Les initiateurs de cette université catholique ont rencontré la presse le 22 septembre 2004 aux Lauriers dans l’optique de lancer leurs activités.

Le Conseil national de l’enseignement catholique (CNEC) s’engage à réduire les préoccupations de l’heure dans le domaine de l’Enseignement supérieur. En effet, l’université Saint Thomas d’Acquin débutera effectivement les cours le 18 octobre 2004.

Pour cette année académique, les frais d’inscription s’élèvent à trois cent mille (300 000) F CFA. Le secrétariat national de l’Enseignement catholique (SNEC) situé dans les locaux de la Conférence épiscopale en face de l’Etat major de la Brigade des sapeurs pompiers est chargé de la réception des inscriptions.

C’est afin de faire connaître la naissance de cette structure que le secrétaire national de l’Enseignement catholique, Frère Bonaventure Yougbaré et ses collaborateurs ont initié cette conférence de presse. Faisant la genèse de l’USTA, le frère Bonaventure Yougbaré a souligné que cette université est le résultat de deux ans de travail d’une commission d’études constituée d’universitaires et d’hommes d’Eglise.

Deux facteurs justifient la création de cet établissement privé confessionnel à caractère scientifique, culturel et technique. Le premier facteur est que depuis une décennie, le gouvernement essaie de créer un cadre pour la promotion d’un enseignement supérieur privé sous le contrôle de l’Etat. Le deuxième facteur est dû à l’orientation en décembre 1996 des Assises nationales sur l’Enseignement catholique.

L’USTA, selon ses initiateurs, a pour objectif de venir à la rescousse de l’université de Ouagadougou et surtout de l’enseignement supérieur du fait que le Burkina " comptabilise seulement 1% de la population en âge d’entrer" dans le supérieur. L’USTA veut aussi contribuer à la formation des formateurs, former des citoyens responsables, éclairés et des spécialistes hautement qualifiés. Dans ce même ordre d’idée, l’USTA vise à promouvoir la recherche scientifique et la vulgarisation des travaux de recherche en renforçant la coopération sous-régionale, régionale et internationale en matière d’enseignement supérieur.

Former l’homme dans toutes ses dimensions

L’Université Saint Thomas d’Acquin, située à Saaba, province du Kadiogo, offre des formations dans les domaines suivants : économie, droit, Secrétariat de direction et bureautique. Selon le SNEC, il faut voir au-delà de ces trois domaines. La structure étant religieuse, aucun domaine de formation de l’homme ne sera négligé. L’ambition de l’USTA est de dispenser une formation intégrale, former des hommes complets, aptes sur le terrain.

Voilà pourquoi , il a été fait appel à des enseignants expérimentés, provenant de l’UO et des Eglises de la sous-région. Le nombre des étudiants ne dépassera pas 100 par classe. Il n’ya pas d’inquiétudes au niveau des diplômes qui seront reconnus par le CAMES vu le volume horaire et la qualité des enseignants.

Par Ali Traoré (Stagiaire)
Le Pays