vision intellectuelle sur d’autres aspects de la société ou du savoir en général pour être bien limité.
      Je ne connais pas Monsieur Bejot que tu qualifie de parasite (sauf à travers les écrits), mais ton professeur pourait bien être l’hôte de beaucoup d’autres parasites qui ne peuvent pas avoir la capacité intellectuelle d’écrire comme Monsieur Bejot. Ces parasites ne peuvent que crier dans la rue et appeller les autres à la "haine xénophobe".

    • Le 19 février 2011 à 00:48, par Bouda Z Henri-Noël En réponse à : Tout en s’efforçant de s’approprier la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo entend en réécrire l’Histoire à son avantage (1/2)

      Désolé Monsieur Yacine Barry, il n’existe pas de diplome pour s’affranchir d’une "certaine" limite intellectuelle. On a beau être Professeur, on peut être intellectuellement limité. Je sais bien que les diplomes de Monsieur B. Laurent ne sont pas comme ceux de son marrionette Blé Goudé, mais ils suffit de se cloitrer dans son domaine ou de perdre de vision intellectuelle sur d’autres aspects de la société ou du savoir en général pour être bien limité.
      Je ne connais pas Monsieur Bejot que tu qualifie de parasite (sauf à travers les écrits), mais ton professeur pourait bien être l’hôte de beaucoup d’autres parasites qui ne peuvent pas avoir la capacité intellectuelle d’écrire comme Monsieur Bejot. Ces parasites ne peuvent que crier dans la rue et appeller les autres à la "haine xénophobe".

    • Le 19 février 2011 à 01:36, par 19 RUE MEURT En réponse à : Tout en s’efforçant de s’approprier la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo entend en réécrire l’Histoire à son avantage (1/2)

      CHER MONSIEUR,

      LE FAIT D’AVOIR UN DOCTORAT NE VEUT PAS DIRE QU’ON EST INTELLIGENT OU QU’ON N’EST PAS LIMITE INTELLECTUELLEMENT.SI MR GBAGBO ETAIT VRAIMENT INTELLIGENT COMMENT EXPLIQUER QUE ADO DANS UN HOTEL ARRIVE PAR TELEPHONER , PAR SES CONTACTS, A L’ETOUFFER ECONOMIQUEMENT ,

  • Le 18 février 2011 à 23:01 En réponse à : Tout en s’efforçant de s’approprier la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo entend en réécrire l’Histoire à son avantage (1/2)

    Monsieur Bejot. Ne voyez vous pas que Gbagbo reprend un flambeau tombé des mains de ses ainés : Amilcar Cabral, Kwame Nkrumah, Patrice Lumuba, Thomas Sankara et bien d’autres que pour des interets egoismes des tetes blanches ont conçu les plans executés par des mains noires conduisant à l’assassinat des ces leaders politiques. Peut etre Gbagbo s’y prend mal, mais son message rappelle etrangement le combat plus pres de nous de notre Thomas SANKARA et enthousiasme. Raison pour laquelle, les puissants ont limité le rayon d’emission de la RTI à 50 km autour d’Abidjan.
    Trouvez moi un seul president de par le monde qui sape sa politique, qui se presente comme un plouc. Meme en France, en depit des casseroles que trainent les politiques, tout est est bien dans le meilleur des monde.
    La situation de l’Afrique se presente en un continent où certains de ses fils en ont ras le bol de continuer à plier comme nos parents l’ont fait dans les champs de cannes à sucres en chantant le blues. Nous voulons etre maitres de notre destin. Oui, entierement maitre de notre destin. Les Bollore, Bouygues, et autres, c’est vous. Laissez nous batir notre continent.

  • Le 18 février 2011 à 23:35, par G Yongolim En réponse à : Tout en s’efforçant de s’approprier la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo entend en réécrire l’Histoire à son avantage (1/2)

    M. Barry Yacine, le manque d’argument vous rend grossier je vous conseil d’être calme je ne connais pas M. Bejot on peut être d’accord avec lui ou pas,mais tous ses écrits sont argumenté avec des dates et des références précises.

  • Le 19 février 2011 à 02:58, par Sniper de Chicado En réponse à : Tout en s’efforçant de s’approprier la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo entend en réécrire l’Histoire à son avantage (1/2)

    Gbagbo est certes diplome mais il est limite intellectuellement. je le sais d’autant plus que je l’ai personnellement rencontre plus de 7 fois ... a Ouaga avant qu’il ne soit president. Quand justement nous on se debrouillait sur notre Ninja Sport de Pissy au campus de zogona dans la poussiere pour venir prendre des cours lui dormait, mangeait et se deplacait avec chauffeur-garde du corp paye par les impots de nos parents.

    Ce monsieur est d’une trivialite deconcertante. Il faut discuter avec lui 10 mn pour savoir qu’etre diplome n’est pas synonyme d’intellectuel.

    Avec ce qui se passe dans la democratie en afrique on voit que les "opposants historiques" se comportent plus comme chef de parti que chef d’Etat. Mais Gbagbo a franchi le cap vers la gouvernance divine de la cote d’ivoire. Un intellectuel quand il dirige un pays laic, il arrete de pomper l’air au gens avec sa religion. C’est justement une politique de communication de Gbagbo pour presenter Allassane comme Musulman donc ...

  • Le 19 février 2011 à 13:15, par Patriote Ivoirien En réponse à : Tout en s’efforçant de s’approprier la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo entend en réécrire l’Histoire à son avantage (1/2)

    M.BARRY,
    Je suis Ivoirien et est plus a meme de confirmewr ou infirmer les propos de M.BEJOT que je prends a lire souvent meme si je ne suis pas totalememnt d’accord avec certains de ces ecrits.
    Je vis les realites au quotidien.
    Pour celui qui a connu Gbagbo alors dans l’opposition et Gbagbo au pouvoir,c’est TOTALEMENT le jour et la nuit.
    Il est en outre deplorable de constater que ceux-la meme qui sont a l’ ;exterieur,sont ceux-la qui le soutiennent aveuglement meme quand il entend utiliser nos freres de la sous-region viavant en CI comme boucliers humains contre l’ECOMOG....
    Continuez M.BEJOT a nous eclairer...

  • Le 19 février 2011 à 18:50, par RAYIM En réponse à : Tout en s’efforçant de s’approprier la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo entend en réécrire l’Histoire à son avantage (1/2)

    a ce que je sache, les BARRY ou PEUL en general sont intelligents et capable d’une analyse digne. Mais ce barry fait exception.
    dommage , vu que dans tout groupe , il y’a toujour des brebis galeux.

    • Le 19 février 2011 à 22:12 En réponse à : Tout en s’efforçant de s’approprier la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo entend en réécrire l’Histoire à son avantage (1/2)

      Toi aussi, arrete de voir certaines ethnies comme intelligentes On appele ca les stereotypes : Donner a tout un groupe les qualites qu’ on a dues rencontrer chez des individus. C’est danmgereux et ca confine a la discrimination. Tu as fait le tour de tous les peuls pour en conclure que les peuls sont intelligents ? Les autres ethnies sont betes ? Sache que la proportion des cretins et des cancres(tu dois faire partie)est constante dans toute population(2%). Celle des i ntelligents aussi : 10%. Le reste, la masse critique des moyens amassee au milieu. On appele ca la courbe en cloche si les statistiques veulent dire quelqeue chose pour toi. Nous voulons des interventions intelligentes sur ce forum.

      • Le 21 février 2011 à 12:47, par ROSAMONDE En réponse à : Tout en s’efforçant de s’approprier la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo entend en réécrire l’Histoire à son avantage (1/2)

        Juste pour dire d’éviter de mêler les choux aux carottes ou les chèvres aux moutons. Je ne crois pas que Gbagbo soit digne d’être cité au même titre que Amical Cabral, KWAME N’Kruma....surtout Thomas Sankara. La preuve, ceux là qui étaient justemement très intelligents et qui aimaient leur peuple ont accepté partir ou mourir pour que le peuple vive et soit sauvé. Alors que M. Gbagbo nous prouve et nous montre sont intelligence et son amour du peuple ivoirien. Ce n’est pas la peine d’être intellectuel, il faut avoir de l’intelligence. Que Dieu accorde aux panelistes et aux africains la clairvoyance nécessaire pour DELIVRER le peuple ivoirien.
        Bonne journée !

  • Le 20 février 2011 à 22:39, par Ajaria En réponse à : Tout en s’efforçant de s’approprier la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo entend en réécrire l’Histoire à son avantage (1/2)

    Sachez cher éditeur que l’univers a été bien structure par un grand architecte.Je ne parle pas d’un être doté uniquement d’intelligence mais de SAGESSE.
    Dans la sagesse il y a : la vérité, la justice et surtout l’amour. Ces choses ne mentent jamais... tant que la terre des hommes restera habitable. Seule ses trois qualités triompherons sur le dossier Ivoirien. Le problème ne vient pas d’une personne, mais de l’injustice, la cupidité, la haine. Si les bonnes vonlontés (ou les soient dissant)les cinq arrivent à résoudre ces trois élèments dont je viens de siter ils auront alors résoulus le probème Ivoirien.

    Je vous donne ma parole : "En aucun cas le rebelle ne triomphera" !

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